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Temps de lecture estimé : 39 mn
18/07/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Le week-end prévu chez Daphnée ne se déroule pas comme prévu. Mari et femme se retrouvent obligés de se faire des aveux. Comment va réagir Alain devant cette situation si dérangeante ?
Critères:  fhhh couple cocus fête fsoumise hdomine fellation pénétratio fsodo hsodo sm attache baillon yeuxbandés confession
Auteur : Faustine      

Série : Pas à pas...

Chapitre 05 / 06
Soumise et pourtant toujours Épouse

Résumé épisode précédent :

François demande à sa Soumise de suivre un inconnu et se donner à lui. Mais cet inconnu vient les rejoindre après, dans le « Donjon » où Aude comprend qu’on va lui faire atteindre un stade de soumission qu’elle se refusait à envisager.






Merde. Alors que la porte du porche se referme sur moi, j’ai le temps d’apercevoir un taxi qui s’arrête et Alain en sortir. Heureusement l’ascenseur est là. Le temps de monter, de me précipiter dans la chambre, mettre une petite culotte, cacher le plug dans sa cachette et j’entends :



Un coup d’œil dans le miroir. Tout va bien. Je parais « femme honnête ». Ma robe n’a pas été froissée, je me suis longuement douchée, il n’y avait que le manque de culotte et le plug qui auraient pu me dénoncer.



Petits bisous de retrouvailles. Mais il me regarde un peu mieux.



J’avais oublié de prendre un peu de maquillage et je n’ai pas eu le temps d’en mettre ici. C’est vrai que j’ai les traits tirés.

Fatiguée d’avoir trop baisé, mon Chéri, susurre la petite voix coquine dans mon cerveau. Ce n’est pas tous les jours que deux hommes me transforment en esclave sexuelle pour m’emmener si haut dans le plaisir que j’ai bien cru ne jamais pouvoir redevenir l’Aude que tu as devant toi.



Alain sourit d’un air convenu. Pour lui, Daphnée est celle qui a déclenché notre nouvelle façon de baiser, celle qui m’a fait acheter de la lingerie fine, qui m’a fait visiter un sexshop, qu’il sait être très libre.



C’est vrai qu’il a l’air déçu. J’ai un peu honte. Il a travaillé alors que moi… Oh mon Dieu, rien que d’y penser, je mouille. Je sens encore sur mes fesses les claques et les coups de cravache. Je sens encore aux commissures de mes lèvres la boule qui me bâillonnait, accessoire pas vraiment indispensable, car rien de ce qu’ils ne me faisaient subir n’était vraiment douloureux, mais ô combien érotique et qui mettait une touche perverse à ma soumission. Et je ne parle du reste…

Alors que toi, pauvre Chéri, tu travaillais. Tu travaillais et manifestement tu t’étais fait un film après nos échanges par téléphone.



Mais ses yeux disent le contraire. Je me lance :



Le « Ah » est un « Ah » qui dit : raconte, raconte.



J’hésite. Il croit que je ne veux pas aller plus loin, mais en réalité je me demande : pourquoi ne pas rester au plus près de la vérité ?



Je fais ma mutine. Celle qui est prise en train de mentir, acculée dans ses retranchements.



Un instant, je me crois découverte, mais je comprends que mon mari veut m’entraîner dans un nouveau jeu. Que mes paroles en l’air pour le provoquer ont déclenché chez lui une nouvelle idée de jeu entre nous. Celui de la femme adultère qui raconte…



Il invente, c’est évident. Je suis en effet revenue en Uber, mais en partageant la course et le chauffeur m’a laissée à deux rues de chez moi. Son mensonge est la preuve de ce qu’il souhaite entendre. Il ajoute :



J’entre dans son jeu.



Il me prend dans ses bras. Et dans mon oreille, ajoute :



Oui, dans un parking. Il va aimer ça. On l’a déjà fait plusieurs fois. On était très excités. Dans la pénombre. Des voitures qui passent. Des piétons qui discutent à quelques mètres séparés par une voiture… Je continue.



Je sens Alain se cabrer sous cette insulte, comme s’il oubliait que c’est purement inventé.



C’est facile pour moi d’inventer cette partie. Il me suffit de me souvenir ma rencontre dans les toilettes du bar. Je sens Alain appuyer sur ma tête pour que je reproduise mon récit. Je me penche. En silence je fais ce qu’il faut pour que sa verge déjà dressée se retrouve libre. Je le suce. Par moments, je m’arrête pour dire quelques mots afin de l’exciter encore plus, comme : Il était très gros… J’avais du mal à le prendre en bouche. Il a voulu que je lui suce les boules. Et puis, le « il m’a donné une capote » qui ouvre d’autres perspectives.



Je me lève. Je lui tourne le dos. Je m’appuie sur la table en disant :



Le mandrin de mon mari m’envahit. Heureusement que mon vagin ne peut pas parler. Il apprendrait au bâton marital qu’aujourd’hui il est bien loin d’être le premier ! Que deux autres bites m’ont possédée ! Et à plusieurs reprises ! Et dans des positions exotiques ! Et…

Mais c’est bon tout de même. Mieux, très bon. Alain me bourre reproduisant ce que mes paroles lui suggèrent. Une baise un peu vulgaire, bestiale, uniquement faite pour satisfaire un besoin primaire, couvrir la femelle.



Quelle réponse souhaite mon mari ?



Deux secondes et le mandrin change de chemin. Alain est entré sans préparation. Je sens une douleur qui me rappelle que ce chemin aussi a été bien exploré par les deux hommes.



Que suis-je devenue ? Je jouis encore ! Combien d’orgasmes me faudra-t-il pour que je retrouve un semblant d’honnêteté ? Et si j’étais condamnée à ce double jeu. Mon Mari. Mon Maître. Chacun dans son registre !

Mais il y a punition plus douloureuse que celle-ci.




**********





Ma réponse est venue sans réfléchir. J’ai quitté le mode « femme infidèle qui se fait baiser dans un parking » pour retrouver le rôle plus banal de femme mariée, un peu délurée certes pour son mari, mais en tout cas censée ne pas se mélanger dans ses mensonges.

Je prépare le dîner. On a prévu d’aller au cinéma comme un couple bien sage après cet intermède, ma foi bien agréable. Je me reprends.



En effet. Invitation dans sa maison de campagne. On n’y a jamais été. Mais après tout, si j’ai l’impression qu’une éternité s’est passée depuis que je l’ai retrouvée, cela ne fait que quatre mois et pour la plupart, des mois de grisaille sauf depuis quelque temps. Je sais que son compagnon, Damien, a une maison de famille dans l’Ouest qu’il a modernisée avec une piscine.

C’est dans quinze jours.


Il faut que je fasse plus attention. Alain aurait pu se douter que je n’étais pas avec mon amie. Il faut aussi que je prévienne Daphnée lorsque je me repose sur elle comme alibi. Cela fait un moment que je ne l’ai pas vue en réalité. Elle est comme moi, manifestement surbookée, probablement un amant aussi. La coquine.

Je l’appelle. Elle me rassure. Oui, elle affirmera mordicus que nous étions ensemble. Mais c’est en échange de mes confidences.





**********




On dirait qu’ils se sont donné le mot. Alain travaille comme un fou, soi-disant afin de se libérer pour l’invitation de Daphnée. En réalité, c’est un week-end à rallonge avec le lundi férié.



Voilà l’excuse de mon mari. Je compatis. Nous les enseignants, fainéants par nature avec toutes nos vacances, nous n’avons pas ce genre de soucis…

Et mon amant aussi qui n’a plus le temps de s’occuper de moi. A-t-il obtenu tout ce qu’il voulait ? Ne suis-je plus assez « bonne » pour lui maintenant que j’ai obéi à tous ses désirs. Pourtant, il semblait en avoir plein d’autres lorsque nous nous sommes séparés. Une surprise, il avait dit. Patience. J’avais bien une idée de cette surprise… Max et ses amis… Mon Dieu, aurais-je le courage, l’audace ? Une étape ? Un aboutissement ? Offerte à ce point ? Avilie et disponible ? Femelle en chaleur avec tous ces mâles ! Non, je ne pourrai pas. Trop dégradant ! Trop transgressif ! Si Alain apprenait déjà ce que j’ai fait, il ne me pardonnerait probablement pas. Infidèle peut-être, mais Soumise à un autre, certainement pas. Il y a des limites à l’amour d’un homme.




**********





Évidemment, il m’annonce cela le vendredi dans l’après-midi alors qu’il est en déplacement. Le lâche, il devait le savoir bien avant, mais n’a pas osé m’affronter. Il va me le payer.

Mais lorsque Daphnée m’appelle, c’est pour me dire que l’invité qui peut m’accompagner n’est autre que François. Le monde est petit. Petit, mais inquiétant, car je vais me retrouver avec mon mari et mon amant. J’espère qu’il y aura d’autres personnes !




**********




On ne devait prendre la route que vers 17 h. Il avait été décidé que je prendrai ma voiture. Deux heures de circulation en tenant compte de la circulation. Alain de son côté devait arriver pour dîner. Mais François me propose de partir plus tôt.



J’accepte, pensant que mon amant a certainement une idée de halte coquine, peut-être même de pause sur un parking avec des voyeurs ou mieux, en invitant un inconnu. Mon Dieu j’ai pensé « mieux » en m’imaginant avec un homme que mon Maître m’aurait choisi. Ces quinze jours sans lui m’ont paru bien fades. Un instant, j’ai même eu peur que mes jouissances disparaissent pendant mes baises avec mon mari, mais il a perfectionné son jeu de « mari jaloux » qui questionne son épouse sur de prétendues infidélités.

Serais-je guérie ? N’aurais-je plus besoin de François et de tout ce qu’il a construit autour de moi, pour réveiller mes jouissances ?

Je ne sais pas. Ce dont je suis certaine, c’est que plus jamais je ne veux revenir comme avant.


Pas de pause. Pas de parking. Même pas de câlin rapide, de sucette, d’enculade. Je n’ose demander. Je suis sa Soumise. Il est mon Maître. Nul ne doute que cette abstinence n’ait de bonnes raisons. Mais cela m’inquiète. Ne va-t-il pas me faire prendre des risques comme la fois dans le jardin me demandant d’aller chercher Alain et nous regarder.

Confiance ! Confiance ! Il m’a prouvé que je pouvais lui faire confiance.



C’est comme une épouse qui demande à son mari qui ne cesse de tchatcher avec son smartphone.



Le GPS annonce notre arrivée dans quinze minutes. François pianote. Un bip de réponse.



La maison est isolée. Vieille demeure manifestement réhabilitée, mais qui conserve du charme. Un mur de pierre, vestige d’une époque où la main-d’œuvre ne coûtait rien, semble faire le tour de la propriété. Une seule voiture devant. Nous sommes les premiers.



François me précède. Pendant le voyage il m’a dit être venu de nombreuses fois ici. Nous traversons la maison silencieuse. Côté cour, une grande terrasse et la piscine légèrement en contrebas.

Daphnée nous tourne le dos. Elle est assise sur la margelle et doit avoir les pieds dans l’eau. Je vais avancer pour la saluer, mais François me retient tout en faisant un « chut » de la main. Il se colle à moi.



Il me faut quelques secondes pour distinguer parmi le chant des oiseaux, un chant plus féminin. C’est celui d’une femme qui a du plaisir. Un instant je pense qu’elle se caresse, mais comme ses deux bras lui servent d’appui, c’est une autre source qui les génère.

Je ne comprends pas bien. Par l’échange de SMS, elle savait que nous arrivions. François a été mystérieux sur le « gage » de Daphnée. A-t-il organisé une rencontre avec moi ? Mais non, il y a bien quelqu’un dans la piscine qui doit la lutiner.



Ainsi le spectacle était prévu. C’est une évidence. Mais quel spectacle ? Ne serons-nous donc que voyeurs ? Qu’a donc imaginé mon amant et maître ? Je peux m’attendre à tout. Il reste de longues heures avant que mon mari n’arrive. Voilà pourquoi ce départ avancé ! Daphnée est-elle dans la confidence ? Mais bien entendu que oui, sinon pourquoi cet échange de messages avant notre arrivée. Cela me gêne un peu de devoir me comporter comme la soumise que je suis devant elle. Elle et celui, ceux ou celles qui doivent être dans la piscine et que je ne vois pas.


La maison fait un L. La fenêtre a une vue plongeante et un angle différent.

Daphnée est bien lutinée par un homme. On voit nettement la tête entre ses cuisses. Une chose est sûre, ce n’est pas Damien, son mari, qui est un peu plus loin et qui regarde le couple. Je savais ma copine libertine. Je savais qu’avec son mari elle avait toute la liberté qu’elle voulait. Mais je ne savais pas qu’il pouvait assister aux ébats de sa femme. L’homme est manifestement un familier. Comme je n’ai vu qu’une voiture il a dû arriver avec eux.


Voilà, j’ai la preuve que c’était prévu. Daphnée regarde dans notre direction. François lui fait un petit geste de la main. Ils sont complices. Mais pourquoi ?

Il faut quoi ? Une, deux, dix secondes pour que mon monde s’effondre ?


Pathos ! Pathos ! Mauvaise foi ! L’hôpital qui se fout de la Charité ! Tu te moques du monde ! Ton monde qui s’effondre ? Et puis quoi encore, que la terre s’ouvre sous tes pieds ? Que tu es atteinte au plus profond de toi ? Que tu ne pourras jamais t’en remettre ? Qu’il a brisé les liens sacrés du mariage ? Que jamais tu n’aurais imaginé ?

Arrête ton cirque. Tu ne devrais même pas être surprise. Un prêté pour un rendu. Tu cocufies ton mari, il est bien normal qu’il fasse de même. Bon d’accord, il ne le savait pas. Mais Daphnée, elle, le savait. Lequel des deux s’est rapproché de l’autre ? Aurait-elle été jusqu’à lui dire son infortune pour mieux le séduire ? À moins que ce soit lui qui…

Silence ! Silence ! Arrête de me faire la morale.

Ouf le silence se fait dans ma tête.


Daphnée s’est penchée en avant et en se saisissant de la tête de son amant la dirige vers elle afin qu’ils s’embrassent. C’est à ce moment-là que le loup sort du bois…

Arrête tes expressions à la con ! recommence la petite voix.

… que je découvre mon mari ! C’est Alain qui léchait ma copine, mon mari, celui qui était censé n’arriver que ce soir et qui manifestement…



Il me faut un moment pour réaliser que c’est François qui me parle à l’oreille. Il me faut encore plus de temps pour comprendre le sens de ses paroles. Manifestement mon incrédulité est évidente.



Sa maîtresse lui a laissé regagner le nid chaud de son intimité. Manifestement et, je peux en témoigner pour y goûter régulièrement, Alain sait y faire. Ma salope de copine gémit.

Un peu plus loin Damien bouge. Il nage vers le couple. Mais au moment de les atteindre, il se laisse couler et termine sa brasse en apnée. C’est bizarre. On devine son corps sous l’eau peu profonde. Celui qui lutine sa femme a pied.


Il se passe quelque chose d’étrange. Pendant de longues secondes, j’ai l’impression que Damien est immobile aux pieds de mon mari. Si ce n’était pas mon mari, mais une femme, je penserais que le plongeur joue entre ses cuisses et la caresse. Mais c’est un homme. Pourtant il me semble voir deux taches plus sombres sur les fesses blanches d’Alain. Comme si des mains…

Il réapparaît. Il est tout sourire. Il parle à mon mari, à moins que ce soit à son épouse ! Il est très à l’aise. Manifestement ce n’est pas la première fois qu’il assiste à de tels ébats. Avec Alain ? Avec d’autres amants de sa femme ?


Si à l’aise, qu’il est littéralement collé à mon mari et… oui, on dirait qu’il… les deux mains qui se reposaient sur les épaules de mon époux disparaissent… le doute ne semble pas permis… une suit la courbe du dos et à travers l’eau je la vois continuer sur les reins et se plaquer sur les fesses… l’autre que je ne peux pas voir, mais dont le bras indique la direction est passé devant et… oh, mon Dieu, ce mouvement… Impossible et pourtant… Il lui parle à l’oreille alors qu’Alain quitte la douceur des cuisses de Daphnée pour se redresser, comme si… oui, comme si on le caressait… qu’une main flattait sa verge… une verge qui ne peut être que tendue au regard de ce qu’il fait à la femme… une main qui le branle, peut-être…


Mon mari se laisse caresser par un homme. Aucune protestation. Au contraire, il sourit, comme si c’était naturel, comme si ce n’était pas la première fois.

Je me tourne vers François. Il ne paraît pas étonné.



Ça me fait une belle jambe que le mari de ma copine aime aussi les hommes. Le mien ne l’est pas. Enfin, je le pensais. Non, mais non, je le saurais. Lorsqu’il m’avait demandé si j’avais déjà eu une expérience avec une femme et qu’il comprit que dans notre jeunesse, Daphnée et moi, on avait touché un peu à des jeux lesbiens, je lui avais posé la question similaire. Il m’avait dit « Non », jamais avec d’autres hommes ou garçons. Alors ?

Alors qui pourrait dire que la vie est figée ? Qui aurait cru que moi, Aude, femme fidèle, bourgeoise bien-pensante, mère de famille, oui, qui aurait cru qu’un homme, un seul aurait su me transformer à ce point. Faire de moi une Soumise, une Chose, une Femelle qui ne rêve maintenant que d’expériences les plus inattendues, les plus transgressives, les plus…


Justement cet homme est tout contre moi. C’est lui qui m’a amenée ici. Savait-il que mon mari et Damien ? Mais peut-être que je me fais des idées, que ce ne sont que des caresses entre hommes qui partagent la même femme. D’ailleurs tous deux sortent de l’eau. Tous les deux montrent une belle érection.


Mari et amant, même combat ! Un amant qui se dirige vers celle qui l’attend. Elle a juste fait quelques pas pour s’allonger. Ses bras sont tendus, ses cuisses ouvertes. Elle est une offrande parfaite. La salope. Elle se tapait mon mari et ne m’en avait rien dit ! Et le voilà mon mari qui va chercher sa récompense. Le minou doit être bien humide. Il s’y glisse d’une lente avancée, passant ses cuisses sous celle de sa maîtresse pour mieux la placer.

Et le cocu qui regarde. Cocu content qui semble apprécier ce qu’on lui offre, spectacle d’une femme et de son amant qui déjà s’activent.


Il regarde et s’approche. Ses mains se promènent sur les deux corps. Il s’agenouille à côté d’eux. La main de Daphnée se tend vers la bite de son mari. Elle la saisit, la guide et la fait approcher afin qu’elle puisse la goûter de ses lèvres. Elle la suce un peu, plus glace léchée que gobée. La position n’est pas favorable, mais surtout, elle la tend vers d’autres lèvres. Celles d’Alain qui ne refusent pas le cadeau.


Mon mari la gobe un peu. Pourquoi ne suis-je pas scandalisée par cette caresse ? À la maison, il lui arrive de préparer un gode avant de me l’introduire dans un mouvement, que je trouve excitant, de ses lèvres enserrant le gland et simulant une fellation avec une langue agile.


Ma robe se soulève. Une pression insistante me demande de me pencher en avant. La balustrade me sert d’appui. Instinctivement je me cambre, écarte les jambes dans cette position que toute femme, soumise ou pas, sait particulièrement érotique. Ma culotte est descendue. La main qui se plaque sur ma fente ne cherche pas à me caresser, elle prend possession, c’est tout. Elle ne fait qu’annoncer la tige dure qui se frotte et qui joue avec mes sens.


Plus bas, Damien s’est relevé la bite peut-être encore plus tendue qu’avant. Les amants le suivent des yeux comme s’ils attendaient quelque chose de lui. Et ce « quelque chose » arrive.

Il se met derrière mon mari. L’intention est évidente. D’une main il guide son mandrin, de l’autre caresse ce qu’il ambitionne de posséder.

Moi aussi je sens un mandrin.

Moi aussi je bouge mes fesses comme toute femelle qui signifie qu’elle est impatiente.

C’est mon petit trou qu’il choisit.

Mon Maître connaît le poids des symboles et alors que le mari se fait enfiler par une bite maritale, l’épouse reçoit un hommage identique.

Tous deux sont conquérants.

J’entends le gémissement, de plaisir et de douleur de mon mari.

Je me mords les lèvres pour ne pas signaler notre présence alors que mon Maître m’encule d’une poussée.


Roméo et Juliette. Un balcon les sépare.

Mon Roméo à moi ne joue pas de la guitare ni ne pousse la chansonnette, à moins que les cris du trio en bas ne soient une vision shakespearienne revisitée par un auteur moderne.

Quant à Juliette, elle n’a plus rien de la pucelle que sa famille refuse à une autre.

L’amour pas la guerre. Au moins, ici, personne ne mourra. Peut-être que des illusions seront perdues.

Ta gueule ! Laisse-moi profiter et ne me dérange plus avec tes pensées idiotes. Tu joues à la prof de français, mais tu caricatures le grand Shakespeare. Encore qu’on peut faire dire bien des choses aux anciens textes.


Juliette se pâme comme Roxane du haut de leur balcon. Mais il fait sombre et il se pourrait que leurs « vapeurs » ne viennent d’ailleurs, qu’en réalité, un valet, un courtisan ne les enfile pendant que les autres en bas pensent que ce sont leurs beaux yeux et belles paroles qui déclenchent tant de « pâmoisons ».

Mais ceux d’en bas ne sont probablement pas en reste. Et si Cyrano, qui clame son amour en se faisant passer pour Christian, ne se faisait enculer par le même Christian, payant ainsi sa dette pour de si beaux vers.

Et Roméo ? Un si beau garçon que son ami Mercutio devait satisfaire régulièrement d’une façon ou d’une autre.


Ahhhhh. Le cul de mon mari déborde du foutre de Damien, pendant que lui remplit ma salope de copine de son sperme généreux.

Ohhhhh. Merde je me suis laissé aller lorsque mon Maître se finit d’un coup de reins si fort que je n’ai que la balustrade comme sécurité.


Daphnée regarde vers nous. Elle a entendu. Les autres aussi. Je n’ai que le temps de reculer, m’embrochant encore un peu plus sur la queue qui se vide en moi.



Nous partons discrètement. Heureusement, je pense à récupérer ma culotte.



Lorsque nous arrivons à l’heure prévue, j’ai l’impression d’avoir rêvé. Je craignais me retrouver seule face avec ma copine ou son mari, mais il y a d’autres invités. Des voisins qui font un joyeux brouhaha. Alain « vient d’arriver » aussi. Retrouvailles heureusement perturbées par l’ambiance déjà bien arrosée.


Il est tard lorsque nous rejoignons notre chambre. J’ai retrouvé comme un fait exprès le même lieu où j’ai espionné mon mari et son couple d’amants. Je constate en me déshabillant que j’ai perdu une boucle d’oreille. Probablement dans la voiture. Je verrais demain. Lui, comme moi, sommes fatigués. Fatigués, mais le sommeil ne vient pas. Manifestement lui non plus. Je le sens qui se tourne vers moi et :



Je ne sais si mon ton était sarcastique, mais j’ai bien senti qu’il se crispait.



J’essaie de faire diversion.



Je comprends que je suis coincée. Comment expliquer cela alors que je ne suis pas censée être déjà venue.

Alain se rapproche de moi. Il m’enlace :



Je me sens coincée.



Je garde le silence ne sachant pas comment répondre.



Je cherche à me souvenir, mais j’ai si souvent utilisé cette excuse que je ne peux pas savoir depuis quand il sait.



J’hésite, car il va s’apercevoir que je lui ai été infidèle bien avant que lui le soit. Daphnée l’ayant séduite sur « ordre » et donc bien après que j’ai cédé à François. Mais à quoi bon mentir. Il finirait par le savoir d’une façon ou d’une autre.



Un silence.



Ainsi il connaît. Je pourrais lui demander : et toi ? Mais à quoi bon. Je sens bien que chaque question va en entraîner une autre et que petit à petit il va réaliser combien sa femme est devenue une vraie salope.



Il me le dit tendrement. Il ouvre ses bras pour que je me tourne vers lui. Je lui fais face. Il avance ses lèvres vers les miennes et m’embrasse doucement. C’est comme un pardon. Un pardon qu’il m’accorde ou bien un pardon qui le soulage de sa culpabilité ? Moi, chaque fois que je me sentais coupable de cette relation avec François, je trouvais du réconfort en constatant combien elle apportait de plaisir dans mon couple. Mais pas lui.



Alors je lui explique. J’essaie d’atténuer cette aventure en parlant de mon manque d’orgasmes. Le coup est rude pour lui. Je fais tout pour qu’il ne sente pas coupable de mon état. J’en prends la responsabilité. Mais avouer à son mari, bien que maintenant on puisse lire que beaucoup de femmes ne connaissent la jouissance que rarement, que j’ai souvent simulé est une épreuve. Je vais même jusqu’à mentir en lui disant que c’est avec le temps qu’elle s’est faite plus rare.

Piètre excuse, direz-vous, pour justifier mon attitude ! Non seulement elle lui est infidèle, mais elle accepte de se soumettre à un autre homme que lui. Comment un mari peut-il accepter ?


Un mari je ne sais pas, mais mon mari au moins fait l’effort de comprendre. D’accord, j’oublie de parler de cette tentative avant François et ne parle pas de cette dernière fois avec Max et dans la chambre. Plus tard, peut-être. Il faut lui laisser le temps de digérer. À aucun moment je ne parle de Soumission. Mais comme les « il voulait que je… il m’a demandé de… je devais… » se répètent au fur et à mesure que mon mari relie notre évolution sexuelle à ma relation avec mon amant, arrive un moment où il en tire lui-même la conclusion :



Et il rit. C’est comme si la tension s’évacuait. Il n’arrive pas à s’arrêter. Enfin il arrive à reprendre son souffle.



Un silence où nous nous regardons dans les yeux. C’est une communion de l’esprit. J’ai aimé Alain dès le premier jour et je pense que pas une fois je n’ai regretté mon choix. Bon mari, bon père, bon amant même si je n’étais pas toujours réceptive, que demander de mieux. Et voilà qu’il fait preuve d’une indulgence pour mon comportement que beaucoup auraient jugé plus que condamnable, répréhensible, inqualifiable.



Mais ses mains ne font pas que m’enlacer, elles partent en exploration et ma nuisette n’est pas d’une grande protection. Il se plaque contre moi. Je glisse une main vers sa verge qui réagit aussitôt à son contact.

Lentement nous nous caressons.



Je l’ai sucé bien à fond et puis je me suis possédée en le chevauchant. Une baise calme, tranquille, profonde, contrôlant sa jouissance comme la mienne pour enfin nous rejoindre, complices en acte comme en esprit.


La nuit porte conseil, mais aussi force à réfléchir. Dès que j’ai entendu du bruit dans la maison, preuve que la vie reprenait, la question s’est posée encore plus forte.



Un silence.



Je me sens prise au piège. Comme je n’ai pas osé tout avouer à mon mari, je crois qu’il n’a pas conscience d’où cela peut conduire.



Mon mari est un pervers. La matinée se passe tranquillement. Les regards interrogateurs de nos amants s’étonnent de notre amour affiché.

Il fait beau. On se baigne avant de déjeuner. Une joyeuse insouciance règne. L’apéritif est suivi par un repas léger pris sur la terrasse. Je ne sais si nous cherchons tous à nous étourdir, mais l’alcool n’est pas bu avec modération.



C’est François qui part et revient vite avec une bouteille.



C’est de la poire. Il nous en propose. Tout le monde accepte. Le regard que j’échange avec lui n’échappe pas à mon mari. Il se saisit de la bouteille :



La remarque est faite sans virulence, mais est chargée de sous-entendus. Je m’empresse toutefois de répondre rapidement.



Les verres se heurtent. Chacun déguste.



Le silence est palpable. Chacun, y compris moi, se demande où mon mari veut en venir. Mais il fait retomber la tension par un petit rire accompagné par :



Toujours un silence.



François essaye de minimiser, mais Alain continue :



François paraît comprendre que mes aveux n’ont pas été complets et que je n’ai pas dit que cette étape était déjà franchie.



Cette réponse de mon époux surprend aussi bien mon amant que les autres, y compris moi qui pourtant ai déjà entendu cet accord, mais dans une ambiance bien plus intime. François sourit. Manifestement, il ne croit pas ce que dit mon mari. Pour lui c’est juste de la fanfaronnade. Je commence à le connaître, je vois bien qu’il est même un peu énervé par la désinvolture d’une telle décision. Il dit, avec un ton de provocation :



Un long silence. Les deux hommes qui comptent le plus dans ma vie de femme, parlent de moi comme si je n’étais pas là. C’est surréaliste. Et en plus devant mon amie et son mari. D’une certaine façon, mon statut de Soumise vient d’être validé par mon propre mari. Mais il n’a échappé à personne que les deux hommes se sont livrés à une joute verbale. Chacun son statut.

Mari, généreux, complaisant qui, à la face de tous, reprend la main sur sa femme infidèle en lui accordant pardon et encouragement.

Amant, Maître de la même femme qui se voit encouragée par le mari. C’est un peu comme s’il « travaillait sur demande ».



Justement c’est François qui me parle. Je suis assise à côté de lui. En face, Alain et Daphnée. Damien étant sur le côté, dans le rôle de chef de table.



Il répète. Personne ne bouge. Je cherche une réponse vers mon mari, mais son regard est vide. Il doit être encore plongé dans tout ce qui vient d’être dit autour de cette table.

Je me lève. Aussitôt François passe sa main entre mes cuisses dans un geste de possession. Personne ne bouge. Sa main remonte et passe sous la robe légère que j’ai prise après la baignade. Je sens son pouce qui se frotte à ma fente.



La question s’adresse à mon mari. Il se réveille.



Alain ne répond pas. Ses yeux vont de mon visage au bas de ma robe. Il ne peut pas voir, juste deviner ce que l’homme me fait. Je ne peux réprimer un soupir alors que le pouce me pénètre. Je n’ose bouger. Tous les regards sont sur moi. Mais le pouce me fouille tout en tournant. Je ferme les yeux pour ne plus les voir. Je suis dans une bulle. Je me laisse aller. C’est excitant. Je sais qu’ils sont là, mais c’est le silence. Même mon mari ne dit rien. Pourtant François a raison, il y a loin de la coupe aux lèvres.

Et voilà la littéraire de retour. Tu ne peux pas t’empêcher de faire ton intéressante. Tu crois que ce qu’ils voient c’est la prof de français ? Mais non, c’est une pute qui se laisse fouiller par une main paillarde.


Pourtant j’ai raison. Soumise ? Oui, mais en principe, pas devant lui. Avait-il pensé à ça ? Avait-il vraiment pris la mesure du pouvoir de mon Maître, de son imagination, de sa façon d’improviser comme il le fait maintenant.

Mais la main me quitte. Juste une petite claque sur la fesse, une façon de marquer son emprise.



C’est si faible que je mets une seconde pour comprendre. Quoi, maintenant ? Sous le regard de mon mari ? Ma réticence doit être trop évidente, qu’il ajoute, plus fort afin que tout le monde entende.



Le regard de mon mari ne m’est d’aucun secours. Il ne sait pas ce que je dois faire. Il a juste entendu la puissance de l’ordre « Obéis ».

Je m’agenouille. La table est grande, j’ai largement la place de me glisser entre les jambes. Juste le temps de remarquer que Daphnée ne porte pas de culotte non plus.



J’imagine que cette demande est pour les autres. Ils doivent se demander… Surtout mon mari… Enfin j’imagine…

Pendant de longues secondes, je m’évertue à tirer sur le short de Damien pour faire apparaître sa verge. Là-haut, ces mouvements ne peuvent qu’être visibles et autant Daphnée qu’Alain savent maintenant ce qui se passe.

Elle me paraissait plus petite, vue de l’étage, hier. Il ne lui faut pas longtemps pour se développer.



Mon époux ne répond pas, mais son silence parle pour lui.

Je fais ma salope. Je sais combien les bruits sont importants et là-haut ils n’ont que les bruits et leur imagination. Je force un peu. Mon mari peut encore reculer. Personne ne lui en tiendrait rigueur. Tous comprendraient qu’il ne puisse pas accepter ce que sa femme est amenée à faire. Ces bruits et probablement le visage de Damien peuvent faire un révélateur et lui faire prendre conscience que nos confidences ne sont pas que des paroles.

Mais Alain ne bronche pas.



Il me suffit de passer une main, ce qui d’ailleurs déclenche un sursaut de sa part.



Mais ce que je ne dis pas, c’est que mon Maître aussi, et que Daphnée a glissé une main entre ses cuisses pour se caresser. J’en suis la cause.

Bientôt les bruits se transforment en compliments. Damien que je pompe me félicite et m’encourage et lorsque le « Je viens » me confirme ma dextérité, je recueille son foutre avec un délice particulier. Putain que c’est bon ! Pourtant ce n’est qu’une fellation, mais mon Maître sait en tirer le meilleur.



L’ordre me ramène à la lumière. Alain semble subjugué. Il n’a de regard que pour mon visage, la transpiration et probablement des traces de salive et de foutre.

Il n’a pas bougé. Par amour-propre ? Oui, c’est vrai qu’amour-propre paraît incongru, mais, dans son cas, c’est assumer ce qu’il a affiché devant tout le monde. Ou bien réel plaisir de découvrir son épouse ainsi, manipulée, commandée par un autre ?

Il ne bouge toujours pas alors que François, en repoussant les verres et les tasses qui restent sur la table, me fait m’allonger.

Il ne bouge pas plus lorsque ma jupe est relevée pour afficher ma nudité.

Il ne bouge pas, mais son regard suit les mains de François qui, attrapant une serviette sur la table, l’utilise pour me lier les mains dans le dos. Avait-il pensé que ma Soumission n’était pas que psychologique, mais que mon Maître pouvait m’utiliser ainsi ?

Le bruit du zip attire juste son regard alors que François en extrait son sexe.

Je sens tout de suite que lui aussi est excité par tout ce qui vient de se passer. J’en sens la dureté alors qu’il promène son gland sur ma fente.



Ma chevelure est emprisonnée dans une main ferme et qui m’oblige à relever la tête. Est-ce voulu afin qu’ainsi mon mari puisse bien voir mon visage ?

La table bouge alors qu’il me pénètre d’un coup de reins. Alain sursaute. C’est comme s’il avait ressenti la puissance. Il recule sa chaise. Son short est déformé.

Il me baise. Rarement il n’a été si fort. Sauf peut-être avec son complice Max.


Manifestement nous avons passé un cap. Mon mari ne le sait pas, mais sa salope de femme qu’un homme laboure sous ses yeux, s’est déjà fait traiter en vraie Soumise, avec des accessoires qui sont plus que des objets, mais des preuves que la Domination est totale, que la chienne accepte d’être offerte aux autres mâles.

Il suffit d’une serviette et de cheveux tirés. Tout change.

Alain est fasciné. La bosse de son short est toujours là !


Merci, mon amour, de me montrer ainsi que je ne te dégoûte pas. Que de me voir ainsi t’inspire du désir. Que de m’entendre couiner comme une garce ne te répugne pas. Que de lire dans mon regard un plaisir lubrique dont tu n’es pas la cause ne t’éloigne pas de moi. Mais que te voir me rassure et m’encourage.

Ma croupe est une offrande que François se charge de claquer d’une main ferme. Je suis fessée, attachée, humiliée…



La claque demande une réponse.



Difficile de ne pas accompagner ses grands coups qui me transpercent par des cris qu’une truie ne renierait pas.



Tout le monde a compris à quoi il fait allusion.



Il se vide en moi. Quelques derniers coups de reins et il se retire. Je vais me relever, mais sa main accompagne son ordre.



Un silence et puis :



La phrase est chargée de sous-entendus. J’ai été étonnée que mon mari ne cherche pas à s’expliquer pour cette possession par le mari de sa maîtresse. C’est tout de même différent de nos jeux à la maison où il m’arrive de lui glisser un de mes petits jouets pendant que je le suce. Son érection est amplifiée et j’en ressens l’effet dès que l’objet lui occupe le cul. Parfois même je le fais vibrer et sa queue m’en transmet les ondes.

Damien ne répond pas. Comme moi, comme nous tous, il regarde Alain.

Le sourire paraît forcé, mais il est bien présent. Je cherche désespérément chez mon mari ce qui pourrait me donner une idée sur ses pensées. Mais il sait paraître « neutre ». C’est un très bon négociateur dans son travail et sa réputation de joueur de poker n’est plus à faire.


Damien lui ne cherche pas plus loin. Du moment que le mari ne dit pas « non », j’imagine qu’il prend ce dont il a envie.

Il se lève. Il ne s’est pas rhabillé. On voit qu’il a repris de la vigueur. Il se libère de son short. Il vient derrière moi.



Conseil que l’homme applique à la lettre.

Sa queue joue un instant avec ma fente. Mais ce n’est que pour y prendre ce qui s’en échappe. Le foutre est le meilleur des lubrifiants.



Quel pervers, cet homme. D’une phrase il vient d’associer mon mari à ce qui va se passer. Alain ne peut ignorer que c’est seulement depuis peu que mon cul lui est ouvert. S’il n’y avait pas pensé avant, François vient de l’informer que c’est grâce à lui.



Damien a obéi. Dès que son gland a forcé le passage, il s’est propulsé d’une longue poussée. Décidément, les hommes se comportent différemment lorsqu’on leur propose non pas une femme, sa chatte, son cul, mais une chienne tenue en laisse par son Maître.


Il me ramone. Pendant ce temps François utilise une autre serviette pour me bâillonner.

La symbolique est évidente. C’est comme s’il apposait son sceau sur moi. Dans une histoire qu’il m’avait fait lire, un Dominateur faisait tatouer sur sa Soumise un blason qui venait de sa famille. Le tatouage était anodin et muet pour ceux qui n’en connaissaient pas la provenance. Mais deux amies avaient constaté à la plage que toutes deux étaient porteuses de cette marque. Marque d’infamie ! Marque d’initiation !

Mais il ne s’arrête pas là. Une autre serviette vient me boucher la vue. Je ne vois plus rien. Plus rien ne me distrait de ce qu’on me fait. C’est la toute-puissance du bandeau qui vous force à vous isoler. Vous n’êtes plus qu’une chose qu’on utilise à sa guise.


La table gémit. Elle parle pour moi qui ne peux que gronder de ce qui m’encule. C’est la bite que j’ai vue posséder mon mari pas plus tard qu’hier. Hier, quelques heures. Que de choses ont changé en si peu de temps !

Damien se libère à son tour. Personne ne s’occupe de mon plaisir et c’est ce qui est bon. Se sentir, chienne, souillée, me procure des plaisirs que je n’avais pas avant.

L’homme se retire. Je sens distinctement son foutre couler. Il va rejoindre celui de François, de deux sources ils forment une rivière.



Non, pas ça. Pas mon mari après les autres.

Il ne répond pas. François insiste :



Toujours pas de réponse, mais j’imagine qu’il dit non de la tête. À moins qu’il ne confirme. Je ne pense qu’à moi, mais peut-être que Daphnée lui a fait ce plaisir, se faisant remplir par son mari avant lui. Mais je ne crois pas, car :



Il va fort. Il le provoque avec toutes ces allusions. Comme s’il le testait et le défiait.



La main est puissante. François veut bloquer toute velléité de résistance de ma part. J’essaie, mais est-ce que je veux vraiment ? Peut-être juste pour paraître moins salope et refuser cette humiliation.

Mais à quoi bon. Je le sens contre moi. Lui aussi m’attrape par les cheveux. Il n’a pas besoin qu’on l’encourage. Devant ses amis, ses amants et mon Maître, mon mari s’enfonce dans une grotte gluante.

Il est dur et gros. Voilà la preuve de son excitation.


Il est fort et puissant, me baisant sans retenue et me forçant à me cambrer, me cabrer comme un cheval que l’on veut dompter. Mais chéri, je suis déjà domptée. Tu as bien vu, de tes yeux vus, que cet homme peut faire de moi ce qu’il veut.

Va, mon chéri ! Va ! Montre-leur que toi aussi tu es un Homme. Que ce n’est pas de ta faute si je n’arrivais pas à jouir. Que tu es capable de bien me bourrer, de me limer, que tout venait de moi.

Oui, prends mon cul. Lui aussi est gras de foutre. Un foutre que tu connais, celui de ton amant qui, pas plus tard qu’hier, t’en a rempli le cul.

Que c’est bon ! Toi qui viens ajouter ta liqueur à celles des autres. As-tu senti combien j’avais de plaisir de ta possession sauvage ?


Oh ! Merci pour ce baiser dans mon cou. Merci de me signifier ton amour. Je voudrais hurler que je t’aime, mais le bâillon m’en empêche. Le bâillon et de la pudeur.

Quelle conne je fais. De la pudeur dans un moment pareil !

Et pourtant on peut se laisser diriger, humilier, posséder devant un public et redouter d’avouer à ce public que l’amour de sa vie, c’est son Mari !



À suivre