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n° 19144Fiche technique18593 caractères18593
Temps de lecture estimé : 11 mn
18/08/19
Résumé:  Scène sur un chantier. Laura se donne à deux ouvriers du bâtiment rencontrés par hasard.
Critères:  fh fhh couleurs inconnu grossexe collection voir exhib pénétratio fsodo -totalsexe -occasion
Auteur : Cortes  (Laura avocate parisienne a un tempérament de feu)            Envoi mini-message

Série : Laura

Chapitre 02 / 11
Sur un chantier

… Trois heures plus tard Laura descend la rue Oberkampf. La réunion s’est déroulée plus vite que prévu. L’expert connaissait bien le dossier et a décidé d’effectuer plusieurs visites compte tenu de l’importance des actifs à évaluer.


Laura marche doucement. Ses talons claquent sur l’asphalte. Elle a un peu chaud, car le soleil de juin est au zénith. Elle sent quelques gouttes de sueur couler le long de ses aisselles. Ce n’est pas désagréable. Presque sensuel ! Le string qu’elle a mis ce matin caresse l’intérieur de ses fesses. Elle aime cette sensation. Une chaleur douce l’envahit. Un petit picotement dans le bas du dos lui signale la montée de sa libido. L’enseigne d’un café lui rappelle qu’elle n’a rien mangé depuis sept heures du matin. Pas envie d’un vrai repas dans un restaurant avec une carte à consulter, un menu à commander. Pourquoi pas un sandwich sur le zinc avec un coca bien glacé ? Elle aime l’ambiance de ce quartier populaire bien vivant. Cela la change du triangle d’or parisien avec ses restaurants branchés ou coincés où l’on mange toujours la même chose.


Elle entre dans le café. Accoudée au comptoir, elle demande au patron, un gros type qui la regarde d’un œil obscène, un jambon-beurre et un coca light. Elle se retourne, dos au zinc et contemple la salle. Plusieurs tables. Des clients qui déjeunent. Au fond, deux hommes face à face. Celui dont elle voit le visage, un type brun en tee-shirt blanc la regarde et se penche pour chuchoter à l’oreille de son compagnon assis en face de lui. Ce dernier est un noir au dos large et aux triceps saillants.


L’œil de Laura accroche le regard du brun qui la dévisage. Une tête de Méditerranéen. Cheveux noirs assez longs, coiffés en arrière. Regard pas insolent, mais insistant. Il est mince et musclé. Deux travailleurs du bâtiment probablement. Le noir se retourne pour la regarder. Il a un beau faciès africain aux traits assez fins. Ses yeux fixent les seins de Laura. Elle ne baisse pas les siens. En quelques secondes il lui transmet une demande à la fois tendre et obscène. Échange de regards dont elle est friande. Si éloquent, parfois tellement troublant pour la cérébrale qu’elle est.



Le patron obèse pose devant elle une assiette dans laquelle gît le sandwich commandé. Elle se retourne pour se mettre face au comptoir. Et voilà le coca, belle dame ! Autre chose ?


L’homme la déshabille des yeux et ne s’en cache pas.



Sa gorge est un peu sèche. Dans son dos, elle imagine et perçoit presque physiquement le regard des deux types sur ses fesses. Elle sent qu’elle commence à mouiller. Elle écarte un peu les jambes. Cambre-t-elle légèrement les reins ou n’est-ce qu’une illusion ? Elle prend le sandwich dans une main en la protégeant d’une serviette en papier. Elle se retourne lentement vers la salle. Le brun la mate maintenant ouvertement. Elle introduit le bout du sandwich dans sa bouche. Elle fait coulisser ses lèvres sur la baguette de quelques millimètres avant de croquer le pain. Le brun la dévisage toujours. Elle soutient le regard. Le noir se retourne et plonge à son tour ses yeux dans les siens. Quelques secondes s’écoulent. Doucement, elle mastique une bouchée de son jambon-beurre. Puis elle se retourne vers le comptoir.


Les yeux des deux hommes sont de nouveau sur son cul. Elle le sait. Ces regards sont si forts qu’elle a l’impression qu’ils la pénètrent, appuyée au bar. Son slip est trempé. Son bas-ventre la brûle. Elle avale une gorgée de coca glacé. Elle savoure le froid et le goût sucré qui lui emplit la gorge. Elle se met de côté toujours accoudée au comptoir afin de voir du coin de l’œil le fond de la salle. Les deux types se lèvent et se dirigent vers le bar. Le brun est grand et athlétique. Il porte un jean serré. Le noir est plus massif. De son tee-shirt noir sortent des bras musclés qui lui donnent une allure de boxeur ou de gymnaste. Il porte un pantalon de chantier en grosse toile sombre, taché par du plâtre ou de la poussière de gravats.


Ils approchent. Ils braquent leur regard sur elle. Elle jette son œil entre les jambes du brun et constate avec délice que le jean met en valeur un paquet bien rempli. Cela provoque en elle une déchirure presque douloureuse le long de sa colonne vertébrale jusqu’en bas du dos, là où naît la raie de ses fesses. Il lui semble que l’homme a vu où se nichaient ses yeux.


Les deux sont à côté du bar. Ils règlent l’addition de leur repas. Laura leur tourne maintenant le dos. Elle sent l’odeur de celui qui est le plus proche d’elle derrière elle. Sueur, poussière, peau, tabac. Elle savoure passionnément ce parfum de mec. Elle sent toujours les yeux des deux types la violer. Ils se dirigent vers la sortie. Elle risque un regard. Ils sont de dos. Ils sont partis. Laura soupire.


Un peu de frustration naît en elle. Ses sens sont tout en éveil. Doucement elle achève son sandwich. Elle prend le temps de le déguster. Puis elle avale un café serré que le gros patron lui amène d’un air goguenard comme s’il avait pris part à l’échange de fantasmes qui venaient d’avoir lieu dans son bouclard. Le liquide brûlant après le coca glacé produit un effet délicieux dans sa bouche. Une fois dehors, le soleil attaque son visage et lui procure une sensation de chaleur intense. La tête lui tourne légèrement comme si elle était un peu ivre. Son désir est toujours là. Elle a envie de folies, de chienneries, de transgression.


Sac à la main, sa veste de tailleur sous le bras, elle descend tout doucement la rue Oberkampf espérant trouver un taxi. Ses talons claquent sur l’asphalte brûlant. Belle silhouette, conquérante, port de reine. Peu de monde. Une atmosphère de pays du sud à l’heure de la sieste quand les rues sont désertes. Mais quand, dans la pénombre des demeures, tout arrive, tout se passe ou peut se passer.


Dans une rue sur sa gauche, un échafaudage accroché à un immeuble en rénovation domine un terrain vague séparé de la rue par une palissade de métal gris. Machinalement elle regarde les planches de bois encadrées de tringles d’acier qui s’échelonnent le long de la façade. Son cœur s’arrête de battre. À mi-hauteur, appuyés contre la rambarde, les deux types regardent la rue en fumant. Une envie encore plus folle l’investit. Un désir de transgression. Son esprit se met à travailler très vite. Sa machine à fantasme fonctionne de nouveau à plein. Elle a décidé d’agir. Presque malgré elle.


Doucement elle s’engage dans la rue perpendiculaire. Très vite, les deux hommes l’ont repérée du haut de leur perchoir. Dans la palissade une ouverture permet d’accéder au terrain. Laura s’y engouffre et pénètre dans cet espace au-delà duquel, elle le sait, plus rien n’est interdit. Elle lève doucement la tête. Ostensiblement. Comme pour vérifier que les deux voyeurs l’ont bien repérée. Peut-être aussi pour leur montrer qu’elle sait qu’ils sont là. Elle longe la palissade qui la dissimule de la rue. Puis elle s’arrête à quelques mètres de l’immeuble.


Les deux hommes se sont avancés juste au-dessus d’elle, une dizaine de mètres plus haut. Elle s’arrête. Très doucement elle pose son sac et délicatement sa veste sur celui-ci. Puis elle s’accroupit, les fesses vers l’immeuble. Elle relève lentement sa jupe. Dévoilant aux yeux des deux voyeurs son beau cul sur lequel apparaît la marque blanche du maillot. De son majeur elle écarte le string entre ses jambes. Puis tendant ses fesses vers l’endroit d’où elle sait être matée, commence à pisser. Un long jet d’urine clair jaillit de son entrejambe. Une petite flaque naît sous elle. Un bruit de terre arrosée. Elle pisse longtemps. Les fesses sur lesquelles elle sent le regard des deux types, bien en arrière. Une fois la dernière goutte évacuée, toujours accroupie, elle fouille dans son sac. Avec le mouchoir en papier qu’elle en tire, elle s’essuie lentement et longuement.


Elle retourne la tête. Les deux hommes sont descendus. Ils sont appuyés contre le mur de l’immeuble et contemplent le spectacle qu’elle leur offre. Elle reste accroupie et finit de s’essuyer, tout en les regardant, la tête légèrement de côté. C’est le noir qui le premier sort sa bite. Un membre impressionnant qu’il masturbe lentement. Très vite, le brun suit l’exemple de son camarade. Sa queue est moins imposante, mais belle. Laura passe sa langue sur ses lèvres. Les deux hommes s’approchent presque timidement. Une fois près d’elle encore accroupie, les regardant dans les yeux, elle prend leur queue dans chacune de ses mains et les branle. Elle sent dans ses paumes, les sexes, gonflés, tressaillant. Son ventre est en feu. Puis elle approche ses lèvres de la queue du noir et la prend en bouche.


Elle suce ensuite chacune des bites l’une après l’autre. Elle aspire les glands gonflés, savourant l’odeur, le goût, la contexture de ces queues d’homme. Ils regardent la jolie tête de Laura effectuant ce mouvement mécanique, si caractéristique de la fellation afin que ses lèvres pulpeuses aspirent comme des ventouses les hampes dressées et dures. Deux belles bites si différentes. Celle du noir est longue et épaisse, mais tendue à l’horizontale. Laura manque de s’étouffer en tentant d’avaler le gland monstrueux. Celle de son compagnon est dressée droit vers le ciel. Elle est bien proportionnée. Une vraie bite de hardeur ! Taille et forme parfaite, bien dessinée.


Elle se redresse et continue à masturber les deux types. Le brun, le premier, lui met la main sur les fesses, sous sa jupe. Ce contact l’électrise. Le noir à son tour plonge la main dans son décolleté et lui pétrit un sein. Il colle ses lèvres contre les siennes. Sa langue fouille sa bouche. Il sent la bière et le tabac blond. Pendant ce temps, derrière elle, sa jupe est totalement relevée, ses fesses sont à l’air et des doigts s’insinuent dans son vagin trempé. Elle sent une bite collée contre son cul. La queue le long de la raie de ses fesses cherche un gîte.



Elle attrape son sac, en sort deux préservatifs qu’elle tend aux hommes.



Les deux types se regardent, interloqués par cette voix devenue si raisonnable dans ce tourbillon de déraison. Obéissants comme des écoliers grondés, ils glissent le caoutchouc sur leur verge tendue. C’est le noir qui la prend le premier. Laura, appuyée contre le mur de l’immeuble, sous l’échafaudage, jupe relevée, croupe cambrée, encaisse avec bonheur les coups de boutoir de l’homme.


Sur le côté, l’autre type se branle en regardant la scène. Il vient ensuite devant elle, lui prend les seins et l’embrasse à pleine bouche. En elle, Laura sent la queue du noir durcir. Il accélère son va-et-vient. Elle sent ses couilles frapper ses fesses. Elle sait qu’il va jouir. Enfin elle sent la bite se contracter et éjaculer dans le caoutchouc. L’homme grogne en susurrant :



Devant elle l’autre continue à lui pétrir les seins. Elle prend du plaisir à lui répondre :



Quand il s’est retiré, elle se relève doucement. Étourdie par le plaisir violent. L’autre homme l’embrasse et lui chuchote des obscénités :



Elle hésite. Être chienne encore un peu ? Pourquoi pas ! Elle lui prend la queue et le masturbe doucement en le regardant dans les yeux. Puis elle se retourne contre le mur et lui tend son beau cul, la jupe retroussée.



La crudité des mots, sa propre audace l’excite. Elle pense : je suis une salope ! Je suis une pute ! Le type crache sur ses doigts et lui enduit l’anus de salive. Elle sent un doigt s’insinuer. Puis deux. Cela lui fait un peu mal.



Puis elle sent la tige caoutchoutée se présenter à l’entrée de son cul. Pénétrer doucement l’orifice. La douleur la brûle. Et puis la queue s’enfonce très loin. Dans son ventre. Et c’est l’extase. Oubliée la douleur ! Cette pine besognant son cul la rend folle. Comme la transporte l’idée qu’un inconnu l’encule sur un chantier. L’excitation est à la fois mécanique et fantasmatique. Au bout de quelques instants de va-et-vient de plus en plus violents, le type éjacule à son tour en grognant de plaisir. Elle a l’impression que son anus est en feu. Son ventre brûle aussi et quand la bite se retire, plus molle, il lui semble qu’elle a encore envie. Elle remet son string entre ses fesses. Elle regarde dans les yeux les deux hommes qui sont face à elle, penauds, braguettes encore ouvertes, leur queue molle dépassant par l’ouverture. Elle dépose un baiser léger sur les lèvres de chacun d’eux.



Pas un mot de plus. Elle remet sa veste et son sac à la main regagne la brèche dans la palissade de métal gris. Les deux hommes la regardent s’éloigner, muets, ébahis par son calme et sa démarche posée. Comme fascinés par cette belle silhouette !


Une fois dans la rue Oberkampf, elle hèle un taxi qui s’arrête à sa hauteur. Elle doit passer chez elle se laver et se changer. Vautrée dans les fauteuils de faux cuir du véhicule, une douce langueur saisit son corps. Tous ses orifices sont en feu : sa chatte, son cul et cette sensation lui rappellent les moments qui viennent de s’écouler. Quelques instants de folie. De pure transgression. D’animalité sauvage.


Lorsqu’en fin d’après-midi, elle est de nouveau assise derrière son bureau, son trouble l’a quittée. Changée, coiffée, parfumée, elle tourne machinalement les pages d’un dossier. Lorsque la porte de son bureau s’ouvre doucement. Absorbée par sa lecture, elle n’a rien remarqué et son collaborateur doit tousser pour signaler sa présence.



Le jeune homme lui tend quatre pages agrafées. Elle le regarde dans les yeux tandis qu’elle saisit la liasse. Il ne baisse pas le regard, le petit con ! Il a quelque chose, songe-t-elle. Il ne m’est pas totalement indifférent.



Une fois le jeune homme parti, Laura examine la première page de la note. Elle a du mal à se concentrer. Elle revoit la scène du début de l’après-midi. Elle se rappelle la sensation des deux queues bien dures dans sa main. Ces deux queues qui l’ont ensuite pénétrée l’une après l’autre. Les grognements des hommes qui jouissaient. Elle ne sait pas très bien si c’est l’action elle-même ou l’idée de ce qui s’est passé qui l’excite. Son émotion se fait sentir entre ses jambes. Elle sait qu’elle mouille et que sa culotte doit être trempée. Elle croise et décroise les jambes. Impossible de se concentrer sur la note de synthèse de ce petit crétin. Mieux vaut rentrer. Laura se lève. Elle se penche sur son bureau pour mettre un peu d’ordre. Elle réalise que la posture qu’elle a prise est équivoque. Les fantasmes reviennent de nouveau. Elle est appuyée sur le meuble, un peu cambrée, les fesses en arrière.


Position parfaite pour se faire prendre. Jean-Pierre ? Le jeune homme ne rêverait probablement que de cela. Il est jeune et athlétique. Il doit avoir une bite qui grimpe vite, endurante. Il pourrait la fourrer, là, dans son bureau, elle, la jupe relevée, tendant sa croupe assaillie par les coups de boutoir du jeune homme déchaîné. Il prendrait son pied, le gamin ! Baiser sa patronne ! Une belle femme en plus. Des sensations autrement plus excitantes que les coïts bien sages que doit lui offrir sa petite amie.


Elle rêve encore quelques instants, le ventre en feu. Puis elle revient à la réalité. Doucement elle gagne la porte de son bureau. Les sous-sols du bâtiment où est garée sa voiture sont déprimants. Elle se sent seule, fragile. Elle n’est plus pendant quelques instants la Laura triomphante que tous ceux qui l’approchent connaissent. Elle est maintenant tellement vulnérable.


Lentement, elle monte dans sa voiture. Elle connecte la playlist de son téléphone avec le Bluetooth. Un concerto pour piano et orchestre de Mozart emplit l’habitacle. L’orchestre répond au piano suivant une mélodie à la fois harmonieuse et tragique qu’elle connaît par cœur, mais qui ne la laisse jamais indifférente, Laura ressent plus fort que d’habitude le caractère si contrasté de l’existence faite de monstruosité de moments tièdes et ennuyeux, mais aussi de beauté et d’instants si exaltants. C’est ce que la musique lui chuchote à l’oreille. Curieusement cela la renforce. Cela lui redonne le goût de la réalité et lui permet de se raccrocher aux moments magiques de l’existence. C’est ce que continue de lui dire le piano qui lui parle maintenant plus tendrement. Elle est tirée de ses rêveries par le signal sonore de son portable. Laura appuie sur la touche téléphone du tableau de bord de la voiture. La musique s’interrompt et la voix virile et pleine d’optimisme de Yannick retentit dans l’habitacle.