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Temps de lecture estimé : 8 mn
24/09/19
Résumé:  Lorsque Marc, journaliste sportif, pénètre dans le vestiaire de l'équipe victorieuse, il ne se doute pas de ce qui l'attend...
Critères:  hhh collègues hépilé sport travail hsoumis humilié(e) contrainte exhib hmast intermast partouze init délire
Auteur : Le Branleur
Un journaliste piégé dans une 3e mi-temps de branleurs

Les journalistes sportifs sont des branleurs, pas au sens figuré, mais au sens propre. La preuve avec cette histoire arrivée à mon pote Marc il y a trois ans, mais qu’il ne m’a confiée que tout récemment, une discussion en tête à tête arrosée, l’alcool ayant délié sa langue.


Marc travaille pour le quotidien régional de la ville dont je suis originaire. Ce soir de mai, il est allé couvrir un énième match de football. Mais pas n’importe lequel puisque la victoire de l’équipe locale lui aurait permis de remporter in extremis le championnat, avec un point d’avance sur le leader d’alors. On est bien des divisions en dessous de la Ligue 1, mais il n’empêche, c’est une question d’honneur : la montée à l’échelon supérieur pour la saison suivante était acquise, et la cerise sur le gâteau consistait à prendre la tête du classement pour conclure l’année avec panache. Seule la victoire est belle. Sachant qu’ils rencontraient la lanterne rouge, les bleu et blanc avaient de fortes chances de relever leur pari. Et ce fut fait, sans surprise, et avec le brio d’un 4-0.


Pour Marc le moment était particulier. C’était le triomphe de son équipe de cœur, celui qu’il supporte depuis toujours et dont il a pris l’habitude, depuis qu’il bosse pour son canard, de relater les hauts et les bas. Les joueurs et le staff le connaissent bien, lui filent des infos en primeur sur l’état de forme de tel joueur ou le mercato à venir. Il était donc tout naturel qu’une fois son compte-rendu envoyé, il se retrouve dans les vestiaires pour aller recueillir les réactions de joies des gars et de l’encadrement.


Les hurlements de joie et chants gaillards faisaient un boucan de tous les diables. Grisé par cet enthousiasme criant, Marc n’a pas tardé à pousser la porte du vestiaire pour y aller de son couplet. Quand il m’a décrit la scène bien des années plus tard, il m’a confié avoir été troublé par la moiteur du lieu. Les douches brûlantes avaient nimbé les lieux de vapeur, les corps nus et demi nus des sportifs s’exposaient sans pudeur, tant ils semblaient mus par l’irrépressible besoin de mettre les mains sur le gigantesque trophée qui venait d’être rempli de champagne ou simplement de sautiller sur place en reprenant l’hymne du club. Face à tant de mouvements, difficile de trouver un coin stable ou poser le regard. Les bites virevoltaient, les culs à l’air été virilement fessés par des esprits chambreurs, les torses s’exposaient dans toute leur vigueur.


Ce tumulte contrastait avec les costumes sobres du président du club et de monsieur le maire qui, subversion ultime, avaient consenti à dénouer leurs cravates comme pour donner un gage de décontraction. Marc a à peine eu le temps de se figurer ce qui se déroulait sous ses yeux qu’il a été apostrophé par les gagnants du soir. Lorsque le capitaine de l’équipe a remarqué sa présence, il a commencé à entonner : « Ami Marc, tu nous délaisses, ça fait longtemps qu’on les a pas vues, allez Marc montre nous tes fesses, allez Marc, montre nous ton cul », sur l’air du refrain de La Ballade des gens heureux. Mon pote m’a raconté avoir souri nerveusement et tenté de garder une contenance, agrippant son bloc-notes, prêt à faire son boulot de journaliste.


Mais les joueurs n’étaient pas résolus à répondre à ses questions, ils étaient plutôt d’humeur joueuse. Marc n’a pas vu qui l’a agrippé en premier, mais il a senti des mains, nombreuses, se poser sur lui. Il n’a pas mis longtemps à tilter : ces mecs s’attendaient vraiment à ce qu’il montre son cul ! Pour lui, qui est relativement timide, plus que la moyenne, ce genre de chambrage de vestiaire est une épreuve. Parce qu’il est du genre pudique – j’ai fait du foot pendant cinq ans avec lui et il était de ceux qui allaient se doucher en slip ou maillot de bain – et qu’il craint de passer pour un coincé.


Il savait cependant que son pantalon n’allait pas résister aux empoignades de ces types qui étaient dopés à l’adrénaline de la victoire. Il a essayé de se débattre, cherchant le soutien du président du club et du maire qui eux, profitaient du spectacle, l’air goguenard, mais il m’a avoué avoir vite cessé d’opposer toute résistance. Il sentait qu’il rougissait, couleur pivoine, mais surtout que sa teub durcissait sans qu’il puisse rien y faire. La situation l’excitait.


D’abord, il s’est retrouvé le jean sur les chevilles, puis, d’un coup sec vers le bas, le goal, a baissé le slip de Marc, révélant à toute l’assistance ses dix-neuf centimètres bien raides. Le maire eut un regard de surprise admiratif. Les gars rigolaient de cette érection, mais certains, avec leurs demi-molles étaient l’hôpital se foutant de la charité. Mon pote m’a raconté qu’à ce moment-là, il se sentait humilié - qu’il y avait cependant pris du plaisir - et qu’il n’imaginait pas qu’il pourrait ressentir encore plus de honte.


C’était sans compter sur la porte qui s’est ouverte soudainement, laissant apparaître dans l’embrasure Joël, l’un des photographes du journal, venu faire quelques clichés de la troisième mi-temps. Son regard éberlué ne pouvait se détacher du zob de Marc, son collègue avec qui il avait l’habitude de boire un café à la machine presque tous les jours. Si on lui avait dit qu’il le découvrirait ainsi dessapé…

Mais Joël n’allait pas tarder à subir le même sort. La moitié de l’équipe s’est ruée sur lui en hurlant « À poil le photographe, à poil ! » Le malheureux pensait moins à son appareil génital qu’à son appareil photo que le maire a récupéré pour le mettre à l’abri et laisser les gars faire leur besogne. Pendant que Joël se faisait foutre à poil, Marc perdait à son tour chaussettes, veste et chemise.


Nus comme des vers, les deux collègues du journal étaient à la merci du vestiaire. Mon pote ne sait plus quel joueur a eu l’idée, mais elle a fait l’unanimité : bataille de bites ! Voici comment Joël et Marc se sont retrouvés face à face. Une opposition de styles et de zobs. Celui de mon ami était toujours aussi tendu qu’un poteau de but érigé depuis une touffe de poils bruns bien broussailleux. Celle du photographe commençait à gonfler, prenant du volume autour d’un pubis soigneusement entretenu, couilles bien rasées en prime.


Les deux trentenaires se sont lancés, tels des maîtres Jedi du chibre, dans un combat de sabres de chairs, gorgés de sang, surmontés de glands violacés. Marc m’a confessé que sentir la tige chaude de son confrère tamponner et caresser la sienne lui a procuré énormément de plaisir. Fini le sentiment de honte, l’atmosphère s’est transformée en ambiance orgiaque. Tout en encourageant les deux membres du journal local, tous les joueurs de l’équipe s’étaient foutu à poil. Le président du club, un sexagénaire aux cheveux grisonnants, qui porte toujours beau, les a imités. Le sol du vestiaire était une marée bleue et blanche de chaussettes et de maillots. Monsieur le maire n’était pas en reste, mais, dignité de notable oblige, il s’était contenté de baisser la fermeture Éclair de son pantalon noir pour laisser s’échapper son vigoureux braquemart.


Une vingtaine d’hommes, de vingt à soixante-cinq ans, étaient ainsi en train de s’astiquer, sourires aux lèvres, précum au bout du gland. Certains empoignaient le membre de leurs voisins, qui leur rendaient la pareille. Les prépuces coulissaient, les couilles étaient soupesées par des paumes énergiques, certaines rondelles recevaient, sans qu’aucun n’y pénétrât, la visite de doigts humidifiés. Au plaisir de la victoire succédaient les plaisirs de mecs en branle.


Joël et Marc se masturbaient mutuellement, côte à côte, quand le capitaine de l’équipe les a enjoints de se mettre à genoux et a demandé à ses hommes de se rassembler en cercle autour d’eux. Les deux journalistes allaient prendre une douche de sperme. Les souvenirs de Marc étaient quelque peu embrumés tant il peinait à réaliser la tournure que prenaient les choses. Surtout, entre les râles virils et les jets qui lui giclaient sur le visage, dans les cheveux, sur le lobe de l’oreille, dans la nuque - Joël connaissait simultanément la même réjouissance - il ne pouvait analyser sereinement la situation. Il se sentait extrêmement excité, transformé en « réceptacle à foutre » (il a lui-même employé ces termes face à moi).


Le dernier jet fut celui du maire, qui cramponnait son chibre et le manipulait au rythme des encouragements de joueurs (« Le maire, il va cracher ! Le maire il va cracher ! »). Joël, lui, a reçu le foutre du président du club en plein sur les lèvres.


Marc commençait à peine à reprendre ses esprits qu’un flash a illuminé la pièce éclairée au néon. L’un des joueurs avait pris l’appareil du photographe et immortalisait la scène. Clic, clac, le flash. Marc et Joël, à genoux, côte à côte, le visage tartiné de giclures blanchâtres et les bites fièrement dressées. Clic, clac, le flash. Que penseraient leurs proches, leurs collègues s’ils les voyaient ainsi ?


Le capitaine a demandé à Joël de se mettre à quatre pattes et d’écarter les fesses. « Mon Marco, tu vas cracher sur son trou, on t’attend ! » Et là, mon pote, encouragé par la meute qui n’avait pas encore fini de débander, s’est astiqué à son tour, crachant la purée sur l’auréole rosée, parfaitement dépourvue de poils, de son collègue. Puis ce fut autour de Marc de prendre la même position, d’écarter son cul pour révéler son trou poilu aux yeux indiscrets. Joël a juté en moins de dix secondes. Clic, clac, un flash, une dernière photo pour la route.


C’est à ce moment-là que le maire a décidé qu’il était temps de partir. Les gars ont aidé Marc et Joël à se relever, leur jetant des regards amusés, complices et un peu surpris (certains commençaient à réaliser ce qui venait de se passer). Ce fut une douche collective. À l’eau cette fois-ci. Joël et Marc ont retrouvé un semblant de dignité à grand renfort de savon.


Par la suite, les deux collègues n’ont jamais reparlé de ce qu’il s’est passé, même s’ils continuent de prendre ensemble des cafés tous les jours. La seule mention ultérieure se déroula le jour de l’anniversaire suivant de Marc, lorsque Joël lui tendit une enveloppe en lui disant « Tu l’ouvriras chez toi ». Elle contenait les photos prises ce soir-là – deux trentenaires, dans la moiteur d’un vestiaire, comme recouverts de masques de sperme, leurs zobs dressés à la verticale – et un petit mot : « Il faut savoir se rappeler des bons souvenirs ».


Marc a recroisé le maire (qui se contente à chaque fois d’un sourire non dénué de perversité) et bien évidemment les gars de l’équipe qui se maintiennent dans leur division depuis, se contentant de terminer dans le ventre mou du classement en fin de saison. Aucun des footballeurs n’a osé évoquer le sujet.


Le reportage dans les coulisses du triomphe a pu avoir lieu une fois tout le monde douché. Aucun lecteur n’aurait pu deviner quelle orgie de branle avait précédé l’instant où les photos des footballeurs du coin, rassemblés autour de leur trophée, avaient été prises. Ces clichés s’étalaient en Une. Le titre n’était pas loin d’être ironique quant aux événements vécus par Joël et Marc : « Nos gars ont tout donné ».