n° 19268 | Fiche technique | 26984 caractères | 26984Temps de lecture estimé : 19 mn | 25/10/19 |
Résumé: Pour les 20 ans d'Émilie, son prétendant lui écrit une lettre d'un érotisme ravageur qui ne laisse aucun doute sur sentiments et ses intentions. Son effet dépasse toutes les espérances. | ||||
Critères: fh fplusag jeunes anniversai amour voir exhib strip odeurs fellation cunnilingu anulingus pénétratio fdanus init | ||||
Auteur : Igitur Envoi mini-message |
Concours : 20 ans |
Et puis un jour, j’ai osé, je me suis lancé comme un fou dans l’écriture pour les beaux yeux d’une Émilie. Pour la blancheur d’une épaule dénudée qui avait eu un petit soubresaut en ma direction dans la file d’attente d’un cinéma où nous allions en bande. Ce jour-là, elle m’avait invité pour l’anniversaire de ses vingt ans en m’enveloppant dans un regard câlin. Elle avait le rose aux joues. Tu vois, tous les présages y étaient, l’épaule, le regard, le rosissement des joues, tous les indicateurs étaient positifs : cette invitation était le tendre aveu d’un grand désir ! Chère Émilie. Dans les jours qui ont suivis cet événement, les augures et les méandres de mes désirs n’ont cessé de s’exacerber mutuellement. Tout était signe annonciateur de succès et tout signe excitait mon désir.
Je me fis un devoir de composer pour Émilie le récit cru et précis, terriblement érotique, de mes désirs, de mes sentiments, de mes sensations et de mes desseins à son endroit. Je ne me refusais aucune figure de style audacieuse, les métaphores les plus délirantes, les images les plus inimaginables étaient bonnes pour faire le portrait de son anatomie la plus intime et le récit de ce que j’ambitionnais de lui faire subir pour la conduire au septième ciel et au-delà. J’évoquais ses parfums et ses saveurs, je lui inventais des caresses éoliennes, je lui promettais de gamahucher avec ardeur son sexe iridescent. Je me souviens, j’étais fier de cette trouvaille, « iridescent », je lui trouvais un érotisme fou à cet adjectif et j’avoue qu’il me donne encore quelques frissons. Je me promettais de lui faire feuille de rose avec obstination, je lui décrivais les promenades ahurissantes de ma langue et de mes doigts sur son corps.
Tout le vocabulaire érotique que je connaissais à l’époque y est passé. Je n’avais pas la moindre idée de la plupart des pratiques ou positions que je lui proposais, je ne les avais jamais expérimentées. Tiens, feuille de rose, à l’époque j’avais tout juste posé quelques baisers chastes sur la rotondité d’une ou deux paires de fesses, je n’avais jamais croisé l’intimité d’un vrai trou de cul, mais mon imagination était sans limites. Les meilleurs présages étaient avec moi et m’encourageaient à toujours plus d’audace.
J’ai réécrit ma lettre trois fois pour lui offrir ma plus jolie écriture et j’ai signé d’une grande et belle signature qui ne manquait pas de fatuité. Et le jour venu, j’étais fin prêt, je lui avais acheté comme cadeau un adorable collier de perles roses. J’étais habillé avec élégance et décontraction. J’avais un bouquet de fleurs, discret et de bon goût, pour sa mère, pas une faute ! J’étais l’image du gendre idéal et j’avais dans la poche mon récit d’amant fougueux. Je n’avais aucun doute sur la réalisation des présages.
J’avais décidé d’observer un peu la soirée pour trouver le moment idéal pour lui remettre ma lettre. J’imaginais un moment où nous pourrions nous isoler dans le jardin où je pourrais lui prendre la main, j’imaginais mille circonstances romantiques à souhait.
La première épreuve à réussir c’était mon arrivée.
J’ai été impérial !
J’ai déposé un léger baiser sur la joue d’Émilie qui venait de m’ouvrir. J’ai salué sa mère en lui offrant mes fleurs. Et je suis revenu vers Émilie pour lui offrir son cadeau.
Impérial, je te dis !
Mon cadeau a rejoint la masse des cadeaux, J’ai rejoint la foule des convives et Émilie est restée près de la porte à accueillir les invités, les uns après les autres.
Ah, Émilie, même sur ton Crève bébé, je pense qu’ils n’en ont jamais vu d’aussi jolie en vingt ans !
Un petit nez bien droit et un sourire éclatant que son port de tête impeccable semblait projeter vers toi avec provocation. Des seins, petit certes, mais qui dardaient comme un désir propulsé dans ta direction sous ces T-shirts. Les épaules en arrière, elle ne se départait jamais de son port de danseuses classiques. Tu sais, bien campée sur sa jambe arrière légèrement fléchie, elle tapotait toujours le sol de la pointe de son soulier avant comme si elle était happée par un pas de danse irrépressible auquel elle cherchait à résister. Je ne sais pas très bien décrire les positions de la danse classique, mais tu comprends ce que je veux dire. Je pense à elle à chaque fois que je vois ces petites sculptures de Degas que tu connais bien toi aussi.
Alors que la soirée s’étirait en longueur je l’ai soudain aperçue enlacée dans les bras d’un garçon que je ne connaissais pas, l’embrassant à pleine bouche, goulûment, se laissant caresser grossièrement. C’était abject. J’étais écœuré, abattu. Je me suis consolé avec les derniers verres de punch, trois grands verres bien pleins, bus d’un trait. Tu sais que l’alcool ne m’a jamais bien réussi. À partir de là, je n’ai qu’un souvenir flou des événements. Évidemment, je me suis senti mal. Alors que je me dirigeais vers les toilettes pour restituer à l’égout tout l’alcool ingurgité, la mère d’Émilie s’est approchée de moi. Je ne sais pas d’où elle venait. Je n’ai pas vu quelle tête elle faisait. J’imaginais le pire. Le couloir tournait autour de moi. Elle a posé sa main sur mon épaule en me disant un « Viens » sec. Ça a un peu calmé le roulis.
La mère d’Émilie était une grande femme très distinguée, très impressionnante. Elle avait un peu le même port que sa fille, mais elle était sévère, sérieuse, voire revêche. Je me souviens avoir pensé que, d’un coup, ma soûlographie venait de gâcher toute la bonne impression que j’avais pu lui faire en arrivant. J’avais encore dans l’idée à l’époque qu’il fallait séduire la mère pour avoir la fille.
La mère d’Émilie m’a conduit dans une grande salle de bain impersonnelle. Elle m’a laissé un instant me retourner comme une vieille chaussette, puis elle est revenue s’enquérir de ma santé. Elle m’a débarbouillé comme un mioche et elle m’a donné une brosse à dents neuve pour que je me lave la bouche. Je ne bronchais pas. Ensuite, elle m’a fait pénétrer dans une chambre et allonger sur un lit. Elle s’est assise à mes côtés et m’a caressé le front avec douceur dans un geste trop maternel. Je me sentais ridicule. Comme un môme. Tout tournait autour de moi, je me demandais si je n’allais pas devoir retourner me vider dans la salle de bain. La mère d’Émilie m’a caressé une fois encore le front, puis elle y a déposé un baiser et là, sans me soucier de l’incongruité de ce geste, elle avait fait de moi un môme, je me suis endormi, le noir.
Lorsque j’ai rouvert les yeux dans cette chambre inconnue, la maison était silencieuse. Avertie par je ne sais quel instinct, la mère d’Émilie est entrée à pas feutrés, à la main un verre d’un liquide effervescent.
Pendant que je buvais, elle s’est assise à mes côtés sur le lit. J’ai posé le verre vide et je me suis rallongé en tournant la tête vers la fenêtre, pour ne pas croiser son regard. J’ai murmuré un « pardon » penaud. Elle a posé sa main sur ma poitrine si délicatement que je la sentais à peine et m’a dit :
Son ton me semblait avoir une douceur, une tendresse différentes. Alors, je l’ai regardée, non, je l’ai vue pour la première fois. Elle avait un regard doux, tendre, lumineux et un sourire plus clair encore que celui de sa fille, un nez long, droit une bouche bien dessinée.
Trop intimidé par son regard, j’ai baissé les yeux. Instinctivement, ils ont suivi la courbe douce de sa joue, glissé sur son cou fin est long et se sont naturellement retrouvés sur sa gorge à plonger dans un décolleté sage, mais envoûtant. Elle avait des seins magnifiques de vrais seins de femme. Moi qui n’avais fantasmé que sur la poitrine juvénile de sa fille, je comprenais soudain, en la regardant, le sens de certaines phrases que j’avais écrites dans ma lettre.
Ah, cette lettre, comme j’avais bien fait de ne pas la donner à Émilie !
La caresse se faisait soudain plus charnelle. Les boutons de ma chemise s’étaient ouverts (par hasard ?) et je sentais sur ma peau ses doigts. C’était délicieusement bon. C’était délicieusement effrayant. J’avais encore l’esprit embrumé, et je ne savais que faire de ce geste. Fallait-il y répondre ? Mais comment ? Faire comme si de rien n’était ? Et la vexer peut-être ? Elle semblait amusée de mon désarroi. Parfois elle me caressait du bout des doigts à d’autres moments sa paume entière s’emparait de ma poitrine en une caresse appuyée. Finalement elle s’est levée doucement m’a embrassé le front, maternellement, comme la première fois et puis m’a dit :
Malgré ma fatigue et mon ivresse, j’ai eu un peu de mal à m’endormir. Je ressassais les événements qui venaient de se produire, qu’est-ce que tout cela voulait dire ? Je me sentais ridiculement pas à ma place. J’imaginais que tout le monde déjà se racontait en rigolant mon aventure et ma situation. C’était avant les réseaux sociaux numériques fort heureusement. Je redoutais aussi de rencontrer Émilie le lendemain matin dans cette situation.
J’ai été réveillé par un rêve érotique qui m’avait conduit au bord de l’éjaculation. Mais le rêve s’est échappé alors que j’essayais de le retenir. Qui, quoi, comment ? Ne me restaient que des impressions de corps de femme, de caresses, de baisers, d’étreintes fougueuses dans des paysages oniriques. Une fois encore, la mère d’Émilie a fait son apparition sans me laisser le temps de ressasser ni les mauvais souvenirs de cette soirée ni les troublants méandres du rêve.
Lorsque je suis sorti de la salle de bain, frais, débarrassé de ma soûlographie, elle était là, souriante, dans une légère robe à fleurs. Avait-elle déjà cette robe-là avant que je n’entre dans la salle de bain ? Ce n’était plus la mère d’Émilie qui était devant moi, c’était une femme, c’était LA femme. Des longues jambes fines, des hanches marquées, une taille étroite, des bras soyeux, des épaules tout en rondeurs, des seins comme une ode à la tendresse. Et ces gestes qui donnaient miraculeusement corps à l’espace infini ! Elle s’approchait, elle n’était plus qu’à quelques pas. Où va-t-elle ? Que fait-elle ? Que dois-je faire ? Que puis-je dire ? La mère d’Émilie un peu froide, un peu hautaine m’intimidait, la femme que je voyais maintenant me paniquait. Mon esprit s’affolait, mes muscles tremblaient, j’avais la bouche sèche.
Arrivée près de moi, elle m’a caressé la tête, puis la joue en disant
Et comme pour me rassurer, elle a ajouté :
Je l’ai suivie sans dire un mot, j’étais hypnotisé. Pendant tout le temps de mon petit déjeuner, elle est restée assise en face de moi à me contempler avec cet air de mère attendrie, sans dire un mot. Ensuite, elle a débarrassé le couvert et est venue se rasseoir à côté de moi en collant sa chaise le plus près possible de la mienne. Elle a posé sa main sur ma main et à nouveau elle m’a regardé avec intensité.
Et après un long silence, elle a ajouté.
Mais de quoi parlait-elle ? Après un autre silence, elle a fait ce geste extraordinaire que j’aurais cru ne jamais voir qu’au cinéma. Elle a glissé sa main délicatement, sensuellement dans son soutien-gorge pour en sortir un papier, une lettre, ma lettre. Curieusement, de voir cette lettre entre ses mains ne me terrorisait pas. Mais imaginer mes mots contre son sein, contre sa chair chaude et odorante, provoquait en moi un violent désir d’un genre inconnu. Émilie n’était plus dans mon esprit qu’une gamine geignarde et moi, je me sentais homme, tout à coup. Et mon premier geste d’homme a été de poser ma main sur la main de celle qui maintenant était Isabelle.
Isabelle donc, puisque la mère d’Émilie s’appelait ainsi, semblait soudain embarrassée par la révélation qu’elle venait me faire. Peu m’importait de connaître la façon dont ma lettre s’était retrouvée en sa possession, je n’ai rien demandé. Je crois que ça l’a déstabilisée. Isabelle a rougi, elle a commencé une phrase à plusieurs reprises.
Alors, pour ne pas la laisser se noyer dans son embarras, mon second geste d’homme a été de poser mes lèvres sur sa bouche.
Lorsque j’ai senti ses lèvres s’entrouvrir, sa langue venir lascivement à la rencontre de ma langue, mon assurance toute nouvelle d’homme a vacillé. Quelle attitude adopter après un tel baiser ? Que faire de mes mains s’il se prolonge ? Que pense-t-elle de moi ? Que veut-elle de moi ? Le baiser a pris fin, lentement. Isabelle, comme je l’espérais un peu, a pris l’initiative. Mais l’initiative était plus désemparante encore. Elle m’a tendu la lettre en disant :
J’ai lu, mal, en bafouillant, en tremblant, le trouble éraillait ma voix. Avant que j’aie terminé, Isabelle s’est levée m’a pris la main sans dire un mot et m’a conduit à nouveau dans la chambre où j’avais dormi. Elle m’a fait asseoir sur le lit puis elle m’a redonné la lettre en me disant :
Je tremblais. Alors, j’ai pris trois longues inspirations et très lentement j’ai lu la première phrase en prenant soin de remplacer très distinctement le prénom d’Émilie par celui d’Isabelle. J’ai levé les yeux vers elle avant d’attaquer la deuxième phrase et je l’ai vue lentement descendre la fermeture éclair de sa robe. J’ai lu la deuxième phrase avec les mêmes précautions, calmement et j’ai levé les yeux vers elle. La robe tombait au sol. Osant à peine la regarder, j’ai lu la troisième phrase. Elle était un peu longue. Elle parlait de peau soyeuse, de baisers tendres, de caresses voluptueuses. Lorsque j’ai levé les yeux vers elle, sa poitrine nue étincelait dans un rayon du soleil. Il me restait encore bien des lignes à lire, il ne lui restait plus qu’une toute petite culotte blanche à enlever. Mon cœur tambourinait. À la pause suivante, elle s’est mise à genoux pour enlever mes chaussures. Lorsqu’il ne m’est plus resté que quelques lignes à lire, j’étais en caleçon. Elle était toujours en slip. Durant cette dernière lecture, précautionneuse, elle n’a rien fait du tout. Elle se tenait bien droite, attentive à mes mots. Lorsque mon regard s’est à nouveau posé sur elle, en fait il n’a fait que l’effleurer tant j’avais peur de la regarder, elle a murmuré :
Et lentement, en s’assurant que je l’observe, elle a fait glisser sa culotte le long de ses jambes. Elle avait une jolie toison cuivrée au cœur de laquelle je devinais son sexe sagement clos qui m’hypnotisait. Elle m’a fait lever et s’est agenouillée devant moi pour faire glisser dans le même geste mon caleçon le long de mes jambes. J’étais tétanisé lorsqu’elle a pris dans sa main mon sexe recroquevillé de peur et y a déposé un baiser maternel, comme ceux qu’elle posait sur mon front dans la nuit. En souriant paisiblement elle s’est relevée a repris ma lettre et a dit :
« Je couvrirai ton corps de mes baisers » a-t-elle lu en s’allongeant sur le lit. Et en posant ma lettre sur la table de chevet, elle a ajouté en souriant :
Je n’en avais pas besoin. Je le connaissais presque par cœur ce programme-là. Surtout, le corps désirable et offert de cette femme m’inspirait mille jeux érotiques que je n’avais jamais imaginés, mille caresses inconnues, mille baisers inavouables. Je partais à la découverte de ses territoires érogènes, j’allais découvrir ses trésors auxquels aucun livre ne m’avait préparé.
Ma bouche sur son corps a suivi les itinéraires dessinés dans ma lettre. J’ai dégusté sa bouche, ses joues, son cou, ses seins, son ventre, son sexe, ses jambes, ses pieds, son cul, son dos et je suis revenu à sa bouche. Tout était différent. Ce tour du monde de son corps flamboyant m’avait appris mille secrets de sa sensualité. Il avait érodé ses réticences de femme mariée, ses craintes de mère d’une fille de mon âge. Elle se laissait aller à l’extravagance de mes désirs lâchés en pleine liberté. Oh oui, nos baisers avaient atteint une volupté, une suavité, une gourmandise que j’ignorais. J’étais ivre d’elle. J’ai refait trois fois le tour de son univers et à chaque passage sur la galaxie de ses lèvres nos baisers étaient plus capiteux, plus intimes, plus épicés.
Conformément au programme, j’ai ensuite élu domicile entre ses cuisses. À l’abreuvoir de sa vulve, plus j’étanchais ma soif de ses nectars, plus ma soif grandissait. J’ai vite apprivoisé les grandes lèvres et les délicates nymphes se sont offertes à la caresse de ma langue, mais ce mystérieux clitoris se dérobait. Ma langue trop exaltée semblait sans effet et les baisers paraissaient le laisser indifférent. À force de patience, pourtant, en écartant bien les lèvres sous mes caresses, je l’ai vu poindre, se dresser, offrir naturellement son galbe à ma langue assagie. Et lorsque le corps d’Isabelle a tremblé, s’est cabré, lorsque sa main qui caressait mes cheveux s’est crispée sur ma tête, lorsque ses cuisses se sont violemment serrées sur mes joues, lorsqu’elle a poussé un cri irrépressible, j’étais plus heureux que si moi- même j’avais joui.
Isabelle m’a fait remonter jusqu’à sa bouche elle m’a serré si fort dans ses bras que je sentais battre son cœur et le mien comme s’ils avaient été tous les deux dans ma poitrine. Elle s’est emparée de ma bouche dégoulinante de son foutre et m’a embrassé longuement, en gémissant comme si son orgasme se prolongeait encore et encore. C’est de ce jour que je jalouse un peu les femmes qui atteignent, je pense, des orgasmes beaucoup plus intenses, profonds, durables que nous, les hommes.
Puis elle a passé sa main entre nos deux corps, en murmurant :
Et avant que je ne comprenne ce qui m’arrivait, j’ai senti mon sexe pénétrer onctueusement en elle. Je n’osais plus un mouvement. J’avais eu dans l’idée jusque-là que « faire l’amour », c’était aller et venir avec force, pilonner, donner du boutoir, mais là, en pénétrant cette amante, j’étais attentif à la moindre de ses réactions. Je sentais monter son désir. Je sentais approcher son plaisir. Je comprenais qu’il fallait faire croître celui-là pour intensifier celui-ci, aller lentement d’abord, varier les rythmes, s’immobiliser par instant, sortir puis la pénétrer à nouveau suavement. Et lorsque je sentais monter en moi l’orgasme, j’arrêtais tout mouvement, je me démenais en caresses et en baisers. Quand la semence ne bouillonnait plus en moi, je reprenais la danse de nos désirs.
Malgré mes efforts je n’ai pas tenu bien longtemps. Mais j’ai eu la satisfaction de la sentir se crisper, gémir, serrer ses jambes autour de mon torse, puis lâcher un grand cri de plaisir quelques instants à peine avant que moi-même je ne hurle littéralement en sentant le violent jaillissement de mon sperme dans son vagin. Nous étions ruisselants de sueur, hors d’haleine. J’étais lessivé. Et le nouveau baiser par lequel nous nous sommes unis à ce moment-là a été le plus intense, le plus profond, le plus fusionnel de mon existence.
À aucun moment je n’avais songé que nous n’avions pas de préservatif. Pourtant on me l’avait dit « jamais sans préservatif » et j’avais promis que jamais ça n’arriverait. Cette idée-là m’est venue lorsqu’après une étrange reptation, Isabelle a pris mon sexe amolli dans sa bouche et l’a sucé un long moment. Ensuite elle est revenue se blottir contre moi en me disant :
Elle avait posé sa tête sur ma poitrine. J’avais le bras dans son dos et ma main caressait ses fesses, nonchalamment, introduisant de temps à autre un doigt au fond du sillon. Soudain elle a fait un mouvement vif pour attraper cette main trop curieuse. J’ai cru que j’étais allé trop loin, que j’avais commis un impair. Mais elle a approché ma main de sa bouche m’a sucé longuement l’index avec force salive, puis l’a libérée en disant
Pour la première fois, je m’introduisais dans un cul, le plus beau du monde. Vrai, ils n’en ont jamais eu des culs comme ça dans Crève bébé en vingt ans ! J’avais toujours pensé que le cul était un fantasme de mec, mais que les filles, au fond, n’y prenaient pas un grand plaisir. Les autres, je ne sais pas, mais elle, je l’ai sentie s’animer, gémir sous ma caresse anale, je n’en croyais pas mes yeux J’ai cherché la meilleure façon de faire. J’ignorais tout de cette pratique. En fait, j’ignorais tout du sexe avant elle ! Ma persévérance a payé, elle a joui, mon vieux, juste avec un doigt dans le cul elle a joui ! J’ai jamais retrouvé ça.
…
Et puis elle est repartie filer le parfait amour avec son bellâtre ou je ne sais qui. Bref, notre aventure s’est arrêtée là.