n° 19338 | Fiche technique | 15895 caractères | 15895Temps de lecture estimé : 10 mn | 02/12/19 |
Résumé: Au seuil de la mort, je fais connaissance avec le Krbdfzp, qui, au lieu de m'emmener vers le "Paradis", se lie d'amitié et m'aide dans mes errances. | ||||
Critères: fh hagé cocus vacances hotel dispute revede voir fsodo délire | ||||
Auteur : Vopicek Envoi mini-message |
Ce matin, je me suis réveillé avec un drôle de sentiment, suite à ce drôle de rêve. Je vais tenter de vous l’expliquer.
Je planais en dessus d’une salle d’opération et je vis que sur le billard, il y avait une foule de toques blanches qui s’affairaient sur un corps que je reconnus être le mien. Cela faisait déjà un moment qu’un peu circonspect, j’observais le spectacle, quand je vis arriver une bête qui tenait de la pieuvre croisée avec une araignée. (Les deux ont huit pattes si je ne m’abuse). Sans s’occuper des bonnets blancs penchés sur mon corps, elle commença à déployer ses tentacules en s’incrustant dans mon corps.
Je me suis précipité sur cette ignominie et l’ai complètement bousculée. Elle m’a regardé avec ses gros yeux pédonculés d’un air ahuri.
Les bonnets blancs en dessous s’exclamaient de surprise.
Mais en parallèle, la bête s’est adressée à moi, par télépathie je suppose, en s’excusant. Elle pensait que mon heure était venue, mais vu ma réaction, elle commençait à en douter.
J’aimerais bien te faire visiter notre monde, mais je ne suis pas sûr de pouvoir te ramener et sur celui-ci, il y aurait des choses à essayer pour améliorer la qualité des âmes envoyées.
Imagine que tu es chez un vigneron dans une cave remplie de tonneaux de vin, C’est un peu cela notre grand réservoir, il y a un tri au préalable par les vrkvt qui passent leur temps à les répartir dans les différents « cépages », c’est toute une science de savoir comment doser, un peu comme vos œnologues. Je sens que tu vas bientôt te réveiller et je reviendrais bientôt pour continuer notre discussion.
Éberlué, j’entrouvre les yeux, enchanté de toujours faire partie des vivants, quel drôle de rêve, c’est vrai que je suis dans un hôpital et je ne me souviens pas très bien ce qui m’a amené ici. Ah ! Oui, vaguement, une voiture qui a percuté ma voiture.
Je regarde à droite, à gauche, je reconnais les blouses blanches, enfin qui étaient blanches dans le rêve, maintenant, elles sont vertes avec pas mal de taches brunes.
Et je repars dans mon rêve, mais mon Krbdfzp semble se reposer et il me laisse dormir de tout mon saoul.
De tout le temps passé à l’hôpital, y compris la réhabilitation, mon ami le Krbdfzp ne s’est plus manifesté, mais la première nuit où j’ai retrouvé mon lit à moi ! À peine les yeux clos de sommeil qu’il est revenu.
Une semaine après, il est de retour et il me pose autour du cou, un genre d’appareil avec une manette et deux boutons.
Le Krbdfzp me donne les instructions pour faire fonctionner l’appareil :
Un bourdonnement, une fumée bleue et tout d’un coup on se retrouve à Gant et à voir en juin 1980.
On finit à pied, ce sera plus simple qu’une approche au mètre. Cela me fait tout drôle de voir le monde tel qu’il était à cette époque. D’un coup au détour d’une rue, je vois ma femme au bras d’une connaissance, un brillant architecte, elle ne se conduit pas tout à fait comme une épouse à la fidélité indéfectible, ils passent leur temps à se bécoter, s’embrasser à la russe, mais avec la langue, elle a l’air tellement heureuse. Je pense que cela lui manquait. Je continue à les suivre avec le Krbdfzp à mes trousses.
Je m’exécute et on se retrouve dans le hall d’un hôtel qui a vraiment bonne façon avec nos deux lascars assis à table, semblant toujours amoureux et contents d’être ensemble, ils en sont qu’aux entrées. Je pousse le curseur une heure plus tard et là on est sur la scène du crime, sans que l’on ne s’attende à autre chose que la petite mort. Celle qui fait plaisir à celui qui la subit.
Effectivement, les choses ont bien évolué, les deux protagonistes ont enlevé tout le superflu et j’admire toujours la plastique de mon épouse, même si elle s’apprête à jeter aux orties les 10 ans de vie commune. Je la vois à son air décidé, qu’elle a vraiment envie d’en découdre, lui n’a pas l’air très hésitant non plus.
Ça y est, c’est consommé, il s’est planté d’un coup dans ce con qui l’attendait et même sans prendre de protection. C’est pas vrai. Elle est vraiment inconsciente, après tout ce qu’elle m’a imposé, l’opération de vasectomie. Là les choses ne traînent pas, on a presque l’impression d’assister à une lutte amoureuse et d’un coup, c’est la détente. Je ne sais si c’est le fait d’être en retour sur le passé, mais il m’a l’air encore plus rapide que moi.
Une fois la livraison faite, il retire le camion du garage (à bites), mais la cliente n’a pas l’air très contente d’avoir été laissée sur le bord de la route ; ciel, larguée au premier virage.
Elle se saisit de cette saucisse défaillante et la secoue sans tendresse de manière énergique. Rien à faire, plus elle en fait, moins le résultat est probant.
J’ai l’impression qu’il y a un peu d’eau dans le gaz, c’est pas encore l’inondation, mais cela vient. Enfin, il a compris qu’il a oublié les préliminaires et commence à s’intéresser à l’anatomie de mon épouse. Il remarque qu’elle a des seins superbes, malgré deux grossesses allaitantes.
Il reporte sa bouche sur les bourgeons tendus dans l’attente du baiser. Je sais qu’elle est sensible à ce petit jeu, cela ne calme pas son envie, au contraire, mais cela lui permet de prendre son mal en patience.
Mais qu’est-ce qu’il fait ? Il lui baratte la figue et il s’en met plein les doigts, puis il commence à lui mastiquer le trou de balle (ou de Bâle ?), Je ne veux pas lui donner des conseils, mais il ferait mieux de lui câliner son bouton d’amour, cela marche à tous les coups.
Elle ne râle pas. Bizarre, avec moi, elle ne me permet pas ce genre de familiarité. Au contraire, j’ai l’impression qu’elle en redemande. Évidemment, vu sa disponibilité à pratiquer ce que condamnent fermement les saintes écritures, le salaud reprend des forces et sa perforatrice à tête chercheuse, justement cherche quoi perforer.
Ça y est, je suis doublement cocu, sans plus de délicatesse que par-devant, le voilà caché au plus profond des boyaux de ma belle. Je bois la honte jusqu’à la lie. Jamais, elle ne m’a permis d’honorer la porte de service. Là, il semble plus à son affaire et il laboure consciencieusement ces terres inexplorées.
D’un coup, un beuglement, comme une vache qui vêle, attire mon attention, ça y est, elle a eu son pied, mais du coup lui n’est pas venu une deuxième fois et il est endurant maintenant, la tenant fermement, il pioche encore et toujours, s’enfonçant dans les plaines de Sodome avec conviction, ce que ne partage pas ma douce et tendre moitié qui aimerait bien reprendre son souffle et se reposer, mais rien y fait, il a décidé de copier le général Mac Mahon lors de la prise de la redoute de Malakoff lors du siège de Sébastopol 1855 : « J’y suis, j’y reste. »
De plus en plus, j’ai l’impression que dessous, on n’est pas du tout contente. Elle essaye bien de se dégager, mais rien y fait, la cheville étant bien plantée, pas moyen d’y échapper. De guerre lasse, elle cesse toute résistance et commence à pleurer. Rien n’y fait, on continue à creuser, de plus en plus profond, je commence à me demander quand il va s’arrêter, ce n’est plus du plaisir, mais de la perversion.
Enfin, après lui avoir longtemps maltraité l’arrière-train il se crispe et je suppose qu’il envoie de violentes giclées de foutre dans ses boyaux, puis il s’enlève du fion qui rejette les effets de son méfait pas que du sperme, mais du sang, à croire qu’il lui a dépucelé aussi le cul.
Il veut se faire tendre pour se faire pardonner son geste, mais là j’assiste à la scène la plus incroyable, vu son comportement, elle l’envoie au propre comme au figuré « aller chier ailleurs ». Ses yeux ne sont plus amoureux du tout, ce sentiment a complètement disparu, c’est vraiment du ressentiment, pas loin de la haine. J’en ai assez vu, je sais maintenant tout ce qui m’intéressait et je comprends mieux pourquoi elle m’est revenue amoureuse.