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n° 19222Fiche technique16156 caractères16156
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Temps de lecture estimé : 12 mn
04/10/19
corrigé 05/06/21
Résumé:  Lorsque mes potes m'ont annoncé qu'ils tenaient absolument à m'organiser un enterrement de vie de garçon, je ne me serais pas douté qu'il prendrait une telle tournure...
Critères:  hhh collègues campagne humilié(e) exhib strip hmast hgode partouze délire humour -gay
Auteur : UnVraiBranleur      Envoi mini-message
Des amis hétéros surprenants

J’ai épousé mon mari il y a deux ans. Même si nous étions ravis que notre couple soit reconnu aux yeux de la loi française au même titre qu’un couple hétéro, nous avons toujours refusé – c’est encore le cas aujourd’hui – de nous mettre à « copier » les hétéros, à gommer notre spécificité pour rentrer dans un rang normé. L’enterrement de vie de garçon, par exemple, nous semble être une tradition anachronique, hypocrite et assez flippante – c’est quand même un événement qui est envisagé comme la dernière grosse fête, où l’on se permet tous les excès, avant d’ouvrir la page d’une vie proprette et rangée à mener jusqu’à la fin de ses jours. Bonjour l’angoisse !


Aussi, nous avions décidé que nous ne voulions pas d’enterrement de vie de garçon et avons fait passer la consigne autour de nous. Nos amis gays l’ont parfaitement entendue. Mais pas mes potes hétéros qui voyaient là un prétexte tout trouvé pour se bourrer la gueule et, pour certains, passer un week-end sans compagne ni enfants dans les parages.


Me voilà donc en plein milieu du mois de mai dans un gîte, en Provence, à une centaine de kilomètres de chez moi, en compagnie de cinq potes. Nous étions arrivés le vendredi en début de soirée, la douceur printanière nous permettant d’entamer le séjour par un apéro en plein air. On était tranquilles, aucun voisin à l’horizon. La maison se trouvait à la sortie du village, isolée. Pour y accéder, depuis la nationale, il fallait tourner pour prendre un chemin de terre, poursuivre sa route une centaine de mètres, avant de voir apparaître la bâtisse de trois étages derrière des arbres.


À l’arrière, un immense terrain – il paraissait du moins gigantesque pour nous, gars de la ville, où chaque mètre carré est compté – sorte de tapis de verdure dans lequel avait été creusée une piscine rectangulaire aux dimensions californiennes. C’est là que nous avons donc pris l’apéro le samedi soir, mais étonnamment, la consommation d’alcool n’avait rien d’exagéré. On avait tous trop bu pour prendre le volant, mais pas assez pour ne plus savoir le lendemain ce qu’il s’était passé durant les heures qui avaient précédé. J’avoue avoir été déçu par tant de sagesse – c’était moins un enterrement de vie de garçon qu’une oraison funèbre en mémoire de la jeunesse en train de s’enfuir : et si, après la trentaine, on était devenus ennuyeux ?


J’étais allé me coucher ce soir-là avec un petit pincement au cœur, mais je me disais que je n’avais pas à me plaindre, que mes potes avaient préparé cette escapade et qu’il fallait savoir reconnaître cette marque d’amitié. J’ignorais encore que vingt-quatre heures plus tard, je serais couvert de leur sperme à tous les cinq.


Avant de raconter l’après-midi qui a suivi notre arrivée au gîte, il me faut présenter les potes qui étaient là. Je commence par Sasha, qui était celui que je connaissais depuis le plus longtemps, une quinzaine d’années. Nous étions étudiants dans la même classe, quinze ans plus tôt, et avons le même âge. Il est un grand brun, barbu, avec un léger embonpoint. Sans que je puisse l’expliquer, Sasha parvenait toujours à séduire – amoureusement ou amicalement. Il n’était pas tant beau que charismatique, et sa voix grave faisait forte impression sur toutes et tous. Autant le dire : j’en pinçais pour lui à l’époque. Non pas sentimentalement, mais sexuellement : je le désirais fortement – je pense qu’il se doutait qu’il m’attirait même s’il ne me l’a jamais dit.


À l’époque de l’enterrement de vie de garçon, il est jeune papa depuis moins d’un an. Les quatre autres étaient des amis rencontrés au travail. Je suis d’ailleurs toujours dans l’entreprise qu’ils avaient quittée quelques années plus tôt à quelques mois ou années d’intervalle. Diego, qui est sans doute mon préféré du lot, celui avec lequel je m’entends le mieux, est assez complexé par sa taille (il est légèrement plus petit que la moyenne) et sa calvitie. Il ignore qu’en fait, couplé à ses yeux bruns profonds et sa peau « mat Ibérique », cela le rend extrêmement attirant.


Daniel, lui, est une crème, il n’est que sourire et bienveillance. Il ne faut pas compter sur lui pour jouer les machos, il est le premier à réagir aux vannes sexistes et à recadrer les propos homophobes dans son entourage. Bref, un allié comme il en existe trop peu. Daniel est le seul avec lequel je parle vraiment de sexualité. C’est un épicurien, qui sait se faire du bien et faire du bien à sa compagne avec laquelle il a une profonde complicité.


Virgile, lui, c’est l’artiste de la bande. Il est passionné de photographie et son appareil photo ne le quitte pas. Il est aussi le plus beau. Les traits de son visage anguleux et doux, selon le point de vue d’où on l’observe, lui donnent du chien. Il est clairement mon type de mec. Mathieu était le dernier des cinq. Lui et moi sommes liés par la passion du cinéma. On va souvent en salle ensemble. Je ne saurais dire si je le trouve beau ou non, mais j’avoue m’être pris à fantasmer sur son cul que j’imagine bien poilu, sanglé dans un jockstrap. Le genre de derche que j’aurais envie de soumettre à une session de fessée – Mathieu est quelqu’un d’assez pédant lorsqu’il s’agit de donner son avis sur les films, une bonne correction pourrait lui inspirer, sans doute, un peu de modestie.


Revenons à ce samedi de mai dans un gîte provençal. Nous avons fait la grasse matinée et entamé notre journée vers 13 h par un brunch. Ou disons plutôt que l’on a rassemblé sur la table tout ce que l’on pouvait trouver de salé ou sucré parmi nos courses. On a alors commencé à boire bière sur bière sur bière sur bière. On les sirotait comme du petit lait.


Sur les coups de 16 h, on était déjà plus qu’éméchés, mais on avait de la ressource en réussissions à n’en laisser rien paraître. C’est à peu près à cette heure-là que Virgile a tapé dans les mains en criant, « C’est l’heure du spectacle ». J’ai alors vu les garçons transporter un transat jusqu’au milieu de l’herbe. On m’a invité à y prendre place. J’étais à peine assis que mes potes étaient debout à dix mètres de moi, avec l’air mi-hilare mi-excité de salopards préparant un mauvais coup. Virgile a alors lancé la musique depuis son smartphone. J’ai reconnu le morceau dès les deux premières notes. Pas besoin d’être expert en blind test, il s’agissait d’un tube, et pas des meilleurs : YMCA.



On ne pouvait pas faire plus cliché avec ce quintette d’hétéros se dandinant, sans aucune notion de rythme, sur du disco saturant les enceintes. Eh oui, ils ont reproduit les lettres Y, M, C et À avec les bras. Évidemment. Mais ma surprise est arrivée sur le deuxième refrain. J’ai l’impression qu’ils avaient décidé que ce serait le signal : le moment où ils commenceraient à se désaper. Ils ont commencé par envoyer valser leurs t-shirts, leurs chaussures, chaussettes et ont gardé leurs shorts jusqu’au refrain suivant. Qui fut le signal pour les ôter. Et voici comment ils se sont retrouvés tous, l’un après l’autre, devant moi, en string.


Ils ont commencé à se rassembler autour de moi. Sasha a tenté une lap dance maladroite, mais assez excitante lorsqu’il a commencé à se frotter le cul sur mon entrejambe. Virgile, lui, m’a pris l’arrière de la tête pour me frotter le visage sur le devant de son string. Il était clairement dur et le tissu commençait à se tendre de plus en plus, si bien que, de l’angle où je voyais les choses, je distinguai un bout de chair de son zob et un aperçu de ses bourses qui me paraissaient parfaitement épilées.


Thomas, lui, accomplit pratiquement mon fantasme puisqu’il se cambra devant moi, pointant le cul en direction de mon visage, tout en s’amusant avec la ficelle de son string qu’il frottait et étirait contre son trou cerné de rares poils – alors que je l’imaginais bien plus touffu du fion. Diego, lui, fut le plus timide et garda ses distances, comme si je l’effrayais un peu, ou plutôt comme s’il était effrayé de ce qu’il pourrait me faire. Daniel, lui, était celui qui s’en sortait le mieux. Il était le moins à contretemps, et il faisait onduler ses hanches en me présentant son paquet sous le nez, comme s’il m’invitait à croquer dedans.


Une fois que chacun avait fini son passage devant moi, il se plaçait à côté, où il se gondolait avec les autres en regardant les frasques du suivant. Je bandais comme un taureau. Littéralement. Cela avait beau être mes potes, il était difficile de ne pas avoir la trique face à leurs culs qui n’avaient sans doute jamais vu une bite les frôler et face à leurs paquets qui déformaient l’avant de leurs sous-vêtements de manière aussi différentes qu’elles laissaient imaginer de gabarits variés. Les gars avaient sans doute choisi les strings en se disant que c’était pour la blague, qu’ils seraient ridicules dedans et qu’on se marrerait bien. Si tel est le cas, ils ont livré un numéro comique interdit aux moins de dix-huit ans.


La musique s’est arrêtée pour ne plus laisser entendre que leurs rires, certains forcés ou surjoués pour se donner de la contenance. Sasha a fini par reprendre la parole pour s’adresser à moi :



Il avait un string rouge. Diego, un bleu. Daniel, un vert. Mathieu, un jaune. Virgile, un violet. Le quinté était dans le désordre, mais j’ai tilté en voyant le drapeau de la communauté LGBT qui s’étalait sur ma serviette éponge :



À l’évocation de cette couleur, ils se mirent à sourire davantage, et, surtout de manière plus naturelle.



Tous n’avaient que cet ordre à la bouche. Je devais m’exécuter. Je me suis donc déshabillé, et me suis résolu à ne pas leur cacher que je bandais – ils étaient eux-mêmes loin d’être insensibles à la situation, vu leurs bosses persos. J’avais suffisamment bu pour avoir perdu toute inhibition. Je n’ai pas réfléchi avant de présenter mes quatorze centimètres bien tendus à la verticale avant de les glisser dans le sous-vêtement qui était pile à ma taille. Ils étaient là, tous les cinq, à me regarder et sans doute à se demander intérieurement ce qui allait se passer maintenant.



Je n’ai pas résisté à la tentation de leur présenter mon cul de gay, bien entretenu, et sans aucun poil disgracieux. J’ai commencé par jouer avec la ficelle de mon string. Virgile prend des photos. Daniel m’a encouragé à me toucher, visiblement très inspiré par ma prestation. Je n’ai pas tardé à bien écarter les jambes pour leur présenter ma rondelle, que j’effleure du bout des doigts en me disant que c’est peut-être la première fois que mes potes voient un trou de mec de si près – en dehors du leur, bien entendu. Voyant que le spectacle les captive, je me suis enhardi et me suis glissé un premier doigt dans la fente.


« Oh, ouais », ont lâché mes potes quand j’en insère un deuxième. J’ai vu Sasha finir sa bière d’un trait, garder la bouteille en main et s’agenouiller devant moi, qui avais les jambes écartées au maximum sur le transat. J’ai à peine eu le temps d’enlever mes doigts, qu’il a craché sa salive sur mon trou. De la pulpe de l’index, il a tâté l’entrée de mon anus, et y a fait rentrer un de ses doigts. Enfin, ce que je pensais être un doigt, car ce qui me pénétrait m’a semblé particulièrement épais et rigide. J’avais raison : Sasha était en train de s’amuser à me fourrer… avec sa bouteille de Heineken… La première image qui m’est venue en tête est qu’il est en train de me baiser par procuration. Certes, ce n’est pas sa bite qui faisait des va-et-vient, mais il a joué habilement du poignet pour me faire du bien, il y a mis de l’application.


Moi, j’étais submergé par l’incrédulité et le plaisir.



Daniel a pris le relais et confirmé ce que je pensais de lui : il est un bon coup qui se focalise sur la jouissance de sa (ou son, dans mon cas) partenaire avant de s’occuper de la sienne. Il me regardait, fixement, dans les yeux, avec un sourire un brin pervers en faisant sa besogne. Puis il a dégagé la partie avant de mon string d’un geste de la main sur le côté gauche pour laisser surgir ma bite qu’il a commencé à me branler tout en maniant le sextoy improvisé.


Mathieu, lui, avait une technique assez plaisante : tout en me pénétrant, il tapotait par courts instants le cul de la bouteille, ce qui provoquait de subtiles vibrations qui me rendaient dingue. Virgile, lui, me baisa avec cet ersatz de teub en verre en éclatant de rire. Son fou rire avait quelque chose d’humiliant qui ne m’excita que davantage. Le futur marié avait belle façon à se faire ainsi défoncer par ses potes – parmi lesquels se trouvait le témoin – à trois semaines de la cérémonie.


Diego fut le clou de cette séquence houblonnée. Le pote si timide et discret était à deux doigts de se transformer en tortionnaire sexuel. Il remuait la bouteille dans et hors de mon trou comme un sadique, comme s’il cherchait à se venger d’un sale coup que je lui aurais fait. Mais j’ai fini par comprendre que c’était comme cela qu’il envisageait un rapport sexuel, un rapprochement bestial où l’on perd toute notion de civisme. Là, il était impoli avec mon derche, mais ça me rendait dingue.



J’étais allongé sur le transat. Ils ont tous laissé tomber leurs strings. Après m’avoir enlevé le mien, Sasha s’est positionné derrière moi, au-dessus de ma tête. Daniel au niveau de mon visage. Mathieu à hauteur de mon sexe. Virgile et Diego, eux, ont chacun saisi un de mes panards nus et ont commencé à se frotter la teub contre ma plante des pieds. Ils s’astiquaient tous autour de moi, sur moi ou contre moi. J’ai senti leurs jets recouvrir les différentes parties de mon corps successivement. Sasha m’en a mis plein les cheveux. Daniel m’a visé au front : ses sept jets chargés n’ont pas tardé à dégouliner le long de ma face. Diego a giclé sur mon pied droit. Mathieu a inondé ma teub, mes couilles de son jus qui s’est aussi aggloméré sur mes poils pubiens. Virgile fut le dernier à venir, sur mon pied gauche. À chaque éjaculation, mes potes poussaient des râles grossiers, des éructations viriles.


Virgile m’a dit alors d’écarter et de lever les jambes, tout en cramponnant mes mains sous mes genoux. Il s’est saisi de la bouteille pour me la caler dans le fion.



Les amis ont obéi en se plaçant autour de moi. Sasha a même posé un pied sur mon épaule, comme un signe de conquête ou de domination – sa pratique du yoga lui a assurément permis de tenir la position.


Une fois l’image dans la boîte – pourvu qu’ils ne la mettent pas dans le montage Power Point diffusé lors du dîner du mariage ! – je fus encouragé à me branler. « Branle ! branle ! branle ! » ont-ils scandé. Sous le coup de l’excitation, je me suis tartiné le sexe avec le sperme de Mathieu, aux parfaits effets lubrifiants pour faciliter mon décalottage. Le goulot de la bouteille en verre encore fixé dans mon cul, je me sentis ridicule. Risible, mais baisable. J’étais dans un état second, imaginant l’espace de quelques minutes, l’éventualité de vivre en permanence dans une douche de sperme.


Honnêtement, je suis venu assez rapidement. Sous les applaudissements de mes potes. Il était déjà plus de 18 h, je n’avais pas vu le temps passer. Ce week-end, dont je dirai plus tard qu’il était « foutrement bon », était de toute façon encore loin d’être terminé.