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Temps de lecture estimé : 8 mn
17/10/19
Résumé:  Un moment d'intimité et de complicité dans la vie d'un couple.
Critères:  fh couple amour voir massage pénétratio jouet humour -couple
Auteur : Mlle Fanchette            Envoi mini-message
Éclat de ciel

La serviette nouée autour des hanches, il entre dans la chambre en se séchant les cheveux avec énergie, tranquille et détendu, quelques paroles planent sur ses lèvres l’accompagnant de leur mélodie imprécise. Au pied du lit, il lève la tête en s’ébrouant et s’arrête soudain, interdit.


Elle est là, étendue majestueusement nue entre les draps froissés, abandonnée au sommeil. Ses cheveux se répandent en crinière flamboyante et libre sur l’oreiller, encadrant son visage serein où se devine un sourire diffus. Il l’enveloppe du regard, glissant de la surprise à un tendre amusement. Une étincelle jaillit dans ses reins tandis que son regard prédateur embrasse chaque détail avec gourmandise : la peau blanche et nacrée saupoudrée de discrètes taches de rousseur, les belles jambes à peine repliées dans l’écrin fleuri du lit, les cuisses rondes légèrement écartées sur lesquelles s’attarde encore lascivement une main immobile. Et ce ventre qui ondule paresseusement au rythme de sa respiration, soulevant au passage le renflement voluptueux de sa gorge offerte que couronnent de leur sombre élégance deux aréoles roses et encore tendues. Il laisse errer son regard appréciateur, explorant avec délectation la vallée boisée aux mille délices où brille un éclat bleu inattendu qui lui fait lever un sourcil amusé. Un explorateur perdu en pleine forêt vierge peut-être ? Une mission de secours semble nécessaire…


Un petit rire le prend tandis qu’il s’avance enfin sans cesser de contempler sa belle terrassée de plaisir.



Il s’incline vers son oreille et poursuit dans un souffle grondant tandis qu’un large sourire étire ses lèvres fines :



Un long frisson vient danser sur la peau de l’endormie et ses paupières frémissent sans s’ouvrir. Lentement, il pose une large main légère et caressante sur la cheville de la jeune femme. Doucement, très doucement, les doigts remontent le long du galbe du mollet et la voix mâle, sourde et profonde continue de chuchoter :



De ses doigts enjôleurs, il effleure la douceur de ses cuisses entrouvertes et goûte les délices de cette peau si fine et délicate. S’aventurant toujours plus loin avec patience et délicatesse, il saisit le jouet couleur de ciel et l’enlève avec une extrême lenteur arrachant avec satisfaction un léger gémissement à sa compagne alanguie. Il sourit de son soupir et s’enhardit à déposer un baiser sur sa tempe tandis qu’elle se tortille doucement.



Il se redresse et laisse choir l’encombrante serviette, révélant un viril dévouement qui le pousse à revenir s’agenouiller auprès de son amante. Avec art et finesse, ses mains reprennent leur exploration, effleurant, caressant ce corps qui s’éveille. Bien vite, les doigts se font cependant plus vifs, plus exigeants et sans perdre de leur délicatesse, ils dessinent des arabesques de plus en plus brûlantes sur les courbes de la plantureuse beauté. Elle se tourne avec langueur s’offrant sans malice à ces délicieux assauts et s’étire paresseusement à la frontière entre le songe et l’éveil, présentant la rotondité appétissante de ses seins généreux aux yeux avides de son homme. Dans un soupir d’aise, il les embrasse du bout des lèvres et de la langue, leur promettant de son souffle chaud sur la peau fraîche et humide les mille gourmandises d’un rêve sans sommeil.


Un long frisson parcourt la belle épouse qui ronronne tout bas en ouvrant les yeux pour découvrir le sourire radieux et brûlant de son mâle. Ses lèvres s’étirent à leur tour devant le regard terriblement coquin qui la dévore sans vergogne.



Pour leur plus grand plaisir, un nouveau frémissement de volupté la traverse et elle accueille en riant les multiples flammes qu’il sème au gré de ses subtiles cajoleries. Avec diligence, les deux viriles mains font croître le brasier en incendie qui la consume toute entière.


Docile et langoureuse, elle se soumet à cette exploration tendre et exigeante. Une symphonie fantastique se joue à dix doigts sur ce corps attentif et ondulant. Il s’étend contre elle et ses lèvres rejoignent la danse avec enthousiasme s’approchant encore, souriantes, d’une oreille sensible et tendue. D’une voix profonde et rauque, effleurant à peine la peau soyeuse offerte, il susurre à sa prisonnière ravie les irrésistibles tortures qu’il lui réserve pour la suite. Rayonnante, elle glousse de ses bêtises et se laisse parcourir par les vibrations hypnotiques de cette voix pénétrante tandis que les mains perdent leur patience, massant, pétrissant avec avidité la chair tendre et conquise de la belle.


Les rondeurs généreuses de la jeune femme contre sa virilité le font gronder de désir et d’impatience, grondements qui résonnent en elle avec une délicieuse profondeur attisant toujours plus le feu qui la dévore déjà. Fou, il se redresse et couvre de baisers affamés les courbes voluptueuses. Elle rit sans retenue de sa fougue et participe avec régal à la danse, mais quand les doigts curieux viennent se glisser entre les pétales gonflés de la fleur palpitante de sa féminité, elle laisse échapper un « oh ! » surpris qui le fait sourire de triomphe.


Avec art, ignorant le désir qui lui brûle les reins, il s’attaque en conquérant magnanime à l’exploration de la chair tendre lovée au creux de ses bras, à la merci de ses caresses impatientes et de ses baisers avides. Son guide l’oriente au rythme de ses soupirs enfiévrés et de ses ondulations énergiques. Rien ne lui paraît plus beau au monde que ce corps de femme confiant et offert pressé tout contre lui en route vers une destination céleste dont il se fait le chemin.


Il la titille faisant croître avec délicatesse la perle secrète du plaisir pour s’en éloigner un instant provoquant avec délectation de vives protestations qu’il change en gémissements de plaisir avec de reprendre le même manège, attentif comme un horloger au rythme de la belle.


Peu à peu, il la sent se perdre toute entière, s’offrant, suppliant toujours davantage de caresses ensorcelantes là. « Oh, oui, là ! Oh, que c’est bon ! »


Pressentant un sommet, il écarte la main et trace un chemin de petits baisers humides et brûlants jusqu’au cœur de sa féminité qu’il embrasse avec ferveur, dardant une langue agile sur le bouton de rose si sensible que cache sa partenaire au creux secret de son être. Alternant gestes vifs et exquise lenteur, il fait éclore la fleur et la propulse jusqu’aux portes de l’infini. Il s’écarte un instant cristallisant de son souffle la peau humide et sensible, ravi d’entendre le cri de protestation fusant spontanément de la gorge de la compagne. Grand prince, il ne l’abandonne pas plus que le temps d’un soupir à la frustration avant de la faire succomber dans un chant d’extase qui les électrise tous deux au rythme fou du plaisir.


Sans lui laisser de répit, il reprend son exploration plus sauvage et déterminé, mordant sans vergogne la chair tendre de ses cuisses, de son ventre, de ses seins… Oh, ses seins ! Si fiers, leurs pointes dressées vers le ciel, tendues vers un pays d’étoiles multicolores. Affamé, vorace, il les happe avec passion, enfiévré par les soupirs et les balbutiements de sa bienheureuse victime. Enfin, il s’attaque avec empressement à la peau si blanche, si fine, si tendre de son cou de cygne offert. L’urgence le prend au cœur, le désir le consomme totalement, enflammant encore plus son regard devenu animal tandis que les appels impérieux de leurs corps les hypnotisent, les guident.


De sa virilité triomphante, il caresse le sein palpitant de la féminité assoiffée de lui qui le réclame à corps et à cris. Succombant sans remord aux gémissements insensés et aux suppliques fiévreuses, il la pénètre enfin, fier comme un conquérant rendant les armes au désir souverain qui lui brûle les veines sous les mains suppliantes, exigeantes, envoûtantes qui le parcourent, le pressent, le serrent, explorant les monts et vallées de son corps mâle et ferme.


À son tour, elle caresse, curieuse, insatiable, fiévreuse tandis que du bassin elle suit la cadence folle de son cavalier. Elle plante ses ongles, ses dents dans le roc chaud qui l’emprisonne entre ses bras possessifs. Il tremble, haletant contre l’oreille attentive qui se régale de ce langage sans mot fait de cris, de soupirs, de gémissements et de plaisir.


Malicieuse, elle donne un coup de reins pour les retourner tous deux. Là, fière amazone, souveraine assise sur le trône qu’il fait de son corps, elle reprend ses ondulations alternant avec une terrible science la frénésie d’une chevauchée folle et la langueur d’un fleuve tranquille mettant sa monture au supplice avec régal. Ses doigts de fée pianotent sur la peau tendue à leur portée. Profitant du torse offert en sacrifice à leurs caprices, ils piquent, caressent, chatouillent et excitent, semant le feu et la jouissance sur leur passage.


Il gémit sous ses assauts, admirant entre ses paupières mi-closes de passion les seins lourds et fiers qui se trémoussent au rythme du plaisir grandissant. Impatient, il s’empare de ses hanches plantureuses pour accélérer la cadence, mais elle s’immobilise le doigt dressé vers le ciel et les sourcils froncés :



Elle ponctue sa tirade d’un mouvement vif du bassin qui lui arrache un gémissement terrassé tandis qu’à pleine main il continue de pétrir les rondeurs de sa souveraine. Un sourire carnassier aux lèvres, elle s’empare des importunes et les plaque sur le matelas de part et d’autre de la tête de son homme. Leurs visages se touchent presque, mais elle s’amuse à le tenter puis à s’esquiver devant la bouche avide qui la réclame en gémissant.


Avec lenteur, elle redonne un élan long et profond à leurs bassins joints. Tendu vers elle de tout son être, il renverse la tête en arrière sur l’oreiller et lance ses hanches au ciel en poussant un grand soupir de plaisir. Magnanime, elle reprend l’ascension du mont des plaisirs, l’entraînant dans sa course de plus en plus échevelée vers un sommet que leurs esprits fiévreux devinent tout proche. Haletant, il libère ses mains pour s’emparer d’elle et joint son enthousiasme à celui de la jeune femme qui se dresse et s’arque bientôt en arrière quand du pouce, il effleure le joyau qui couronne sa féminité. Elle bascule en hurlant de plaisir tandis qu’il se redresse en la retenant contre lui pour enfouir son nez entre les seins tendus de sa cavalière. Les spasmes de jouissance de la belle sur sa virilité torturée ont bientôt raison de lui et il joint son cri à celui de sa partenaire dans un dernier coup de reins qui leur ouvre les portes du panorama fantastique des plus hautes cimes du monde.


Rompus, épuisés, euphoriques, heureux, ils s’écroulent bientôt au creux des bras l’un de l’autre le regard brumeux d’avoir capturé un morceau de ciel. À la fièvre succèdent la tendresse sensuelle, les douces caresses infinies, les petits baisers moelleux semés à tâtons sur leurs visages rayonnants. Leurs souffles courts et leurs cœurs battants s’apaisent tandis qu’ils redescendent paisiblement entre les draps froissés de leurs ébats pour s’endormir ensemble et enlacés, repus d’amour.