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n° 19133Fiche technique26682 caractères26682
Temps de lecture estimé : 16 mn
13/08/19
Résumé:  C'est dans ce premier appartement que j'ai decouvert mes penchants de voyeuse... Au gré des amies/amis qui passèrent...
Critères:  f fh ff copains amour miroir -voyeuract
Auteur : Elo            Envoi mini-message
Quel appartement !



Ce joli trois-pièces en bordure de Paris avait vraiment été un coup de cœur. Un grand salon avec une cuisine américaine, deux chambres et une belle salle de bain. Le nid rêvé d’une toute jeune femme qui s’installait. Deux chambres symétriques l’une de l’autre, un grand miroir sur le mur mitoyen dans chacune de celle-ci. Une belle opportunité comme l’agent immobilier l’avait fait remarquer. La disparition brutale de mes parents, il y a quelques années, m’autorisait aujourd’hui cet achat disproportionné par rapport à mon train de vie.


Comme de pas de chance, lors de l’emménagement, les déménageurs avaient malencontreusement fêlé le verre du miroir de ma chambre en manipulant la table de nuit. J’avais donc fait venir un vitrier pour avoir un devis. Celui-ci avait fait sauter le cadre de bois entourant la glace et celle-ci avait fini de se casser. Et ce fut la surprise, car rien n’apparaissait sur les plans. Derrière le miroir il y avait en fait un vide qui n’était autre que l’ancienne arche d’une porte. L’ancien propriétaire avait supprimé la porte et séparé les deux pièces en posant des miroirs de chaque côté, scellé contre le mur.


N’étant pas très argentée du fait de l’achat de l’appartement et de mon démarrage dans la vie active, j’avais décidé de ne finalement pas remplacer le miroir, de masquer le trou en posant une armoire devant, et surtout après avoir accepté l’argent au black du déménageur pour le coût du remplacement…


Dès les premières semaines de cet emménagement, je me retrouvais à accueillir mes copines de passage à Paris. Du métro Levallois, il ne fallait que quelques minutes pour retrouver le centre de Paris et j’étais donc devenu la meilleure option parisienne pour notre groupe d’amies fraîchement diplômées et donc très regardantes sur les questions pécuniaires.


Le tarif était connu de tout le monde : un verre dans un bar lors d’une sortie et nous étions quitte ! L’aumône de l’étudiante… même si je ne l’étais plus.


J’hébergeais Isa de temps à autre, Magalie lorsqu’elle montait à la capitale pour son point mensuel avec son chef, Caroline de temps à autre quand elle se fâchait avec son copain, et Remy lui ne faisait que poser ses valises et sortait toute la nuit. Isa et Mag étaient les plus assidues. Et puis, le premier été, ce fut le point de passage pour les départs en vacances de chacun : un enchaînement de copains/copines avec leurs valises déboulant à 20 h et repartant la plupart du temps le lendemain à six heures du matin rejoindre les aéroports !


Ce fut ce lundi 7 août que je me surpris à avoir cette idée !


Magalie m’avait demandé l’hospitalité pour cette nuit-là, car elle prenait l’avion à 8 h à Roissy et, venant de Bordeaux, cela lui évitait le coût supplémentaire d’un hôtel. Elle était arrivée en fin d’après-midi à la maison, en compagnie de son copain dont plus personne ne se souvient du nom, mais qui était l’élu du moment ! Magalie était une jolie fille pétillante avec un corps d’enfant. Vingt-sept ans, elle en paraissait dix-neuf. Peut-être que son sourire permanent et son visage d’ange participaient à cette impression.


Enfin Magalie était là. Nous avions, comme de coutume, été boire un verre dans un bar animé de Paris et étions rentré assez tôt : je travaillais, ils se levaient tôt, inutile de prolonger la soirée. Je n’hébergeais que rarement des couples. Non pas que cela me gênait, mais l’occasion ne se présentait pas souvent, car notre groupe de copines était plutôt formé à cette époque par des célibataires qui butinaient à droite et à gauche, et du coup, quand elles étaient à Paris, c’était pour profiter les unes des autres.


Ce soir-là, à 23 heures, alors que je cherchai dans mon armoire les affaires du lendemain, quelques bruits inhabituels effleurèrent mon oreille. Arrêtant de remuer les tissus, j’arrêtai tout mouvement et crus reconnaître des craquements de bois. J’identifiai très vite la source : ils venaient de derrière l’armoire… et ce n’était pas une souris en ballade.


La finesse du fond de l’armoire et le miroir qui me séparaient de la chambre d’à côté, laissait passer aussi bien le chant du lit qui accueillait le couple, que les soupirs et les gémissements, même discrets, de Magalie.


Amusée, mais un peu émue de les surprendre, je refermai la porte de l’armoire. Plus de bruit. Je rouvris la porte et le bruit redevint audible. Je refermai l’armoire et me couchai un peu émoustillée.


Quelques minutes plus tard, j’étais de retour, assise dans l’armoire, l’oreille contre le bois à les espionner. C’est ainsi que je me donnais mon premier plaisir solitaire d’écouteuse aux portes… la main dans la culotte, les yeux fermés, je m’étais masturbée aux sons de la chambre voisine.


J’aimais faire l’amour ; je regardais régulièrement quelques vidéos coquines, soyons honnête, plutôt des vidéos pornos ; alors ce fut comme un déclic. Comme une idée fulgurante. Et si j’avais pu les voir, les espionner ?


Le lendemain, après leur départ, il me fallut prendre mon courage à deux mains, hésiter plusieurs fois avant de faire l’impensable : rappeler le vitrier. Non, le vitrier ne m’avait pas tapé dans l’œil. Non, je ne souhaitais pas non plus remettre un miroir dans ma chambre, enfin si, mais pas seulement. J’avais décidé de devenir voyeuse ! Mon idée était machiavélique. J’avais pensé à tout : un vrai plan de guerre.


Remplacer le miroir de la chambre mitoyenne par un miroir sans tain.

Déplacer mon armoire sur un autre pan de mur.

Remettre un miroir dans ma chambre à l’emplacement laissé vide, mais lui adjoindre un mécanisme de charnière pour l’ouvrir comme une porte.


Je pense que vous y êtes. Mais en fait pas encore.

Il fallait qu’il y ait suffisamment de lumière dans la chambre à côté pour que mon plan ne tombe pas à l’eau. Et c’est peut-être là que c’était le plus imaginatif.

Supprimer (non définitivement) la tringle qui permettait de descendre le store occultant et poser une tringle à rideaux et des rideaux pas trop opaques. Qui ce serait plaint que le jour passe dans la chambre quand on a la chance d’être hébergé ? Jouer sur la tolérance !


Quelques euros partirent dans le projet. Cela me coûta un menuisier dubitatif et un vitrier amusé ; mais un mois plus tard, c’était fait ! Le premier soir où j’actionnai le miroir de ma chambre, je découvris un grand lit vide, éclairé par une lumière tamisée qui filtrait du côté des rideaux : ce n’était pas le jour, mais une pénombre suffisante pour un mois de septembre à 10 h ! Il ne restait plus qu’à patienter …


Et je dus patienter.


Mon premier fait d’armes fut Magalie, encore une fois.


Milieu de semaine, elle était venue comme à l’accoutumée, seule, afin de faire son séjour professionnel. Nous étions sorties manger dans une petite brasserie puis avions erré un peu dans Paris avant de rentrer. On s’était alors posé dans le salon, continuant de discuter de tout et rien, de médire sur les uns, de jalouser les autres. Le temps me paraissait interminable. Je n’avais qu’une envie : tester mon installation !


Et je ne fus pas déçue. Oh rien de bien excitant… mais la joie de pouvoir espionner, de prendre la mesure de mon poste de surveillance. Je pris ma douche la première, au risque de louper une partie du spectacle. Fort heureusement, lorsque je vins lui souhaiter bonne nuit, Magalie était sur le lit, toujours occupée à quelque message ou visualisation sur son smartphone. Je quittai la chambre pour me rendre dans la mienne. Lumière éteinte, volets fermés, j’ouvris le miroir et retrouvai Magalie dans la même position. Quelques longues minutes avant qu’elle ne se décide à lâcher son téléphone.

Est-ce que la présence d’un miroir attire ? Oui. Maintenant j’en suis sûre !


Magalie bondit du lit et commença à se dévêtir. Face à la glace, ce fut son débardeur, puis son jean qui atterrirent sur le lit. Une pointe de contentement m’anima lorsqu’elle passa les mains dans le dos pour enlever son soutif et se contempler dans la glace. Elle se tourna légèrement pour admirer le reflet de son joli postérieur moulé dans une culotte admirablement échancrée et qui mettait en valeur le galbe de ses fesses. Elle quitta la chambre la serviette à la main pour se diriger vers la salle de bain.


J’avais déjà vu Magalie nue. Mais elle en était consciente… le goût de l’interdit et de l’espionnage était un cran au-dessus !


Je refermai le miroir et attendis la fin du bruit de l’eau puis de la porte de la chambre qui se referme pour me relever et me remettre en position de mateuse.


Nue, elle avait ouvert sa petite valise sur le lit, cherchant sa tenue de sommeil ; penchée en avant, elle tendait ses fesses magnifiques vers moi. Elle se tourna face à la glace, me laissant découvrir toute sa nudité. Avant qu’elle ne finisse d’enfiler une nuisette bleu nuit, j’eus le temps de voir son minou à la pilosité bien entretenue. J’étais trempée d’excitation. Pas une excitation sexuelle. Une excitation mentale. Comment vous dire : ce sentiment de puissance, de voir sans être vue.


Magalie se coucha. Je restais à l’observer jusqu’à ce qu’elle éteigne la lumière. Même dans cette pénombre, on voyait les formes, on voyait le corps sans en apercevoir tous les détails.

Je m’allongeai dans le lit et me fis jouir en quelques caresses appuyées sur mon clitoris déjà bien gonflé. Il me fallut de longues minutes pour redescendre sur terre. Je commençais à mesurer tout le potentiel de mon installation.


Nous étions fin septembre. Je ne manquais pas une occasion de relancer les copines, les copains pour me rendre visite. Le mois d’octobre fut long. Très long. Est-ce à cause de la rentrée ? De la proximité avec les vacances de Pâques ? Personne ne vint pendant ce mois-là. Ma seule réservation était celle de Rémy : le premier novembre. Je trépignais d’impatience.


Il arriva dans l’après-midi, avec juste un petit sac à dos sur l’épaule. Je vous passe la longue attente jusqu’au soir… Rémy n’était pas le « bogosse » à proprement parler. Certes, il était adorable, toujours à rendre service lorsque nous étions étudiantes, mais physiquement loin d’intéresser l’une d’entre nous ; un visage peu expressif avec des lunettes quelconques qui faisait de lui le geek parfait, et un corps qui n’était pas sa priorité comme le montrait sa petite brioche, son embonpoint.

Mais bon ! Rémy était là et j’allais mouvoir m’adonner à mon plaisir récent : espionner !

On se souhaita bonne nuit peu avant minuit et je me retranchai dans mon antre.


Remy partit dans la salle de bain tout habillé et revint en caleçon dans la chambre pour se glisser directement dans les draps. Un bouquin en main, il se mit à lire un je ne sais quel policier. Au bout de vingt minutes, rien. Rien à espionner. La fatigue et la déception eurent donc raison de moi, et penaude, je me couchai, la libido complètement éteinte.


Le lendemain matin, après le petit déjeuner, il prit sa douche et revint dans la chambre presque complètement habillé… deuxième échec. Et donc globalement échec cuisant.


Mi-novembre, Magalie était revenue et son passage m’avait permis de l’observer, mais sans que cela ne soit une nouveauté. J’en étais à me demander si je n’avais pas surestimé le potentiel de mon observatoire.


Et puis il y eu la venue d’Isa. Que dire ?


Isa était une grande girafe un peu difficile au premier abord. Elle vous toisait de son mètre quatre-vingts et était aussi expressive qu’un panda faisant la sieste. Il nous avait fallu une année ensemble avant de rompre son côté glacial ; une année où elle s’était ouverte peu à peu à nous jusqu’à ce que l’on partage des bons moments, des fous rires et même quelques confidences sur sa vie amoureuse. Elle s’était amourachée d’un jeune cadre lors d’un stage dans une société. On l’avait bien rencontré une fois ou deux, mais c’était son jardin secret et même nous n’étions pas conviées pour l’instant.


Mon manège était bien rodé. J’abandonnai le salon pour aller prendre ma douche en laissant volontairement deux trois choses traîner sur la table basse. Inévitablement, mes hôtes, toujours aussi bien élevés, prenaient le temps de ranger les verres ou autres avant de rejoindre leur chambre. On se disait bonne nuit sur le seuil de la porte de la chambre et je m’installais à mon poste d’observation.


Isa ne dérogea pas au plaisir du miroir. Sa tenue assez stricte, une jupe droite et un chemisier classique laissèrent apparaître des sous-vêtements qui l’étaient beaucoup moins. La dentelle de son soutien-gorge lassait transparaître ses aréoles brunes et le bout de tissu qui lui servait de culotte se résumait à un triangle rikiki couvrant à peine un sexe complètement épilé et une ficelle disparaissait entre ses fesses rebondies.


Nue, les bras en l’air pour attacher ses cheveux en queue de cheval avec un élastique, un tatouage japonais tranchait sur son aine avec la blancheur de sa peau. Ses seins, sans plus aucune retenue, étaient en harmonie avec sa grande taille et montraient une admirable tenue ; quant à son entrejambe, deux lèvres bien dessinées finissaient ses jambes interminables. Isabelle était beaucoup plus belle en tenue d’Ève qu’entichée de quelques vêtements.


Elle noua sa serviette autour de la taille et partit dans la salle de bain.

Quelques minutes plus tard, les cheveux enroulés dans une serviette, un petit short sur les fesses, elle tira la couette du lit, ordonna l’oreiller, récupéra son iPad et s’installa assise contre la tête de lit. Elle tapota quelques mots puis engagea une discussion. Mon système ne me permettait pas de tout entendre de la conversation, mais elle semblait échanger avec son chéri. Elle souriait, riait, lui envoyait des petits bisous. Et puis…


Et puis, elle prit le deuxième oreiller, le posa devant elle entre ses pieds. Les jambes pliées, elle fixait l’écran d’un regard coquin. Ça devait bien être son chéri. Isa passa une main sur son sein et commença à le caresser, le pincer. Elle fixait toujours l’écran quand son autre main descendit le long de sa hanche et se posa sur son sexe qu’elle effleura par-dessus le tissu soyeux de son short pyjama. Elle ferma les yeux et continua à frotter le tissu contre sa peau ramenant sa deuxième main sur sa fourche.


De gestes lents, elle tirait le tissu contre son corps avant de dégager cette barrière et mit au jour son sexe ouvert. Elle ouvrit les yeux, sourit à son écran et articula quelques mots avant de relever les jambes pour être complètement nue, juste sa serviette sur la tête. Et elle se masturba. De deux doigts, elle s’écartait les lèvres et de l’autre main, elle stimulait son clitoris, le pressant, l’agaçant. J’atteins l’apothéose quand elle mouilla deux doigts de sa salive et qu’elle se pénétra sans aucune douceur.


Jambes écartelées, Isabelle pénétrait au plus profond d’elle en se tortillant jusqu’à ce que son bassin se lève dans un soupir contenu. De l’autre côté du miroir, mon pantalon de pyjama était trempé au niveau de l’entrejambe, je n’avais pu me retenir de frotter le tissu de celui-ci contre ma chatte assoiffée de plaisir. Mes tétons pointaient sous mon tee-shirt.


J’ai eu à peine le temps de relever la tête que la lumière de la chambre adjacente s’était éteinte. Isa s’était masturbée par cam interposée et maintenant gisait allongée sur le lit en position fœtale.


Je fermai le miroir, rejoignis ma couche. Ouvrant le tiroir de ma table de nuit, je pris mon vibro. À peine enfoncé en moi, je réglai la vitesse des vibrations à son maximum jusqu’à me sentir couler et me délivrer de toute la tension accumulée.


Des copines, Isa était celle que j’aurais le moins soupçonnée d’un tel acte. Je ne l’avais moi-même jamais fait avec mes différents petits copains. Certes, il m’était arrivé de me masturber devant eux, mais jamais je n’avais fait de sexe, cam ou autre…


Quand Isa me quitta le lendemain matin, je ne la voyais plus de la même façon. Et je n’étais pas au bout de mes surprises…


Les semaines qui suivirent furent l’occasion d’héberger quelques amies, et même un couple, mais rien de bien coquin ne se passa. Il y eut bien quelques effeuillages que je regardai, un joli mâle admirant son bel attribut dans la glace, mais somme toute, un voyeurisme gentillet.


Cette semaine de décembre, Magalie et Isa avaient convenu de passer quelques jours à la maison. Isa avait pris la chambre attenante à la mienne, et Magalie partageait la mienne.


Le mardi soir, nous étions sorties très tard et, à vrai dire, un peu pompettes des quelques tournées de Spritz si bien qu’en rentrant nous étions tombées de sommeil immédiatement, sans même prendre le temps de discuter. Le mercredi matin, Remy, avait décidé de nous rejoindre pour un soir, un peu à l’improviste. De bon cœur, je lui avais offert de dormir sur le sofa du salon.


Après avoir dîné à la maison tranquillement, tous les quatre, nous étions restés à discuter dans le salon jusqu’à ce que la fatigue nous prenne. Le bal de la salle de bain commença et, une demi-heure plus tard, tout le monde était douché et en pyjama. Un dernier bisou dans le couloir et on partit se coucher : Isa dans sa chambre, Magalie avec moi, et Rémy au salon.


À peine quinze minutes plus tard, Magalie me poussa du coude dans le lit :



Elle se leva avec fracas, partit aux toilettes puis revint.


Elle enchaîna :



Sûre d’elle, elle s’assit en tailleur sur le lit et lança un :



Nous partîmes toutes les deux dans un fou rire contenu pour ne pas réveiller la maison. Et après avoir hésité quelques secondes :



Me levant du lit, je fis pivoter le miroir. Le verre sans tain donnait une vue dans la chambre d’Isa. Celle-ci était assise en tailleur, toujours vêtue de sa chemise, quoique déboutonnée, sous laquelle on imaginait un tee-shirt blanc.


Magalie n’en croyait pas ses yeux. Elle avait le sifflet coupé. Seules quelques onomatopées sortaient de sa bouche : « mais… Euh, qu’est-ce que… naaan… »



Je lui racontai en quelques minutes quand et comment, et pourquoi. Elle buvait mes paroles et ajouta juste une ponctuation à la fin de mon explication : « oh, la garce ! » ; et elle me pinça la fesse ! J’étais rouge de honte ; nous étions en train d’observer Isa qui tapotait sur son téléphone sûrement quelque message vers son copain et j’expliquai à Magalie ce qui s’était passé la dernière fois. Son commentaire fut en fait une simple question qui je laissai en l’air :



Assises sur le bord du lit, nous attendions.


Isabelle releva la tête de son smartphone et sourit en posant son doigt sur ses lèvres en signe de silence. Magalie avait raison… Remy était entré discrètement dans la chambre. La position du miroir ne nous permettait pas encore de le voir, mais l’attitude d’Isa était sans aucun doute. Elle se releva sur les genoux et accueillit Remy avec un baiser langoureux. Celui-ci tenait son visage dans les mains, penchant la tête pour joindre leurs lèvres et laisser le ballet de leurs langues œuvrer. La chemise d’Isa ne résista pas longtemps et fit apparaître un body blanc très sexy. Ils avaient tout prémédité… qui aurait réenfilé un body après sa douche ?


De notre observatoire, nous scrutions ces deux corps : Remy en boxer déjà déformé par un sexe sûrement à l’étroit, Isa à genoux, droite comme un I, les fesses contractées qui mangeaient le tissu de son body. Ils basculèrent en arrière tout en retenue, continuant à se bécoter, Isa avait refermé le compas de ses jambes autour de la taille de son amant. Et puis ce fut la bestialité. Dans un silence monacal, ils s’aimaient. Une bretelle puis l’autre, les seins d’Isa furent suçotés, malaxés pendant qu’une main se glissait entre ses cuisses. La boutonnière de l’entrejambe céda et les doigts de Remy plongèrent dans cette chatte qui n’attendait que ça. Sa bouche glissa d’un téton à l’autre puis descendit sur sa fourche. Il la butinait consciencieusement.


J’étais figée, assise sur le bord du lit. Magalie était à genoux sur le lit derrière moi. Je l’avais presque oubliée quand elle me susurra dans l’oreille :



Et avant que je ne dise quoi que ce soit, elle glissa ses doigts sous mon tee-shirt de chaque côté, remontant ses mains sur mes seins.



Remy continuait de son côté et Magalie m’embrassait le cou en caressant mon corps. Je n’avais jamais imaginé de caresses lesbiennes et pourtant je n’avais pas envie de les arrêter. J’étais focalisée sur le couple illégitime quand la main de Mag passa sous l’élastique de mon pyjama et alla prendre contact avec mes lèvres. Dans un mouvement réflexe, je tentai de fermer mes jambes : de ses deux mains, elle m’intima de les rouvrir. Les yeux fermés, je la laissai glisser un doigt en moi, appuyant mon dos sur sa poitrine.


Je les rouvris quelques secondes plus tard pour découvrir que nos amants avaient inversé leur position et maintenant c’était Isa qui avalait le sabre qui pointait vers le plafond. La main de Remy donnait le rythme et obligeait sa suceuse à le prendre bien en bouche. Torride. Cochon. Excitant. Je mouillais indécemment sur les doigts de Mag qui imprimaient un va-et-vient entre mes cuisses. J’osai amener ma main entre elle et moi. Magalie n’était pas dans un état moins excité que moi ; elle se frotta la chatte contre ma main, je sentais la chaleur de son sexe à travers le tissu.


À côté, Isa chevauchait Remy. Ils ne baisaient pas. Ils faisaient l’amour ; elle se déhanchait sur lui, mais leurs bouches ne se quittaient pas. Il lui attrapait les fesses, les pressait…


Magalie m’intima de venir à genoux sur le lit toujours dos à elle et elle glissa sous moi. Sa bouche aspira mes lèvres, elle mordilla mon clitoris et un pouce complètement trempé investit mon fondement. Je ne pus retenir un petit cri… À ce moment-là, de l’autre côté du miroir, les deux amants tournèrent la tête vers le mur, tendant l’oreille, puis se sourirent.


Ils m’avaient entendu ! Mais il ne se doutait sûrement pas de toute la réalité et du fait qu’on les matait.

Isa se détacha du mât sur lequel elle se fichait et descendit le prendre en bouche. Elle l’astiqua de la main énergiquement, tout en le gardant au fond de sa gorge. Il ne fallut que peu de temps avant que Remy ne s’arc-boute et se vide dans cette bouche qui ne le lâchait pas.


Je jouis aussi silencieusement que possible, serrant les lèvres pour que rien n’en filtre, alors que nos deux amants étaient lovés l’un contre l’autre. Sur un petit nuage, mes jambes tremblaient, je me rendis compte que de mes mains, j’appuyais la tête de Mag contre mon entrejambe. Celle-ci continuait de m’aspirer, de faire tournoyer sa langue sur mon clitoris.


Je me dégageai, basculant sur le côté. Il n’y avait plus de lumière à côté. Je me sentis idiote quand Mag vint me prendre dans ses bras et quand elle posa sa bouche contre la mienne et m’embrassa. Sa bouche poisseuse ne me dérangea pas et je me laissai aller à poser mes mains sur son corps.


Et…