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Temps de lecture estimé : 37 mn
16/10/19
corrigé 05/06/21
Résumé:  En mission dans une ville lointaine, Bernard et moi sommes seuls ce soir dans un salon de notre hôtel en train de raconter nos passés.
Critères:  fh extracon collègues fellation cunnilingu pénétratio fsodo confession nostalgie -couple
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Le cas Carole


Bien qu’on puisse éventuellement le croire, ce récit n’est pas autobiographique.

De plus, il reste assez soft lors des passages intimes.

Bonne lecture :)





En mission dans une ville lointaine, Bernard et moi sommes seuls ce soir dans un salon de notre hôtel. Bernard est un collègue qui officie dans une filiale située de l’autre côté de la France, et comme il pleut à seaux, nous sommes coincés dans cet hôtel. Nous passons le temps à deviser sur le temps passé…


Dans les années quatre-vingt, les femmes-cadres se faisaient un point d’honneur d’être bien habillées, coiffées et maquillées, mais sans excès. Maintenant, certains diront que c’était du sexisme, mais il est difficile de vouloir plaquer les critères d’une époque sur les mœurs d’une autre. Pour ma part, j’appréciais, car j’étais souvent entouré de belles femmes, disons, de femmes bien habillées, un grand plaisir pour l’œil. Réciproquement, je faisais attention à mon allure, ce qui était la moindre des politesses.





Un jour de février



Ce jeudi treize février de l’année quatre-vingt-six, j’arrive au boulot assez excité. La tenue de Carole entretient, je l’avoue, mon excitation : une belle robe à rayures, avec un joli décolleté que j’aurais aimé plus profond…

Carole me regarde avec de gros yeux ronds. Je confirme ce que je viens de dire :



Je plaisante, tout en mettant un fond de vérité :



Assise sur son fauteuil, posant son menton sur ses mains, elle me regarde, souriante :



Cette robe à rayures souligne trop la forme de sa poitrine. Je décide de me jeter à l’eau :



Un peu renversée dans son fauteuil, elle rit :



On peut dire que Carole est en quelque sorte une version améliorée de ma femme qui a sûrement vu en elle une dangereuse rivale. À l’audition de cette anecdote de jalousie, Carole plisse un peu des yeux et dit, un zeste, narquoise :



Replaçant une mèche, elle s’étonne :



J’explique mon point de vue :



Avec un sourire amusé, elle rétorque :



Un peu facétieuse, elle se cale dans son fauteuil :



Je soupire :



Elle affiche à présent un sourire étrange :



C’est une hypothèse à laquelle je n’avais pas songé. Comme j’avais décidé de changer de boîte, de quitter définitivement mon actuel emploi, j’avais prévu de faire une croix sur mon entreprise et aussi sur Carole, me disant que ce fut un beau fantasme. Par jeu, je réponds :



Carole joue avec son stylo-plume, puis elle se tapote la joue avec :



Bel aveu. Par-dessus le bureau, je me pense sur elle :



Elle arrête de jouer avec son stylo-plume, devenant songeuse :



Elle approche son visage du mien, m’offrant une belle vue dans son décolleté :



Je dodine de la tête :



Carole se fend d’un large sourire :



Elle ouvre de grands yeux :



Elle se contente de sourire. J’en profite pour demander :



Sans complexe, Carole prend une pose que je pourrais qualifier de provocante, ce qui n’est pas déplaisant à voir, mais très ambigu, surtout si quelqu’un entre à ce moment précis :



Elle me regarde étrangement :



Je réponds par un grand sourire :



Elle cligne des paupières, puis sourit :



À ces mots, elle se met à rire :



Puis elle consulte rapidement son agenda :



Je suis à la fois heureux et contrarié. Heureux qu’elle accepte, et contrarié, car jeudi prochain ne me convient pas. Je propose :



Elle ne répond rien, elle note le rendez-vous sur son agenda. Par-dessus le bureau, je me penche sur Carole :



Je me penche totalement sur elle, avec une belle vue dans son décolleté. Je suis parti pour déposer un baiser sur sa joue, mais à l’ultime seconde, je bifurque un peu, et c’est sur le coin de ses lèvres que je dépose mon baiser. J’y décèle comme un goût de framboises…

Quand je me redresse, je constate que Carole est visiblement amusée de mon audace. Hélas, je dois sortir de son bureau. Je reste troublé par ce demi-baiser pendant un certain temps…




Saint-Valentin décalée



Je dois rêver ! Je vais bientôt aller déjeuner avec Carole, dans peu de temps, elle sera même assise à côté de moi dans la voiture. Je bénis ma femme de m’avoir houspillé ce week-end pour que je nettoie ma voiture de fond en comble ! Même si on voit qu’elle n’est pas neuve, elle renvoie une image de voiture bien entretenue. Oui, l’habit fait le moine.


Je me gare au pied de l’immeuble de Carole. Armé d’un bouquet de fleurs et d’une boîte de chocolats, je sonne, la porte du hall d’entrée s’ouvre. Je prends l’ascenseur pour le dernier étage. J’ai entendu dire que Carole n’était pas à plaindre, et qu’elle avait une belle vue. Elle-même est déjà une belle vue…


Je constate que la porte est entrouverte. Par politesse, je toque.



Je fais comme dit. En mettant le pied dans l’entrée de l’appartement, je comprends très vite que l’occupante des lieux n’est pas gênée financièrement, c’est indéniable. Soudain, Carole apparaît dans l’encadrement du salon, j’en ai presque le souffle coupé : elle est en peignoir blanc, et je devine facilement qu’elle n’a pas grand-chose par-dessous !



Elle sourit, puis elle tend les bras :



Elle s’empare du bouquet puis me colle rapidement un bisou sur chaque joue. Je détourne légèrement la tête pour que le second me soit donné à la commissure de mes lèvres. À nouveau, ce goût de framboises m’envahit. Elle me gronde gentiment :



Le salon est à l’image de l’entrée, et me confirme que Carole n’est pas à plaindre. Il est composé de deux canapés et de deux fauteuils, encadrant une table basse en tube et verre. Sur l’autre canapé sont disposés deux vêtements. Je me sens un peu déplacé dans ce décor luxueux, mais sans ostentation. Tandis que je m’assieds, elle dépose et dispose le bouquet dans un vase, sur la table basse située devant le canapé. Ce faisant, j’ai droit à une vue très agréable dans son décolleté, avec confirmation qu’elle ne porte pas de soutien-gorge, c’est assez flagrant.


Je pose la boîte de chocolats sur la table basse. S’accroupissant devant mon petit cadeau, Carole ôte l’emballage, puis le couvercle, tout en s’exclamant :



Je me contente de sourire. Je suppose que mon hôtesse s’astreint parfois à un régime, pour compenser tous les restaurants professionnels dans lesquels elle met les pieds en semaine pour le boulot. Délaissant la boîte de friandises, Carole s’installe face à moi, dans un fauteuil noir, jambes croisées, me dévoilant maintenant presque la totalité de l’une d’elles. Le contraste entre le sombre du fauteuil et la blancheur de son peignoir, sans oublier la pâleur de sa peau, est assez saisissant ! Je commence à avoir des suées froides accompagnées de bouffées de chaleur ! Je me demande si elle le fait exprès, ou si c’est inconscient chez elle.


Carole ouvre la conversation :



Petit à petit, son peignoir dévoile une épaule, et Carole ne fait rien pour se réajuster. Ne s’en rend-elle pas compte, ou le fait-elle sciemment ? Bonne question. Mais l’effet sur ma libido est assez conséquent. À ce tarif, je ne vais plus oser me relever ! Je tente de donner le change :



Lentement, son peignoir dévoile encore plus cette épaule, puis la courbe de son sein se révèle au grand jour. Il ne faudrait pas attendre longtemps pour qu’un téton apparaisse…


Toujours sans faire attention à son actuelle tenue, Carole me désigne l’autre canapé où sont étalées deux robes, l’une rayée blanc-noir, et l’autre rouge.



Je me lève afin de me planter devant les deux robes :



Disant cela, je me retourne vers mon hôtesse, chose que je n’aurais pas dû faire, car étant debout et en hauteur, et elle étant assise, j’ai à présent une vue super-plongeante dans l’échancrure de son peignoir, à tel point que je peux voir sans souci la base de son sein, dont seul le téton reste encore caché par un pli du vêtement blanc. Et quand on est un homme travaillé par ses hormones, face à la femme de ses fantasmes, il est difficile de rester impassible et zen. D’ailleurs, une certaine partie de mon anatomie se manifeste fortement !


Carole se contente de me regarder comme si de rien n’était. Néanmoins, je vois bien que son regard descend un peu plus bas, là où doit se trouver une certaine protubérance assez visible. Nonchalamment, elle tend le bras vers la boîte de chocolats me disant ingénument :



Se penchant pour prendre un chocolat, elle me dévoile en panoramique la courbe délicate et attendrissante de son sein, sans compter que je peux aussi voir son mignon nombril, et deviner bien des choses, plus bas, dans la pénombre de l’ouverture. Bouffée brûlante et sueur glaciale !


C’est alors qu’arrive ce qui n’aurait pas dû arriver. Avec le même ton, Carole me dit, alors qu’elle se repositionne sur son fauteuil :



Il y a des choses à ne pas dire…


Précipitamment, je m’approche d’elle, je me penche sur elle qui est toujours en train de déguster son chocolat, je m’agenouille devant elle pour arriver à bonne hauteur de ce que je convoite. Elle me regarde faire avec de grands yeux, la bouche toujours remplie. De la main, j’écarte un peu plus l’échancrure de son peignoir afin de révéler une bonne fois pour toutes un adorable sein au téton érigé !


Je me jette avidement sur celui-ci, déposant d’abord un furtif baiser dessus, puis en le prenant en pleine bouche, voracement, tout en empoignant de ma main la base molle de son sein pour mieux le guider entre mes lèvres largement ouvertes. Je voudrais pouvoir le gober, voire l’avaler, puis de faire la même chose avec son autre sein, puis chacune de ses fesses que je n’ai pas encore eu le plaisir de contempler !



Je ne réponds pas, j’ai la bouche trop pleine, je suis trop occupé à savourer ce téton et ce sein ! Néanmoins, malgré la réprimande, je constate que Carole se laisse faire, ce qui m’arrange bien, même si c’est un coup de folie qui vient de me prendre. Je suce longuement son mamelon, puis pour reprendre mon souffle, à regret, j’ôte son sein de ma bouche.



Toujours à la hauteur de sa magnifique poitrine, je m’offre le luxe de donner un petit coup de langue sur le téton humide ; elle me gronde gentiment :



Il est étrange d’entendre ce genre de mot dans la bouche de Carole, mais il est vrai que je ne connais qu’une seule facette de cette femme trop attirante. Je sens confusément que mon ex-collègue de travail doit avoir une vie assez riche en dehors du monde de l’entreprise, et que les rumeurs colportées sur son compte ont peut-être un fond de vérité…


Toujours en émoi face à sa poitrine, je réponds franchement :



Le ton de sa voix est gentiment moqueur et semble m’indiquer qu’elle ne prendra pas ombrage de mes éventuelles témérités à son égard. D’ailleurs, au point où j’en suis, autant aller jusqu’au bout du fantasme, même si je m’aventure en terrain dangereux. Alors, me rehaussant un peu, je capture ses lèvres pour y goûter pleinement à leur saveur framboise.


Nos langues s’entremêlent, je suis au paradis, Carole semble accepter que je devienne son amant. Fugacement, je pense à mon couple et à ma fille, mais mon désir est trop fort. L’instant d’après, Carole est nue, tandis que je couvre fiévreusement tout son corps de mille baisers brûlants, tandis que mes mains caressent toutes ses courbes, tandis que mes doigts explorent avidement ses monts, ses vallons et ses fentes.


Je suis fou de ce corps, de cette chair qui s’offre à moi. Contrairement à ma femme, Carole ne se contente pas de se laisser faire, elle participe, elle dirige même parfois, ce que j’adore. Ça me donne vraiment l’impression d’être désiré, de fusionner dans le même désir, nos peaux l’une contre l’autre, se soudant, s’amalgamant.



Toujours comme fou, mes lèvres descendent petit à petit vers son pubis, puis je viens me nicher entre ses jambes afin de la déguster. Carole semble sacrifier à la mode de la toison bien taillée et réduite, sans doute pour souscrire à la religion du soleil et de l’exhibition, si j’en crois les quelques traces de bronzage que je décèle. Même si elle est un peu rousse, ce qui est aussi visible sur sa délicate toison, Carole aime visiblement exposer son splendide corps aux chauds rayons du soleil et sans doute aux regards brûlants des hommes. Je l’imagine sur une plage, son corps quasiment nu, exception faite de son string qui cache le strict minimum…


À cette idée, je deviens encore plus fou d’elle ! Pourquoi ne l’ai-je pas croisée, il y a dix ans, quand elle et moi commencions notre vie professionnelle ? Nous aurions pu faire, main dans la main, le même chemin. Mais ça ne s’est pas passé ainsi.


J’ai trop faim d’elle pour m’arrêter, alors je la lèche, je la taquine, je bois sa cyprine qui suinte de sa douce fente, ma langue fourrage dans sa chaude intimité pour que je puisse enfin entendre une douce mélodie : celle de la jouissance d’une femme !



Je poursuis de plus belle. Ma langue virevolte autour de son clitoris en feu, dans son intimité dégoulinante. Je m’applique, je me fais virtuose. Je sens ses ongles sur ma peau, j’entends sa respiration entrecoupée, je ressens les tremblements de son corps.



Enfin, elle jouit sans retenue, sans complexe ! Enfin, j’entends le son de sa jouissance ! J’entends tous ses petits cris étranges, ses soupirs incongrus, toutes ces choses qu’on n’offre qu’à un amant !


Tandis qu’elle tremble toujours, je continue plus délicatement ma douce torture. Elle s’apaise petit à petit, revenant à la vie. Elle pousse un long soupir, puis capturant mes cheveux, elle m’oblige à relever la tête :



C’est étrange, je n’arrive pas à lui dire « tu ». Mais elle ne semble pas s’en soucier. Ses doigts toujours dans mes cheveux, elle continue sur sa lancée :



En effet, à ce niveau, Carole a quelques années d’avance sur moi. Je suis resté assez classique, et ce n’est pas ma femme qui me fera découvrir d’éventuelles nouvelles cochonneries. Alors je remontre vers sa bouche, et je dois reconnaître que ce baiser provocant est assez excitant, surtout que mon hôtesse embrasse très bien ! Je sens que je vais découvrir plein de choses avec elle.


D’ailleurs, c’est elle qui me déshabille, chose que ma femme n’a jamais vraiment faite sur moi. Voluptueusement, Carole promène ses doigts sur mon corps, un truc à me rendre fou ! D’ailleurs, plus bas, ma verge est tendue à mort, j’ai même l’impression que ma peau va craquer et que mon frein va céder !



Elle joint le geste à la parole en saisissant ma verge entre ses doigts. Elle commence une délicieuse petite branlette. Non, Carole n’est pas une débutante, je l’imaginerais très bien en call-girl. Peut-être s’amuse-t-elle à le devenir en dehors de son boulot ? Qui sait…


Mon cœur fait un bond extraordinaire quand sa langue suave vient câliner mon gland. Je ne sais pas si je vais résister longtemps ! Après quelques léchouilles, Carole semble s’en rendre compte :



Puis elle me désigne le bout de la table basse :



Son regard change étrangement :



Elle se contente de pouffer de rire. J’arrache l’enveloppe du préservatif, je vais enfin avoir le privilège de faire l’amour à Carole. J’aurais préféré la remplir au plus profond de mon sperme, mais je comprends sa position. De plus, je pense que je pourrais m’offrir ce luxe d’ici peu, si je réussis à devenir son amant régulier, ou plutôt l’un de ses amants réguliers, car à bien y réfléchir, Carole ne doit pas être une femme à se contenter d’un seul homme pour les galipettes…


Je me positionne entre ses jambes, ma verge bien raide. J’admire cette belle fente dans laquelle je vais plonger dans peu de temps. Je me penche pour venir déposer un baiser sur ce mignon pubis aux boucles douces. En me relevant, je constate que ça n’a pas déplu à Carole. Je crois que ma chance réside dans mon comportement.


C’est alors que je me décide de plonger en elle, d’abord lentement, puis plus fermement. J’ai déjà eu beaucoup de plaisir en m’introduisant dans l’intimité de diverses femmes, mais aujourd’hui, c’est réellement le Nirvana ! Ce n’est plus le septième ciel, mais le huitième, voire le neuvième, qui m’ouvre ses portes !



Comparativement, ma femme me paraît bien fade, même si j’ai pu faire des galipettes dont il serait difficile de se vanter dans le beau monde. Le simple fait de posséder Carole dépasse toutes les galipettes que j’ai pu faire auparavant. Et pourtant je ne fais que la pénétrer de façon très classique.


La concrétisation d’un fantasme vaut son pesant d’adrénaline. Je commence à comprendre pourquoi certains hommes sont carrément morts de plaisir à l’orée de la chatte de celle qui n’est finalement jamais devenue leur maîtresse !




Saint-Valentin consommée



Après cette première pénétration qui m’a totalement transporté, elle et moi avons sombré dans un tourbillon infernal de plaisir et de turpitude. En quelques heures avec Carole, j’en ai découvert bien plus que durant bien des années. Je découvre aussi que je suis capable d’être très endurant. Je savais qu’une femme pouvait jouir à la chaîne, mais c’est impressionnant dans le cas de Carole !


Bref, mon univers sexuel est en train de basculer, je me sens comme un collégien qui a tellement de choses à apprendre !


Carole étant à quatre pattes, je suis en train de la pistonner généreusement, solidement arrimé à ses hanches. C’est bien la première fois que je possède si bestialement une femme qui, de plus, remue sensuellement du bassin pour accompagner chacun de mes coups de boutoir en elle ! C’est délirant, c’est à en perdre la tête, de saillir ainsi une si belle chienne offerte à mes turpitudes. Entre deux coups de reins bien profonds, je constate que ma partenaire prend aussi allègrement son pied. Elle doit sans doute être très habituée à ces joutes pour pouvoir encaisser mes sauvages allers-retours dans son intimité dégoulinante ! À moins que je n’y connaisse rien aux femmes…



Je n’arrive pas à m’habituer à ces mots que j’entends, ils dépareillent dans la bouche de cette femme que j’admire. Mais en même temps, ils m’excitent à fond ! Pute et déesse, Carole est les deux en même temps, et aussi toutes les nuances entre ces deux extrêmes !


Pour parler comme elle, j’ai déjà dû la baiser sept ou huit fois depuis tout à l’heure. Je sens que j’arrive à ma limite, je commence à voir comme des taches sombres devant mes yeux, mon corps ne réagit plus comme je le souhaite, on dirait qu’il m’échappe ! Sept ou huit fois, je ne me croyais pas capable de cet exploit ! C’est sans doute une question de motivation. Avec ma femme, trois fois sont souvent un maximum. La plupart du temps, ça se limite un seul coup, et tout le monde est content.


Avant de me lâcher une fois de plus, j’admire la tache blanchâtre dans le creux des reins de Carole. Tout à l’heure, j’y ai déversé le contenu de mon préservatif, initiative qui a plu à ma maîtresse. Quel plaisir de souiller ce magnifique corps de ma semence ! Ah, quelle admirable salope ! À cette pensée, j’éjacule de façon infernale, me vidant totalement, sperme et sang, comme si je me réduisais, comme si je disparaissais dans les profondeurs de l’intimité de ma déesse !


Alors que nous sommes en train de reprendre notre souffle, Carole me complimente :



Tout en caressant son sein, je proteste :



Je me jette sur elle :



Avide, je me vautre à nouveau impudiquement sur son beau corps, capturant ses lèvres au goût de framboises, puis je me fais un plaisir de planter en elle mon pieu de chair à nouveau en forme, afin de lui faire sentir à quel point je la veux et que je la désire !




Tout va bien…



Depuis que j’ai un nouvel employeur et aussi une délicieuse maîtresse, tout va bien, y compris dans mon foyer ! Adeline est moins agressive depuis que j’ai un métier plus stable et à la hauteur du sien. Je ne pensais pas qu’elle faisait partie des femmes qui ont besoin que l’homme ne soit pas en dessous. À moins que je ne me trompe…


Ah oui, j’oubliais : Carole et moi sommes quand même allés au restau après notre après-midi de folie. Je suis finalement rentré chez moi sur les rotules, un peu après le début du film à la télé. Encore heureux que j’avais pour alibi une séance d’intégration à base de sport ! J’étais franchement vanné, rompu, épuisé, mais heureux !


Ce soir, alors que ma fille dort, ma femme et moi discutons de tout et de rien. La conversation roule sur mon ancien boulot, et sa jalousie envers Carole resurgit parfois par moments, mais je vois bien qu’elle se freine, sachant que je ne travaille plus avec elle.


Soudain, au détour de la conversation, Adeline pose sa main sur ma joue et détourne ma tête afin que je la regarde droit dans les yeux :



Je ne mens pas, même si je joue sur les mots et les circonstances. Adeline me scrute un long moment, puis finit par dire :



Ce qui est la stricte vérité, j’ai toujours eu le même penchant pour le même type de femme, mais avec le point de détail que Carole est nettement plus classe que ma moitié. Car, même si ma maîtresse était habillée d’un sac à patates, ça lui irait très bien !


Ne pouvant me contredire, Adeline grommelle :



Elle accuse le coup, puis elle s’adoucit :



Oui, il y a eu du changement. Je suis épanoui dans ma relation avec Carole, je touche du doigt le paradis, mais j’éprouve de la culpabilité envers ma femme, d’autant que je constate que ça va mieux entre nous.


Je n’arrive pas à savoir pourquoi justement ça va mieux dans mon couple. Mon changement de boulot ? Le fait que je suis devenu infidèle ? Je ne sais pas, mais je constate. Peut-être d’Adeline est effectivement la femme qu’il me faut pour vivre avec, et que Carole est celle qu’il me faut pour coucher avec.


En parlant de Carole, je la rencontre environ trois fois par mois. J’aurais aimé plus, mais au final, cette relative rareté me permet de maintenir facilement la flamme. Je sais que ma maîtresse a d’autres amants, je sais aussi qu’un jour, je risque d’être rétrogradé, mais pour l’instant, je bénéficie de l’attrait de la nouveauté, Carole aimant beaucoup mon côté spontané, comme elle dit.


Je sais que ce n’est pas réglo, mais souvent, je projette Carole sur ma femme. Mais comme il est très rare que j’utilise des prénoms dans l’intimité, et que je préfère des appellations du genre « ma chérie » ou « mon amour », je ne risque pas grand-chose. Je reconnais qu’Adeline devient parfois un substitut, un ersatz de ma maîtresse, mais comme je garde des sentiments pour ma femme, malgré mon infidélité, je me dis que c’est acceptable. De plus, ma femme apprécie beaucoup mon retour de flamme au lit. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, elle n’était pas très chaude pour les démonstrations sous la couette. Bien des choses ont changé, tant mieux. À moi de faire attention.


Sortant de ma cogitation, je réponds à ma femme :



Adeline me fait un sourire tellement craquant que j’ai du mal à résister. J’approche ma tête de la sienne, puis je l’embrasse. Ma femme se laisse faire. Je découvre sur ses lèvres une saveur de framboises ! Quand nos bouches se détachent, je la regarde longuement et je vois une autre femme que la mienne. C’est toujours Adeline, mais avec quelque chose de plus.


Je la prends fermement par la main et je l’attire vers notre chambre. Peu après, nous sommes tous les deux nus sur le lit, tandis que je la dévore de la tête aux pieds, laissant mes mains se balader partout sur elle.



Offerte à mon désir, ma femme semble adorer qu’on s’occupe d’elle. Ça qui tombe bien, car j’ai justement envie de son corps, de ses courbes. Elle se laisse faire ; j’aurais aimé un peu plus de participation de sa part, mais chaque chose en son temps. Cette passivité me permettra de lui demander et/ou de lui faire subir diverses cochonneries, selon un schéma un tantinet machiste, ce qui n’est pas pour me déplaire de temps à autre. Je sais, j’assume.


Je suis entre ses jambes, en train de lui dévorer la chatte, mon nez dans son bosquet. Adeline frémit, ronronne sous la caresse humide de ma langue. Je sais que, bientôt, elle décollera, qu’elle aura une forte jouissance, et qu’ensuite, je pourrais m’amuser à aller plus loin avec elle.



Curieusement, c’est un truc que j’ai découvert, il y a peu de temps. Avant, je faisais moins de préliminaires avec ma femme, alors que j’en fais spontanément avec ma maîtresse. Comme mes séances avec Carole ne sont jamais assez suffisantes, je compense avec ma moitié. C’est quand même étrange de faire l’amour à une femme, tout en étant frustré d’une autre femme.



Mission réussie, mon épouse est en train de jouir comme une petite folle, son corps totalement assailli de tremblements. Je reconnais que je suis assez fier de moi, j’aime voir une femme être envahie de jouissance, partie se perdre dans un autre monde… Ayant cessé mes lécheries, je la contemple, nue dans son plaisir…


Peu après, elle émerge, et elle découvre que je la regarde depuis tout à l’heure. Adeline me lance :



Elle me regarde avec des grands yeux :



À quatre pattes, je m’approche d’elle :



Excitée, elle frisonne un peu en me répondant :



Un peu ébahie, elle articule :



Puis il en fut ainsi, à la virgule près. Et ce fut très jouissif, aussi bien pour elle que pour moi, malgré un indéniable climat de domination-soumission léger.




Maintenant



Je reviens à la réalité. Je garde en moi ce souvenir comme celui d’une étape, d’une bascule. À ma façon, j’aimais ma femme, mais j’avais aussi envie d’autre chose avec elle, d’explorer des turpitudes en sa compagnie, de dépasser la banalité du quotidien, et je ne voyais qu’elle pour le faire correctement. Jamais je n’y serais arrivé avec Carole, ou avec quatre-vingt-dix-neuf pour cent des femmes. Quant aux prostituées, elles ne m’intéressent pas.


Bernard en profite pour prendre la parole :



Oui, c’est vrai, ce fut une période assez chaude ! De plus, à ce moment précis de ma vie, mis à part me partager entre deux femmes, j’avais le choix entre trois options.


La première option était celle que conquérir définitivement Carole, sachant que je devrais parfois la partager ; faisable, mais quand même difficile. Ceci dit, la gratification serait immense si je devenais son compagnon.



Sans doute… La seconde était de me dénicher une autre Carole plus accessible ; faisable, mais je n’étais pas certain de trouver cette perle rare.



Enfin la troisième était de rester avec ma femme en améliorant l’ordinaire, ce qui était bien parti. Bref, ma maîtresse ou ma femme, car je savais que je ne pourrais pas indéfiniment conjuguer les deux.



Figure-toi que j’ai joué les gros gourmands : j’ai tenté les trois en même temps, me disant que si je vois que ça tourne mal dans l’une des voies, je ferais demi-tour, et j’accentuerai mon avantage dans les restantes, jusqu’à obtenir le meilleur résultat.



Je sais, mais comme l’avait si bien dit Carole, qui ne risque rien n’a rien.



Pour commencer, je n’ai pas réussi à me dénicher une copie de Carole. Ce qui fut bien dommage, mais je m’y attendais. Autour de moi, il y avait quelques femmes intéressantes, mais sans plus. De plus, je ne suis pas certain d’avoir réellement bien cherché…



Un an plus tard, une nouvelle entreprise s’est installée pas tellement loin de mon ancienne boîte, et le sous-directeur de celle-ci correspondait pile-poil à ce que recherchait Carole. De plus, il était libre, et lui-même très intéressé par ma maîtresse qui est vite devenue mon ex-maîtresse…



Je pense qu’elle n’a rien su, et si elle a su, elle a décidé de fermer les yeux, car notre couple était reparti sur de bons rails. J’avoue que j’ai été très peiné quand Carole m’a expliqué que je n’avais plus ma place auprès d’elle. J’ai eu alors le choix entre deux solutions : déprimer ou compenser. J’ai décidé de compenser en me focalisant à fond sur ma femme, et en devenant encore un peu plus… disons… directif. Je savais que je ne pouvais pas transformer mon Adeline en Carole, mais je me suis arrangé pour obtenir une nouvelle version de ma femme.


À ce propos, je me souviens très bien d’une conversation durant laquelle j’avais mis les points sur les i avec elle, tandis que notre fille dormait déjà. Nous étions debout tous les deux dans le salon :



Elle s’exclame aussitôt :



Je joue sur les mots, ici avec la préposition :



Je m’approche rapidement d’elle, je l’enlace et je plaque son petit corps plein de rondeurs contre le mien. Elle pousse un petit cri de surprise, mais à son regard, je vois bien qu’elle est loin de détester la situation :



Elle frissonne, bien malgré elle :



Adeline rougit un peu à cette évocation de nos turpitudes nocturnes… et pas forcément que nocturnes, car depuis un certain temps, nous ne nous limitons plus à cette partie de la journée, ni à cette partie de notre maison. Elle minaude :



Ce disant, j’en profite pour glisser une main sur ses fesses, sous sa petite culotte et sa robe. Elle proteste mollement :



Puis sans prévenir, je m’accroupis, baissant la petite culotte de ma femme jusqu’à ses pieds. Elle pousse un petit cri, mais déjà je suis en train d’embrasser son pubis. Tandis que ma langue est en train de s’insinuer dans une fente un peu humide, elle me lance, ses doigts dans mes cheveux :



Je la repousse contre le dos du fauteuil afin d’avoir un appui :



Une grosse minute plus tard, je l’entends déjà jouir au-dessus de moi, ses doigts crispés dans mes cheveux. Ce fut rapide aujourd’hui, je suis même très fier de moi !


Peu après, tandis que ma femme repose sur le dos du fauteuil, je suis en train de lui lécher consciencieusement l’entrée des artistes, afin de la lubrifier. Adeline sait très bien ce qui va survenir dans peu de temps. Ça fait partie des découvertes que nous avons faites ensemble. Pour bien faire l’amour à une femme, il ne convient pas de toujours la respecter, c’est quelque chose que j’ai compris, depuis que Carole est devenue ma maîtresse, et c’est ma femme qui en profite.



Quelques instants plus tard, je suis en elle. Comme les autres fois, je suis entré sans trop de difficultés dans les profondeurs de son beau gros cul ! J’adore sentir mon gland forcer l’orée d’une cuvette humide, pour ensuite s’enfoncer doucement dans un sombre tunnel chaud et serré. J’adore sentir ma verge coulisser millimètre par millimètre, jusqu’à ce que je ne puisse plus continuer. J’adore pistonner ce mince canal interdit, m’en sentir le possesseur, le maître, jusqu’à ce que je l’inonde totalement, jouissant à fond, tandis que ma femme se masturbe frénétiquement pour s’éclater elle aussi…


Je me souviens très bien de ce passage particulier de ma vie, je me suis rediffusé le film de nombreuses fois, bien que j’aie fait nettement pire par la suite avec ma femme. Je reste songeur. Bernard me fait sortir de ma rêverie :



Pensif et un peu envieux, Bernard hoche la tête :



Oui, je n’ai pas à me plaindre. J’aurais préféré faire ma vie avec Carole, à condition d’être au moins de son niveau. Avec le recul, je réalise que j’ai été pour elle une sorte de jouet un peu étrange, mais amusant. Ce qui est moins pire que d’être rejeté ou ignoré.


Mais mon infidélité avec Carole a été finalement bénéfique pour mon couple. Après la rupture avec ma maîtresse, j’aurais pu être tenté de quitter ma femme pour reconstruire quelque chose de meilleur ailleurs. Mais c’est grâce à Carole que j’ai compris qu’Adeline n’était pas un mauvais parti, mais que c’était ma femme et moi qui étions mal partis.


Parfois, j’ai des regrets, ça m’arrive, mais pas de remords. Adeline ne sera jamais une Carole, et quelque part, tant mieux, car avec ma femme, j’ai osé et j’ose toujours et encore des tas de choses plus ou moins cochonnes que je n’aurais jamais tentées avec ma maîtresse, tellement je la plaçais sur un piédestal…


Le schéma inverse de bien des hommes…