n° 19145 | Fiche technique | 21533 caractères | 21533Temps de lecture estimé : 16 mn | 19/08/19 |
Résumé: Un clochard qui mendie en lisant est dérangé par une créature sortie du roman de sa vie. | ||||
Critères: fh cadeau inconnu voiture entreseins hdanus -occasion | ||||
Auteur : GillesP Envoi mini-message |
Faut-il commencer un récit en racontant sa propre histoire ? Faut-il juste raconter l’histoire qui concerne le récit ? Ma préférence va bien entendu à une introduction minimaliste, mais mon récit demande quelques présentations liminaires tant la vie qui m’a conduit à la rencontre que je vais vous narrer a été particulière. Sans la connaissance de certains des épisodes de ma vie, le lecteur pourrait trouver certains détails peu vraisemblables. Voici donc en forme de curriculum vitae, le parcours qui m’a guidé de ma naissance à cette rencontre du samedi 24 juin 2019 vers 16 heures le jour de l’anniversaire de mes cinquante ans.
Je suis né à Montpellier le 24 juin 1969 d’un père qui exerça le métier de professeur de français au lycée Joffre et d’une mère qui fut professeur d’éducation physique elle aussi dans le même lycée. Je fus l’aînée de deux garçons. J’ai eu mon baccalauréat en 1986. J’ai intégré une école de commerce en 1988, l’année où mon frère Octave mourut à quelques jours de ses vingt ans d’un accident d’escalade. J’ai fini mes études en 1991 et j’ai intégré en tant que commercial une entreprise internationale américaine après m’être dégagé de mes obligations militaires, comme on disait à l’époque. En 1996, je me suis marié, j’ai eu un fils, Boris, en 1998. En 2001, j’ai monté une société avec un camarade de promotion que j’ai découvert plus tard en 2005 dans mon lit avec mon épouse alors que je rentrai plus rapidement que prévu, des États-Unis où j’avais signé un important contrat.
La crise conjugale qui s’en suivit nous conduisit à un douloureux divorce en juin 2007. J’ai connu pendant deux ans une période difficile tant sur le plan personnel que professionnel puisque j’ai été également contraint à déposer le bilan de ce qui restait de ma société, privée de mon associé. J’ai ensuite exercé le métier de formateur en milieu professionnel, mais le décès de mon fils Boris l’année de ses dix ans, m’a conduit de solitude en solitude à une dépression que j’aurais pu juguler si mes parents n’avaient pas eux aussi rencontré la mort dans le vol 447 qui les conduisait de Rio à Paris.
J’ai donc connu le chagrin, la dépression puis l’alcool qui est le frère de la souffrance. En 2012, j’ai choisi de faire un tour de France en marchant, en exerçant des petits boulots. J’ai parfois mendié et j’ai passé la plupart de mes loisirs à lire. Lire est la seule activité qui calme mes douleurs, encore aujourd’hui.
La lecture a fini par me sédentariser puisqu’on ne peut pas lire en marchant et en travaillant. Je me suis installé en 2017 en région parisienne après cinq ans d’itinérance, j’ai pu acheter un petit studio à Saint-Ouen avec l’argent qui me restait de l’héritage de mes parents. Aujourd’hui pour vivre, ce qui pour moi veut dire lire, je suis veilleur de nuit à mi-temps.
Je ne roule pas sur l’or bien sûr, mais je vis, avec pour compagne une liseuse électronique qui, depuis, a remplacé mes livres de papier. Ma liseuse me permet de lire tous les romans tombés dans le domaine public, ce qui fait que j’ai lu les œuvres complètes de pas mal d’auteurs classiques. Je fréquente les bibliothèques parisiennes où l’on peut emprunter des livres récents sous format électronique. Grâce à la lecture, je suis devenu abstinent à l’alcool depuis trois ans. J’aide des accidentés de la vie à s’en sortir et je fais partie de l’équipe du Samu social.
J’ai gardé de mes années d’errance, la capacité de dormir sur un banc, de lire assis sur un trottoir en mettant parfois ma coupelle en faïence sur laquelle est écrit en lettres cursives bleues « Un petit euro fera un grand heureux ». J’ai mendié quand j’étais au fond du trou et je continue à le faire quand je lis dans la rue, d’abord parce que j’ai remarqué que mon rendement restait identique – soit à un peu plus de deux euros de l’heure – et aussi parce que personne ne me dérange quand je mendie, si ce n’est le bruit des pièces dans ma coupelle. Vous remarquerez peut-être que si peu de gens donnent aux mendiants, la plupart se taisent en passant près de nous. Les bancs sont beaucoup plus bruyants.
Le récit de ma sexualité depuis une dizaine d’années serait beaucoup plus succinct puisqu’elle est réduite à sa portion congrue. Les seuls frémissements qui sont les miens sont les douleurs lorsque je pense à mon fils, ma mère, mon père, mon frère et ma pauvre femme dont je ressens encore l’amertume de son coup de poignard.
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Reprenons donc le récit à la date susdite du samedi 24 juin 2019, jour de mes cinquante ans. Ce soir-là, je suis assis sur une des marches du passage du Havre, non loin de la gare Saint-Lazare à côté de ma coupelle au petit euro, j’ai ma liseuse à la main, plongé dans « Crime et châtiment », je suis Raskolnikov. Je redeviens Gilles la souffrance quand parfois une pièce sonore vient heurter le fond de ma coupelle. Je me dois alors de prononcer la sempiternelle parole rodée comme papier à musique :
C’est un bruit grave et massif suivi d’un cri aigu qui me sort soudain de mon rôle de Raskolnikov. Je lève la tête, j’ai devant moi une femme, la jupe relevée sur le haut des cuisses, le menton jouxtant le sol et les mains aplaties au niveau des épaules. Elle est devant moi, je passe de la position assise, à genoux et lui lance un :
Me regardant, elle se redresse, accepte ma main et nous retrouvons ainsi côte à côte en position debout. Elle a pris un coup sur son nez qui saigne. Le cercle des premiers badauds amateurs de sang frais et de scènes à selfies commence à se former autour de nous.
J’entends des « C’est vous, en étant assis par terre, qui avez dû lui faire un croche-pied », des « Elle saigne, la mère » et des « Qu’est-ce qui ce passe ? » pour finalement entendre le « Tenez, mettez-lui ce kleenex » que me tend un homme noir d’une soixantaine d’années, un type dont la bonté semble gravée au fond des yeux et qui joint son geste à un sourire empathique. J’aide la dame qui me remercie. Elle n’a pas l’air d’avoir trop mal. Si elle boîte, c’est que l’un de ses talons hauts s’est cassé. Quatre gouttes de sang tachent son chemisier. Ses cheveux blonds sont un poil ébouriffés. Nous sommes à quelques mètres d’un bar qui fait l’angle de la rue Saint-Lazare et je l’invite à venir s’y asseoir. Elle s’appuie sur mon avant-bras pour compenser la perte de son talon que je porte à la main.
Nous sommes en un rien de temps assis à la terrasse. Elle reprend ses esprits, me remercie, peste sur les rues pavées qui sont un enfer pour les talons hauts. Elle prend son portable, appelle quelqu’un, annonce qu’elle est désolée, qu’elle est contrainte d’annuler son rendez-vous. Elle prend un alcool léger, moi un Perrier-rondelle. Ça fait combien de temps que je n’ai pas bu ainsi un verre avec une femme à la terrasse d’un café ? J’ai cinquante ans, elle doit les avoir dépassés. Je suis vêtu d’un jean et d’un T-shirt achetés soit chez Tati, soit chez Lidl, comme à mon habitude. Elle est vêtue d’une jupe blanche plissée qui respire la belle étoffe, elle arbore un T-shirt blanc rayé de bleu, mais tâché de sang au niveau d’une poitrine élégante et généreuse. C’est une belle femme blonde, un peu comme savent l’être les Hollandaises. Son visage est rond, mais gracieux et ses yeux bleus rieurs se finissent en de charmantes rides. Elle ressemble un peu à mon ex-belle-mère, mais en plus apprêtée. Moins intello, plus bourgeoise.
On parle, on parle, je ne sais plus trop ce qu’on raconte autour d’un verre, donc je l’écoute, elle raconte qu’elle va devoir prendre un taxi pour rentrer chez elle ; elle habite Levallois-Perret. Mon verre de Perrier est fini, son verre aussi. Elle me demande si je veux boire un autre verre. Je lui dis que c’est mon tour. On recommande. Au bout de quelques gorgées, elle m’interroge sur ma vie de clochard. Je lui confie mes grosses peines et lui explique comment je passe l’essentiel de mes journées devant un livre. Le garçon vient réclamer son dû. Elle refuse que je paie. Elle m’envoie un :
Je continue de détailler quelques éléments de ma vie en solitaire, ma vie de spartiate, sans portable, mais avec internet par le wifi d’un voisin. Elle me questionne sur mes amis, j’en invente quelques-uns en citant les clients d’un bar de l’avenue de Saint-Ouen où j’errais au temps de mon alcoolisme. J’appelle à la rescousse le boulanger, ainsi que les bibliothécaires de la bibliothèque Jacqueline de Romilly où je passe tous les mardis après-midi bouquiner. Elle a vécu non loin et connaissait cette bibliothèque avant de déménager pour Levallois-Perret.
Est-ce par envie de lui offrir quelque chose, est-ce pour la retenir un peu, en voyant un lot d’espadrilles en devanture d’une boutique environnante ? Je l’interroge sur sa pointure, elle me décroche un large sourire suivi d’un trente-neuf susurré du bout des lèvres. Je m’avance vers le magasin, choisis une paire de chaussures bleu marine et reviens mon cadeau à la main. Elle me gratifie d’un nouveau sourire puis essaie son cadeau et, ce faisant, elle écarte un brin les jambes et m’en laisse entrevoir un peu l’intérieur. Ces cuisses sont bien dessinées et très bronzées. Mon regard est attiré l’espace d’une seconde vers l’intérieur de sa jupe. J’entends un :
J’entraperçois que son regard a deviné le mien en direction de ses jambes.
Nous finissons par prendre congé de notre terrasse, elle me dit se rendre au Printemps, je riposte sans même réfléchir que c’est mon chemin. Nous papotons jusqu’au magasin. Je lui lance un :
Je ne crois pas être entré dans ce magasin mythique depuis au moins vingt ans, j’éprouve quelque souffrance en réalisant que j’y venais avec mon ex-épouse et mon fils dans les temps anciens. Je contemple l’intérieur du magasin avec une tendre mélancolie, elle me sourit, fait deux pas, me demande si je n’ai pas quelque chose à acheter à l’intérieur, je réponds en la suivant :
On trouve le rayon vêtements femmes, elle choisit deux ou trois T-shirts et nous nous dirigeons vers les cabines. À chaque essai, elle sort et me demande mon avis. Lors de l’essayage du troisième vêtement, elle ferme un peu moins le rideau et je me surprends à l’observer de façon intéressée pour la deuxième fois. J’aperçois un soutien-gorge pigeonnant blanc. Je ne sens pourtant pas chez moi d’excitation patente. C’est le troisième T-shirt bleu qui lui va le mieux et, comme c’est le plus décolleté, je devine après mon verdict quelque pétillance au fond de son regard. Nous passons au rayon homme, je prétexte qu’ils n’ont pas les lames de rasoir que j’utilise et nous sortons du magasin.
Au moment où l’idée de tirer ma révérence traverse mon esprit, je sens poindre ma douleur coutumière. Il va me falloir regagner un lieu de lecture et redevenir Raskolnikov pour éliminer cette douleur rémanente. Mais elle me tire de mes pensées maussades en me proposant de marcher ensemble jusqu’à la place de Clichy où elle veut voir les films qui passent au Wepler. C’est ainsi que nous nous retrouvons devant le cinéma susnommé. Un des films a l’air de lui plaire, la séance commence dans les cinq minutes, elle m’assure que les acteurs sont bons.
Moi qui ne connais plus rien au cinéma je n’ai pas d’avis sur la question, mais je ne décline pas l’invitation qu’elle formalise avec un brin de gêne dans la voix. La salle est loin d’être bondée. Nous prenons place dans un des deux coins du dernier rang. Je crois que c’est elle qui provoque le contact en appuyant son coude contre le mien. Ce contact me met du baume à l’âme et sans que je ne calcule quoi que ce soit, je reste heureux laissant nos bras ainsi rapprochés dans un contact persistant.
Moi qui suis resté anesthésié depuis plus de dix ans, je n’éprouve pas de désir sexuel, j’ai une envie étrange de pleurer dans ses bras. Je n’éprouve pas de douleur, un peu comme quand je lis, mais je n’éprouve aucune réaction de désir pour elle. J’ai cependant envie de garder mon coude collé au sien. Vers la fin du film, elle établit le contact de nos genoux à deux ou trois reprises, je ressens une certaine montée de mon désir, mais rien de significatif. Quand le film est fini, nous nous levons, elle souriante, moi meurtri d’avoir eu l’occasion de constater que je ne suis plus tout à fait un homme. Mon cerveau vient à la rescousse de mes parties génitales et j’arrive à énoncer assez posément la seule phrase qu’on puisse exprimer en pareille circonstance :
Sa joue s’avance, rejoint la mienne puis se retire pour venir caresser la deuxième. Là, elle reste collée plus que pour la première. Elle s’en va en se retournant et nous nous quittons d’un salut de la main. Je marche quelques pas et me retourne à nouveau pour constater qu’elle s’est également retournée pour me resaluer. Cette constatation me repeint l’âme en orange-soleil et je rentre à Saint-Ouen la tête dans les nuages.
En arrivant chez moi, je constate en urinant que ma verge est fortement développée, je la palpe et me souviens des gestes de mon passé. Je continue, transformant le geste en allées et venues masturbatoires. Mon sexe démarre comme à vingt ans, je revois ses cuisses entrouvertes à la terrasse, son soutien-gorge dans la cabine, ses genoux contre les miens, sa bise peut-être désirante. Je m’imagine la doigtant dans un cinéma, la pénétrant dans une cabine d’essayage. J’éjacule comme je ne l’ai plus fait depuis longtemps.
Je me lave, m’allonge sur mon lit avec mon « Crimes et châtiments », mais Raskolnikov ne veut plus prendre vie ; à peine ai-je lu quelques lignes que mon esprit vagabonde et je perds systématiquement le fil de la lecture. J’essaie une fois, deux fois, trois fois, mais rien à faire. Je suis contraint de reposer ma liseuse. Je repense à la belle Hélène en regardant le plafond. Mon sexe la désire encore.
Ma nuit est agitée, je passe le dimanche à errer à Montmartre, au parc Martin Luther King, je n’ai plus qu’une idée qui m’obsède : la revoir. Je finis la journée dans les rues de Levallois-Perret espérant le hasard d’une deuxième rencontre. La nuit suivante, je ne parviens pas à trouver le sommeil. Le lundi se passe sans se passer, Raskolninov m’ennuie. Je marche encore vers Levallois-Perret.
J’ai envie de sexe. Je finis par échouer à Pigalle, mais le lundi à Pigalle, il n’y a que dalle ! Je rentre me masturber en pensant à la belle Hélène puis je regarde quelques vidéos pornos sur mon vieil ordinateur en essayant de trouver des femmes qui lui ressemblent. Je passe ainsi la nuit sur Internet.
Mardi, je me réveille à 13 heures. Je prends le chemin de la bibliothèque fidèle à mes habitudes. J’y avale deux bandes dessinées, fais un tour aux toilettes. Je reviens vers le coin lecture et j’entends un « Gilles » ! Je me retourne et vois la belle Hélène souriante, devant moi vêtue d’une robe rouge, une tenue aussi raffinée que la précédente, mais plus sage:
Elle s’approche de moi me tend sa joue, je tends la mienne, mais au lieu de ne trouver le contact qu’avec la partie joufflue de sa tête, je sens ses seins effleurer ma poitrine. Ma verge se met à faire l’intéressante. Nous restons ainsi l’un tout près de l’autre quelques secondes.
Nous sortons et en passant devant une des voitures garées, une voiture noire aux vitres fumées, elle s’excuse :
Elle ouvre la portière, se penche dans l’habitacle, je vois son popotin remuer à quelques centimètres de ma braguette. Je m’approche un peu sans bien sûr oser me coller à elle. Ses fesses m’affolent. Lorsqu’elle a enfin trouvé l’objet de sa recherche, elle recule, me laissant sentir le délice d’un contact que je pense éphémère. Au moment où j’amorce un mouvement de recul, son fessier devient plus offensif et remuant. Nous restons ainsi désirants, l’un contre l’autre, peut-être deux ou trois secondes.
Elle se retourne et j’entends une phrase confuse du genre :
Je me retrouve ainsi, côté passager, installé dans sa voiture dans sa voiture à la sellerie noire ornée de liserés rouges assortis à sa robe. Elle ne porte pas de décolleté, mais sa robe moule parfaitement ses hanches et ses seins. Je devine ses tétons durcis.
À peine la portière refermée, elle m’accueille par un baiser pleine langue. Ma main se pose sur ses épaules, descend sur ses bras, puis explore ses seins que je palpe comme j’en ai rêvé depuis trois jours. Si elle a commencé, elle aussi, à poser ses mains sur mon torse, dès que ma main s’est aventurée sur sa poitrine, la sienne a foncé prestement sur ma braguette. Elle me touche, me palpe, me caresse à travers mon jean. J’applique les mêmes pressions sur sa poitrine, je sens que ça pointe dur en dessous. Je l’embrasse goulûment, j’ai envie qu’elle sorte mon sexe, je délaisse sa poitrine et ma main vient caresser ses jambes nues sous sa jupe. Elle me murmure un « Tu peux y aller, personne ne nous voit de l’extérieur » qui m’incite à investiguer sur sa culotte qui est moite, puis mes doigts écartent ses dentelles.
J’enfonce deux doigts dans son sexe qui ruisselle sans aucune timidité. Elle extirpe mon grand Paulot de sa braguette et me branle énergiquement. Nos langues se cherchent avec frénésie. Elle jouit puis ferme les jambes sur ma main. Elle me caresse encore et vient poser sa langue sur mon gland. Au troisième coup de langue, j’éjacule dans sa bouche qu’elle garde fermée. Elle m’avale et reste ainsi quelques longues secondes.
Nous roulons les deux trois kilomètres qui nous séparent de chez moi. Elle se gare sous ma fenêtre puisque je suis au rez-de-chaussée. Je lui sers un café.
Elle vient s’asseoir sur mes genoux, remarque la dureté de ma braguette et ondule du bassin. Ses cheveux sentent la menthe et le citron, je les hume et l’embrasse dans le cou. Mes mains agrippent ses mamelles, elle accentue ses ondulations. Nos respirations se font à nouveau plus ronronnantes. Mes doigts dézippent sa robe, la font glisser pour ne laisser sur sa peau qu’un soutien-gorge et une culotte assortis noirs avec un liseré rouge. Le charme de la bourgeoisie se niche dans l’accord parfait des couleurs entre la sellerie d’une voiture et la tenue extérieure et intérieure de sa propriétaire.
Je retire sa culotte et sens ses caresses sur mon sexe entre ses fesses charnues. Mes mains pétrissent ses seins sous les « Vas-y, prends-les fort » qui m’incitent à ne pas ménager mon travail manuel. Elle se retourne, me flanque ses seins sur le visage et écrase ma verge de son sexe dégoulinant. J’entends un « Tu me fais tellement de bien, salaud ». Elle s’empale sur mon dard pendant que je mords et aspire ses seins. Je mordille ses tétons sous les « Vas-y, mords-les, n’hésite pas » et les « J’aime ta queue, salaud ». Elle se met à genoux à mes pieds. Elle se présente les yeux fermés, ses seins autour de mon sexe et j’entends un « Vas-y, défonce-les ». Je malaxe ses deux seins sur ma tige et me masturbe entre ces deux tendres chairs nourricières. J’aime la caresse, mais ne parviens pas à exploser. Je sens un chatouillis entre mes fesses puis un doigt qui cherche son chemin. Elle le retire plusieurs fois et le replace, mouillé, sur mon orifice. Elle me doigte sans ménagement ce qui devient presque douloureux. Mais mon plaisir devient intense quand son doigt coulisse sans plus aucun obstacle. Je sens un deuxième doigt forcer le passage et je rugis de plaisir envoyant quelques salves sur ses seins.
Nous finissons nos ébats en léchant les traces de mon plaisir sur ses seins.
Nous sommes le 2 juillet 2019, il n’est pas loin de 17 heures. Elle vient de prendre sa douche. Il est fort possible que nous nous revoyions. Le lendemain, elle se rendra dans sa maison de Honfleur avec ses enfants et leurs copains respectifs. Son mari la rejoindra à la fin de la semaine. Elle ne reviendra à Levallois-Perret qu’à la fin août.
Elle connaît mon adresse, nous ne sous sommes pas échangé de mail, je n’ai pas de téléphone portable. Il est possible que je vous raconte un jour la suite de cette histoire si suite il y a…
En attendant, si vous voyez dans Paris un mendiant qui lit sa vie avec à côté de lui une coupelle marquée « Un petit euro fera un grand heureux » continuez à ne pas faire de bruit