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Temps de lecture estimé : 8 mn
22/11/19
Résumé:  Le sport peut avoir son côté sexy.
Critères:  f sport amour cérébral exhib fmast fdanus
Auteur : Lexdepenny            Envoi mini-message
Le badminton

Une histoire basée sur des événements vécus. Merci, Caro, pour m’avoir encouragé à la mettre sur papier (façon de parler !)






Charlotte cherche un sport pour le maintien de son physique. Elle trouve le gymnase ennuyeux. Elle jette son dévolu sur le badminton, en partie parce que j’y joue régulièrement, quand je peux.


Nous travaillions à ce moment-là en Angleterre, où les clubs de badminton sont courants. Il y a des stages pour débutants et Charlotte s’inscrit dans un groupe pour femmes. Elle s’y présente la première fois en short et polo et au retour me dit qu’elle a eu beaucoup trop chaud. On fait les magasins de sport pour regarder des jupes, mais rien ne lui plaît. Elle ne m’explique pas non plus ce qui ne lui convient pas.

Elle me dit qu’elle préférerait une robe. Elle part seule à la recherche de je ne sais absolument pas quoi, mais revient sans rien avoir acheté, si ce n’est du tissu pour faire une robe qui lui plaira. Le coton est très léger, en blanc à pois verts, du même ton que ses yeux. Elle a trouvé un patron qu’elle pourra modifier, me dit-elle.


La robe finie est archi-simple, col ras du cou, sans manches, forme légèrement évasée. Charlotte m’appelle pour mon opinion. La robe est-elle trop courte ? Elle met ses longues jambes en valeur, alors jamais de la vie ! Trop vieux jeu ? Je me sens mal placé pour juger. Que dire ? Que la robe lui va bien, un point c’est tout. Elle jouera sans soutif, ça va sans dire. La poitrine de Charlotte est plutôt plate, et il est rare qu’elle mette un soutien-gorge.


Elle me demande de la laisser en paix pendant qu’elle finit l’ourlet. J’attends deux minutes et, de derrière la porte, je l’observe qui se regarde dans la glace. Elle lève les bras. La robe remonte et je remarque qu’elle a enlevé son slip. J’aime la voir ainsi. Elle se plaît aussi, on dirait, parce qu’elle se fait quelques caresses avant d’enlever la robe. Elle remet son slip et commence à coudre.


Elle part au cours de badminton. J’ai des choses à faire et je ne peux pas l’accompagner. Elle revient toute contente d’elle-même. Elle est la seule à avoir gagné un point contre la coach. Avec la robe, elle s’est sentie mieux, davantage comme elle veut se présenter, me dit-elle.


Le stage hebdomadaire comporte six séances. Ce n’est qu’à la dernière séance que je peux passer pour voir comment cela se passe. Charlotte a l’air de ne pas être tout à fait à l’aise quand elle monte dans la voiture avec moi, mais je ne demande pas pourquoi, parce qu’elle ne me le dira pas. Elle a tout ce qu’il lui faut pour jouer, chaussures, raquette. La robe, elle, est propre et repassée dans son sac de sports. Charlotte la mettra en arrivant au centre de sports, comme d’habitude. Pourquoi donc cette inquiétude ? Mon esprit tordu fait que je me pose la question : y aurait-il une des participantes qu’elle trouve excitante ?


On arrive et je me mets à l’écart pour observer. Charlotte est encore dans les vestiaires. Je regarde les autres femmes. Elles sont huit. Il y en a de vingt ans et de cinquante. Laquelle plairait éventuellement à Charlotte ?


J’ai deux candidates. L’une me rappelle certaine serveuse de bistro que, dans ma tête, j’appelle toujours « La Chatte Noire ». Petite, fine, mignonne, en short et tee-shirt, vingt ans à tout casser, cette fille aux cheveux bruns me plaît. La deuxième est plus sportive et plus âgée, peut-être une petite quarantaine, et très bien entretenue. Elle a les cheveux roux qu’elle porte en queue de cheval et une tête qui en ferait tourner d’autres. Elle porte un training.


Charlotte sort des vestiaires et j’ouvre de grands yeux. Elle a massacré la robe de façon brutale. De chaque côté, elle a ouvert les coutures d’une bonne dizaine de centimètres. Et ce n’est pas tout. Elle a raccourci le devant de la robe, à outrance, même ! Le triangle étroit de la culotte qui cache – et de justesse – son sexe est flagrant. Charlotte a dû la remonter aussi haut que possible sur ses hanches pour créer cet effet. La forme de son minou est mise en valeur encore plus, parce que la culotte, que je ne reconnais pas, est en dentelle vert pâle, alors que le blanc est normalement de rigueur.


Ma femme est, soyons honnêtes, au moins impudique, si elle n’est pas franchement indécente. Indécente et très sexy ! Deux des autres femmes lui font la bise avec un commentaire en rigolant, avec des « oh là là, so French ». Elles sont à la fois amusées et choquées, mais pas surprises, on dirait. La figure de Charlotte m’annonce que si ma femme est hyper-gênée, je sens qu’elle est quand même fière d’avoir osé se présenter en étant aussi exposée. Je vois maintenant que de mes deux candidates, c’est la dame, plutôt que la gamine, vers qui Charlotte tourne son regard. Elles échangent un bisou très chaste. La dame tape dans les mains et rappelle le groupe à l’ordre pour commencer les échauffements. C’est elle qui dirige le stage.


Ça me fait un grand plaisir de voir Charlotte qui se démène. Elle court comme une folle et se donne à cent pour cent. Ça fait partie de son caractère, mais je suis sûr que c’est aussi pour tenter d’impressionner la prof qui s’appelle Jane. Elles sont toutes ruisselantes de sueur à la fin de la séance. Même Jane a dû enlever le haut de son training, pour révéler un polo très blanc, qui moule des seins de bonne taille.


La séance terminée, elles partent aux vestiaires. Mon imagination fait partager une douche à Charlotte et à Jane. Joli tableau qui m’occupe pendant que je l’attends à la cafétéria. Heureusement, mon érection a le temps de se calmer avant l’arrivée de Charlotte avec Jane. La petite brune les suit comme une chatte timide qui a un besoin fou de câlins. En gentleman, je cherche à boire pour le trio. Charlotte porte son jean et un tee-shirt. Elle ne s’est pas bien séchée après sa douche et ses tétons durs se manifestent à travers le coton fin, car si ma bien-aimée manque de poitrine, ses bouts de sein bruns se mettent en érection à la moindre provocation.


Si l’attention de Charlotte est axée sur Jane, les yeux de Belinda, la brune, ne quittent la figure de Charlotte que pour retomber sur ses seins presque nus. On la dirait follement amoureuse. On lève séance après vingt minutes. Elles se font la bise, mais je sens que Belinda aurait aimé plus de la part de Charlotte, alors que Charlotte a envie de plus de la part de Jane !


Au lit, plus tard, Charlotte s’étonne quand je lui dis ce que j’ai remarqué. Elle était passée complètement à côté des attentions que lui faisait Belinda. En discutant, elle accepte volontiers que faire l’amour avec Belinda ne lui aurait pas déplu. Mais ce n’est que quand je commence à fantasmer sur la scène que j’ai imaginée, de Charlotte et Jane sous la douche, que Charlotte se met à plat ventre pour se faire jouir. Ça prend du temps et je continue à lui souffler comment elle a embrassé et excité Jane, qui a accepté les caresses de Charlotte, lui a permis d’explorer ses seins et son minou, et lui a même permis de toucher sa rondelle.


À ces mots, Charlotte me prend la main et la ramène sur ses fesses. Je les écarte et je commence à titiller sa rondelle, en lui faisant imaginer que c’est Jane qui le fait. La rondelle se contracte involontairement à chaque contact de mon ongle et finalement elle gémit et me supplie de la pénétrer avec mon doigt. Je l’enfonce de toute sa longueur. Des frissons musculaires serrent et relâchent mon doigt en séquence rapide dans la chaleur intense de son cul. Je sens qu’elle est sur le point de jouir, et je retire mon doigt. Elle geint son mécontentement. J’attends deux secondes et je la pénètre à nouveau, très fort, et avec mon index et mon majeur ensemble. Charlotte hurle sa jouissance pendant au moins deux minutes, recroquevillée en position fœtale. Les muscles de son estomac et son ventre se crispent toutes les trois ou quatre secondes. J’adore la regarder jouir, mais mon plaisir est teinté de regrets que ce n’est qu’un fantasme.


Nous continuons à fréquenter le club de badminton, mais Charlotte ne met plus cette robe, malgré tous mes efforts pour la convaincre. De temps en temps, Jane apparaît dans notre lit, en fantasme seulement, malheureusement. Ce n’est que quand on est sur le point de quitter la région que je suggère à Charlotte de laisser un mot à Jane, et de lui dire combien elle l’excite. Charlotte y réfléchit et finit par écrire une lettre. Elle ne me la montre pas. Elle vit plusieurs jours d’angoisse après l’avoir remise, sous enveloppe bien sûr, à la réception du club. Elle n’a pas le courage de la donner à Jane en main propre. On apprend peu après que Jane est partie en Afrique, et ne reviendra que juste avant la fin de mon contrat, quand on retournera en France. Charlotte n’ose pas demander à la réception si Jane a eu la lettre avant de partir.


La veille de notre déménagement, on part jouer tous les deux une toute dernière fois au club. Dans le foyer, on croise Jane, bien bronzée et très désirable. Charlotte rougit à la voir. Jane lui fait une bise et la remercie gentiment de ce qu’elle appelle sa lettre d’amour. Elle dit qu’elle est toujours très flattée d’être l’objet d’une convoitise érotique tellement intense, mais que ce n’est pas son truc. Je saisis le « toujours » et elle confirme qu’il arrive, pas souvent, mais de temps en temps, qu’une des femmes d’un de ses groupes d’entraînement s’amourache d’elle et lui fasse des propositions. Jamais, pourtant, dit-elle, a-t-elle reçu une offre aussi ouverte et avec autant de précisions physiques que celles que lui a prodiguées ma femme. La figure de Charlotte est rouge écarlate. Elle a dû se déchaîner complètement dans cette épître, et je regrette encore plus de ne pas avoir pu la lire. Jane donne une petite tape amicale aux fesses de Charlotte, et rajoute que si jamais elle avait été tentée d’en faire l’expérience, c’est avec Charlotte qu’elle l’aurait fait. Elle nous quitte en disant à Charlotte que si elle cherche une femme plus disponible pour ce genre de folies, elle est certaine que Belinda serait ravie d’accepter. Trop tard…


Une expérience à la fois excitante et décevante, comme assez souvent dans ma vie avec Charlotte. Je crois qu’il eut suffi d’un mot, d’un geste, d’un regard pour que le fantasme bascule en réalité. C’est peut-être la peur de perdre pied dans une situation réelle qui a empêché Charlotte de vivre la vie érotique qui l’attirait tant, et que j’aurais voulue pour elle… et pour moi.


C’est plus tard que Charlotte m’a raconté comment elle en est arrivée là. Elle a eu, pas exactement le coup de foudre quand elle a rencontré Jane, mais elle s’est sentie très attirée dès le début, mélange de désir physique et d’admiration pour son comportement et son expertise. Jane était, à mon avis, agréable à regarder, une femme bien entretenue, sportive et avec une jolie figure et une belle poitrine, mais pas forcément la première femme de ce groupe-là qui m’aurait tapé à l’œil. Les goûts et les couleurs…


Toujours est-il qu’elle plaisait énormément à Charlotte. Pour attirer son attention, donc, la création de la robe. Une semaine plus tard, Charlotte a raccourci un peu sa robe. Une des autres femmes l’a remarqué et c’est devenu une blague dans le groupe. La semaine suivante, donc, encore un centimètre, ce qui a obligé Charlotte de défaire les coutures des deux côtés. C’est pour voir si elle osait qu’elle a décidé de les laisser telles quelles. Moi je ne savais rien de cette progression. Charlotte lavait sa robe à la main, et comme elle ne la mettait qu’une fois au club, j’étais ignorant du rétrécissement progressif.


L’avant-dernière séance a vu Charlotte avec la robe, comme on dit vulgairement, « ras la moule ». Deux femmes du groupe, qui ont suivi le manège de Charlotte, et qui ont compris que sa cible était Jane, l’ont défiée d’aller encore plus loin pour la dernière séance. Challenge, comme j’ai vu, accepté, et avec élan. Charlotte m’a dit qu’elle avait failli perdre courage quand elle a vu combien son slip dépassait. Elle se trouvait indécente. Je confirme que c’était bien le cas, et elle rougit. Elle me dit qu’elle n’avait pas eu le temps d’essayer la robe dans son état minime, mais que finalement, toute seule dans les vestiaires, et sachant que les autres l’attendaient, elle s’est dit qu’elle n’avait pas le choix. Elle s’est forcée à rejoindre le groupe et elle m’a avoué qu’elle mouillait à l’idée de comment elle se présentait, surtout devant Jane. Occasion réelle ratée ou fantasme qui n’existait que dans la tête de Charlotte ? Qui sait ?