n° 19182 | Fiche technique | 69480 caractères | 69480Temps de lecture estimé : 39 mn | 06/09/19 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Amy rejoint son frère Harry et son amante, Kate. Harry se retrouve avec les femmes qu'il aime le plus au monde. | ||||
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Auteur : Drulin Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : SOE (Spécial Operations Executive) Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Résumé
Épisode 1 :
Harry était agent du Spécial Operations Executive (SOE, « Direction des opérations spéciales »), section des services secrets britannique qui a vu le jour au début de la Seconde Guerre mondiale.
Entre deux missions et à la veille de repartir pour la France, il rencontre Kate qui, contre toute attente, se donne à lui.
Épisode 2 :
Après la guerre, Harry s’est retiré dans un lieu désert sur une île grecque. Il ne pense pas revoir Kate, mais c’est sans compter la volonté de la jeune femme de le rejoindre dans son havre de paix où il vit nu.
Amy, la sœur bisexuelle d’Harry, permet à Kate, dont elle a fait son amante, de le rejoindre.
Note : les dialogues étant en anglais, les personnages utiliseront dans cette traduction le vouvoiement.
Kate
Amy ne m’avait pas caché que son frère vivait seul dans une île, loin des hommes. Je l’avais interrogée :
Le ravissement était double pour moi. Elle allait me permettre de retrouver le seul amant que je connaisse (mon mari étant un époux peu flamboyant, le pauvre, et mes expériences en tant que veuve ayant été des désastres). Et que me demandait-elle en échange : faire l’amour avec elle, partager ces douceurs qu’elle m’avait fait découvrir. Sans devenir lesbienne (je n’employais plus le terme d’invertie), je ne pouvais nier que de recevoir les caresses et les baisers d’une femme étaient quelque chose de délicieux. De plus, en donner d’aussi chauds que ceux que je recevais n’était pas pour me déplaire.
Tout de suite elle me fit son sourire charmeur qui me faisait fondre. Elle savait bien que je ne pourrais résister. Elle s’approcha et échangea avec moi un baiser passionné, nos langues jouant un tango diabolique. Puis ses lèvres se posèrent sur mon visage jusqu’à mon cou. Ses mains parcouraient mon dos avant de venir se poser sur mes seins, les pétrissant à travers mon vêtement. Pour l’attirer à moi, je posai mes mains sur ses fesses tout en gémissant.
Nos corps se collaient l’un à l’autre, comme aimantés. Nous nous dirigeâmes dans une chambre du manoir qui abritait nos amours. Nous avions plus que jamais envie d’échanger nos odeurs, nos goûts, de palper nos courbes, d’emplir nos yeux de nos corps. Les habits furent jetés de-ci, de-là, et c’est nues que nous chavirâmes sur le lit. Et je suis devenue audacieuse, car je pris l’initiative en allant goûter à son abricot déjà tout humide. Deux coups de langue suffirent pour que sa vulve s’ouvre comme un fruit mûr. Je découvris sans peine le clitoris que je titillai.
Amy ne voulait pas rester passive, aussi elle plongea entre mes jambes tandis que je continuais à mignarder sa vulve. Je noyais dans ses muqueuses mes gémissements provoqués par ses attouchements. Je dirigeai un doigt à l’intérieur de son vagin. Quasiment au même moment, je sentis que mon propre fourreau était visité. Alors je la pénétrai avec trois doigts et pratiquai un branle de va-et-vient bien ajustés. Notre excitation était à son comble. Je sentis les muscles de son vagin se resserrer sur mes doigts. Quant à moi, je n’étais plus maîtresse, ni de la situation ni de moi-même. D’ailleurs j’eus un orgasme magnifique et Amy m’accompagna dans la jouissance. Elle est venue se coucher tout contre moi et m’a donné un baiser langoureux. Nous avons échangé nos salives avec la cyprine récoltée à l’orée de nos sexes.
Harry
Kate était adorable, couchée sur le ventre au soleil déclinant. Ses fesses rebondies et rondes formaient de petites collines. Pourtant, je pense que la forme même des fesses est secondaire, c’est l’angle formé entre de dos et les fesses qui compte. Or Kate avait une chute de reins à faire pâlir Aphrodite. Aussi, d’une main légère, je caressai ce fessier divin.
C’était ces deux hommes qui m’avaient déposé ici. Arrivé un jour plus tôt que prévu à Athènes, je fus en avance sur l’île d’Ios dans un bateau de passager allant de port en port et d’île en île. Je rejoignis, à la nuit tombée, en barque, le bateau qui mouillait près de l’île. Sur le pont j’eus la surprise de voir les deux marins à poil, leurs sexes en érection, en compagnie des deux donzelles fort peu vêtues. Les positions des unes et des autres étaient parfaitement explicites. Tous occupés à ce qu’ils faisaient, ils ne perçurent pas tout de suite ma présence. Par contre, lorsqu’ils me virent, la situation devint particulièrement cocasse. Les filles coururent en tous sens sur le pont tentant de récupérer les vêtements qu’elles avaient dispersés, et de s’échapper. C’était inutile, puisque nous étions en pleine mer. Quant aux deux hommes d’équipage, ils se tenaient debout, nus comme des vers, incapables de tout geste tant leur surprise était grande. Leurs vits se ramollirent en quelques secondes.
Bon prince, je dis au capitaine :
La fille comprenant sans doute l’anglais arrêta de gesticuler et me regarda. M’estimant sans doute à son goût et peut-être préférant un sexe de « sir » plutôt que celui d’un marin, elle retira ses bras qui tentaient de dissimuler sa nudité. Elle avait un corps parfait avec des seins lourds et appétissants. Je me dis en voyant la blondeur de ses cheveux et sa chatte légèrement fournie que ce n’était pas une autochtone. J’appris plus tard que les deux filles étaient des Suédoises et qu’elles venaient d’un autre bateau au mouillage dans la baie.
Pendant un court instant, je fus sur le point d’accepter, d’autant plus que la fille que tenait le capitaine ne semblait pas farouche et pas mécontente de changer de partenaire. J’eus une pensée pour sa copine qui allait devoir affronter deux mecs passablement excités. Finalement je déclinais l’offre :
Les étreintes et coïts ne furent pas très discrets. Cependant, moins d’une demi-heure plus tard, les filles avaient disparu.
Je ne pus refréner l’envie de prendre Kate. Si le premier jour de son arrivée dans ma retraite, elle n’appréciait guère nos tumultes amoureux à l’extérieur de mon habitation troglodytique, après trois jours, cela ne lui posait plus aucun problème. Ma nudité qui avait été une libération chaste était devenue depuis l’arrivée de ma belle, hautement sexuelle. Or, l’une comme l’autre me transportait dans un bien-être absolu. Je réussis sans trop de peine à ce que ma belle adopte la même tenue que moi et je la vis ainsi, à longueur de journée, belle et désirable avec pour seul artifice, celui très naturel de sa chair dorée par le soleil, et cette nudité continuelle était loin de calmer ma libido.
Après des jeux toujours aussi agréables auxquels elle était réceptive et auxquels elle participait activement, un bain de mer nous permit des ablutions nécessaires. Nous faisant sécher par Éole, je dis à Kate :
Kate
Une question me brûlait les lèvres :
Le jour prévu, nous vîmes le bateau attendu jeter l’ancre en face de la retraite d’Harry. Sa sœur portait juste une chemise quasiment transparente sous laquelle se mouvaient ses seins nus et un short extrêmement court. Elle embrassa son frère qui était resté nu pour l’accueillir. Puis elle me prit dans ses bras pour échanger avec moi un baiser très sensuel.
Elle quitta ses vêtements bien inutiles. Harry et moi la regardions faire. J’étais un peu troublée d’avoir à mes côtés mon amoureux et mon amante dans la tenue d’Adam et d’Ève. Si nous avions été habillés, la sensation m’aurait paru moins étrange. Tandis que dans cette situation, s’il n’y avait pas de tension sexuelle entre le frère et la sœur, chacun d’eux en avait pour moi. J’avais envie de faire à nouveau l’amour avec Amy, tout comme je désirais qu’Harry me prenne.
Harry
Après les retrouvailles avec ma sœur et avoir débarqué des provisions de produits périssables avec les deux marins, je dis aux deux femmes que j’allais relever mes petits pièges à gibier.
Kate savait que j’en avais pour une heure. Estimant que les deux femmes seraient occupées en mon absence, je revins près de deux heures plus tard.
Lorsque j’approchai de la maison, je perçus des gémissements caractéristiques. Je jetai un regard discret dans la pièce qui me servait de chambre. J’y vis deux corps enchevêtrés. Ma chère sœur et ma chérie passaient du bon temps. Je n’en étais pas étonné, sachant bien que ma sœur ne resterait pas très longtemps sage.
Au moment où j’arrivai, Amy avait le visage plongé entre les jambes de Kate, laquelle gémissait, la tête renversée en arrière. Les deux femmes étaient en sueur. Je les observai sans vergogne me délectant de ce beau spectacle. Je me mis à bander, alors je me débarrassai du short que j’avais revêtu pour aller relever mes pièges et me branlai tout doucement.
Kate quitta la position où elle était et face à Amy elle mit ses jambes entre celles de sa partenaire, comme deux paires de ciseaux. Ainsi, les cuisses s’enserrèrent, puis les poils de leurs chattes se mêlèrent, jusqu’à ce que les vulves soient en contact l’une avec l’autre. Elles se frottèrent l’une à l’autre, comme si elles se pénétraient mutuellement. Cette masturbation du sexe féminin par un autre sexe féminin provoqua une jouissance qui monta par degrés. Les deux femmes étaient complètement emboîtées et même si d’où j’étais je ne pouvais pas voir leurs lèvres intimes en fusion, je les imaginais fort bien.
Kate
Cette étreinte sulfureuse que je partageais avec Amy avait été une des plus grandes révélations dans ma découverte du lesbianisme. Et les retrouvailles avec ma maîtresse étaient l’occasion de retrouver des sensations déjà éprouvées.
Emportées dans des mouvements ressemblant à un bateau voguant sur les flots, nos respirations se faisaient haletantes, de nos bouches sortaient des complaintes qu’on aurait pu prendre pour des pleurs, alors qu’ils n’étaient que l’expression de nos jouissances. Je sentais mon clitoris massé par le sien, mon vagin collé au sien comme deux bouches échangent un baiser. Nos corps accompagnaient ces unions : les jambes imbriquées ; les bras tendus nos mains s’étant rejointes, nos ventres et nos seins se balançant indécemment au rythme de nos mouvements. J’avais l’impression de me regarder dans un miroir. Mais je ne me masturbais pas, non je baisais une femme.
Harry
Les cris poussés par Kate, suivis par ceux d’Amy, furent le signe d’un orgasme puissant. J’eus l’impression que les cigales interrompirent leurs stridulations de stupeur. Ma sœur récupéra rapidement et me fit signe d’approcher. J’entrai silencieusement, le sexe bandé. Je me suis dirigé vers l’orifice tout luisant de cyprine de Kate, qu’ouvrait Amy de ses deux mains.
Le vagin était si bien lubrifié que je glissai à l’intérieur sans aucune résistance. Kate émit un petit feulement. Je la prenais sans son aval, pour autant je ne pouvais concevoir qu’elle puisse me repousser. Sans me voir, car j’étais dans son dos, elle savait que c’était ma verge qui entrant en elle et ses paroles m’encouragèrent :
Il n’en fallut pas beaucoup plus pour que j’éjacule dans son vagin.
Kate
J’avais eu un orgasme avec Amy et dans la foulée un autre avec Harry. C’était merveilleux de pouvoir éprouver tant de jouissances avec des personnes des deux sexes. Et surtout ils étaient en accord parfait sur le principe de ma bisexualité assumée. J’étais au summum de la félicité.
Lorsque je repris conscience, Amy était tout contre moi et me donnait des petits baisers. Je sentis des mains posées sur mes seins. L’un était pris par Harry, l’autre par Amy.
Pour ce qui était des rapports entre le frère et la sœur, jamais durant le séjour d’Amy, je n’ai vu entre eux un geste allant au-delà du caractère fraternel. Même lorsqu’ils me faisaient l’amour conjointement (me transforment, pour mon plus grand plaisir en jouet sexuel ou en idole hiératique consentante), ils se trouvaient souvent à la limite, comme sur une poutre, avec le risque de tomber dans le vide à chaque instant. Or jamais ils ne chutèrent, ayant une maîtrise absolue de leurs émotions et un contrôle parfait de leurs pulsions. Deux choses qui m’auraient été impossibles d’assumer lorsque je faisais l’amour.
Souvent lorsque je forniquais avec l’un d’eux, l’autre n’était pas loin. Amy comme Harry se complaisaient dans le rôle de voyeur, regardant un couple baisant à quelques mètres, voire quelques centimètres. Ces regards qui m’avaient intimidée au début firent bientôt partie de la vie incroyable que nous menions sur cette terre où nous étions isolées de tout autre être vivant.
Cependant, après les tumultes, il était fréquent que nous nous endormions tous les trois dans le même lit. Harry m’avait dit :
Je remarquais aussi qu’Harry bandait alors qu’il regardait sa sœur. Mais puisqu’il m’avait affirmé qu’avoir du désir sexuel pour sa sœur ne constituait pas un acte d’inceste, je devais m’en contenter et l’accepter. D’ailleurs ces érections n’étaient pas seulement réservées à Amy. J’en étais souvent la cause.
Je n’étais pas persuadée par sa démonstration. Aussi je demandai à Harry :
Harry
En 1935, je séjournais dans le sud de la France et un ami me parla d’île du Levant, dans la Méditerranée, en face du Lavandou, à neuf milles de la côte. J’ignorais tout de ce lieu et lorsqu’il me dit que là-bas, des gens se baignaient nus et vivaient toute la journée sans vêtement, ma curiosité fut piquée. J’avais déjà eu l’occasion de me baigner nu dans des lieux isolés avec des copains et j’avais apprécié la sensation que cela procure.
Sur l’île se trouvait une base de la Marine nationale, cependant l’armée s’en désintéressait. Avec le développement du tourisme, les pêcheurs du Lavandou conduisaient des petites bandes de jeunes gens en vacances sur l’île, pour une journée et parfois pour un séjour plus long. Mon ami était bien informé : l’accord conclu entre la Marine et les frères Durville pour l’installation d’Héliopolis, un centre naturiste, n’était pas une rumeur. C’était une réalité. Mais tout restait à faire.
Je fus ébloui au détour d’un chemin, débouchant sur une plage, de découvrir deux jeunes femmes entièrement nues de toute beauté. Notre présence ne sembla pas les gêner et elles continuèrent à se dorer au soleil, l’une sur le ventre exposant un charmant fessier, l’autre sur le dos, exhibant deux seins menus, mais aux pointes dressées et un buisson naturel, c’est-à-dire n’ayant subi aucune taille. Avec mon ami nous nous sommes installés un peu plus loin. Si j’ai quitté prestement mon maillot et que j’ai plongé dans l’eau, c’est que je n’avais pas encore cette distance émotionnelle pour obtenir le pouvoir de réserve : oui ! Je bandais !
L’eau fraîche m’a permis de retrouver mon calme et une attitude plus respectueuse. À la fin de la journée, nous nous sommes baignés avec les deux filles et lorsque je suis sorti de l’eau, je n’étais pas en érection. Il faut dire que j’étais taraudé par une inquiétude, qui bridait un peu mon excitation : j’étais persuadé que les gendarmes allaient jaillir sur la plage pour nous demander de remettre nos maillots et nous verbaliser. Ils n’ont pas montré le bout de leur nez, comme-ci sur cette île, il était possible d’être dans la tenue d’Adam et Ève sans problème. Car les filles qui logeaient sur l’île ne remirent aucun vêtement pour regagner leur campement.
Avec mon copain, nous avons repris le bateau. Mais le lendemain, nous avons embarqué à nouveau vers ce jardin d’Éden pour plusieurs jours. J’ai passé des heures de liberté totalement nu. J‘y ai rencontré des gars et des filles exceptionnels dans la même tenue en toute décontraction. Il y avait beaucoup de Français et quelques ressortissants de pays nordiques et d’Allemagne. Quand je pense que quatre ans plus tard, on se mettait sur la gueule…
Après lui avoir conté ma découverte du naturisme, je dis à Kate pour la faire enrager :
Kate comprenant parfaitement la perche que je lui tendais, vient poser sa main sur mon sexe déjà bien dressé, avant de le lécher délicieusement. Décidément, ma chérie ne pouvait pas se passer de ma verge qu’elle cajolait délicieusement et sans trouble. Faisant mine d’un détachement complet, alors qu’en réalité ses attouchements étaient délicieux, je finis le récit à propos de mon expérience du naturisme de l’avant-guerre sur l’île du Levant :
Kate
Ainsi des gens vivaient-ils nus en toute impunité et dans une ambiance qui n’était pas sexuelle.
Revint à ma mémoire qu’avant la guerre des bruits couraient comme quoi le prince de Galles, Édouard, prétendant à la couronne, avait pour maîtresse une Américaine, divorcée et mariée. Lorsqu’on avait appris que le prince et sa maîtresse s’étaient baignés nus dans l’Adriatique, cela fit scandale.
Je repensai à la tenture reprenant le tableau de Watteau intitulé Embarquement pour Cythère dans la demeure où m’avaient mené Harry et Amy. Les couples partant vers le bateau étaient habillés, une fois sur l’île, allaient-ils quitter leurs vêtements sans craindre qu’un Satyre s’attaque à l’une des nymphettes.
Harry me mènerait-il un jour sur cette île ? Je le redoutais, mais ne même temps, j’étais prête à tout pour lui, avec lui. J’avais déjà franchi tant d’étapes grâce à cet homme, qui avait une culture si éloignée de mon éducation pleine de rigueur anglicane.
Par exemple il ne me serait jamais venu à l’esprit que la verge d’un homme puisse être belle et qu’il est agréable de la lécher, de la sucer, comme une glace, jusqu’à ce qu’elle trémule et expulse sa semence sous la forme d’un geyser. Pourtant je ne peux le nier : j’aime son sexe et le prends bouche sans jamais me faire prier. J’apprécie de lui donner cette attention toute particulière. De même que j’aime sucer et lécher la vulve d’Amy, j’aime m’occuper du phallus de son frère. Oui, l’innocente Kate est devenue une friande du membre priapique.
Harry
La question que j’attendais depuis l’arrivée de ma sœur fut posée le troisième jour :
Je tergiversai un moment, évoquant le secret militaire, des informations que je ne devais et ne pouvais révéler. Devant l’insistance de ma sœur et l’intérêt que semblait marquer Kate, je leur racontai tout en détail :
Les deux femmes semblaient indignées par ce que je venais de leur dire. Bien que choquant, c’était l’entière vérité,
Je fis une pause, allant piquer une tête dans les flots marins bien plus limpides que les arcanes obscurs et nauséeux des méandres de la guerre. Mes compagnes vinrent, elles aussi, se nettoyer des fanges du conflit qui nous avaient meurtris à plus d’un titre.
De retour sur les promontoires rocheux, à l’abri du soleil qui frappait, je repris mon récit :
Kate
Harry avait de bonnes raisons d’avoir mis des distances entre le MI6 et lui. La guerre ne l’avait pas touché dans sa chair, mais avait meurtri son esprit. Je me demandais même comment un homme qui avait vu tant de morts, qui avait tué de sang-froid, était encore capable d’une infinie douceur. Car, s’il avait été violent dans ses actes militaires, avec moi il ne le fut jamais. Même lorsque nos étreintes étaient enflammées, il savait quelles étaient les limites à ne pas dépasser. Il était toujours à l’écoute de ma jouissance et savait le degré de souffrance qu’il pouvait y mettre pour qu’elle soit encore plus intense.
Un jour, Amy me demanda devant Harry ;
Harry
Je préférais raconter cela à présent. Lorsque Kate ne me connaissait pas encore suffisamment, elle aurait pu me juger négativement. Je commençai un long récit de confession :
Un jour, alors que je me trouvais à Paris, mon père me dit :
Je fus surpris et intimidé de voir mon père prendre ainsi en main ma formation sexuelle. J’avais déjà pensé aller dans un bordel, mais n’en avais jamais franchi les portes. Mon père m’expliqua que c’est dans un de ces établissements qu’il avait lui-même perdu sa virginité et que les « filles de joie » lui avaient appris bien des choses qui lui avaient « été bien utiles».
Le Sphinx à Paris était peut-être le bordel le plus sélect de Paris. On y trouvait un choix des plus belles putains de la capitale. Elles étaient pour la plupart françaises, auxquelles s’ajoutaient des européennes de tout pays, ainsi que des filles des colonies : asiatiques, maghrébines, noires et métis… En matière de taille, il y en avait pour tous les goûts : de la menue à l’adipeuse. La clientèle était généralement très stylée et on pouvait y croiser des célébrités du monde des arts, de la politique et même du clergé.
Je me présentai devant un bâtiment d’architecture néoégyptienne, boulevard Edgar-Quinet dans le 14e arrondissement. Mon père avait écrit un mot à la tenancière, Martoune. Cette femme forte, d’un certain âge, avait dû être prostituée avant de tenir l’établissement. Elle me dit :
Martine était d’un âge difficilement définissable, maquillée à la truelle, ce qui la rendait particulièrement vulgaire. Elle avait un corps assez fin à l’exception d’une grosse poitrine et d’un cul proéminent. Elle me prit littéralement en main me nettoyant la verge au savon avant toute chose. Elle enleva une bonne partie de ses vêtements sans se mettre totalement nue : une femme totalement nue est moins excitante que celle qui est encore à demi drapée et chez qui il est possible d’en découvrir bien plus. Lorsque je voulus lui caresser les seins, elle me dit :
Elle vint poser son visage contre mon pubis. Ayant quitté mon pantalon pour la toilette, elle avait accès à mon sexe bandé qu’elle prit en bouche. Je ressentis une chaleur extrême dans le bas du ventre. J’ai éjaculé dans un temps record. J’étais un peu penaud, mais elle me rassura, me dit que c’était normal pour une première fois.
Je l’ai baisée une seconde fois ce jour-là et j’ai visité pour la première fois le con d’une femme avec ma verge. Je suis retourné deux fois au Sphinx. Des rendez-vous où Martine m’apprit beaucoup de choses : comment retenir sa jouissance, comment caresser une femme, comment me servir efficacement de mon « cigare à moustache », comme elle disait, comment éprouver un maximum de plaisir tout en donnant à mes partenaires futures. Elle a aussi tenu à me faire un cours magistral sur sa vulve et tous les éléments dont elle était constituée : les grandes lèvres, les petites lèvres, l’entrée du vagin et puis surtout, source de votre plaisir les filles : le clitoris.
Kate
Puisqu’il le disait, je voulais bien le croire. Cependant je fus plus dubitative lorsque j’appris plus tard que le Sphinx était un repaire de truands et que ceux qui le dirigeaient étaient des gangsters notoires : Paul Carbone et François Spirito de Marseille, qui exploitaient de nombreux bordels sur la Côte d’Azur.
Je me demandais seulement comment une pute pouvait avoir un copain auquel elle réservait ses seins.
Harry
Un jour j’entendis les confessions, sans une once de remords, d’un ancien proxénète, expliquant comment étaient « éduquées » les filles. En gros, on les emmenait dans une maison isolée en région parisienne et à trois mecs, ils la sautaient les uns après les autres sans lui laisser le moindre répit. Même la plus récalcitrante était brisée psychologiquement et prête à tout accepter sans chercher à résister. Cela m’a dégoûté, je ne jetais pas l’anathème sur les pauvres filles, mais sur ceux qui les exploitaient. Car la fermeture des maisons closes en France, avec la loi Marthe Richard, n’a pas résolu le problème.
Après une pause, Amy m’incita à continuer mon récit.
J’ai obtenu qu’elle me montre un de ses globes laiteux, que j’ai embrassé sans lui laisser de temps de réagir. D’ailleurs ses réactions étaient si timides, que je ne voyais plus de limite. Alors je lui demandai de ne pas porter de culotte lorsque nous irions nous promener dans le parc le lendemain. Une nouvelle fois elle refusa, mais au moment de notre flânerie, je pus constater de mes yeux et bientôt de mes mains qu’elle était cul nu.
Le lendemain encore, mon oncle et mon père devaient être absents pour la journée. Nous étions seuls, cette jeune femme et moi. J’ai rejoint son lit. Elle a été surprise de me voir surgir dans sa chambre, nu comme un ver, le sexe dressé comme un glaive. Je lui retirai sa chemise de nuit la faisant glisser de ses épaules à ses pieds d’un mouvement. Elle était nue devant moi et ne cherchait même pas à dissimuler son corps. Je l’ai prise sans qu’elle proteste. J’aurais aimé qu’elle réagisse un peu plus à mes assauts.
Et là, au meilleur moment, alors que j’allais faire rentrer mon sexe dans son vagin, la porte de la chambre s’est ouverte : mon oncle.
Je suis resté éberlué par l’attitude de mon père. Certes, c’est lui qui avait financé mon éducation sexuelle en m’envoyant dans un bordel, mais de là à me dire que ce qu’il me reprochait le plus, ce n’était pas de m’être payé la tata, mais de lui avoir coupé l’herbe sous le pied, il y avait des océans de différences.
Le soir même, dans ma chambre, au moment de me coucher, je trouvai une jeune femme de chambre. Elle me dit s’appeler Louise et qu’elle était à mon service pour me mettre au lit. Je lui répondis un peu niaisement que je le faisais très bien tout seul.
Elle me déshabilla sans aucune gêne et une fois que je fus nu, elle entreprit de se dévêtir en me tournant le dos, me montrant par là qu’elle n’était pas dénuée de pudeur. Il ne lui restait plus que sa culotte lorsqu’elle vint me rejoindre sous les draps. Même si elle ne brillait pas par son indécence, elle accepta que nous partagions de doux tumultes. Je lui pelotai les seins longuement, aventurai mes mains sous la petite culotte rencontrant une pilosité abondante et un peu plus bas, une fontaine qui trempait le tissu qu’elle avait gardé. Elle ne repoussait pas mes investigations ni les étreintes où nos corps s’emboîtaient. Lorsque mon sexe tendu venait cogner contre elle, elle le prenait du bout des doigts pour en modifier l’angle. Elle était potelée, un petit ventre rond, des fesses dodues, ces cuisses fortes et des nichons étonnamment volumineux pour son jeune âge, car elle n’avait pas vingt ans. Pourtant, je ne pourrais la qualifier de grosse, elle était bien en chair et cela la rendait délicieusement désirable. Elle ne se montra pas une amante exceptionnelle, ayant de la retenue, ne voulant pas aller trop loin. Ainsi, je ne l’ai pas pénétrée, mais j’ai tout de même joui abondamment par l’usage qu’elle faisait de sa bouche et de ses mains sur mon zob.
Comme je m’étonnais de ses connaissances, elle me dit :
Cela n’a pas duré longtemps avec Louise, car je dus rentrer en Angleterre.
Cependant, avant même mon retour, mon père avait trouvé la remplaçante de Louise. Il s’agissait de Sofia. Celle-ci ne s’embarrassa de sous-entendus pour me faire comprendre qu’elle était à mon service à tout point de vue. Dès que nous fûmes dans ma chambre, elle quitta le peu de vêtements qu’elle portait et se trouvant nue devant moi, elle tourna sur elle-même et me demanda :
Elle avait un corps magnifique avec des seins fermes et souples à la fois et un cul au galbe parfait. Je me suis approché pour palper avec plaisir ses chairs exquises. Elles étaient à ma disposition. Sofia se mit à mes pieds, ouvrit mon pantalon et en sortit mon sexe qu’elle commença à sucer de façon exquise. Elle parvint à me faire éjaculer en prenant tout dans la bouche. Lorsqu’elle eut avalé ma semence, elle me dit :
Sofia ne se forçait pas et appréciait beaucoup mes pétrissages et malaxages. Elle n’avait aucune pudeur apparente, me laissant admirer son corps en pleine lumière, jusqu’aux moindres détails de sa vulve ou de son petit cul. Elle n’était pas une novice en matière sexuelle et elle aimait les divertissements charnels. Ses fellations avaient quelque chose d’unique, bien au-delà d’un attouchement sexuel. Les sensations étaient meilleures qu’avec Martine, la pute de Paris, ou qu’avec Louise qui était pourtant douée. Peut-être justement parce que Sofia n’était pas une prostituée et ne suçait pas mon sexe par obligation et imitation, mais par goût.
Elle était une jeune veuve de vingt-cinq ans. Son époux, un fermier bien plus âgé qu’elle, avait été, selon ce qu’elle disait : « une encyclopédie des positions et jeux sexuels ». Il n’y avait pas une journée sans qu’il passe sur elle, aussi bien dans leur lit, que dans le foin de la grange ou dans les bois à la lisière des champs et des prés. Cela avait commencé avant leur mariage, alors qu’elle avait à peine dix-huit ans. Il était parvenu à lui donner un goût immodéré pour le sexe.
Elle avait été une très bonne élève et restituait avec moi toutes les connaissances acquises.
Kate
Amy vint se coller à moi et commença à me caresser. Je la laissai faire tant j’aimais ses attouchements. Mon corps lui était ouvert. Elle commença à raconter.
Nous restâmes tous cois (sans coït). Puis Amy reprit :
Cela me rappela le tour que m’avait joué Harry lors de notre première rencontre où il avait incorporé à mon thé quelques gouttes de son sperme.
Oui, j’acceptais le doigt fureteur de mon amant par ma porte arrière. Cette caresse intime provoquait chez moi des frissons qui décuplaient ma jouissance. Bien que les ayant craint et redouté au départ, les anulingus d’Harry me transportaient d’aise. Amy avait vu juste et peut-être se disait-elle, qu’un jour mon amour me prendrait par là. Je n’étais pas loin de partager cet avis, car même si la pratique me répugnait, même si j’augurais des douleurs aiguës, j’étais prête à tout accepter de mon amant.
De toute façon, c’est lui que devrait faire le premier pas, car si je me plie complaisamment à ses volontés, je ne les suscite pas. Il connaît tant de choses sur l’amour charnel que j’ignore.
Harry
Je me rappellerai toujours les paroles de Kate :
Je ne me suis posé aucune question de savoir comment elle pouvait en être certaine et je pris Kate dans mes bras et lui demandai :
Kate
La fortune d’Harry m’importait peu. Seul son amour était une valeur inestimable pour moi. Et je tenais à ce que l’enfant que je portais ait pour grandir, un père. J’étais certaine qu’Harry pourrait conjointement être un bon amant, un bon mari et un bon père.
Car j’avais besoin des trois. Il me fallait un amant pour combler mes besoins sexuels, qui devenaient de plus en plus croissants. Pour retrouver une vie sociale, il me fallait un mari. Enfin, en tant que mère de famille, l’éducation de nos enfants passerait par un père présent et attentionné.
Harry
Deux semaines plus tard Kate et moi, nous étions mariés à la grande fureur des parents de son premier époux. Pour moi, une nouvelle vie s’ouvrait et je n’avais qu’un désir : combler de bonheur ma petite famille qui se constituait bientôt de quatre personnes : Kate, notre fils Harry junior que nous récupérâmes de chez ses grands-parents, notre tout nouvel enfant conçu en Grèce, Anita et moi-même.
FIN