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n° 19210Fiche technique9621 caractères9621
Temps de lecture estimé : 6 mn
22/09/19
Résumé:  Un réveil comme on en aimerait plus souvent...
Critères:  fh couple fsoumise voir odeurs cunnilingu pénétratio -totalsexe -couple
Auteur : Cassiopee      Envoi mini-message
Le réveil

6 h 43


Je dois me dépêcher si je ne veux pas être en retard.


Comme d’habitude, je me suis levé rapidement en éteignant d’un geste vif l’alarme du téléphone portable qui me sert de réveil. Son emploi lui permet de dormir un peu plus que moi le matin et je ne veux pas la priver inutilement de sommeil. Alors quand la sonnerie retentit, je la coupe le plus rapidement possible pour ne pas la déranger. Son inconscient doit l’entendre, mais elle sait très bien qu’elle peut encore rester dans la douce chaleur de notre lit et en profite.


Quand je suis prêt à partir pour attraper le train qui me mènera au bureau et qu’il est l’heure aussi pour elle de se réveiller, je vais la voir dans le lit et lui fais un tendre baiser. C’est notre petit rituel câlin du matin.


J’ouvre la porte de la chambre doucement. Elle dort encore. Après la course contre la montre que je viens de livrer, j’ai l’impression d’entrer dans un sanctuaire, calme et apaisant.

J’entre à tâtons, mes pupilles se dilatent pour s’acclimater à l’obscurité de la chambre. Je devine son corps allongé dans le lit. Sa longue chevelure brune s’étale sur l’oreiller. Comme souvent, elle dort sur le ventre, le visage tourné vers ma place libre, son bras gauche autour de sa tête, l’autre le long de son corps. La couette recouvre son corps jusqu’aux épaules, seul un pied dépasse sur le côté.


Je souris.


D’habitude, je me contente de déposer un baiser dans son cou, ce qui la fait grogner, comprenant qu’il est temps de se dégager des bras de Morphée. Mais, ce matin, ce pied m’attire et me donne envie d’en voir plus.


Ma main se pose sur la peau chaude et soyeuse de sa fine cheville et remonte doucement.


Elle ne bouge pas.


Je m’installe sur le bord du lit pour me mettre plus à l’aise.

J’arrive au pli de son genou, elle respire profondément, signe de son réveil imminent. Ma main s’aventure encore plus haut le long de sa cuisse fuselée, j’apprécie la douceur de son grain de peau, dévie ma trajectoire pour caresser l’intérieur de sa cuisse, là où la peau fine est d’un soyeux indescriptible pour finalement atteindre la naissance de sa fesse.


Imperceptiblement, elle a bougé pour m’encourager à aller plus loin dans mes explorations coquines.


Sous la couette, ma main aventureuse continue son ascension et empaume délicatement son fessier. Elle est entièrement nue, pas de culotte, rien pour la protéger de mes assauts conquérants.

Mes yeux se sont adaptés à la faible lueur de la lumière du couloir qui filtre à travers la porte entrebâillée de la chambre. J’ai envie de la voir, en plus de la toucher.


De mon autre main, je repousse la couette sur le côté et peux ainsi la contempler dans sa complète nudité.

Elle est là, offerte, délicate, sensuelle, à peine consciente des émois qui commencent à m’agiter.


J’observe le galbe de ses jambes élancées, la rondeur de son cul ferme, la chute de ses reins, j’entraperçois ses replis intimes grâce à sa jambe gauche repliée et je sens une raideur sans équivoque envahir mon entrejambe. Me penchant légèrement, je devine son sein gauche écrasé par son corps, j’en connais la fermeté, la douceur, la sensibilité. L’envie d’explorer ses trésors cachés se fait impérieuse.


Un doigt curieux caresse ses lèvres fines et délicates.

Elle soupire.

Il insiste et se glisse entre ses replis pour y découvrir une agréable humidité naissante.

Elle gémit.


Je regarde l’heure : 6 h 51

Une décision s’impose, celle de la raison ou du désir ?

Mon doigt continue à caresser sa fente et l’humidité du lieu s’amplifie.

Elle remonte sa jambe pour me laisser le champ libre, c’est une invitation. Comment résister ?


Je dépose un baiser sur ses fesses, puis deux, ma langue lèche sa peau, appréciant sa saveur d’amande douce délicatement épicée. Je connais le goût de sa peau, l’odeur suave qui l’imprègne, mais l’effet sur mon corps me surprend à chaque fois. Une douce folie s’empare de moi, me faisant perdre la raison.

Au diable ce maudit train !


Mes dents lui mordillent le fessier alors que mon majeur inquisiteur continue ses allées et venues. Après sa peau, c’est le goût caramélisé de son jus que je veux dans ma bouche et après avoir lécher mon doigt recouvert de sa liqueur envoûtante, je plonge mon visage vers sa fente si appétissante.

Surprise par cet assaut soudain, elle émet un petit cri. Celui-ci n’est que le premier d’une longue série…


Ma langue lape, lèche, se repaît de sa cyprine qui se déverse dans ma bouche avide.

Elle se cambre pour s’offrir davantage et mieux profiter de mes caresses buccales.

Je veux pouvoir atteindre toutes les zones sensibles de son corps et cette position ne le permet pas. Je la retourne rapidement. Ma bouche repart à l’assaut de son sexe dégoulinant.


Impudique, elle écarte ses longues jambes fines et replie ses pieds sur ses fesses pour m’inciter à continuer mes préliminaires. Son petit bouton nerveux est désormais à ma portée et je ne prive pas de le solliciter de ma langue pointue. J’ai passé mes bras sous ses cuisses, mes mains peuvent ainsi partir explorer ses belles collines. Sa poitrine menue est déjà gonflée, tendue par le désir. Ses tétons roses pointent vers les cieux tels de petits aiguillons. Je les pince, les étire, les faisant darder davantage.


Ses gémissements envahissent la chambre. Ils me rendent fou, affamé, me faisant augmenter la vigueur de ma langue et les succions de ma bouche. Une de ses mains se perd dans mes cheveux, non pour appuyer mon visage sur son sexe affamé, mais pour me faire comprendre combien elle apprécie mes attentions. Je m’applique, écoutant les signaux de plaisir émis par son corps, je suis le rythme imposé par l’ondulation de son bassin. Je connais ses réactions pour les avoir maintes fois expérimentées.


De son autre main, elle agrippe le drap, sa respiration devient chaotique, tantôt rapide, tantôt bloquée. Son plaisir monte, je le sens. Son bassin ondule de plus en plus vite, de plus en plus fort et soudain, au moment où je mordille son clitoris, tout son corps se tend, se cambrant à l’extrême, elle pousse alors une série de petits cris.

Quelle douce mélodie !


Je me redresse, la laissant reprendre ses esprits. Je défais ma ceinture et me débarrasse de mon pantalon et de mon boxer devenus trop encombrants. Toutes ces explorations ont embrasé mon bas ventre et elle seule peut éteindre l’incendie qui me consume.

Elle ouvre les yeux et me sourit.



Avec un sourire conquérant, je m’installe entre ses cuisses et viens récolter les fruits de mon labeur.

Je l’embrasse tendrement, ma langue caressant amoureusement la sienne dans un doux ballet, alors que mon sexe dur et palpitant s’impatiente contre l’humide chaleur du sien.


Ses mains se glissent sous ma chemise et la sensation de sa peau contre la mienne m’électrifie. Ses jambes se referment autour de mes hanches et ses pieds appuient sur mes fesses me signifiant qu’elle est prête pour le deuxième round.


Mon pieu n’a pas besoin d’être guidé et trouve seul le chemin vers le trésor tant convoité. Je pénètre cette grotte divine doucement, non en conquérant guerrier, mais en invité reconnaissant. Me sentir enserré dans cet écrin de féminité libère mes instincts primitifs et je me mets à bouger mon bassin dans un mouvement lent et contrôlé.

Les gémissements reprennent accompagnés cette fois par mes grognements.


Je profite longuement de ces voluptueuses sensations que sa chaleur et son étreinte me procurent. Je redresse mon torse pour donner plus d’amplitude, plus de puissance à ce câlin fougueux. Ses mains en profitent pour cajoler mon ventre plat et musclé, elles remontent sur mes pectoraux, mes épaules, redescendent doucement le long de mon torse en effleurant ma peau, me griffant tendrement. Ce contact me procure une vague de frisson et me fait perdre toute raison, ne laissant que la passion.


Alors, arrive le moment fatidique où je sens le besoin impérieux de lâcher la bride et de laisser le cheval partir au galop. Le rythme s’accélère. Chaque à-coup est suivi par un cri, qui devient rapidement un gémissement quasi continu. Ses doigts se promènent sur son corps à présent et agacent ses tétons, les roulent, les étirent.


Son vagin m’enserre, m’aspire et bientôt je sens l’inexorable montée de mon plaisir. Au moment où le point de non-retour est franchi, tout son être se contracte dans un cri rageur. Ses muscles malaxent ma queue accompagnant l’ascension de mon sperme dans ma hampe ; je me répands au fond de son ensorcelante cavité.


Reprenant ma respiration, je l’embrasse tendrement, amoureusement et caresse l’ovale de son visage tout en restant au plus profond d’elle.

Y a-t-il un endroit plus merveilleux ?


Je savoure ces quelques secondes.

La douceur après la folie.

La tendresse après la passion.


7 h 27


Merde, je suis vraiment en retard…