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n° 19300Fiche technique12378 caractères12378
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Temps de lecture estimé : 9 mn
08/11/19
Résumé:  Un homme, une femme, une rencontre tactile après une longue période d'attente de désir réciproque .
Critères:  #exercice #tutu #initiation fh hplusag collègues revede odeurs intermast fellation
Auteur : Delicedessens  (Âme sensible et sensuelle)
Nuit infiniment douce

À la nuit tombée, tu m’avais rejointe dans un joli appartement lyonnais situé en bordure de Saône. Tu portais une de tes chemises bleues, impossible de me rappeler laquelle tant tu en as. Je me rappelle juste qu’elle était foncée et rendait visuellement ton torse chaud et désirable en cette nuit d’hiver.


J’avais mis un air de jazz, doux, et une lumière tamisée aux tons chauds dans la pièce principale, créant une ambiance feutrée et apaisante. Tu entras et passas le pas de la porte, vêtu encore de ton manteau d’hiver entrouvert, laissant apparaître ta chemise, elle-même, par son habitude généreusement ouverte (les trois boutons ouverts, gain de temps). Je claquai la porte, le bruit résonna dans la pièce puis me retournai contre toi. Tu avais des yeux lumineux, encore plus lumineux que les lampadaires qui scintillent après la nuit tombée. Tu fis un rictus puis sortis un « bon » en rigolant. Je m’approchai de toi, aussi proche que je le pus jusqu’à m’accaparer de ta chaleur corporelle. Ta main, la seule, froide, glissa le long de ma robe. À ce moment-là, que je rêvais depuis si longtemps, je me sentis comme quasiment nue, alors que toute habillée. Tes gestes étaient doux, mais précis à la fois. Je fermai les yeux pour sentir chaque ondulation de ta peau contre le tissu de ma robe, léger, que j’imaginai déjà disparaître dans les minutes qui suivirent.


Je t’invitai à retirer ton manteau puis le déposai dans l’entrée sur le fauteuil. Je ne pouvais plus patienter, je mourais d’envie de te rejoindre dans cette danse sensorielle du toucher. Je posai la tête dans le creux de ton épaule puis avec ma main gauche, je la fis glisser de ton cou jusqu’à l’échancrure de ta chemise. Ton souffle s’accéléra. Je sentis les battements de tes veines s’affoler. Plus proches que jamais, je sentis ton sexe se durcir contre mon corps ce qui ne tarda pas de procurer chez moi une légère secousse au creux de mon vagin.


Tu répondis en écho à mes gestes par un mouvement de main qui s’attarda dans le creux de mon dos puis ne tarda pas à rejoindre le creux de mes reins. Mon sang ne fit qu’un tour, je sentis une décharge dans ma moelle épinière et sentis mes poils se hérisser les uns après les autres. D’un geste lent et sûr, tu déposas ta main gauche sur ma fesse pour t’assurer de sa fermeté. Elle se redressa toute fière. Je sentis déjà le bout de mes seins pointer à travers mon soutien-gorge, mais tout ça, tu ne pouvais pas le deviner.


Ta main continua son chemin de caresses, je te laissais faire avec confiance. Je me sentais éperdument libre et relaxée. Rien ne pouvait me contrarier à cet instant-là, les plaintes et agacements qui pouvaient resurgir par moments avec force et conviction étaient très loin, loin derrière cette porte, dans la rue, sombre et glaciale. Ici régnait la chaleur, la chaleur de deux corps qui se découvraient non pas visuellement, mais par la puissance du toucher. Petit à petit, les idées s’enchaînèrent dans ta tête. Tu avais faim, faim de plus. Envie d’en découvrir plus sans artifices. Tu soulevas le bas de ma robe, laissant apercevoir mon collant noir offrant de par sa transparence une perspective sur mon dessous, plus épais.


Ta main se focalisa sur la zone du plaisir, tu t’approchas de l’autel de Vénus que tu caressas par-dessus mon dessous. Tu le sentis et pris connaissance qu’il était déjà chaud, mais ça tu ne t’en doutais pas, tu le présageais déjà par la couleur de mes joues qui devenaient de plus en plus rosées.


Dehors, la nuit était calme, aucun bruit ne vint nous déranger dans nos occupations, pas même le miaulement d’un chat ou une dispute de voisinage. Tu me fis tomber sur le fauteuil qui se trouvait juste derrière moi et écartas mes jambes d’un geste décidé. Délicatement, tu m’embrassas l’intérieur de la cuisse jusqu’à effleurer mon bijou qui se faisait humide sous ses deux épaisseurs de tissu. C’était chaud et doux à la fois, mes pensées s’envolèrent instantanément dans ce salon au plafond élevé. Tu décidas de retirer mon collant que nous finîmes par jeter en l’air sans nous préoccuper de son point d’atterrissage, peu importe, nous avions tellement mieux à faire ! Dans un premier temps, ta bouche effleura mon aine.


Tes lèvres contre ma peau, et déjà je sentis mon plaisir surgir avec empressement. Je commençai à me cambrer, ce qui te plut particulièrement. Les genoux sur un coussin moelleux, tu continuas à me caresser de tes lèvres puis de ta langue en contournant ma cerise, déjà gonflée de soleil, à pleine maturité. Je ressentis de violents frissons dans le bas de mon ventre qui me déchargèrent de toutes mes tensions résiduelles. Tes yeux rivés sur mon mont des plaisirs tu commenças à lécher les lèvres, puis à les mordiller. J’attrapai les bords du canapé avec mes mains pour me stabiliser. Tu te délectas longuement de mon abricot fendu qui, au fur et à mesure, gonflait, gonflait, et perlait de son nectar, lisse et brillant.


J’attrapai de mes deux index les lèvres de mon antre pour faciliter ton accès à mon bouton, que tu aspiras sans plus attendre. Je poussai un cri de plaisir, puis un deuxième qui s’échappa sans aucune retenue. J’attrapai un coussin à proximité pour étouffer ma respiration sonore. Tu alternas tes caresses linguales, une fois en rotation, une fois en rectiligne. Le mouvement de ta langue se fit de plus en plus rapide puis d’un coup très lent, très, très lent jusqu’à peine effleurer mon clitoris. Je sentis mon plaisir monter très haut, en haut d’une montagne. Je te demandai de continuer. Je sentais que j’allais lâcher, lâcher tout, dévaler la pente de la montagne à toute vitesse, mais tu en décidas autrement.


Tu reculas ta bouche de mon temple de Cypris et embrassas le haut de ma cuisse doucement. J’avais terriblement envie de te caresser à mon tour, mais tu ne me laissais pas faire. Tu repris ta course folle avec ta bouche et ta langue pour finir de manière très localisée sur mon clitoris. Il manqua peu de temps pour que je m’évanouisse de plaisir, je me cambrai sur ce fauteuil au maximum, testant sa rigidité. Je gesticulai fiévreusement. Mon salon du plaisir était à ce moment précis plus que jamais brûlant et trempé de toute cette ivresse de plaisir et de chaleur. Je sentis des picotements, remontant du bas du ventre jusqu’aux pointes de mes seins. Mes jambes se raidirent de manière ardente. Mon corps entier fut comme pris d’une électrocution vive, conséquence explicite de mon orgasme.


Après une respiration, je réussis à me relever et à te rejoindre, debout. Tu étais encore tout habillé et je sentais bien que tu avais chaud et que les limites optimales de ton déodorant Lush allaient bientôt être atteintes. Tu me pris par la main, chaude et douce pour nous diriger vers la chambre. J’avais déjà sorti deux verres de vin, on se servit un verre, un vin blanc légèrement sucré, mais pas trop qui tapissa rapidement notre bouche d’une pointe de fraîcheur, contrastant pour toi avec mon jus bouillonnant. À cet instant précis, j’avais terriblement envie de t’offrir la pareille, de te faire du bien, de te faire virevolter toi aussi, à ton tour. Il fallait encore que je retire un à un tes boutons, geste que je rêvais de faire depuis si longtemps. Je m’empressai jusqu’à ouvrir ta chemise complètement. Je commençai à embrasser le haut de ton torse puis un de tes tétons, puis l’autre. C’était bon, c’était chaud, c’était doux et excitant de sentir tes poils contre mes lèvres. J’ôtai ta chemise.


Ma main se dirigea vers ton bâton de sucre de pomme que je finis par empoigner à travers ton jean. Je le sentis dur, ce qui m’excita éperdument. La tâche la plus complexe me restait à faire pour mériter le laboureur de nature : retirer ces trois pénibles boutons restants. Une fois la tâche accomplie, je libérai de cette galère humide et étouffante le flacon d’eau-de-vie qui ne demandait que ça, respirer. Tu m’aidas à retirer ton jean puis, une fois ôté, je commençai à souffler sur ta pine à travers ton dessous. De ma main gauche, je caressai en partant de tes testicules jusqu’en remontant avec le bout de mes doigts au sommet de ta lance, en pressant légèrement sur ton fruit de la forêt. Je fis des mouvements de va-et-vient rien qu’avec la paume de ma main tout du long de ta tige.


Tu n’en pouvais plus, tu soufflais, tu me caressas les cheveux. Je mourais d’envie d’aller plus loin au plus vite, mais je voulais te faire attendre, encore et encore. J’embrassai tendrement le contour de ton dessous, ton entrejambe puis lorsque je sentis que tu étais à bout, j’ôtai ton dessous et sortis ton arbalète de sa tanière. Chaud et doux, je l’attrapai de ma main droite puis naturellement je sortis ma langue de ma bouche et la fis glisser le long de ta troisième jambe, lentement, en commençant par tes joyaux jusqu’à ton gland que j’effleurai à peine. Pas pour tout de suite, après.


Je fis ce mouvement plusieurs fois. Au fur et à mesure de ma progression lente sur ton outil, je levai ma tête et te jetai un regard qui voulait tout dire, tu souris, perturbé, puis tu refermas tes yeux. Je commençai à attraper ton berlingot d’une main, en le faisant légèrement pivoter avec une légère pression, d’abord sans la bouche, puis ensuite avec, ma langue tournant autour de ton gland avec délectation, je ne pus m’empêcher de te faire deviner mon plaisir de t’offrir cette gâterie en lançant quelques bruits proches du « Mmm… », mais que de simples feuilles de papier ne peuvent offrir au lecteur.


Tandis que ma bouche et ma main apprivoisaient ton onzième doigt, je me cambrai sur le lit, à genoux, te laissant une vue panoramique sur mes fesses. Je continuai mes caresses en alternant les vitesses et les points d’appui, ma langue se crut dans un labyrinthe des plaisirs, cherchant tous les accès pour te faire brûler de plaisir. Une fois que ton sexe fut bien humidifié, je pris la paume de ma main gauche et la fis glisser en tournant sur ton gland. Peu de temps après, ma langue retrouva ton mirliton. Je sentis ton sexe chaud, entier, venir dans ma bouche, et en ressortir. C’était terriblement bon.


Je pris ma main gauche et te caressai le bras puis t’attrapai la main, la serrant fort. Tu étais nu et moi encore vêtue de ma robe. Tu m’arrêtas dans mes mouvements et soulevas ma robe, me retrouvant en soutien-gorge. J’étais à genoux, tu te serras contre moi, ton torse pressa mes seins. Je m’allongeai sur le lit de profil, tu posas une main sur mon sein gauche puis mon sein droit. Tu tournas dessus avec ta paume, par-dessus le soutien-gorge. Je me soulevai, tu ôtas mon soutien-gorge, tu les embrassas un à un après les avoir caressés ce qui ne les laissa pas indifférents. Mes tétons se raidirent instantanément. Un vent frais de frissons s’empara de moi. On se glissa sous la couette. Tu descendis le long de mon corps, embrassant mes seins, mes bras, mon ventre, y déposant un baiser puis tu embrassas ma friandise. Je me retournai sur le ventre, me soulevant légèrement au-dessus de ta bouche démultipliant les plaisirs. De mon côté, je pus m’empêcher de continuer à te dévorer.


Pendant que tu me faisais gonfler la mouflette, je te suçais généreusement jusqu’à ce que tu cesses de faire quoi que ce soit, hormis te concentrer sur ton propre plaisir. Tu évacuas d’un cri court l’énergie que tu avais emmagasinée les derniers instants jusqu’à te laisser vaporer. On se remit dans le lit, allongés côte à côte. Je déposai ma main contre ton torse, doucement. La douceur de cette nuit s’empara de la pièce. Apaisés, on s’endormit profondément.


Au petit matin, je me réveillai avec ta main parcourant mes courbes féminines, de la pointe de mes seins jusqu’au sommet de mes fesses, en passant par ma taille. Ton engin était réveillé aussi, c’était une certitude.

Ma figue de la veille n’avait pas eu le temps de se reposer, quant à elle. Une figue pulpeuse et charnue, aucun mal de s’y infiltrer. De profil contre moi, tu t’y glissas, jusqu’à tu fondre. D’un va-et-vient, tu sentis ma péninsule chaude et humide et tu t’y frottas. C’était bon, voluptueux. Nous étions enveloppés dans un nuage continental de douceur jusqu’à ce que tu appelles à la tornade et me remplis le vestibule de ton jus crémeux. Achevés, ma mottelette dégoulinante des plaisirs joints et ton soldat après la bataille, nous retrouvâmes le sommeil pour vingt minutes, une jambe l’une sur l’autre. Dehors, on entendait le léger souffle matinal. Le calme et le silence retrouvés.