n° 19215 | Fiche technique | 36616 caractères | 36616Temps de lecture estimé : 21 mn | 29/09/19 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Les deux amis de Damien trouvent Margaux vraiment moche et décident de la séduire par jeu avant de l'humilier. Damien, pourtant, finit par trouver la jeune femme à son goût. | ||||
Critères: f fh jeunes gros(ses) grosseins groscul poilu(e)s complexe vacances caférestau fmast init | ||||
Auteur : Tendre amour (Un peu, beaucoup, énormément de tendresse) |
Damien, Philippe et Thomas étaient d’inséparables amis depuis le collège et cette proximité avait vraiment de quoi étonner tant ils étaient fondamentalement différents. Quel rapport pouvait-il y avoir entre un intellectuel romantique, un bourgeois né avec une cuillère en argent dans la bouche et un beauf sympathique fan de foot et de tuning. Nul ne pouvait expliquer le mystère de cette amitié et personne n’avait pu expliquer, dix ans auparavant, pourquoi Damien et Philippe, deux élèves brillants qui rivalisaient pour être le premier de la classe, avaient intégré Thomas, qui était un très mauvais élève, dans leur groupe d’amis.
Tout le monde pensait que ces trois-là étaient trop différents pour avoir des choses à partager, mais ils avaient réussi à devenir complémentaires et c’est ce qui faisait le ciment de leur amitié. C’était même grâce au soutien de ses amis et au programme de révision qu’ils lui avaient réservé que Thomas réussit miraculeusement à obtenir son bac alors que tous le disaient perdu pour les études.
À présent, les trois amis avaient vingt-cinq ans et avaient chacun suivi la voie qui leur convenait. Thomas avait réussi un BTS de mécanique et travaillait dans un garage, Philippe avait intégré une grande école de commerce et diplômé depuis deux ans, travaillait comme trader dans une grande banque, Damien, quant à lui, achevait son internat de médecine et se destinait à devenir chirurgien, ce qui était son rêve depuis qu’il était tout enfant.
Les trois jeunes gens étaient de beaux garçons et il y en avait vraiment pour tous les goûts. Philippe était grand, blond, avec une politesse un peu surannée propre à faire craquer toutes celles qui se désespéraient qu’il n’existe plus de vrais gentlemen. Thomas était plus petit, extrêmement musclé et paraissait particulièrement viril, celles qui aimaient les sportifs ne pouvaient qu’être séduites par lui. Damien, pour sa part, était plutôt grand, mince, avec de longs cheveux et un air toujours rêveur, les filles en quête d’un peu de douceur et de romantisme ne pouvaient que succomber à son charme.
Un soir de début juillet, les trois amis se retrouvèrent dans ce qui était leur QG, le bar chez Titi où ils se retrouvaient depuis leur adolescence. Tous trois profitaient du début de vacances bien méritées après une année de dur labeur. Thierry, le patron du bar, avait bien changé depuis ces dix ans, passant du quadragénaire dynamique et hyperactif au quinqua enrobé qui n’aime rien tant que vider des verres en refaisant le monde avec ses amis. Mais au fond de lui, il était resté le même homme profondément gentil qui s’était immédiatement pris d’affection pour les trois jeunes amis qui se sentaient comme chez eux dans ce bistrot de quartier où ils avaient leur table réservée. En somme, Thierry était le pendant masculin de si accueillante Laurette chantée par Delpech.
Lorsqu’ils s’installèrent, les trois jeunes gens remarquèrent immédiatement qu’il y avait une nouvelle tête dans le bar. Laetitia, la serveuse habituelle, était partie pour ses trois semaines habituelles de congés d’été et c’était une fille un peu plus jeune que les trois amis qui assurait le service. Certainement une étudiante qui profitait de ce job d’été pour arrondir ses fins de mois. Cependant quelque chose clochait et choquait même, c’était le physique et l’allure de la nouvelle recrue. La plupart des serveuses de bar étaient de belles femmes accortes et Laetitia ne faisait pas exception à la règle, elle qui avait été l’objet de tous les fantasmes des trois amis lorsqu’ils étaient plus jeunes.
La jeune femme, au contraire, était plutôt petite, un peu enrobée et habillée de vêtements informes et démodés qui ne la mettaient pas du tout en valeur. Elle faisait tout pour être aimable avec les clients et se montrer professionnelle, mais on voyait bien qu’elle n’était pas faite pour ce métier et qu’elle le faisait par obligation. Toujours gentil, Thierry ne lui tenait pas rigueur de ses erreurs et appréciait, au contraire, la bonne volonté qu’elle mettait à faire son travail du mieux qu’elle pouvait. Il avait même préféré embaucher cette fille parce qu’elle lui paraissait sérieuse, travailleuse et tout à fait différente de la cohorte de bimbos écervelées qui s’étaient présentées pour le poste de serveuse.
Damien éprouva immédiatement de la sympathie pour la jeune femme, mais tel n’était pas le cas de Philippe et Thomas qui ne pouvaient cacher leur hilarité.
Damien essaya de ne pas penser à Lila, son ex petite amie avec qui il était resté deux ans et dont il avait découvert, quelques semaines auparavant, qu’elle avait couché avec la quasi-intégralité des étudiants de leur promo. Tout le monde était au courant à l’hôpital, des aides-soignants au chef de service, tout le monde sauf lui, bien évidemment. Le jeune homme s’était senti trahi et avait immédiatement rompu avec celle dont il pensait qu’elle était son âme sœur. Thomas avait raison, les filles pouvaient, parfois, se montrer aussi cruelles que les pires garçons, mais ce n’était pas une raison pour se venger sur cette pauvre fille qui n’y était pour rien dans sa mésaventure.
Puisque Damien se désolidarisait du groupe, ce fut Philippe qui se chargea de séduire la jeune femme. Il avait confiance en son charme et pensa que la serveuse tomberait presque immédiatement amoureuse de lui.
Lorsqu’elle s’approcha de la table des trois jeunes gens pour leur apporter leurs consommations, Philippe prit sa voix la plus langoureuse et lui dit les compliments qu’il jugeait les plus beaux possible tout en restant crédibles. La jeune femme n’était pas un mannequin, mais, en faisant des efforts, Philippe parvint à lui faire des compliments sur ses yeux, ses cheveux et même son sourire, alors qu’elle restait sérieuse la grande majorité du temps et avait même l’air mélancolique.
Thomas, de son côté, prenait l’air étonné et affirmait que Philippe n’avait jamais connu de coup de foudre pareil. La serveuse fut troublée, car elle était extrêmement complexée et se croyait incapable de séduire qui que ce soit. Que ce beau jeune homme, si élégant et distingué, puisse s’intéresser à elle lui paraissait absolument impossible. Mais, une fois le premier trouble passé, la jeune femme devina, presque instinctivement, que Philippe n’était pas sincère et qu’il se moquait d’elle, elle se montra alors particulièrement froide. Ce n’était pas la première fois qu’un garçon lui faisait cette mauvaise blague, c’était arrivé plusieurs fois à l’adolescence et, à chaque fois, ça lui avait causé un chagrin dont elle avait eu du mal à se remettre. Elle décida donc de retourner à la table des garçons pour dire ses quatre vérités à Philippe.
Et après ces paroles elle s’en alla d’un pas décidé. Thierry, qui avait vu toute la scène, se demanda pourquoi sa serveuse, d’habitude si polie, s’était montrée agressive avec ces trois adorables jeunes qu’il connaissait depuis des années, mais il considéra cela comme un micro-événement vite oublié.
De son côté, Damien jubilait. La serveuse n’était pas tombée dans le panneau et ses deux copains cruels avaient perdu. Mais ils ne s’avouaient pas vaincus et Philippe dit que, si elle n’avait pas été attirée par lui, la serveuse n’aurait sûrement pas été aussi virulente. Il était prêt à porter le coup de grâce et demanda à Damien d’attendre le lendemain, lui promettant qu’il serait très surpris.
Le soir même, au moment de la fermeture, la jeune femme demanda à Thierry des précisions sur les trois amis qu’il semblait bien connaître. Thierry lui répondit que c’étaient trois garçons adorables et qu’elle pouvait entièrement leur faire confiance. Il leur avait connu plusieurs petites amies depuis l’adolescence et aucune n’avait eu à se plaindre de leur comportement. Thierry ne se doutait pas une seconde de ce que Philippe et Thomas tramaient puisqu’il les pensait incapables de la moindre mauvaise action. Lorsque son employée lui raconta la scène qui s’était déroulée l’après-midi même, le patron de bar lui conseilla de prendre confiance en elle et de ne pas se penser incapable de plaire à qui que ce soit.
Le lendemain, les trois amis revinrent au bar, comme ils le faisaient chaque jour quand ils étaient en congés et ne partaient pas. Philippe portait dans ses bras un énorme bouquet de plus d’une vingtaine de roses rouges qui avait dû coûter une fortune.
Le résultat fut au-delà des espérances des deux garçons, la serveuse, lorsqu’elle vit le bouquet, pleura de joie et sauta au cou de Philippe, ne sachant comment le remercier. Un rendez-vous fut immédiatement pris le lendemain, jour de repos de la jeune femme, dans une station balnéaire toute proche qui était le lieu de toutes les promenades romantiques des jeunes amoureux. La mer, le soleil et la plage constituaient un trio parfait pour une journée d’été réussie.
C’en fut trop pour Damien qui, voyant le bonheur de la jeune femme, se doutait que la chute serait violente lorsque, le lendemain, elle apprendrait toute la supercherie. Il décida de lui dire toute la vérité et attendit, pour cela, que ses amis ne soient pas là.
Il revint en fin de soirée, le bar était calme et seuls quelques attardés finissaient leurs consommations. La serveuse paraissait changée par les évènements de la journée, elle était plus joyeuse et pimpante, ayant hâte d’être au lendemain. Damien s’approcha de la jeune femme et lui demanda s’il pouvait lui parler autour d’un verre.
Mais en voyant l’air sérieux de Damien, elle comprit que le temps n’était pas au flirt et tous deux s’assirent devant des verres que Thierry leur apporta.
La jeune femme commençait à pleurer à chaudes larmes, elle se méfiait des garçons, mais il avait suffi de quelques paroles rassurantes et d’un bouquet de fleurs pour qu’elle soit totalement en confiance et ouvre son cœur. Elle pensait être une jeune femme forte qui n’attendait rien de l’amour, mais, en réalité, elle rêvait d’attirer enfin l’attention de quelqu’un. Elle ne voulait pas le prince charmant ni un millionnaire, mais juste un garçon gentil qui s’intéresse à elle et lui donne de l’affection.
En effet, plus il la regardait, plus Damien trouvait la jeune femme jolie. Elle avait un visage harmonieux, de beaux yeux même quand elle pleurait et était loin d’être obèse, juste ronde ce qui n’était pas pour lui déplaire. Et surtout, elle ne ressemblait en rien à Lila qu’il essayait désespérément d’oublier depuis deux mois.
Les derniers clients étaient partis et Thierry s’approcha de la table des jeunes gens, il avait l’air particulièrement inquiet et se demandait ce qui avait bien pu se passer pour que sa serveuse éclate comme ça en sanglots.
Margaux se sentait soutenue et sans être complètement consolée, elle n’était plus aussi désespérée que quelques minutes auparavant. Elle offrit même à Damien le sourire qu’il attendait avant que les deux s’en aillent et que Thierry ferme son bar.
Quelques rues plus loin, les chemins de Margaux et de Damien se séparèrent, la jeune femme ne voulait pas quitter celui qui venait de la consoler, mais n’osait pas lui demander de rester avec elle pour la nuit. Elle ne savait même pas comment dire à Damien qu’il lui plaisait. De toute façon, ce beau garçon avait sûrement une petite amie.
Le lendemain, Margaux se fit belle comme elle n’avait jamais eu l’occasion de le faire. Elle emprunta les produits de beauté de sa mère, belle femme très élégante qui désespérait que sa fille ne lui ressemble pas plus. Artiste dans l’âme, Margaux eut du goût et se fit un maquillage parfait pour se mettre en valeur. Elle utilisa même le fer à friser pour donner de l’ondulation à ses cheveux désespérément raides. Pour les vêtements, elle sortit l’une des jupes et l’un des petits hauts qui lui étaient régulièrement offerts par sa mère ou d’autres proches. Elle ne les mettait jamais, se trouvant hideuse dedans, mais après ces efforts qui lui prirent plusieurs heures dans la matinée, elle se trouva, sinon jolie, du moins tout à fait regardable. On voyait encore les rondeurs, mais Margaux les jugea presque sexy maintenant qu’elles étaient assumées. Sachant qu’elle allait à la mer, elle prit un maillot une-pièce dont elle pensait qu’il la mettait bien en valeur.
La jeune femme ne savait pourtant pas pourquoi elle faisait tous ces efforts vestimentaires. Voulait-elle se venger de Philippe en lui prouvant qu’elle pouvait être aussi belle qu’une autre ou séduire Damien qui s’était montré si gentil avec elle la veille au soir. La mère de Margaux fut ravie de voir que sa fille prenait soin d’elle et perdait un peu de ses complexes. Elle ne se faisait pas d’illusions et savait qu’il faudrait un long cheminement pour que la jeune femme s’accepte et oublie ses complexes, mais c’était déjà un magnifique début inattendu. La maman se douta qu’il y avait un garçon derrière tout ça, mais préféra laisser à sa fille sa part d’intimité et la laisser parler de sa situation sentimentale quand elle le désirerait. Elle espérait seulement qu’elle soit enfin heureuse, car elle le méritait.
Margaux et Damien s’étaient donné rendez-vous à l’endroit où ils s’étaient quittés la veille. Le jeune homme ne manqua pas d’être stupéfait par la métamorphose de sa nouvelle amie et fut plus décidé que jamais à la séduire pour lui faire oublier les deux garçons cruels. Il eut d’ailleurs une proposition à lui faire.
Et sur ces mots, Damien rapprocha son visage de celui de Margaux et leurs lèvres se rencontrèrent. Damien constata que les lèvres de Margaux étaient douces et un peu sucrées, il aurait voulu l’embrasser pendant des heures. La jeune femme avait vingt-trois ans et aucun garçon ne l’avait encore embrassée. Elle ne pouvait pas croire que tout cela lui arrivait et commença à pleurer de joie. Damien s’en rendit compte et mit fin au baiser bien plus tôt qu’il ne l’aurait désiré.
Le tout nouveau couple se dirigea ensuite vers le lieu du rendez-vous donné par Philippe. Il s’y trouvait déjà en compagnie de Thomas et les deux vieux amis ne pouvaient pas s’empêcher de rire en imaginant la tête de la malheureuse fille lorsqu’elle s’apercevrait qu’on s’était moqué d’elle.
Philippe et Thomas firent une drôle de tête lorsqu’ils virent arriver une Margaux toute pimpante et souriante au bras de Damien. Ce n’était vraiment pas prévu dans leur plan. Ils s’aperçurent même qu’ils avaient mal jugé la jeune femme et qu’elle pouvait être très jolie, mais visiblement elle s’était pomponnée pour un autre garçon.
Damien n’eut même pas à se défendre, ce fut Thomas qui le fit à sa place.
Philippe et Thomas comprirent ensuite qu’ils étaient de trop et que le nouveau couple avait besoin d’intimité. Ils s’éclipsèrent donc discrètement et laissèrent Damien et Margaux profiter de leur premier après-midi en amoureux entre ballade sur la plage et baignade. La jeune femme hésita d’abord à dévoiler son corps dans le maillot de bain, mais son ami l’y encouragea, lui disant ensuite combien il la trouvait belle dans ce maillot noir qui épousait parfaitement les formes de son corps. Les jeux des nouveaux amoureux dans l’eau furent une excellente occasion pour découvrir le corps de l’autre en chahutant gaiement. Une fois le bain finit, le jeune couple alla déguster deux glaces en terrasse qui donnèrent des goûts particuliers à leurs baisers. Les lèvres de Margaux ayant soudainement un goût de vanille et celles de Damien un goût de chocolat.
Car des baisers délicieux ponctuèrent tout cet après-midi. D’abord timides, Margaux n’ayant jamais été embrassée jusqu’à ce jour, Damien comprit qu’il fallait y aller en douceur et faire découvrir progressivement la délicieuse sensation de sentir les lèvres de l’autre contre les siennes. Au fil du temps, les baisers devinrent plus sensuels, les langues se cherchèrent et se trouvèrent commençant un délicieux ballet dans la bouche du partenaire. Margaux devint rapidement experte dans l’art du baiser et ne se serait jamais crue aussi douée pour embrasser les garçons. La jeune se sentait bien dans les bras de Damien et, bien que le jeune homme ne fût que très modérément musclé, elle se sentait parfaitement en sécurité. Le jeune homme, quant à lui, trouva que sa nouvelle chérie sentait divinement bon et il adorait plonger ses mains dans sa cascade de cheveux châtains. Margaux aussi jouait volontiers avec la longue chevelure de Damien qui lui tombait jusque sur les épaules.
Lorsque la fin d’après-midi vint, les deux jeunes gens rentrèrent et, après un dernier baiser langoureux, se séparèrent pour rentrer chacun chez soi, impatients de revoir l’autre dès le lendemain. Lorsqu’elle arriva chez elle, Margaux trouva un mot de sa mère qui disait qu’elle était partie à une soirée improvisée avec des amis et qu’elle ne rentrerait que le lendemain en milieu de journée. La soirée se déroula banalement pour la jeune femme, repas devant un plateau télé suivi d’un film, mais le début de la nuit fut torride.
Margaux, qui avait toujours été délaissée par les garçons, pensait ne pas être intéressée par le sexe et ne se masturbait que rarement, presque par obligation, ne connaissant pas les fantasmes des habituelles filles célibataires. Elle se pensait même complètement frigide, ce qui lui était tout à fait égal. Ce fut différent lorsque, avant de s’endormir, elle repassa le film de sa journée passée avec Damien et se souvint des baisers fougueux échangés sur la plage. Ses doigts commencèrent à entrer dans son sexe, d’abord doucement, comme des caresses, puis plus fortement et profondément, la jeune femme découvrit un plaisir sauvage et primaire comme elle ne l’avait jamais connu et se mit à rêver de sa première folle nuit d’amour avec Damien. Elle découvrait bien tard les joies du plaisir sexuel.
Soudain, alors qu’elle allait connaître le plus bel orgasme de sa vie, Margaux entendit sonner son portable qui se trouvait à côté d’elle. C’était Damien qui lui envoyait un SMS, elle avait oublié qu’ils s’étaient échangé leurs numéros quelques heures plus tôt. Le message était très court, mais on ne peut plus explicite. C’était un simple :
« J’ai envie de toi. »
Au comble de l’excitation, elle se sentit prête pour sa première nuit d’amour et répondit :
« Moi aussi, viens chez moi si tu veux, je suis seule. »
Et elle lui nota l’adresse.
« J’arrive ! »
Margaux savait que la maison de Damien n’était qu’à dix minutes à pied, ça lui laissait peu de temps pour ranger en vitesse le désordre de sa chambre afin de la rendre impeccable et choisir son plus bel ensemble de lingerie qui n’était peut-être pas très affriolant, mais, au moins était joli et assorti. Elle le jugea tout à fait convenable pour recevoir son amoureux pour une première nuit torride.
Margaux avait bien calculé, moins d’un quart d’heure plus tard Damien était à la porte de son pavillon. Lorsqu’il vit la jeune femme en sous-vêtements, il fut terriblement excité et ses propres habits disparurent aussi vite que si cela avait été par magie. Il ne garda que le caleçon, se retrouvant dans la même tenue que sa chérie.
Elle avait besoin de tendresse et de faire retomber sa tension sexuelle afin de ne pas jouir trop vite lorsqu’ils passeraient aux choses sérieuses
Damien ne se fit pas prier et serra Margaux contre lui, s’enivrant de son odeur, mélange d’un parfum discret et subtil et d’une odeur naturelle qui le rendait fou. Lila, avec qui il sortait avant, était une très belle fille, beaucoup plus dans les canons de la beauté actuelle que Margaux, mais elle ne lui avait jamais fait cet effet-là. Les deux jeunes gens s’embrassèrent et leurs lèvres se reconnurent avec délice. Au comble de l’excitation, Margaux entraîna Damien vers sa chambre et en traversant le pavillon, le jeune homme pu voir une grande quantité de tableaux et de dessins. La chambre de Margaux en était tapissée du sol au plafond.
Margaux s’allongea sur le lit et prit une posture alanguie qui ne laissa pas du tout son amoureux indifférent. S’agenouillant près d’elle, il commença à la masser avec la main experte de quelqu’un qui connaît chaque infime partie du corps humain. Les études de médecine servaient à autre chose qu’à soigner des gens. Tout en massant Margaux, il l’embrassait dans le cou et lui disait des mots doux qui ne la laissaient pas du tout indifférente. La jeune femme ronronnait de plaisir et encourageait son amant à poursuivre ses délicieuses caresses.
Le corps plantureux de la jeune femme était plein de courbes excitantes et Damien constatait avec plaisir que, avec quelques kilos en plus, on risquait moins de tomber sur les os en caressant l’élue de son cœur. Surtout, Margaux avait des fesses splendides, fermes et rebondies qui auraient fait rêver n’importe quel homme. La main de Damien s’y attarda longtemps, se régalant de ces douces courbes comme des vallons au milieu de la plaine.
Lorsque l’atmosphère devint brûlante, Margaux voulut enlever son soutien-gorge pour montrer ses seins, mais elle hésita, peut-être que Damien allait les trouver trop gros ou flasques. Son partenaire la rassura et dégrafa lui-même le sous-vêtement pour découvrir une superbe poitrine, énorme et triomphante. Les plus belles filles paieraient bien cher pour avoir des seins pareils, se dit-il. Il commença à les caresser en douceur et à les lécher. Ils devinrent très vite durs et le jeune homme les malaxa doucement, provoquant chez sa partenaire des soupirs d’extase. Les deux globes étaient somptueux et Bastien était comme hypnotisé, lui qui n’avait eu que des petites amies minces avec de petits seins découvrait avec délices les joies d’une poitrine volumineuse. Les gémissements de Margaux devenaient de plus en plus rauques et profonds, son partenaire sentait qu’elle approchait de l’orgasme et l’humidité qu’il sentait au niveau de la culotte était un autre témoignage de son excitation.
Le jeune homme prit alors une capote qu’il avait apportée et enleva la culotte de sa partenaire qui devint rouge pivoine à cause d’une dernière gêne.
Damien calma les inquiétudes de Margaux et, enlevant la culotte, trouva un sexe féminin recouvert d’une belle toison brune qu’il commença à caresser comme s’il s’agissait d’un animal peureux qu’on voudrait rassurer. Il lécha même un peu cette belle chatte et le clitoris fit immédiatement son apparition. Le temps des préliminaires était passé et Margaux savait que sa première fois serait absolument parfaite.
Le sexe de la jeune femme était humide comme il ne l’avait jamais été et Damien introduisit le sien avec douceur, sachant que sa partenaire était vierge. Elle poussa des cris rauques et il lui demanda s’il lui faisait mal. Elle le rassura en lui disant que non et il continua en douceur. Le sexe de la jeune femme vierge était serré et son partenaire la baisait avec toute l’attention possible. Le va-et-vient des deux amants était calme et il ne fallut que quelques coups de reins pour que les mouvements de Margaux soient parfaitement coordonnés à ceux de Damien.
Sentant que sa partenaire appréciait, le jeune homme accéléra la cadence provoquant des cris de plaisir qui ne laissaient aucune place au doute. Tous deux gémissaient à l’unisson puis se mirent à crier de plus en plus fort. Soudain ils hurlèrent en chœur leur jouissance au moment où Damien éjaculait. Une petite tache de sang dans les draps prouvait que l’hymen avait été perforé avec toute la douceur qu’une jeune femme vierge pouvait espérer.
Margaux demanda ensuite à son amoureux de rester et tous deux discutèrent de manière complice jusqu’à ce que la jeune femme s’endorme, encore toute frémissante de plaisir, dans les bras de celui qui venait de la faire jouir. Elle n’aurait jamais pu imaginer une meilleure première fois.
Le lendemain, Damien accompagna sa petite amie chez Titi et Thierry fut ravi de voir arriver sa serveuse joyeuse et pimpante comme il n’aurait jamais imaginé la voir. La mère de Margaux fut également ravie de voir que le changement chez sa fille était devenu durable et qu’elle était tombée amoureuse d’un beau garçon prévenant qui l’aimait comme elle était, avec ses formes.
Le couple formé par Damien et Margaux fut solide et dura toute leur vie avec mariage et enfants à la clé. Les trois amis devinrent rapidement quatre, Margaux s’intégrant durablement à la bande de garçons avant que les compagnes de Philippe et Thomas ne fassent de même. La jeune femme devint dessinatrice de BD comme elle le rêvait et, au-dessus de sa table de travail, il y eut toujours le dessin qu’elle avait réalisé après sa métamorphose. Celui d’une jeune femme heureuse et épanouie comme elle ne cessa plus jamais de l’être.