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27/07/19
Résumé:  Une rencontre, un été, sur une plage libertine.
Critères:  ff fff fbi jeunes fépilée plage collection amour exhib pied massage fdanus init nostalgie -fhomo
Auteur : Calpurnia            Envoi mini-message
Les seins sont des flambeaux dans la nuit

Cet été-là, ma femme Anne et moi venions de nous marier et nous n’avions pas encore d’enfant. Nous avons passé quelques jours de vacances dans une station balnéaire près de laquelle se trouvait une plage libertine où la nudité intégrale aussi bien que les ébats érotiques étaient admis. Nous nous sommes donc dévêtus totalement sous le soleil de juillet afin de profiter d’un bronzage uniforme. Notre séjour s’est écoulé au rythme du farniente et des câlins sous le ciel bleu.


Au dernier jour, un dimanche, il y avait beaucoup de monde, de tous les pays, une foule qui ne craignait pas se s’exposer à découvert, afin de nous prouver que nous avons tous été créés pareil, quelle que soit notre origine.


Deux filles ravissantes, peut-être vingt ans ou un peu moins, ont posé leur serviette et se sont allongées à côté de nous. Elles parlaient une langue qui nous était inconnue, mais au vu de la blondeur de ces personnes, probablement une contrée d’Europe du Nord. Tout en nous caressant tendrement l’un l’autre, Anne et moi les contemplions dans leur grâce féminine dont elles ne nous cachaient rien. L’une était menue et l’autre avait un physique de cariatide. Les deux avaient de petits seins pointus qui semblaient très fermes sous de minuscules aréoles brunes. Elles avaient la peau très blanche qu’elles se crémaient mutuellement d’ambre solaire, le pubis épilé intégralement, et quand elles écartaient les cuisses afin de se peloter d’une manière très impudique, on voyait bien qu’elles étaient vierges, ce qu’elles tenaient à nous exhiber.


Quand elles ont remarqué notre intérêt pour leur couple, elles nous ont souri, et nous nous sommes présentés. La plus grande s’appelait Vilde et l’autre Henna. La première venait de Bergen et la seconde d’Oslo, en Norvège, où la température estivale moyenne est de dix-sept degrés. Par hasard, elles s’étaient rencontrées sur cette plage, trois jours avant ; leurs parents respectifs occupaient des camping-cars non loin de là, et toutes ces familles vivaient nues à plein temps.


Nous avons trouvé qu’elles parlaient un français certes hésitant et scolaire, mais très correct pour un premier séjour en France et nous les en avons félicitées. Elles ont souri à ce compliment, sans omettre celui-ci : leur beauté était fantastique. Des corps parfaits, juste avant que le temps entame son œuvre destructrice. Vilde, avec son physique de walkyrie aux muscles saillants qui aurait oublié à la maison son épée et son bouclier : éclatante de santé, elle semblait capable de soulever le monde, de le secouer pour en faire tomber les miasmes putrides et lui insuffler sa joie juvénile. Un corbeau était tatoué sur sa cuisse gauche, et une colombe bleue sur sa cuisse droite. Elle chevauchait son Henna au long cou de cygne, dont la fragilité n’était une apparence.


Elles nous ont dit qu’elles avaient l’habitude de passer des étés nues depuis leur enfance : sauf à la piscine, elles n’avaient jamais porté de maillot de bain de leur vie et se demandaient comment on pouvait supporter ces cache-sexes absurdes dont l’humidité salée au sortir de la mer devait irriter la vulve. Pour notre part, il s’agissait de notre première expérience en tenue d’Adam et Ève. Tout en parlant, elles se pelotaient mutuellement, et Vilde tripotait la chatte de Henna tant et si bien que celle-ci a fini par jouir en se mordant les doigts pour ne pas crier. Visiblement, elles adoraient exhiber leur amour lesbien, même si elles pensaient que cette relation n’avait rien d’exclusif et ne survivrait probablement pas à la fin des vacances. Mais bien d’autres rencontres les attendaient dans ce pays si tolérant à toutes les formes de sexualité.


Nous étions conviés au banquet de Asynes (1) où le festin charnel s’augurait somptueux, à consommer sans les mains ni la bouche, mais avec les yeux et le nez, car elles exhalaient de merveilleux parfums lorsque les vulves imberbes s’épanchaient d’abondantes liqueurs orgasmiques, en petites rivières qui s’écoulaient le long des cuisses pour aller se perdre dans le sable. Anne a sorti les bières gardées au frais dans la glacière, et tous les quatre, nous avons trinqué à l’été et au bonheur d’être nus sous l’azur pour s’aimer. Elle a vu que je bandais très fort, parce que le spectacle des deux amoureuses m’inspirait, ce qu’elles trouvaient très intéressant, voire amusant, même si elles ne goûtaient pas aux charmes de la virilité. J’ai alors proposé à mon épouse de demander aux deux filles si elles acceptaient de l’inclure dans leurs jeux féminins.



Elle a mis un doigt dans sa bouche, hésitante.



Toutes se sont retrouvées sur l’unique serviette de nos voisines de plage pour partie à trois entre charmantes personnes de même genre. Pour cette initiation, les demoiselles norvégiennes ont agi d’une manière particulièrement lente et sensuelle. Anne s’est allongée sur le dos. Nos deux jouvencelles nordiques ont caressé la peau de ma femme en s’extasiant sur son bronzage naturel beaucoup plus prononcé que le leur, sans se focaliser trop vite sur la poitrine et le sexe, et en utilisant leurs pieds et leur bouche autant que leurs mains qui se promenaient partout. Elles lui ont pratiqué un massage sensuel avec une huile parfumée, longuement, sans délaisser la moindre parcelle de son épiderme, en terminant par les zones qui ne se montrent pas et où les doigts glissaient en chatteries expertes au son apaisant des rouleaux de l’océan.


Anne se livrait en confiance. Elle avait à l’époque de très beaux seins volumineux – c’était avant que le cancer lui dévore l’un d’entre ces trésors anatomiques. Ils durcissaient dès qu’ils étaient touchés, surtout à l’endroit des tétons qu’elle avait particulièrement sensibles, au point d’éprouver un orgasme mammaire avant toute stimulation génitale. Vilde et Henna étaient impressionnées par sa réactivité. Elles murmuraient entre elles dans leur langue maternelle, et je devinais qu’elles se demandaient si ma femme n’était pas une lesbienne depuis toujours qui venait de découvrir sa voie. Henna a dit :



Elles ont ri. Puis les lèvres de Vilde, après avoir mordillé les tétons l’un après l’autre, sont descendues très lentement vers le buisson triangulaire en s’attardant sur le nombril, puis sur le mont de Vénus. Le cunni a commencé, progressif, en ignorant d’abord le clitoris pour ne s’intéresser qu’aux nymphes brunes, longues et fines comme des ailes de papillon, et sensibles du moindre effleurement de la langue jusqu’aux mordillements coquins.


Henna pendant ce temps massait les pieds de mon épouse, l’un après l’autre. Elle s’émerveillait parce que les petons étaient tout petits – effectivement, Anne chausse du 35 – avec des plantes bien cambrées, et qu’ils sentaient bon la sueur féminine. Ma dulcinée a aimé marcher pieds nus dans les rues depuis son enfance. Henna a frotté les orteils sur sa chatte et chatouillé sans insister. Anne était très réactive à ces frôlements du bout des doigts.


C’était à ce moment que Vilde a commencé à mignoter la colline des délices qu’elle avait à portée de langue, gorgée de sang, réceptive à l’extrême. Après avoir été aussi longuement érotisée, je savais reconnaître les signes qu’Anne réclamait l’orgasme : elle se cambrait, léchait furtivement ses lèvres, ouvrait sa bouche d’où aucun son ne sortait. Il m’a été difficile de m’abstenir de la toucher, mais c’était la règle du jeu. Je me suis approché pour découvrir comment procède une lesbienne qui connaît instinctivement la sensibilité de sa semblable pour en partager le genre. Je me suis approché pour apprendre à mieux dorloter ma femme. Et ce que j’ai vu était tout simplement merveilleux.


Henna, qui se tenait à genoux, se servait d’un pied d’Anne pour se caresser la vulve, tout en suçant les orteils de l’autre pied. Le cunnilingus que lui prodiguait Vilde était très lent. Le temps s’était arrêté. Ma douce aimée semblait flotter entre sable et ciel. Sa respiration s’accélérait, puis se calmait et s’emballait à nouveau. Je la savais capable, quand elle était bien disposée, d’atteindre des orgasmes démentiels qui la conduisaient presque à perdre connaissance. Mais elle ne cherchait plus à hâter le sommet de sa volupté. Elle fermait les yeux, agrippait les bords de la serviette, et se laissait envelopper par l’air brûlant. Son visage, ruisselant de transpiration, rayonnait de bonheur. Je me suis contenté de lui tenir la main en bandant comme un satyre égaré au pays des fées.


Lorsqu’Anne a joui, Henna a revêtu un gode-ceinture et a sodomisé la robuste Vilde avec une tige aussi longue qu’épaisse que je regardais aller et venir au creux de la rosette distendue, avec une énergie qui contrastait avec la lenteur du début de cette étreinte. Puis Anne a voulu la même caresse intérieure, alors Henna a nettoyé son engin avec soin, avant de l’enfouir au centre de la croupe de ma femme qui se tenait toujours sur le dos, cambrée et les jambes relevées. Vilde lui maintenait les genoux afin de l’aider à garder cette position, et aussi pour je puisse bien voir tous les détails de cette très pornographique intromission. Elle a pénétré d’abord légèrement, puis de plus en plus profondément à mesure qu’Anne se détendait et que la rosette encore vierge se dilatait, sans jamais forcer. À l’époque, contrairement à maintenant, nous ne pratiquions pas le coït anal, ne serait-ce que parce que nous cherchions à procréer. D’ailleurs, mais nous ne le savions pas encore, elle était déjà enceinte de notre premier enfant. Anne a éprouvé son premier orgasme anal, pendant que Vilde, accroupie sur son visage après lui avoir ôté ses lunettes de soleil, lui donnait son intimité toute blanche et lisse à câliner.


Il a fallu quelques autres bières extraites de la glacière pour apaiser nos soifs d’après l’ébat charnel, puis vider nos vessies derrière les dunes, tous ensemble, les filles sur leurs talons, genoux pliés, en se tenant la main, et moi debout face à elles. Henna et Vilde étaient curieuses de mon anatomie d’où surgissait le jet que je pouvais diriger comme je voulais pour en imbiber le sable et arroser les chardons, ce qui les amusait beaucoup.


Le crépuscule s’est approché comme une fête fauve, sans se faire remarquer, et nous a sautés dessus avec ses ombres. Vilde et Henna ont tenu à nous présenter leurs parents, avec lesquels nous avons sympathisé bien qu’ils ne parlent pas un seul mot de français : nous nous exprimions en anglais, bien que mon accent fût abominable. Le père et la mère de Vilde nous ont invités pour un barbecue improvisé autour d’un feu de palettes, pour nous réchauffer à mesure que la température baissait. Anne, qui avait froid, s’était rhabillée.


Après le repas, alors que la nuit était tombée et que nous illuminaient le brasier et la lune, en l’absence de tout éclairage artificiel, Vilde et Henna ont dansé nues près des flammes qui projetaient des chatoiements fantastiques sur leurs peaux de neige. Nous nous efforcions d’éviter de penser que le lendemain, il nous faudrait repartir vers la métropole où l’on reste tristement vêtu de costumes sombres, parce que je suis agent de pompes funèbres, autrement dit croque-mort, et que la fin de l’été, avec son changement de temps, est une période propice à cette activité. Mais dès la rentrée, nous aurions une heureuse surprise sous forme de la rondeur du ventre d’Anne.


La splendeur de ces deux déesses venues du nord lointain nous fascinait, elle et moi. Les corps félins, débordants de vie se mouvaient frénétiquement, au rythme de la musique. Ce moment m’a semblé irréel tant il était beau et puissamment érotique. Parfois, il m’a semblé que leurs pieds quittaient la surface du sable et qu’elles s’affranchissaient de la gravité. Peut-être que cette impression était causée par une légère ivresse due à l’akvavit que les parents nous avaient servi à l’apéritif, car l’alcool me rend terriblement romantique.


Entre deux chansons, essoufflées, elles s’arrêtaient pour s’embrasser à pleine bouche, avec une gourmandise à dévorer le monde. Comme Henna était de plus petite taille, pour que les lèvres s’unissent, Vilde la portait en la soutenant par la croupe, d’un seul bras, avec une étonnante facilité, comme si sa compagne ne pesait rien, puis celle-ci basculait en arrière, la tête en bas, et les petits seins ressemblaient à des flambeaux incandescents qui défiaient la nuit. Les amantes fusionnaient en un seul corps, un seul arbre aux jambes solidement enracinées à la plage et aux branchages compliqués de luxures digitales, comme lorsqu’un index lubrifié de salive s’introduisait entre les fesses de la frêle Henna sous les yeux de tous. Ensuite, elles reprenaient leur indécente sarabande, sabbat de succubes lubriques ou ballet d’anges descendus du ciel pour nous enchanter.


Les autres campeurs faisaient cercle autour des jeunes danseuses qui inspiraient aux couples des ardeurs câlines. Ainsi, le père de Vilde – à moins que ce fût celui d’Henna ? Ma mémoire s’embrume année après année – un géant blond à la carrure massive, un dieu Odin en vacances, avait une verge colossale que je voyais s’engloutir dans le ventre d’une épouse en levrette, tous les deux à genoux sur le sable. Tout en pilonnant comme un furieux, il claquait les fesses de sa femme, une robuste Norne (2) aux yeux gris clair de lune, qui a fini par jouir comme une louve en chaleur, et à ce moment-là, il s’est soudain égosillé de mots incompréhensibles, peut-être des imprécations mystiques, comme s’il s’adressait à mer, au ciel, au soleil, aux quatre éléments, aux dieux de la création, à l’humanité et au cosmos tout entier. Puis il s’est retiré pour éjaculer un geyser de sperme blanc sur les reins de sa moitié, en jets successifs, splash, splash ; le sable buvait tout.


Moi qui restais nu, bêtement assis par terre avec le verre que je ne buvais plus, je ne pouvais que m’émerveiller devant cette scène extraordinaire. Anne, à ma gauche, sans quitter nos amies du regard un seul instant, m’a branlé de ses petits doigts habiles, comme elle sait toujours si bien le faire, en saisissant fermement ma hampe. À ma droite, une inconnue aux cheveux d’argent, vêtue d’une longue robe noire et maquillée avec soin, veuve peut-être, car elle portait deux alliances à la main avec laquelle elle a chatouillé mes bourses afin d’amplifier la stimulation. J’ai répandu ma semence comme une offrande aux étoiles. Seulement quelques gouttes, mais c’était comme si un arc-en-ciel surgissait de ma verge congestionnée afin de traverser le ciel.


Henna et Vilde se dont approchées d’Anne et lui ont offert leurs seins à tripoter, ce qu’elle a fait de l’autre main, un alignement de quatre petites demi-sphères blanches avec une pointe carmine au bout, petits cailloux sur le chemin de sa joie, puis elle y a porté ses lèvres et les a retirées aussitôt, soleils de chair brûlants sur fond de ciel obscur. Brûlants comme la jouissance qui m’a saisi soudain, le souffle coupé. J’en ai lâché mon gobelet et détourné mes yeux des deux danseuses.


Alors j’ai contemplé mon aimée comme je n’avais jamais su le faire avant, avec ses cheveux bruns au vent qu’elle portait à l’époque longs et frisés, et ses grandes lunettes rondes qui mangeait son charmant visage et qu’elle ne quittait jamais, même pour faire l’amour, parce qu’elle était très myope et qu’elle voulait voir nettement tous les détails de l’action. Un seul regard d’elle pénètre en moi, vibre comme un drapeau claque au vent, et me transforme intérieurement en quelqu’un de meilleur.


L’eau-de-vie m’a retourné l’estomac. J’ai été obligé de courir me cacher derrière les dunes pour vomir. Lorsque je suis revenu, j’ai remarqué qu’Anne ne regardait que les deux filles. Je la sentais troublée jusqu’au plus intime de sa féminité par la joie qu’elle avait ressentie dans l’après-midi sous la caresse saphique, hypnotisée par ce fabuleux spectacle qui l’emplissait d’une force incroyable. Comme si, dans son rêve ou un monde parallèle, elle me quittait dans la nuit, sur la pointe de ses pieds nus, pour suivre ces deux walkyries en un trouble lesbien, jusqu’aux confins septentrionaux de l’Europe où le soleil d’été ne s’endort pas, ou si peu. S’étaient-elles parlé pendant ma courte absence ? Lui ont-elles proposé une aventure ? Si cela s’était produit dans la réalité, je l’aime tant que je l’aurais laissé partir, sans la maudire, si même chercher à la convaincre de revenir, même si j’en aurais été malade de chagrin au point de vouloir rejoindre les morts que je portais jusqu’au creux de la terre, et y dormir sans fin.


Six mois plus tard, pour ses trente ans, je lui ai par surprise offert Néfertiti, une jeune et ravissante prostituée qui acceptait les femmes. Elle a été contente de son cadeau qu’elle a consommé devant moi, avec son ventre fécond de notre premier enfant, très naturellement, comme si elle avait l’habitude de fréquenter le monde du sexe tarifé. De temps en temps, elle s’offre avec discrétion un petit tour câlin entre les bras de l’une de ses étudiantes sensibles à ses charmes matures – elle enseigne les lettres classiques. Je ne m’y oppose pas, tant que cela reste purement sexuel et qu’elle me raconte en détail ses expériences. Ses témoignages sont parfois accompagnés de photos coquines, car ma tendre épouse n’aime rien tant qu’immortaliser ses conquêtes dans le plus simple appareil, voire en train d’atteindre l’orgasme en se caressant, ou à l’aide des jouets sexuels qu’elle leur offre. Les innocentes, celles qui ont à peine quitté le nid familial, rougissent en se dévergondant. Toutes ces fantaisies ne nous empêchent pas de nous aimer. Oui, ma femme est une dépravée, elle l’assume, et je l’aime aussi pour cela.


Nous n’avons jamais revu nos amies norvégiennes, mais Anne a longtemps continué de correspondre avec elles. Chaque année, au mois d’août, elle leur a envoyé une longue lettre, toujours par la poste et jamais par internet, dans son style si particulier, si intense, aussi osé que poétique, avec les mots crus du désir saphique, ses fantasmes de femme, le souvenir brûlant d’un été qui ne s’estompe pas, nos projets de couple, ses jeunes maîtresses au corps de sirène qu’elle accueille dans notre lit, tout ceci sans une seule faute d’orthographe ou de ponctuation.


Elles ont répondu aussi longtemps qu’elles ont vécu ensemble, car elles s’étaient trompées en disant que leur amour ne durerait qu’une saison : elles ont partagé un appartement à Oslo pendant quinze ans avant de se séparer, et adopté une enfant prénommée Luna qui a le même âge que notre fils Lucas. Anne m’a laissé lire ces lettres, aussi bien celles qu’elle envoyait que celles qu’elle recevait de Norvège. Une fois même, j’ai écrit sous sa dictée ; elle parlait tout en me branlant avec des petits pieds si jolis. Les autres années, elle se mettait nue pour prendre la plume et je passais sous son bureau pour lui offrir un cunni pendant qu’elle alignait ses phrases exaltées, tout en les prononçant à haute voix.


Aujourd’hui, nous avons perdu le contact avec elles. Mais il nous reste les lettres. Anne aime le son de ma voix lorsque je les relis. J’avoue que mon sexe se dresse à chacune de ces lectures, dès le premier mot. Surtout quand, en même temps, elle ouvre ma braguette et insère l’oiseau entre ses lèvres coquines…




***




(1) Une Asyne est un Ase au féminin, c’est-à-dire l’une des 38 déesses principales de la mythologie nordique. Le banquet des Ases était donné en l’honneur d’Ægir, divinité de la mer.

Source : https ://fr.wikipedia.org/wiki/Ases


(2) Dans la mythologie nordique, les Nornes sont les trois déesses du destin, comparables aux Parques de la mythologie gréco-romaine. Elles se nomment Urd, Verdandi et Skuld et résident au pied de l’Arbre-du-Monde, Yggdrasil. Elles décident de la destinée de tous, non seulement des hommes, mais aussi des dieux, des Géants et des Nains. Elles connaissent le destin de chacun et nul ne peut s’y soustraire.

Sources : https ://mythologica.fr/nordique/nornes.htm et http ://www.celebrerladeesse.net/nornes.html