n° 19303 | Fiche technique | 37872 caractères | 37872 6789 Temps de lecture estimé : 28 mn |
09/11/19 |
Résumé: Le couple n'arrive pas à avoir un enfant. Ils ont tout essayé, même les FIV. L'épouse en a même perdu le goût du sexe. | ||||
Critères: fhh 2couples cocus fellation pénétratio hsodo échange confession -couple -entrecoup | ||||
Auteur : Sésame Envoi mini-message |
NDLR : Ce texte est une refonte et une réécriture du texte de Violafleur
Un beau matin je m’en suis rendu compte. C’est insidieusement que mon mal s’est installé. Il n’a pas été difficile, après coup, d’en déterminer la cause et donc j’aurais dû le remarquer. Mais non ! Le tourbillon de la vie et probablement un déni. Un déni comme celui de grossesse ! Quelle ironie, un déni comme celles qui ne veulent pas savoir qu’elles attendent un enfant alors que moi j’essaie désespérément avec mon mari d’en avoir un.
Au début cela a été comme un jeu. Le toubib avait dit :
Adrien a répondu avec un large sourire. Pourtant ce genre de questions n’est pas banal, mais ce docteur avait su nous mettre à l’aise par sa gentillesse et une façon de parler de sexe avec un naturel qui laissait peu de place à la pudibonderie.
Je le coupe en riant, car je le voyais parti pour me faire rougir.
Donc, après cette consultation l’expression : « Le docteur l’a dit ! » prononcé sur un ton de plaisanterie accompagnait chacune de nos baises. J’ai toujours aimé ça et Adrien est en parfaite symbiose avec moi. Nous n’avons pas de tabou ! Notre seul credo dans ces moments-là c’est donner et recevoir du plaisir.
Mais le résultat n’a pas été à la hauteur de nos espérances.
Alors est venue la période FIV. Moments de grande solitude, malgré la présence de mon Chéri. Période aussi qui ne favorise pas la libido.
Après trois échecs, on a décidé de faire une pause. Et c’est là que l’expression : « Un beau matin, je m’en suis rendu compte » a vraiment pris sens. Oui, depuis déjà un moment je n’avais plus de plaisir. Je simulais pour ne pas décevoir mon mari qui, lui, avait retrouvé toute sa vigueur et ses envies. Mais le pire c’est que manifestement cela se voyait, car un matin, alors qu’il venait de me prendre comme souvent, à la cuillère, bien au chaud sous la couette et qu’encore une fois je n’avais rien senti il m’a dit :
Que répondre ? La vérité bien sûr. Je dissimulais, mais jamais je n’aurais menti à mon mari. Alors je lui explique. Que ces FIV ont manifestement cassé mon envie de sexe. Mais j’essaie de le rassurer en lui disant que d’après le toubib cela arrive, mais que c’est généralement provisoire… qu’il faut être patient… que cela n’empêche pas la nature de faire son travail et que je peux « tomber » enceinte malgré tout.
Mais en expliquant tout cela, je me rends compte que d’une certaine façon je « casse » le ressort du désir chez Adrien. Faire l’amour à une femme qui avoue ne rien ressentir n’est pas très excitant !
Mais une réflexion en entraîne une autre. Une autre encore plus dérangeante. Je sais combien mon mari est attaché au sexe. Il aime comme moi je l’aimais avant ! Depuis que nous nous connaissons, nous baisons presque tous les jours. Sauf lorsque je suis en déplacement pour mon travail.
Il a bien dû remarquer aussi que pour éviter une possession, qu’inconsciemment je ne souhaitais pas, je le suçais plus souvent avec une conclusion dans ma gorge afin de le satisfaire.
Alors que toutes ces idées et d’autres se bousculent sous mon crâne, une conclusion s’impose. Une évidence. Une solution logique si on regarde seulement le côté « technique ». Mais une proposition dérangeante, immorale, choquante si on regarde du côté sentiment :
Je fais l’effort de sourire de ma blague pour dédramatiser un peu.
Je note que du « Non », Adrien est passé au « Ce ne sera pas nécessaire », preuve que l’idée fait son chemin. Et moi, cette idée elle fait son chemin ? J’ai lancé ça sans vraiment réfléchir. Et si mon mari me prend au mot ! Je ne pourrais que me taire !
Plusieurs semaines passent. Nous n’avons jamais reparlé de cette conversation et de ma proposition. Adrien est comme avant, attentionné, essayant régulièrement en particulier le matin, moment ou normalement je suis plus que chaude, de me câliner. Moi, régulièrement, je le suce. Je fais de mon mieux. J’y mets tout mon cœur essayant de remplacer l’envie comme j’avais avant, par de la technicité. Ça, Adrien apprécie, en particulier lorsque je le pompe tout en lui glissant le petit gode dans son petit trou comme il aime tant.
Bien sûr régulièrement je me pose la question de savoir s’il… Mais je résiste à l’envie de le surveiller. Je me ferais honte si je le faisais. Pourtant… Oui… Non… En tout cas, rien dans son attitude ne peut me donner un indice.
Jusqu’au jour où, panne d’informatique générale au siège où je travaille, je décide de rentrer chez moi où je sais pouvoir me connecter.
Mais dès la porte d’entrée refermée, je remarque un manteau que je ne connais pas. Des bruits de voix semblent aussi provenir du fond de l’appart. Adrien est sûrement déjà rentré, son métier d’enseignant lui permettant de corriger ou préparer ses cours chez nous. Pourtant cela ne vient pas de son bureau, mais de notre chambre. En plus, il n’est pas seul ! Une voix de femme aussi !
Je comprends que je tombe mal. Il est avec une maîtresse. Je n’ai rien à dire, mais je ne pensais pas chez moi, dans ma chambre, dans mon lit. C’est drôle, mais si je m’étais, petit à petit, persuadée qu’un jour ou l’autre il franchirait le cap comme je l’avais moi-même proposé, jamais je n’avais imaginé que cela se passerait chez moi. Pourquoi l’a-t-il amenée ici ? Il ne manque pas d’hôtels qui louent des chambres en journée pour des rendez-vous adultérins. Alors pourquoi ? Je sais que c’est une mauvaise raison, mais je m’en saisis pour aller voir.
Il n’y a pas de raison que la porte soit fermée. Je ne suis pas censée être là et donc les amants se croient seuls. On dit que la chance sourit aux cocus. Est-ce vrai si le cocu, en l’occurrence la cocue est au courant, pire : incitatrice ? On dirait bien que oui, car, si ce n’est pas grand ouvert, c’est juste assez pour que je puisse y jeter un œil avant de me sauver.
À vrai dire ma première impression est que je ne vois pas grand-chose. Enfin, c’est une façon de parler, je veux dire que si je ne vois pas son visage, elle me tourne le dos, je vois parfaitement qu’elle est sur mon mari, le chevauchant avec ardeur. C’est comme une liane qui ondule, une croupe de danseuse du ventre, des fesses charnues qui claquent sur les cuisses de mon homme. Lui est confortablement allongé, les jambes bien écartées, légèrement fléchies me laissant une vision bien dégagée de son membre qui apparaît par instant avant de disparaître dans une fente manifestement gourmande.
… Encourage celui dont je reconnaîtrais la voix entre mille, mon mari. Adrien que sa maîtresse, véritable furie, chevauche dans une baise d’enfer. D’elle je n’entends que la respiration, un halètement profond, un souffle rauque, entièrement concentrée sur son plaisir. C’est drôle, elle me paraît familière, pourtant je ne vois pas son visage. Ses cheveux, son dos, sa respiration…
La réponse arrive par le coup de reins de mon mari qui désarçonne sa cavalière. Dans ce mouvement, je découvre qui mon mari a amené chez nous. Je comprends pourquoi j’avais une impression de connaître. Sophie ! C’est Sophie, ma meilleure amie. Mon amie, ma confidente. Elle et son mari, Stephan, sont de ceux avec qui nous passons le plus de temps. Ils ont deux enfants, deux magnifiques enfants et représentent un peu pour nous le couple idéal, la famille que nous rêvons d’avoir. Mais aucune envie, aucune amertume avec eux. Nous nous entendons à merveille, complices aussi bien avec l’un que l’autre.
Mais que je suis bête ! Pourquoi sa présence est une demi-surprise ? C’est ma faute si elle est devenue sa maîtresse. Je me suis confiée à elle. J’ai demandé le secret à Adrien et moi comme une conne, je me suis répandue auprès de Sophie. Elle sait bien entendu nos échecs avec les FIV. Mon manque d’envie pour le sexe l’a à moitié surprise. Entre femmes, on se comprend. Sa surprise par contre a été totale lorsque je lui ai parlé de la liberté accordée à mon mari pour se satisfaire ailleurs en attendant des jours meilleurs.
Alors de les retrouver tous les deux ici me paraît n’être qu’une suite logique. Lequel des deux a fait le premier pas ? D’autres pas que le couple a faits alors que je digérais ce que j’ai découvert.
Adrien a fait lever sa maîtresse pour la pousser vers notre penderie dont les deux portes coulissantes sont des miroirs. C’est mon mari qui les avait choisies avec le but évident de pimenter nos baises en chambre. Je reconnais qu’il a raison et qu’une fois l’étonnement passé de se voir ainsi, les reflets envoyés de nos galipettes ont contribué à notre libido.
C’est donc vers les miroirs qu’il la guide. Cela ne doit pas être la première fois, car elle sait comment se placer. En appuis sur les bras, légèrement penchée, les jambes écartées, la croupe offerte, elle attend le mâle. Il la possède d’une poussée.
Il la possède à grands coups de reins. Adrien adore cette position. Souvent nous le faisons ainsi. Le miroir montre tout. La femme peut se voir dans cette position qui fait se balancer sa poitrine. Plus bas elle a la vision de ce qui la possède, mandrin très vite brillant avec les deux bourses qui viennent se plaquer et comme prolonger sa fente. Mais aussi le regard de celui qui la bourre, ses grimaces, son plaisir. Cela fait un peu pute qu’un client baise contre un arbre et c’est ce qui est bon. Le client c’est mon mari. Comme avec moi, il lui saisit les bras pour les tirer en arrière et la pute se retrouve en déséquilibre.
Mais ainsi prisonnière, il la fait retourner vers le lit. Elle se retrouve la tête sur le drap, fournissant encore plus une croupe cambrée de désir. Je vois cette queue que je connais si bien, longue, large, bâton de chair chaude et vivante posséder mon amie. C’est comme si c’était moi.
Moi, sauf qu’elle gémit et gronde alors que moi j’aurais poussé quelques cris pour faire croire… Sophie n’a pas besoin de simuler. La salope l’encourage. Je ne la savais pas si grossière et crue, mais qui sait comment le plaisir transforme…
Je recule, troublée par tout ce que je vois, la charge sexuelle et émotionnelle est trop forte. Mes pensées se bousculent dans ma tête. Pourtant ce que je vois ce n’est pas un adultère. Mais c’est avec ma meilleure amie. Comment plus tard allons-nous gérer cela ? Déjà la prochaine fois que je vais la croiser ? Mais la dernière fois où nous avons pris le thé ensemble, elle devait déjà être sa maîtresse et rien n’a transpiré.
Je m’éloigne alors que les amants crient leur jouissance…
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Arrêter ? Mais le mal, si mal il y a, est fait. Je saurais que Sophie a été la maîtresse d’Adrien. Ma gêne sera toujours présente. Un comble, c’est moi qui parle de gêne alors que finalement cela devrait être la maîtresse et pas l’épouse.
Alors, après tout. Elle ou une autre…
Un long silence.
Comme pour se faire pardonner Adrien me câline. Il est prévenant ! Rien à voir avec le plaisir quasi bestial avec Sophie. Je m’installe en levrette, n’osant tout de même pas reproduire ce que j’ai vu la veille. Je nous regarde dans le miroir… Pourtant je vois autre chose… Un instant, je pense que le plaisir revient… Mais non… Je le finis en le pompant et faisant la salope qui avale avec perversité. Est-il dupe ? En tout cas il fait comme si !
La semaine suivante, j’essaie de ne pas penser, mais je vois bien que je ne suis pas d’une grande efficacité le lundi après-midi ni l’autre jour.
Mais encore une fois le hasard va s’en mêler. Le samedi, alors que je fais un grand ménage dans notre chambre, je découvre une pochette. Sous notre lit nous avons, Adrien et moi, chacun un grand tiroir dans lequel nous mettons un tas de choses : livres, documents, etc. Dans celui de mon mari, il y a aussi tous nos gadgets sexuels, des godes en passant par les œufs vibrants et toute une série d’accessoires accumulés au fil des années.
Dire que c’est vraiment un hasard ? Je ne l’affirmerais pas ! Plutôt une envie inavouée de contrôler ! Peut-être qu’avec elle il utilise nos jouets ?
Et c’est dans son tiroir que je découvre cette pochette que je ne connais pas. Et cette pochette contient elle aussi des accessoires que je n’avais jamais vus et encore moins utilisés : des menottes, des liens, des bandeaux, deux plugs et aussi une boule qui est manifestement destinée à entraver une bouche. Cette découverte me choque, car cela signifie qu’Adrien ne fait pas que baiser sa maîtresse. Manifestement, les deux amants se retrouvent dans une communion de situation avec des jeux qui pourraient produire autre chose que des simples baises… Un attachement sexuel… Un début de relation plus qu’intime… Il partage avec elle des choses que je ne connaissais pas.
Dès le lundi suivant, je décide d’aller vérifier. J’entre discrètement. Là encore, des bruits proviennent de la chambre. La porte est presque à demi ouverte, mais heureusement le couloir est sombre et si je ne m’avance pas trop je resterai invisible. La surprise est telle que je me mords les lèvres. Ils ne sont pas seuls. Stephan, le mari de Sophie est présent. Il est allongé sur le lit, nu comme les amants, mais aussi je vois nettement que ses deux bras sont immobilisés par les fameuses menottes, elles-mêmes fixées aux barreaux de la tête de lit. À côté de lui, mais dans l’autre sens, Adrien est en train de baiser la femme. Installés comme ils sont, Stephan a une vue imprenable sur l’intimité de Sophie que la belle bite bourre régulièrement. Cela n’a pas l’air de lui déplaire, car lui aussi bande de ce spectacle. Il faut dire aussi que pendant qu’Adrien baise la femme, celle-ci caresse la bite de son mari et qu’elle ne cesse de parler.
Décidément, Sophie est une bavarde et manifestement ce n’est pas sans effet sur les deux hommes. Je crois que, plus que les mots crus et orduriers, c’est son ton de voix qui frappe. Stephan semble apprécier alors qu’elle le rabaisse, lui disant qu’Adrien est mieux monté, plus résistant, qu’il sait comment la faire jouir… Cela doit faire un moment que le trio s’active, car je vois bien que mon mari commence à donner des signes de faiblesse. Sa jouissance est en route. Il va déverser son foutre dans la matrice de Sophie. Celle-ci pousse des cris lorsque les jets lui lessivent le con.
Le couple semble satisfait, repu, Adrien restant bien au fond de la femme. Mais Sophie bouge. Elle retire le mandrin de sa grotte et plaque une main comme si elle voulait garder en elle le produit de son amant. Alors en deux, trois mouvements, elle vient se placer sur le visage de son mari, accroupie de part et d’autre du torse et lui présente sa fente à lécher.
Aucune protestation de l’homme. Manifestement, il est habitué de ce traitement. Tout est pourtant étrange dans cette scène. Je ne parle même pas d’Adrien qui s’est levé du lit et regarde le couple. L’homme, grand, musclé, si sûr de lui dans la vie, dominé par sa femme, petite chose fragile qui le chevauche comme une fine cavalière dompte un étalon. Mais c’est cette contradiction qui est troublante. Pendant un long moment, Sophie se tortille sur la bouche de son mari. Nul doute qu’il soit obligé, mais n’est-il pas demandeur de ce traitement, de lécher soigneusement la chatte, les coulures de foutre, les rigoles de jouissance de sa femme, mais aussi toute la raie des fesses et le petit trou du cul. Elle ronronne de plaisir. Il gémit.
Et puis elle se penche. Je crois un instant que c’est pour, dans un 69 familial, aller sucer la queue de Stephan qui ne démérite pas dans sa belle érection. Mais en réalité, c’est pour se saisir des chevilles de son mari, les attirer à elle et se redressant, les tirer vers le haut. Adrien est bien sûr toujours là. Le mouvement de sa maîtresse lui donne maintenant une parfaite vue sur l’intimité du mari. Il suit du regard le mouvement des jambes qui s’élèvent et s’écartent dans un V montrant le sexe tendu reposant sur le ventre de l’homme.
Oui, Adrien caresse un homme. Pourtant lorsque nous avions abordé, il y a très longtemps, nos aventures avant de nous rencontrer, à mon aveu d’une aventure lesbienne il avait dit que jamais lui n’avait fait la moindre chose avec un homme, même dans sa jeunesse. Il branle doucement la bite, crachant plusieurs fois dans sa main pour l’enduire de salive. Je peux entendre le bruit caractéristique de la peau humide qui couvre et découvre la base du gland. C’est mon mari qui m’a appris ce mouvement et bien sûr il sait l’appliquer à un autre. Sophie ne bouge plus. Elle écrase toujours son mari sous le poids de ses fesses, mais conserve les chevilles dans ses mains. Elle regarde. Elle sourit. Les deux amants ne cessent d’échanger des regards. Je suis jalouse de cette complicité.
C’est un sursaut de Stephan qui me fait comprendre que quelque chose se passe. Je gambergeais sur cet échange entre les complices et en regardant vers le bas, je découvre que l’autre main d’Adrien est plongée entre les cuisses. Au mouvement du poignet, il est évident qu’un, non deux doigts ont passé le chemin du cul. Mon mari sodomise un homme et à la façon dont son poignet bouge, il le fait avec entrain. Il tourne. Il vrille. Il pistonne. Mieux il retire ses doigts et crache sur le cul avant d’y retourner et plonger à nouveau.
Et puis, après quelques mouvements pour certainement bien élargir l’orifice, je le vois bouger. Son corps s’avance et j’ai juste le temps de voir qu’il bande à nouveau avant qu’il disparaisse, caché par les cuisses de Stephan. Mais pas nécessaire de voir les détails pour comprendre. Il encule le mari de sa maîtresse. Les fesses blanches d’Adrien avancent et bientôt elles semblent parties intégrantes de la scène. Maintenant c’est mon homme qui maintient les jambes de son soumis. C’est lui qui s’active et s’enfonce au plus profond des entrailles du mari de sa maîtresse.
Mais pourquoi j’ai chaud entre les cuisses ?
Sophie libérée du poids des jambes de son mari se penche et transforme sa position en 69 parfait alors que, cachée par les jambes dressées, je la devine aller gober avec gourmandise la queue de Stephan.
Pourquoi ma poitrine semble gonfler ?
Le trio s’active. Mon homme encule. Sa maîtresse pompe. Le mari se laisse faire. J’ai l’impression que, débarrassé du poids de la chatte qui l’écrasait il est devenu le grand bénéficiaire des actions de ses comparses.
Pourquoi ai-je l’impression que mon sexe s’humidifie ?
Est-ce parce que j’imagine me retrouver à la place de Sophie ? Léchée par un mari nonchalant. Pompeuse de la queue maritale qui contrairement à son dire, ne démérite pas dans sa vigueur. Mais aussi et surtout avoir sous les yeux une bite bien raide qui encule son homme.
En fermant les yeux, je la vois. Longue tige rose, noueuse, grasse, humide qui plonge dans cet enfer pavé de bonnes intentions et de désirs pervers. Oui, je la vois, abandonner un instant le cul qui baille, hurlant silencieusement qu’il veut être de nouveau occupé, avant de replonger et de se faire étrangler par ce traître qui hurle d’être abandonné, mais ne peut se retenir de chercher à étouffer son envahisseur. Oh oui ! Je vois le muscle s’adapter parfaitement à la tige qui avance et recule dans une impudeur totale. Oh oui ! Je sens aussi dans ma bouche la bite qui palpite, la bite que j’ai flattée longuement, que mon amant a branlée et qui va bientôt me combler de son jus.
Mon ventre me brûle. Est-ce ma main qui se glisse sous ma robe et force l’élastique du slip pour venir caresser mon bouton ? Est-ce ma main qui passe sous mon pull et empoigne un sein puis l’autre, cherchant le téton qui pointe ? Mais mon plaisir n’est pas solitaire. Là-bas, à quelques pas, le trio n’est plus qu’un concentré de jouissance. Adrien grince des dents alors qu’il inonde le cul de l’homme de son jus épais. Sophie est plus silencieuse, mais comme on dit, on ne parle pas la bouche pleine, et si je ne vois pas le détail je sais que son mari lui balance le foutre tant désiré.
Savez-vous ce qui déclenche ma jouissance ? Une jouissance que je croyais perdue, ou au moins pas si facile à retrouver. Non ? Vous donnez votre langue au chat ? La langue ? Justement ! Eh bien c’est ce baiser qu’Adrien, mon mari, échange avec sa maîtresse. Ce baiser où Sophie partage le sperme de son mari avec son amant. Ce baiser pervers, avec une impétuosité qui laisse couler quelques traces du liquide qu’ils se partagent. Des traces que chacun des amants va récupérer sur les lèvres de l’autre avec, justement, cette langue goûteuse. J’ai joui, mais aussi j’ai pris peur. Peur, car Adrien fait bien plus que baiser pour se vider les couilles. Il est en train de s’éloigner de moi par ces pratiques. Des pratiques qui ne me choquent pas, mais qui m’inquiètent, car hors de ma présence. Et pourtant, c’est bien leur spectacle qui m’a excitée et même fait jouir. Que dois-je faire ?
Je pars discrètement laissant les amants reprendre leur souffle. Mais la nuit, alors qu’Adrien dort à mes côtés, ce que j’ai vu vient polluer mes rêves. Mais sont-ce bien des rêves ? Le matin, j’ai chaud, je suis excitée. Adrien est tout étonné que je le sollicite. Il ne dit rien, mais lorsque je le chevauche, engloutissant sa verge tendue dans une grotte qu’il découvre humide et accueillante, il ne peut que me sourire.
Un long silence s’installe. Mais un peu plus tard, alors que nous nous levons pour nous préparer, je reçois un des plus beaux cadeaux qu’Adrien pouvait me faire. Un cadeau qui me montre que j’avais tort de m’inquiéter.
Mon cœur bat à se rompre. Quelle plus belle preuve d’amour que cette proposition ?
Adrien me regarde avec attention.
Vérifier ! Mais vérifier quoi ? Le lundi suivant, je guette leur arrivée. Sophie et Stephan passent devant moi, cachée dans ma voiture. Ils entrent chez moi. J’attends quelques minutes. Je veux les voir dès le début et vérifier mon hypothèse. J’entre sans bruit. L’appartement est silencieux. Je me déchausse pour éviter de me faire remarquer. La porte est presque fermée, mais j’arrive tout de même à entrevoir. Mais je ne vois que Stephan allongé sur le lit. Et encore seulement la tête et le torse. La porte me cache le reste et ce reste doit être intéressant, car Stephan gémit doucement. Il n’est pas attaché, je vois ses bras disparaître derrière la porte. Je pousse tout doucement. C’est comme si je tirais un rideau de théâtre.
Il me faut un moment pour comprendre ce que je découvre. Je n’avais pas imaginé cela. La dernière fois j’avais vu Stephan dominé et à la merci du couple d’amants. Je m’étais construit une certitude. Mais aujourd’hui, je comprends, preuve à l’appui que les rôles sont partagés. Ce que je vois, c’est mon mari, la tête enserrée dans les mains puissantes de Stephan qui est en train de pomper une queue bien dressée. Sophie regarde. Elle regarde son amant sucer son mari. Elle regarde son mari forcer son amant à engloutir sa bite au plus profond d’une gorge que je n’imaginais pas si profonde. Stephan force… Mais non, il ne force pas… Lorsqu’il retire ses mains, Adrien reste avec la bite en bouche et je le vois faire une fellation magistrale. Bien sûr, un homme sait ce qu’un autre a envie. Il suce. Il lèche. Il gobe. Il enveloppe. Je ne peux m’arracher à cette vision. Pourquoi ne suis-je pas choquée ? Pourquoi cette chaleur revient dans mon ventre ? Pourquoi ne suis-je pas vraiment étonnée ? Peut-être parce que lors de nos jeux, avant de glisser un gode dans le petit cul de mon mari, il s’essayait à le lécher, me faisant sourire, cherchant à reproduire sur ce mandrin de latex ce que moi je faisais sur sa bite dressée.
C’est bon, agréable. Mon mari suce un mec et cela m’excite. Il suce avec gourmandise. Sa main caresse les couilles de l’homme. Stephan gémit. Mais Adrien se lève et Sophie prend sa place. La queue de Stephan reste peu de temps abandonnée. La gorge de la femme en fait une enveloppe chaude. Adrien montre une belle érection et faisant le tour du lit va proposer à Stephan de lui rendre le même service. Stephan suce Adrien.
On peut appeler cela un acte manqué. Mais lorsque la porte s’ouvre en grand, sous une pression mal contrôlée, je me retrouve en pleine lumière. C’est Adrien qui me voit le premier. Alors que son amant le suce, lui, découvre sa femme sur le pas de porte. Il lui faut quelques secondes pour comprendre que ce n’est pas une femme en colère et qui va vitupérer, mais plutôt une femme voyeuse qui ne fait que regarder. Quelques secondes de plus et il s’arrache à la douche chaleur de la gorge de Stephan pour venir à mon devant. Ses comparses me découvrent alors et je suis maintenant le centre d’intérêt de la pièce.
Je lui souris et alors il m’enlace. Sa bouche couvre mes lèvres, peut-être dans la peur d’en voir sortir des reproches. Je réponds à son baiser, d’abord assez sage, puis plus intrusif, enfin intense puisque je réponds dans un même élan. Son corps nu se presse contre le mien. Mes mains ne peuvent qu’en prendre possession. Ses épaules, ses hanches, ses fesses et même sa verge toujours raide et humide. Mon attitude le rassure. Le voilà qui me fait lever les bras pour enlever mon pull. Le voici qui défait ma jupe qui ne demande qu’à tomber sur le sol.
Encore un acte manqué, car ce matin j’ai mis les dessous qu’il aime bien et il les découvre. Il tourne la tête comme pour vérifier que ses comparses nous regardent. Est-ce une façon de les faire entrer dans notre intimité, mais il tourne autour de moi. Je suis face à eux pendant qu’Adrien dégrafe mon soutien-gorge et baisse mon string. Je ne résiste pas à la douce pression qui me fait avancer vers le lit et c’est tout naturellement que je m’allonge. Pendant ce temps, Stephan s’est levé pour me céder la place. Lui et sa femme sont un peu en retrait. Je les remercie de cette délicate attention. Ils regardent alors que mon mari plonge entre mes cuisses pour me lécher. Il ne reste pas longtemps, car il doit y découvrir que sa femme n’est pas sèche comme elle pouvait l’être avant. Sa queue glisse en moi facilement et bientôt mon mari me baise doucement. C’est bon. Il est doux, délicat et je le sens avancer et reculer en moi. Le couple nous regarde. Leur présence contribue à mon excitation. Un instant je me demande si ma guérison vient de leur présence, de la vision de Sophie avec mon mari ou bien de leur trio avec Adrien.
Mais je chasse ces pensées. On verra plus tard pour une psychanalyse érotique. Sophie bouge. Elle monte sur le lit, à côté de moi, mais reste agenouillée, le temps que son mari l’invite à se mettre en levrette et qu’il vienne la prendre. La prendre, juste à côté de moi. Les deux hommes sont côte à côte et même si c’est en position différente, ils baisent leurs femmes.
Je ne peux détacher mon regard du visage de Sophie si près du mien. Je peux y voir le plaisir de se faire prendre. Un instant, je voudrais qu’on me filme dans l’amour afin de découvrir sur mon propre visage l’expression du bonheur, du plaisir et de la jouissance. Le miroir n’est qu’un reflet lointain ! Mais Sophie bouge un peu toujours chevillée à son mari. Elle se penche sur moi et vient caresser ma poitrine de sa bouche. Son souffle déclenche la chair de poule et je me laisse faire. Et puis elle monte pour venir déposer un tendre baiser sur mes lèvres. Je suis heureuse. Nos hommes nous regardent. Le trio s’est transformé en quatuor. C’est délicieusement pervers.
Pourtant la belle harmonie se rompt. Adrien m’abandonne. Sa queue quitte mon fourreau. Je le vois reculer d’un pas comme s’il voulait…
Mais oui, je vois parfaitement sa main se poser sur l’épaule de Stephan toujours enchâssé dans son épouse.
Mais oui ! Je vois le geste qu’il lui fait.
Mais oui ! Qui ne comprendrait pas l’invite ! Même Sophie se doute que quelque chose se passe, car elle tourne la tête lorsque son homme la quitte.
Son homme qui vient se mettre entre mes cuisses. Son homme qui me regarde comme s’il hésitait et voulait recevoir mon accord. Un mouvement des paupières peut en dire beaucoup plus qu’un long discourt. Un autre homme que mon mari va me prendre. Tant d’années de fidélité. Tant années où je n’ai connu qu’un seul corps, qu’une seule verge, qu’une seule queue, mon mari. Il y a longtemps que j’ai oublié ce que pouvait être la découverte d’une nouvelle bite, d’un amant de passage, d’une jouissance fugace et sans lendemain.
Il entre. Mon corps l’attend. Mon cerveau imagine déjà. Il avance. Il est gros. Il est dur. J’ouvre les cuisses pour lui faciliter le passage. Il est sans fin. Si long. Si gros. Si nouveau. Pourtant je l’ai déjà vu et il n’est pas plus grand qu’Adrien. C’est mon imagination. Le plaisir de la nouveauté. Il n’est pas seul. Sa femme l’aide. Sophie s’est collée contre son dos. C’est une possession collective. Mari et femme me prennent. Elle le pousse en avant. Stephan est en moi. Son ventre se plaque contre le mien. Il se penche sur moi et prend appui sur ses deux bras. Il me baise d’un mouvement des hanches. Ses avancées sont profondes. Ses retraits ne sont que des promesses et s’il sort de moi, ma fente doit être un canyon qui ne demande qu’à être comblé. Le plaisir est multiple. On me baise. Mon mari regarde. Sophie a disparu de ma vision et pourtant je devine sa présence par les gémissements de mon baiseur. Je la devine accroupie derrière lui et jouant je ne sais quel jeu qui l’excite.
La voilà qui réapparaît. La voilà qui vient vers moi, sur le lit et reprend ses caresses de la bouche, mais aussi d’une main qui est partie vers mon petit bouton. Vraiment cette femme cache bien son jeu. Dans la vie, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession, mais dans l’intimité elle se transforme en amante perverse et je la soupçonne d’avoir de l’expérience, car elle semble parfaitement à l’aise que ce soit avec un homme ou une femme. Mais ce que je vois me ramène à la réalité. Je vois Adrien qui s’installe derrière Stephan. L’amant prend la place de la femme. Mais lui ne disparaît pas. Au contraire il se dresse fier derrière mon baiseur. Avant de le voir, je sais ce qu’il projette.
Lorsqu’il encule Stephan, c’est un peu moi qu’il possède. La puissance de l’enculade m’est transmise dans toute sa grandeur. Stephan gonfle. Sa queue est devenue si dure et si grosse qu’un instant j’imagine que celle de Adrien s’est transformée en « coin », coin qui, en fendant la bûche, la dilate avant de la faire exploser. Mais non ! C’est juste le plaisir de l’enculé que je perçois. Mon mari encule profond mon amant. Chacune de ses poussées est un délice. Je ressens tout, la force, le plaisir, l’excitation. Je suis maintenant le réceptacle de tous les plaisirs de la chambre.
Oh, elle est loin ma sécheresse vaginale. Je suis une fontaine qui coule. Source de plaisir et de vie. Que dis-je, de vie ! Non de résurrection. C’est encore meilleur qu’avant. Jamais je n’aurais imaginé que cela existe. Pour l’instant Stephan est immobile. Il n’est que le transmetteur de plaisir. Lorsque son enculeur, mon mari, lui balance la purée, accompagnant chaque giclée d’un « han » de bûcheron, c’est comme si le foutre marital coulait en moi.
J’ai joui, c’est sûr, et plus d’une fois. Mais quand ? Lorsqu’Adrien s’est retiré du cul de son amant ? Lorsque son amant, mon baiseur s’est réveillé et qu’après m’avoir bourrée pendant de précieuses minutes, il a joui en moi ? Qui sait ? En plus, on s’en fout ! Je n’avais jamais, Adrien excuse-moi de cet aveu, non jamais atteint une telle extase.
Il avait raison, le gentil docteur lorsqu’il disait : faites-le, le plus souvent possible. C’est nous qui avons ajouté maintenant : « Avec d’autres aussi. »
Je suis enceinte. Lorsque j’ai annoncé la nouvelle que j’avais gardée secrète pendant deux mois, à Adrien, le ciel lui est tombé sur la tête. Mais un ciel de guimauve, de larmes de joie, de rugissements de bonheur d’un futur papa.
C’est seulement après un long moment, l’allégresse laissant la place au bonheur plus serein que son regard m’a questionné.
Chéri, je sais que je me répète, mais encore une fois tu m’as donnée une magnifique preuve d’amour, en réalité plusieurs.
D’abord en ne posant pas de vive voix la question qui te vient à l’esprit et que je me suis posée moi aussi.
Si je dis première fois, c’est que nous avons renouvelé les rencontres avec nos amis. Depuis nous jouons un jeu gentiment pervers qui est que chaque fois l’un de nous est désigné le « soumis » des autres. L’imagination est au rendez-vous et il me faudrait des pages et des pages pour vous conter. Mais ce n’est pas le sujet.
Pas de reproche, mais tout de même une question muette bien légitime.
Un silence, mais ses yeux sont encore remplis de bonheur.
Je sais ta question, mon mari. Moi aussi je me la suis posée. Mais comment savoir ? Après cette première fois, nous avons repris tous les deux nos baises d’avant. C’est seulement après deux semaines que nous avons décidé d’inviter Sophie et Stephan à la maison. Et pas pour jouer aux cartes…
Je ne continue pas, mais c’est une évidence : je ne sais pas… qui est le père… Toi ou Stephan ?