n° 19198 | Fiche technique | 18459 caractères | 18459Temps de lecture estimé : 12 mn | 16/09/19 |
Résumé: Regarde-moi ! Surtout ne t'en prive pas ! Je ne connais pas ton nom. Tu ne connais pas le mien. Mais tes yeux incrustent ma peau et mon corps s'enivre de toi. | ||||
Critères: plage amour cérébral exhib -occasion | ||||
Auteur : Martin |
Je ne te distingue pas, mais je soupçonne ton regard d’envie sur mon corps exhibé. Je bombe ma poitrine ronde et ferme, ma fierté de femme depuis l’adolescence. As-tu remarqué mes tétons pointant vers toi et mes yeux provoquant l’excitation ? Et ma chute de reins ? Je me cambre un peu pour la mettre davantage en valeur. Mon petit cul en a déjà fait faillir plus d’un, tu sais. Toi aussi, tu failliras, c’est indéniable, quand tu verras mon minuscule slip coquin inséré dans la raie de mes fesses. Et je ne compte pas y remettre de l’ordre de sitôt. Ça va t’enchanter. Il faut que ça t’enchante !
Une crinière folle et des yeux de panthère éventrés de cils noirs. Me trouves-tu à ton goût, malgré les années qui nous séparent ? Mon corps provoque-t-il une émotion dans ton jeune phallus au point de le durcir ? Je n’ai plus vingt ans et les outrages du temps se manifestent inexorablement.
Pourtant, je me sais encore apte à te conquérir, je l’ai réalisé pas plus tard qu’hier, quand toi, un homme d’à peine vingt ans, beau gosse, plutôt athlétique, la barbe naissante et les cils sans fin, bronzé comme un garçon de plage, tu n’as cessé de me reluquer sans la moindre vergogne.
Pourquoi moi ? Je n’étais pas la seule femme sur cette plage. J’en ai détecté de bien plus jeunes et plus mignonnes que moi. Il y en avait même une, allongée sur le dos, topless et la culotte bâillant entre ses cuisses trop écartées. Une vue digne d’un site porno. Ça n’avait évidemment pas échappé à mon mari !
Cependant, tu n’avais d’yeux – et quels yeux ! – que pour moi. J’en étais à la fois surprise, inquiète et surtout incroyablement flattée et même au-delà. Pensez : une femme dans la quarantaine dont le physique captive à ce point un homme qui n’a probablement pas encore vingt ans ! Je voulais te gratifier pour cette forme de compliment et t’offrir tout le plaisir sensoriel dont je suis encore capable.
Tu n’étais pas très discret, c’est de ton âge. Mais cela m’excitait et j’allais régulièrement me baigner en passant juste devant toi, feignant de t’ignorer, minaudant dans mon petit bikini blanc que mon mari trouve un rien trop moulant et son tissu fin défiant la décence. Toi, tu te redressais au moindre mouvement de ma part. On jouit mieux de la vue en position assise qu’en étant couché, pensais-je. Tu me déshabillais du regard durant toute la baignade, espérant sans doute voir apparaître un téton ou le haut de ma raie. En tout cas, dans tes pensées, tu m’avais déjà dépouillée de mon maillot deux-pièces, c’était évident et particulièrement agréable pour moi.
Lors de mes sorties à répétition de l’eau, tu as dû distinguer mes seins gonflés de désir dans mon haut et ma vulve épilée, serrée dans ma culotte de bikini. Le tissu mouillé ne la cachait que très sommairement. Je me sentais plus aguichante que jamais et y ai pris un plaisir fou. Je pense t’avoir octroyé de quoi rêver pendant un long moment.
Je me fichais bien de passer pour une cougar dévergondée en pleine chasse aux mecs, j’étais tellement fière d’affrioler un gars de la moitié de mon âge. J’avais un sentiment inexplicable de toute-puissance : je te dominais en me rendant extrêmement désirable, tout en demeurant intouchable.
Depuis ma sortie de l’eau, je n’avais de cesse de m’interroger. Devais-je m’arrêter à ta hauteur et te demander ce que tu avais à me reluquer de la sorte et que tu devrais regarder ailleurs ? J’avais tout simplement peur. Pas que tu me répondes que tu me trouvais jolie et que tu me désirais, mais je craignais que tu me dises qu’à mon âge on ne porte plus de bikini aussi rikiki et que je ferais mieux de me couvrir davantage. Un simple sourire de ta part m’aurait réconfortée.
Pourtant, j’avais tellement envie de m’agenouiller sur ta serviette, de flirter un peu et de nous harceler mutuellement de tendresse et de caresses. Je sentais déjà tes mains sur mon intimité, j’avais soif de sucer ta verge en émoi, goulûment, sans le moindre contrôle. Je te désirais sans artifices, démuni, impudique et vibrant comme au premier amour. J’avais envie que tu m’embrasses, là, tout de suite, devant tout le monde s’il le fallait, si tu le voulais. Malheureusement, mon ange gardien me refusa cette grâce…
J’ai donc poursuivi mon chemin de retour vers mon mari, en sentant tes jeunes yeux rivés sur mon derrière, que je n’ai pu m’empêcher d’onduler plus que de raison.
Couchée sur le ventre, mes doigts se sont spontanément glissés dans ma culotte. L’excitation me dominait de la tête aux pieds. Je devais me libérer ou accepter d’exploser comme une baudruche. Mes doigts menaient allègrement la danse sur mon clito en feu.
Ma position physique ne me permettait pas de te voir, mais je sentais constamment ton regard focalisé sur moi. C’est ainsi que je l’espérais. J’ai joui très vite, trop vite pour être réellement divin, mais aussi très silencieusement, en serrant lèvres et dents, discrétion oblige.
Plongé dans son polar, Martin n’avait vraisemblablement rien remarqué de tout cela, il a juste déclaré très fièrement qu’il me trouvait particulièrement sexy dans mon petit bikini. En peu de temps, deux hommes, chacun à sa manière, m’ont trouvée jolie et ça, ça n’a pas de prix. ..
Ce matin, de retour à la plage, mon mari et moi avons choisi le même endroit qu’hier. J’espère de tout cœur t’y revoir et mon mari rêve sans doute de la petite nymphe aux seins nus et au sexe à l’air, mais il n’y a personne, en dehors d’un couple de retraités à plus de vingt mètres à notre gauche.
Aujourd’hui, j’ai enfilé un autre bikini, rouge cette fois. Je suis d’avis qu’il me va bien, mais qu’il fait une à deux tailles de trop depuis mon dernier régime.
Interloqué, qu’il est ! C’est la première fois en vingt ans que je fais cette demande. Non que je sois excessivement prude, mais je n’en ai jamais ressenti le besoin. Alors qu’aujourd’hui, j’ai bien l’intention d’en dévoiler encore un peu plus à mon bel admirateur inconnu !
Martin scrute les alentours, sans doute pour vérifier si personne ne nous observe.
R.A.S., mon adjudant, les retraités se cachent derrière leur immense parasol.
Il cache bien sa joie, l’hypocrite, derrière un semblant d’attitude désintéressée. Je sais parfaitement qu’il est très fier de la beauté – toute relative, je l’admets – de sa petite femme et qu’il se réjouit toujours de me voir exposer mes atouts par un beau décolleté plongeant, une robe très courte moulant des formes encore tout à fait présentables.
Mais comment pourrais-je lui en tenir rigueur, car, si lui pense que je retire mon soutien-gorge pour lui faire plaisir, moi, je sais que je le fais dans le seul espoir d’exhiber ma poitrine devant toi.
Pourvu que tu te pointes enfin !
L’attente est interminable. J’interroge le ciel, la mer et le sable : aucune réponse.
Progressivement, les vacanciers ont envahi la plage déjà rétrécie par la marée haute. Beaucoup d’hommes dévient furtivement les yeux sur ma poitrine dénudée, certains en apprécient la vue et, une fois passés, n’hésitent pas à se retourner pour réitérer l’opération. Leurs épouses, quant à elles, me jettent un regard souvent glacial. M’est égal ! Elles n’ont qu’à faire comme moi, après tout !
Je commence à désespérer : l’étendue de mon trouble est immense. Tu n’es pas là ! Aurais-je fait tout ça pour rien ? !
Je suis tellement angoissée que j’en oublie de remettre mon haut et traverse toute la plage les seins ballottant à l’air au rythme de mes pas. Tant pis pour moi et tant mieux pour tous ceux qui aiment se rincer l’œil ! Après tout, ils sont tout beaux, mes lolos.
Le bain d’eau plutôt fraîche m’a remis les idées en place et j’ai rejoint ma serviette en couvrant des mains ma poitrine.
Je ne réponds pas et me couche sur le ventre. Je n’ai aucune envie de lui parler de mes soucis.
Nul besoin de reformuler ma demande. Il adore ça, mon Martin, et puis, il le fait si bien, le coquin, en me massant délicatement le dos, les jambes et aussi les fesses après avoir retroussé mon slip autant qu’il le peut, s’attardant sur les points sensibles de mon anatomie. Quant à moi, je me languis de toi, me laisse enfin aller et m’assoupis profondément, résignée…
Les aboiements d’un chien me sortent brusquement de ma rêvasserie. J’ouvre péniblement un œil, puis l’autre : la plage semble noire de monde à présent. Quelqu’un est venu prendre place à moins de trois mètres à ma gauche.
C’est toi ! C’est bien toi ! Je ne vois que ton dos, mais je t’ai reconnu instantanément ! Tu es revenu et as pris place tout près de moi. Ce n’est pas un hasard : tu avais, toi aussi, envie de me revoir ! Quel bonheur ! Tu as dû fantasmer sur moi depuis hier, autant que moi sur toi. M’as-tu fait l’amour le soir, seul dans ton grand lit d’hôtel ? Moi, je l’ai fait avec mon mari, comme une assoiffée de sexe, mais en pensant constamment à toi !
Je me lève de ma serviette et indique à Martin que je vais me baigner. Je ne remets pas mon soutien-gorge, volontairement cette fois, ni ne réajuste mon slip pour passer à seulement quelques centimètres de toi.
Tes mains ne sont pas loin de ma cuisse, je perçois presque leur chaleur. Pose-les sur moi, mon bel inconnu ! Sois sans crainte, je les veux sur ma peau : une caresse sur mes seins, mon ventre, une claque sur les fesses, peu m’importe, pourvu que tu me touches ! Vite ! J’arque le dos davantage encore pour que mes fesses t’incitent à les palper.
Oui, je sais, l’histoire d’amour charnel que j’échafaude est inadéquate et des plus périlleuses. Je deviens folle ! Folle d’envie ! Folle de toi, dont je ne sais rien. Toi, si jeune et qui ne me connais pas ! Je suis obsédée par quelqu’un avec qui je n’ai échangé le moindre mot, mais dont le seul regard a renflammé mon corps de femme vieillissante. J’en ai les poils hérissés et surtout la chatte détrempée.
Au moins l’as-tu remarqué ? Au moins m’as-tu remarquée ? Au moins auras-tu la curiosité de m’aborder ? Tu ne peux pas m’ignorer. Comment un gars de vingt ans pourrait-il ignorer une femme s’exhibant délibérément en passant quasi nue à seulement quelques décimètres de lui ? !
La voix douce et basse provient de juste derrière moi. Enfin ! est le premier mot qui me vient à l’esprit. Je pivote gracieusement sur place et te regarde droit dans les yeux. Je frissonne. Je me sens comme étourdie et je ne peux pas me détourner de toi. Ces yeux, verts comme l’espoir qui m’enflamme. Ils semblent vouloir me déshabiller davantage, à la fois tendrement et virilement. Ton sourire allumé d’insouciance et de malice dégage une sorte de désir animal que je n’ai jamais ressenti auparavant. Je transpire, me sens hors de moi, bercée par les bruits de la foule, des vagues et du vent.
Quelle banalité ! Alors que j’attendais ce moment depuis si longtemps ! Et je suis totalement pétrifiée de bonheur et de peur, incapable d’entamer une conversation, aussi banale soit-elle.
Je me tiens là, toute penaude, debout devant toi qui, de ta serviette, me scrutes avec avidité de la tête aux pieds. Ta mine solaire appelle à la sympathie. À la débauche aussi. Tu portes mon rêve et mon attente de femme.
Mes yeux, aussi souriants soient-ils, trahissent un soupçon d’inquiétude, je le sais. Un coup d’œil furtif vers Martin : il s’est assoupi sous le parasol. Ses siestes durent toujours une éternité. Je suis tranquille de ce côté.
Je ne sais quoi répondre à ce discours chevaleresque. Tout se bouscule dans ma tête. Deux petits mots franchissent péniblement mes lèvres.
À ces mots, tu dresses la tête comme un albatros et te lèves d’un bond, me regardes droit dans les yeux avec un sourire d’ange ravi, te glisses dans mes pas et nous voilà partis en courant vers l’onde saline.
J’entre la première dans la mer. J’ai de l’eau jusqu’aux cuisses. Tu me colles : je sens ton souffle et tes rires dans mon dos. Je ne sais plus quoi faire. Je suis comme un funambule descendant de son fil. Tu me troubles. J’ai peur de faillir, de tromper Martin.
Aurais-je fait un pas de trop en t’invitant à m’accompagner ? Toi, tu veux peut-être seulement faire l’amour, m’inscrire à ton tableau de chasse des vacances et puis me larguer sans scrupule. C’est de ton âge. Mais moi, je n’ai pas envie de ça. Pas encore. Pas tout de suite. Je veux savourer, laisser le temps au temps. Je ne peux tout de même pas me retourner et te dire : « Vas-y, baise-moi vite fait bien fait et puis je retournerai auprès de mon mari adoré ».
Et puis, zut, j’ai envie de me faire draguer, désirer, peloter comme une ado amoureuse…
Nous nous baignons et câlinons dans l’eau. Instant agréable et sensuel. Petit à petit, je me suis abandonnée à toi avec ton odeur d’huile et de sable chaud. J’ai complètement déconnecté. Le moindre baiser me déclenche un truc dans le ventre. Il faut que l’on fasse l’amour. J’en ai besoin maintenant. Tu te mets à me tripoter sous l’eau.
J’adore tes caresses, bien moins maladroites que je ne les avais présagées. Je suis diablement excitée, à deux doigts de devenir folle tellement c’est bon. Quand un mec glisse sa main dans votre culotte en un lieu public, tout en vous regardant dans les yeux, vous perdez tous vos repères. Les miens doivent être restés dans ma chambre d’hôtel…
Soudain, tes mains me saisissent les épaules et me font basculer vers l’arrière. Je me retrouve totalement immergée. À peine ai-je sorti la tête de l’eau que tu te rues sur moi et me retires mon ultime vêtement. Un rire succède à la consternation quand tu fais tournoyer nos deux maillots au-dessus de ta tête. Tu ris avec tes notes claires et lumineuses. Tu as vingt ans, tu cabrioles et chatouilles les vagues de tes mains. Tu es heureux, certain de l’imminence de l’accouplement.
Nous faisons l’amour dans la mer, collés l’un à l’autre, immergés jusqu’aux aisselles, mes seins contre ta poitrine, mes cuisses agrippées à tes hanches, tes mains soutenant fermement mes fesses. Un groupe de baigneurs nous épie. Il faut dire que l’eau est particulièrement limpide. Je crains un temps qu’ils ne s’attroupent autour de nous et que nous ne soyons pris sous les feux croisés de leurs regards. Aucune importance. Je suis si bien.
Nous sommes malgré tout dans la retenue, comme deux êtres si différents qui ne se connaissent pas encore, ne savent pas s’ils ont les mêmes goûts, les mêmes désirs.
Ton sexe me pénètre profondément malgré son épaisseur. J’ai bien du mal à rester sur terre face au soleil qui m’éblouit de tous ses feux. J’en oublie qui je suis et savoure pleinement l’instant présent. Je voudrais qu’il devienne éternité.
Un doigt se met à masser délicatement mon anus. Dieu que c’est bon ! Un deuxième entre en scène et la caresse devient plus appuyée. Mon petit trou se dilate avec délectation pour accueillir cet invité inattendu.
Brusquement, un deuxième pénis me pénètre, par derrière cette fois. Je sursaute et regarde aussitôt derrière moi tout en restant fermement accrochée à mon amant.
Le sexe de mon mari et celui de mon amant s’appliquent à l’unisson pour m’envoyer au septième ciel. J’étouffe entre mes deux hommes sous ce soleil de plomb. C’est à la fois animal et romantique et surtout incroyablement bon !
Nous jouissons tous les trois simultanément sans nous soucier le moins du monde de ce qui nous entoure. La sève chaude des deux hommes jaillit en quantité et inonde mes entrailles.
J’ai beaucoup de mal à reprendre mon souffle avant que nous rendions enfin dignité et liberté à nos corps.
Son élocution interminable tire chaque syllabe comme scie à deux mains.
J’ouvre les yeux. Martin et moi sommes étendus côte à côte sur nos serviettes. Le soleil est déjà bas dans le ciel et la plage est presque déserte. Plus aucune trace de mon amant.
Je me détourne de lui pour dissimuler mes larmes.