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Temps de lecture estimé : 23 mn
02/12/19
Résumé:  Viviane a emménagé dans son logis. L'heure de la rentrée scolaire a sonné. C'est parti pour de nouvelles aventures et de nouveaux personnages arrivent.
Critères:  #fantastique #initiation f ff jeunes collègues profélève travail école toilettes revede cunnilingu 69 jouet jeu
Auteur : Virgin'Swordx  (Presentation d un travail a 4 mains realisée avec une amie V)            Envoi mini-message

Série : Le manoir aux fleurs

Chapitre 02 / 06
Le Manoir aux fleurs (2)

Résumé :

Viviane, jeune femme prenant son premier poste d’enseignante dans une région où il est difficile de trouver un logement, se voit indiquer une connaissance de famille pour dénicher un logis. Après sa première rencontre avec le Professeur Van Dick, elle est assaillie de songes qui l’amènent à des plaisirs inconnus. Puis on la retrouve au cours d’une sortie avec son amie Marie qui lui fait visiter la région avant la reprise des cours et l’emménagement dans son logis. C’est aussi le temps des nouvelles rencontres.




Emménagement



Quelques jours après sa réponse laissée sur le répondeur du Comte Van Dyck, un autre courrier arriva au camping à l’attention de Viviane. Celui-ci était plus conventionnel, une simple enveloppe kraft, contenant un jeu de clés. Cependant le même parfum émanait de l’enveloppe, signant son auteur. Elle était aux anges, elle avait résolu son principal souci, le logement.

Le jour de son départ, elle alla faire les démarches à l’accueil du camping pour solder sa note. La vielle femme qui tenait le poste lui demanda ce qu’elle avait trouvé.



Elle ne lui parla pas des autres conditions estimant qu’elle n’avait pas à le savoir mais il lui sembla voir une ombre passer sur son visage. Elle l’entendit maugréer quelque chose au sujet du passé et de son éternel recommencement. Le cœur léger, sa valise à la main, elle prit bien soin d’entrer dans la demeure par l’arrière. La vieille porte grinça, preuve qu’elle n’avait pas été beaucoup ouverte ces derniers temps. Elle monta une volée d’escalier, après avoir aperçu une autre porte et sur le palier deux portes se faisant face. Sûrement la porte de service, se dit-elle. Elle prit alors le trousseau de clés et ouvrit la porte qui lui semblait donner sur son appartement.


La porte s’ouvrit sans un bruit. Viviane resta sans voix. Hormis le fait que ce logement n’avait pas dû servir depuis un moment, il était en parfait état, sans fioriture, bien aménagé, lumineux sans être immense mais suffisant pour une personne seule. Il était meublé et la qualité du mobilier n’avait rien à envier aux pauvres meubles en kit qu’elle avait connus dans d’autres appartements pendant ses études et qui avaient rarement résisté à plus d’un déménagement. Tout, dans l’ameublement, indiquait une vie de solitaire, une petite table, une seule chaise, un lit simple, une petite armoire. Elle l’ouvrit pour y poser sa valise et y aperçut du linge de chambre, de toilette, et même une garde-robe.


La locataire précédente les a sûrement oubliés, pensa-t-elle. Elle les regarda rapidement et découvrit des sous-vêtements dont certains la firent rougir. Qui peut porter ce genre de chose ? se dit-elle en prenant entre ses doigts un micro-string. Elle vit aussi ce qui semblait être une robe de soirée en tulle. Mais ce qui la surprit le plus, c’est que ces vêtements semblaient tous à sa taille.


Elle ouvrit la fenêtre pour aérer un peu et profiter de la fraîcheur de la soirée et crut voir une silhouette déambulant dans le jardin. Elle se rappela alors une des consignes du Comte, respecter scrupuleusement son intimité. Ignorant si cela en faisait partie mais ne voulant pas subir dès son arrivée les foudres de son logeur, elle détourna le regard. Taraudée par l’envie d’en savoir plus sur son hôte, elle sortit son ordinateur et se rendit compte bien vite qu’il n’y avait aucune prise de téléphone, elle constata aussi qu’aucun signal ne parvenait à son téléphone portable. Elle sourit en se disant que le Professeur avait décidément bien des mystères.


Elle réfléchit alors au loyer et à son règlement. Rien n’avait été indiqué à ce sujet. Elle décida qu’elle déposerait un chèque dans la boîte aux lettres qu’elle avait remarqué à l’entrée. Détendue, elle se prépara un repas frugal. Elle finit de ranger ses maigres affaires et se coucha. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle trouva le sommeil rapidement malgré les bruits étranges qui lui parvenaient du jardin et d’autres pièces du manoir.


Le lendemain, c’est le cœur joyeux qu’elle retrouva son amie Marie qui l’avait invitée à venir prendre le café. Une douce chaleur l’habitait en répondant à cette invitation. Bien qu’elle ne fût pas exclusivement hétérosexuelle, les caresses que lui avait prodiguées son aînée en l’envoyant au septième ciel, avaient fait renaître et grandir ses envies de câlins. À son arrivée, Marie l’accueillit en robe de chambre prétextant qu’elle sortait de la douche. Vivianne s’excusa et lui dit qu’elle pouvait repasser plus tard. Mais elle la fit entrer en lui indiquant le salon attenant à la chambre. Elle se débarrassa vite fait du peignoir qui l’habillait pour passer un de ces grands tee-shirts descendant à peine plus bas que les fesses, sans plus de fioriture. Au passage, Viviane remarqua une petite marque sur le haut de la fesse de son amie et sans la reconnaître, elle se dit qu’elle l’avait déjà vue, mais impossible de se rappeler où.


Marie se rendit alors dans la cuisine où Viviane put la suivre du regard comme hypnotisée par ses formes qu’elle avait eu un peu de peine à satisfaire lors de leur après-midi récréatif, faute d’expérience. Les fesses roulaient sous le tee-shirt, la poitrine pointait fièrement, les tétons dressés. La chaleur ressentie plus tôt se transformait en une moiteur incontrôlée pour Viviane. Marie lui faisait envie, c’était idiot mais c’était comme ça


Elle se leva pour la retrouver dans la cuisine et elle se colla derrière elle. Elle l’attrapa par les hanches posant sa poitrine aux tétons dressés dans son dos. Marie sursauta à peine et ronronna à cette douce caresse et à la chaleur qui l’enveloppait de ses mains douces. Elle se retourna et donna un tendre baiser à sa belle amie. Cette dernière y répondit immédiatement, comme une gourmande mordant dans un dessert. Marie la calma lui disant qu’elles pouvaient se trouver plus à l’aise dans un autre lieu. Suivant son amie comme un petit chat suivrait sa mère, Viviane n’avait qu’une envie rendre la pareille à son amie, la faire jouir. Et les vêtements de l’une et de l’autre volèrent dans la chambre. Les poitrines s’affrontaient comme des fauves, leur baiser ravageur, leurs mains baladeuses à souhait. Nul n’aurait pu dissocier ces deux femmes tant elles s’étaient imbriquées l’une dans l’autre. Chacune recherchait le puits d’amour de l’autre ou à la conquête de tétons sensibles à la morsure, à la caresse ou à la léchouille. Marie tentait même une approche furtive de la rondelle de Vivianne qui se contractait. Elle laissa tomber, profitant alors de l’opulente poitrine qui lui était donné de lécher, malaxer, torturer. Vivianne fondait sous la caresse mais se vengeait en fourrageant rageusement la chatte qui ruisselait sous ses doigts. Après une longue passe d’armes ponctuée de cris de jouissance et de feulements de plaisir, les deux femmes finirent blotties l’une contre l’autre.


Elles passèrent la journée ensemble, profitant du soleil sur la plage et aux terrasses des restaurants du front de mer. Désirant prolonger leur intimité, Viviane accepta l’invitation de Marie de rester la nuit avec elle. La nuit fut plus le théâtre de joutes amoureuses entre les deux amantes qu’un moment calme et tranquille.


Au petit matin, presque un peu gênée, Viviane quitta à regret son amie qui dormait comme un loir. Elle reprit le chemin de la demeure et manqua d’outrepasser la première des règles en entrant par la porte d’entrée. Ce fut le grincement furieux de celle-ci qui la ramena sur terre. Contrite, honteuse comme si elle avait été prise en fraude, Viviane rebroussa chemin rapidement pour regagner son nid douillet mais austère. Sa nuit suivante fut peuplée d’échanges saphiques et de sexes turgescents qui la prenaient férocement lui tirant de multiples orgasmes. Ce fut en se réveillant dans la nuit qu’elle comprit que les cris de plaisir n’étaient pas que dans son rêve. Elle se retourna troublée mais ne trouva le sommeil qu’après une intense séance de masturbation de son bouton d’amour




La directrice



Après sa nuit agitée, elle acheva de se préparer et de se maquiller pour cacher ses cernes. Elle avait rendez-vous avec sa directrice pour prendre les dernières informations et connaître le nom du professeur expérimenté qui allait l’accompagner pendant sa première année. Elle voulait aussi profiter de la connexion Internet du lycée pour commencer ses recherches sur le Professeur Wilhelm Van Dyck, Comte de son état.



Vêtue d’un tailleur strict, elle ressemblait à une gouvernante de ces romans de la fin du dix-neuvième.



Viviane semblait apercevoir une lueur brillante dans les yeux de Mme de Longueville.



Quand elle le lui dit, il lui sembla voir la même ombre que sur le visage de la vieille femme du camping. Après plus d’une heure de discussion où Viviane apprit avec plaisir que sa tutrice serait Marie, elle fut autorisée à se rendre dans la salle des professeurs pour pouvoir brancher son ordinateur. Elle commença aussitôt à surfer sur le net en tapant les mots clés "Professeur Van Dyck", "Comte Wilhelm Van Dyck". Elle avait même pensé à photographier les armoiries du Comte sculptées sur un bas-relief au-dessus de l’entrée monumentale de la propriété. En dépit de ses efforts, elle ne trouvait absolument rien de probant, cet homme n’existait sur aucun réseau social. La seule chose qu’elle trouva et qui la surprit, ce fut grâce à la photo des armoiries. Elle découvrit qu’il s’agissait d’une représentation stylisée de l’Ouroboros devant un svastika surmonté de l’équerre des Francs-Maçons. Ces symboles qui remontaient à l’Égypte et l’Inde antiques, seraient ceux d’une confrérie secrète fondée depuis des millénaires et dont les membres seraient des immortels ayant des factotums humains dont certains pourraient aussi obtenir l’éternelle jeunesse à condition de se nourrir de l’énergie sexuelle émanant de certaines femmes.


Ces informations la laissaient songeuse d’autant plus qu’elle ne les avait trouvées que sur des sites dont elle savait que pour certains ils propageaient de fausses informations et pour d’autres qu’ils étaient tenus par des illuminés versés dans les sciences occultes ou les délires mystiques. Ce n’était pas de cette manière qu’elle en saurait plus, elle devrait interroger Marie sur son hôte. Elle tenta alors une ultime recherche sur le château où elle résidait et là, qu’elle ne fut pas sa surprise de découvrir que si la bâtisse actuelle semblait dater du dix-neuvième, sa construction remontait en fait au début du Moyen-Âge, sur un ancien temple consacré à la déesse Diane, lui-même édifié sur un ancien sanctuaire préhistorique. Elle trouva quelques légendes qui racontaient des apparitions plus ou moins fantomatiques au cours de la période d’abandon du site entre la Révolution et le Second Empire. Toutes ces histoires parlaient aussi de mystérieuses disparitions, de cris et de gémissements.


Elle était de plus en plus perplexe et ne se rendait pas compte du temps qui passait. Elle entendit des pas derrière elle, c’était la directrice qui venait lui proposer de déjeuner avec elle.



Puis, pour elle-même, elle chuchota : dans une autre vie.



Madame de Longueville éluda la question d’un haussement d’épaules et lui répondit simplement.



Décidément, le mystère s’accroissait autour de ce mystérieux personnage. Mais Viviane était bien décidée à percer le mystère de ce personnage et de ce manoir.



Les deux femmes arpentèrent les ruelles de la vieille ville dont l’étroitesse les protégeait de la chaleur écrasante du soleil de midi.



La directrice riait devant tant d’insouciance et de jeunesse. Elles franchirent le seuil de ce restaurant. Elle découvrit une salle voûtée, aux murs en pierres apparentes. Une jeune serveuse les invita à la suivre, à la grande surprise de Viviane, celle-ci les installa dans une petite pièce au-delà d’une vieille porte en bois à l’écart de la grande salle.



La serveuse leur donna la carte des plats et les laissa choisir. Elle revint quelques minutes plus tard avec leur commande puis sortit. Quand elle eut refermé la porte, Viviane vit sa compagne faire des gestes dans l’air et s’asseoir calmement.



Viviane rigola ce qui fit froncer les sourcils de sa chef.



La jeune femme était de plus intriguée. Ces romans qui avaient bercé sa jeunesse et son adolescence auraient donc une part de vérité. Continuant sur sa lancée, elle ajouta :



La directrice commença alors à lui raconter son histoire. Elle était née ici et avait toujours connu le manoir et ses mystères. Son enfance avait été bercée par les légendes que racontait sa grand-mère. Elle avait longtemps cru que ce n’était que des contes destinés à faire peur aux enfants et aux jeunes filles un peu trop aventureuses. Cependant à l’aube de ses quinze ans, avec une camarade, elles avaient décidé de braver l’interdit et s’étaient introduites furtivement de nuit dans la propriété. Plus elles avançaient vers le château et plus elles avaient l’impression d’être épiées. Elles s’encourageaient mutuellement et soudain, comme elles arrivèrent à proximité d’un dolmen au centre d’une clairière, elles furent enveloppées par une nuée d’insectes libérant une sorte de poussière bleue phosphorescente. Effrayées, elles rebroussèrent chemin en courant, se faisant griffer par les ronces qui semblaient s’ingénier à retarder leur course, elles trébuchèrent plusieurs fois sur des racines qui sortaient du sol sur leur passage. Mme de Longueville lui raconte aussi comment les buissons leur fouettaient les cuisses et les fesses sous leur jupe ; en se retirant, les branches couvertes d’épines leur déchirèrent la culotte et la peau. Elles ne furent soulagées et se sentirent en sécurité que lorsqu’elles furent enfermées dans la chambre de Mariette.


Elles étaient seules dans la petite maison de son amie. Elles ôtèrent leurs vêtements pour voir les marques de griffures sur leur peau, elles constatèrent avec surprise que les branches leur avaient fait une cicatrice en forme de huit allongé sur la fesse droite. Mais ce qui arrive ensuite dans la chambre fut encore plus étonnant. Elles étaient vierges et n’avaient pas encore de petit ami. Mais de se voir nues ainsi, elles eurent envie de se rapprocher et commencèrent à s’embrasser comme deux amantes. Leurs mains se caressant, explorant leurs corps adolescents, elles finirent par se retrouver tête-bêche sur le lit à se lécher intimement jusqu’au plaisir. Ce fut dans cette position que les parents de Mariette les surprirent au petit matin.



La femme âgée resta songeuse en apprenant cela.



La directrice sourit et sembla se détendre un peu en continuant de raconter.



Disant ces mots, elle tendit sa main vers la directrice qui inconsciemment approcha aussi la sienne. Leurs doigts se frôlaient et elles se regardaient en souriant. Et sans comprendre ce qui leur arrivait, elles commencèrent à s’embrasser. Éléonore de Longueville se leva et souleva sa jupe devant le visage de Viviane qui découvrit sous la fine dentelle rouge du string un pubis parfaitement lisse. Frémissante, elle le fit glisser du bout des doigts et posa sa bouche sur l’intimité de son aînée. Celle-ci lui pressa le visage contre son sexe, et elle sentit la langue de la jeune femme glisser entre ses lèvres intimes et commencer à jouer avec son petit bouton. Elle commença à gémir de bien-être et Viviane sentit couler dans sa bouche les sucs intimes qui s’échappaient de cette fente brûlante de désirs. Elle plaqua ses mains sur les fesses charnues de sa compagne pour prolonger ce contact le plus longtemps possible et glissa ses doigts entre les globes de chairs pâles. Elle tenta de faire ce que voulait lui faire Marie, la veille, et du bout des ongles, chatouilla le petit trou fripé entre les fesses. Éléonore se détendit et le doigt entra doucement. Elle commença des allers-retours et entendit des râles de plaisirs de plus en plus soutenus. Au bout de quelques minutes de ce traitement, Éléonore jouit et inonda le visage de sa collaboratrice de mouille. Elle se recula apaisée et les deux femmes s’embrassèrent goulûment à nouveau.

Elles reprirent leurs esprits, et Viviane vit le visage de son amante se décomposer.



Finissant leur repas, les deux femmes regagnèrent le lycée où la future professeure de littérature plancha sur ses premiers cours. Elle préféra ne pas tenter le diable en continuant ses recherches sur cette étrange confrérie. Et en fin d’après-midi, elle prit congé de la directrice et regagna son domicile, troublée, un peu inquiète sur ce qu’elle lui avait appris sur le Comte.


Pendant ce temps, Éléonore était passée par les toilettes pour essuyer les dernières traces de ses effusions jouissives et assise elle ne put s’empêcher de se rappeler sa première expérience avec Mariette. Heureusement que ses parents n’étaient pas rentrés plus tôt car les mesures de restrictions qu’elle avait subies aurait été pire, limite couvent… En effet, les deux jeunes filles avaient été prises la main dans le sac façon de parler, le nez dans l’intimité de l’autre alors que leur séance se terminait. En effet, elles avaient fait bien pire tout au long de la nuit qui avait suivi l’oppressante visite au château du Comte.


Les premiers baisers chastes avaient fait place à une sauvagerie qu’elles ne se connaissaient pas. Mariette l’avait fessée la faisant hurler de plaisir, elle tortillait tellement du cul que son amie ne put pas empêcher ses doigts de glisser sur sa rondelle totalement moite de ses sucs d’amour. Ivre de plaisir, Éléonore réclamait d’être prise, elle suppliait son amie de calmer le feu qui couvait en elle. Ne pouvant pas décemment la déflorer ce qui l’aurait déshonorée elle et sa famille, elle prit la décision de lui pendre le petit trou tout d’abord timide, de peur de faire mal à son amie elle y alla plus fort à sa demande, sa croupe allant à la rencontre des doigts bienfaiteurs. Éléonore feulait de plaisir en demandant toujours plus. Mariette avisa une belle brosse à cheveux sur la coiffeuse et se dit que son manche en bois poli pourrait calmer la belle et d’un seul mouvement, elle l’enfonça dans Éléonore qui jouit sur le coup en hurlant son orgasme. De peur de lui avoir fait mal car elle pleurait de plaisir, Mariette retira immédiatement le manche des chairs dilatées et la cajola, un câlin en entraînant un autre, les deux jeunes femmes finirent par se retrouver tête-bêche l’une pour se faire pardonner de la douleur infligée, l’autre pour remercier des sensations vécues.


Rapidement cette position et les caresses partagées leur échauffent à nouveau les sens. Cette fois-ci, c’est Mariette qui demanda à sa complice de la prendre sans retenue, comme si leurs désirs jouaient aux vases communicants. Éléonore trouva la cravache de son aînée et commença lui cingler les fesses. Debout devant son amie, Mariette se trémoussait sous les coups mais plus Éléonore frappait, plus elle semblait en vouloir davantage. La croupe pâle de Mariette rougissait peu à peu et la griffure en forme d’infini sur la peau semblait luire d’une lueur bleutée comme la poussière qu’elles avaient respirée au passage des papillons. Ivre de puissance, Éléonore donnait des coups de plus en plus violents et changea l’orientation. Elle frappa violemment de bas en haut, et Mariette tomba à genoux sous la douleur. Cependant elle semblait en vouloir encore. En plein amok, Éléonore violenta l’intimité encore vierge avec le manche de la brosse qu’elle avait elle-même connu un peu plus tôt et comme si cela ne suffisait pas, elle enfonça le manche de la cravache entre les fesses serrées. Mariette hurlait et se tordait de douleur, mais son amie continuait de remuer les objets fichés en elle. Elle semblait possédée et ne s’arrêta que lorsque la jeune fille poussa un dernier cri mêlant douleur et plaisir.


Réalisant ce qu’elle venait de faire, Éléonore sortit brutalement la brosse et la cravache ce qui fit gémir une nouvelle fois son amie et la prit dans ses bras en s’excusant. Elle lui lécha ses larmes puis l’allongea avec tendresse sur le lit et commença à la couvrir de baisers. C’est ainsi qu’elles furent découvertes au petit matin. Heureusement, sous le choc de la découverte, personne ne fit attention aux marques sur les fesses de Mariette ni même à la marque sur les fesses des deux adolescentes.


L’ensemble de ces souvenirs remontait à la surface de la mémoire d’Éléonore, ajoutés à la séance du midi avec Viviane encore si pure, cela augmenta les envies de la directrice au plus haut point. Elle posa délicatement ses doigts près de sa fente et de sa rondelle et fit ce qu’elle n’avait plus fait depuis longtemps, utiliser le pouvoir qu’elle avait reçu de son séjour initiatique. En un claquement de doigts, une paire de boules de geisha et un plug apparurent dans sa main. Elle avait juré de ne plus se servir de ces objets qui la pervertissaient et la ramenaient à un état nymphomaniaque contre lequel elle luttait depuis si longtemps, mais là, il y avait urgence, il lui fallait se sentir remplie. N’y tenant plus, elle glissa les deux boules dans son vagin qui les aspira avidement et facilement tant elle mouillait. Pour le plug, elle l’humidifia à la lisière de ses lèvres gorgées de sève et appuya avec sur sa rondelle qui résista peu, habituée à ces intrusions. La sensation fut jouissive pour Éléonore qui savait que ses pulsions étaient loin d’être guéries mais c’était tellement bon d’être ainsi prise et bien remplie.


Elle quitta les toilettes après s’être rajustée sans remettre son micro-string qu’elle glissa dans la poche de sa veste de tailleur. Elle traversa les couloirs pour rejoindre son bureau, l’air frais rafraîchissant son intimité encore en feu. Le claquement de ses talons fit relever le nez de Léonard en train de finir de réparer un interrupteur qui par-dessus ses lunettes resta bouche bée à suivre du regard le déhanchement du postérieur de madame la directrice. Le parfum qu’elle laissait derrière le troubla profondément et cette fragrance en plus de la vue de la croupe ondulante, ne le laissa pas de glace et il ressentit un début d’érection. Il avait entendu dire que la directrice sous ses airs de grande bourgeoise respectable aurait eu une vie intime très débridée, surtout depuis son retour de congé maladie. Il vit quelque chose tomber de la poche de Madame de Longueville et qu’elle ne fut pas sa surprise de découvrir ce sous-vêtement quand il le ramassa une fois la porte refermée. "La rumeur a peut-être raison ! " se dit-il en constatant que sa femme serait outrée à l’idée qu’il lui offre ce genre de dessous. Quelque chose le poussa à porter ce string à son visage pour le sentir. L’odeur épicée et sucrée du nectar féminin finit par le faire chavirer totalement. De peur de se faire prendre, il reprit son travail un peu gêné par la bosse qui déformait son pantalon. Il espérait que Roseline, son amie serait d’humeur coquine quand il rentrerait.


Dans son bureau, Madame la Directrice réfléchissait.


Et si Viviane était enfin la personne qui allait lui permettre de mettre fin à la guerre qu’elle et ses alliées menaient depuis des années contre le Comte Van Dyck ?


Pour la première fois, elle avait peut-être une alliée dans la forteresse ennemie. Elle allait devoir jouer serrer pour ne pas effrayer sa jeune collègue. Elle y pensait toujours quand celle-ci vint justement la saluer avant son départ.