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Temps de lecture estimé : 34 mn
06/12/19
Résumé:  Aujourd'hui, ce mercredi matin, je viens apporter la bonne parole dans une entreprise spécialisée dans le gros œuvre.
Critères:  fh rousseurs travail amour -travail
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Une stagiaire en pleines formes

Il arrive parfois des choses amusantes dans le cadre de l’entreprise, comme ailleurs aussi.

Attention, cette histoire ne contient aucune scène de sexe, nein, niet, nada.

Ne pas confondre narrateur et auteur.

Bonne lecture :)




Mercredi matin



Aujourd’hui, ce mercredi matin, je viens apporter la bonne parole dans une entreprise spécialisée dans le gros œuvre. Alors que j’étais sensé donner une formation à quatre personnes, Valérie Colombier, la responsable de formation m’annonce :



Flegmatique, je sors mon smartphone de ma sacoche :



Puis je téléphone à mon cher supérieur pour lui expliquer la situation et demander ce qu’il convient de faire. Après avoir passé mon smartphone à mon hôtesse, on en arrive à la conclusion que la formation, initialement prévue en trois jours, basculera en deux jours, avec une petite remise budgétaire en prime. Même si je perds un peu d’argent dans cette histoire, car je suis payé à la journée, j’aurais au moins un jour de repos en plus, ce qui m’offrira un week-end plus long qui commencera jeudi soir.


Avec un sourire aux lèvres, la responsable me propose :



Tout de suite, ce nom me dit quelque chose. Je questionne :



Je n’aurais pas dû dire ça, car mon accompagnatrice me demande perfidement :



Après quelques couloirs, nous arrivons devant la porte de la salle où je vais donner cours durant ces deux prochains jours. Nous entrons, une personne est déjà présente, une femme ayant la quarantaine comme moi, dont la chevelure rousse flamboie ! Elle ne passe pas inaperçue ! Sans parler de son allure générale qui est fort appétissante. De plus, elle n’est pas trop avare de ses charmes si j’en crois la splendide vue que j’ai sur son décolleté quasi-bavarois ! Je commence à mieux comprendre la réputation de la dame, sans parler du fait qu’il dégage d’elle une forte sensualité et qu’on sent qu’elle est capable de vous avaler tout cru pour son petit-déj…


Je me présente :



À prime vue, ma stagiaire est une vraie rousse ou bien c’est très ressemblant. Son visage est plein de taches de rousseur et ses yeux sont vert émeraude. Avec sa façon de vous dévisager et de tenter de vous décrypter, cette femme ne doit pas être née la dernière pluie.

Tandis que je raccompagne la responsable, celle-ci me glisse :



Alors qu’elle franchit la porte, elle ajoute en catimini :



Je la regarde, très étonné par cette réplique. Elle se contente de m’adresser un sourire étrange avant de me souhaiter "bonne chance". Un peu intrigué, je repars dans la salle. Je me présente, je fais un rapide tour de table, puisque limité à une seule personne, puis je commence la formation Gestion de Projet. Visiblement, ma stagiaire connaît déjà ses fondamentaux, et donc les deux jours seront une bonne durée. Elle manipule bien la partie mise en place des tâches, mais moins l’attribution des ressources. De plus, sa maîtrise du suivi est proche de zéro.

Depuis quelques minutes, je me trompe parfois dans ce que je désigne sur l’écran. Il faut dire qu’avec les appas qu’elle me montre, il y a de quoi ! Elle s’en amuse :



Lors de la pause, j’en profite pour descendre la totalité de ma petite bouteille d’eau. Non seulement la salle n’est pas génialement climatisée et ma stagiaire fait monter ma température. Une fois que j’ai fini, Annabelle attaque :



Je préfère recentrer la conversation :



À ces mots, elle sourit :



C’est à mon tour de sourire :



Je m’assieds sur le rebord d’une table :



Elle se penche volontairement pour m’offrir une vue non négligeable sur son décolleté pigeonnant. La dame sait s’y faire, c’est indéniable. Elle répond d’un ton faussement détaché :



Elle rit franchement :



Puis nous reprenons le cours, car je suis venu ici, ce matin, dans cette entreprise, pour une formation à donner, même si dans l’absolu, j’aimerais plutôt me pencher profondément sur l’anatomie rebondie de ma stagiaire que sur un écran plat !

Alors qu’elle vient finir son exercice d’application, Annabelle fait remarquer :



Je deviens plus pensif :



Je désigne du doigt son décolleté bavarois :



À sa grande surprise, et pour appuyer mes dires, je dépose deux baisers légers, un sur chacun des melons rebondis qui débordent un peu trop de son étroite robe.




Mercredi midi



À l’heure du midi, dans la salle de formation, on vient nous apporter deux plateaux-repas froids. Nous nous installons sur d’autres tables. J’ouvre le mien pour découvrir un grand classique du genre, mais je ne vais pas râler, d’autant que l’entreprise m’offre le repas, et que ça devient de plus en plus rare. J’attaque mon ramequin de concombres, accompagné de betteraves rouges. Pour alimenter la conversation, je demande à ma stagiaire :



Ça ne m’étonne pas trop d’elle. Je réponds flegmatiquement :



J’explique ma situation :



Je souris :



Oui, c’est vrai que, dans la vie, tout ne fonctionne pas forcément comme on le souhaiterait. Je réponds tout en soupirant :



Tout en attaquant ma tranche de rosbif froid, je souris :



Elle affiche un large sourire en se penchant un peu plus vers moi, m’offrant ses deux beaux fruits bien mûrs à contempler :



À cette répartie, elle rit :



Je préfère ne pas répondre, m’absorbant sur mon repas, le terrain est trop glissant. C’est elle qui change de sujet, enfin, si on veut :



J’ai peut-être répondu trop vite, surtout avec une personne comme Annabelle. Semblant être intéressée, elle me demande :



Elle fronce des sourcils :



Sa phrase finie, elle me regarde étrangement, puis elle lâche en me regardant droit dans les yeux :



C’est bien la première fois que je me fais draguer de la sorte. Ce n’est pas désagréable, d’autant que cette femme est très attirante à sa façon. Néanmoins, je réponds prudemment :



Me calant en arrière sur mon siège, j’écarte les bras :



Elle rit carrément de bon cœur. Je reprends :



Ses yeux brillent :



Puis nous finissons nos desserts.




Mercredi après-midi



Même si j’ai toujours quelques soucis à détacher parfois les yeux de ma stagiaire, mon self-control est de meilleure qualité que ce matin. Je pense avoir cerné Annabelle, c’est une joueuse, mais une joueuse capable d’aller jusqu’au bout, contrairement à certaines femmes qui adorent allumer leur entourage et qui crient au viol au moindre sous-entendu, alors que leurs propres paroles et leur attitude ne sont que pure provocation.


Je songe à ma propre vie privée, avec Magalie et de Laurène. Si Magalie pouvait être une Laurène au lit, il y a bien longtemps qu’elle et moi serons définitivement en couple. Mais je m’estime trop jeune pour faire une croix sur les joies du sport en chambre. Bien sûr, je pourrais avoir des maîtresses ci et là, mais je ne crois pas que Magalie apprécierait, et devoir me cacher m’ennuie. Même si j’ai oublié de parler de Laurène à Magalie… Mais pour l’instant, je ne dois rien à quiconque.


La solution serait que je convertisse Magalie, mais bien que je m’y emploie à chaque fois, et bien qu’elle jouisse, elle ne semble pas être plus accro que ça. C’est alors que je me demande si elle est réellement ainsi ou si c’est une façade…

Je chasse cette pensée, j’ai une formation à donner, et la gestion des ressources n’est pas aussi simple que celle des tâches. Un projet sans ressource est fort simple. Un projet avec des ressources devient beaucoup plus complexe, une complexité au carré, voire au cube ! Quand vient la pause, ma stagiaire devient beaucoup fonceuse :



Annabelle s’amuse de mon hésitation feinte :



Je m’exclame faussement :



Elle s’approche très près de moi, trop près ! Elle dit d’une voix coquine et taquine :



Elle s’approche encore plus, je sens à présent le moelleux d’un sein contre ma poitrine. Elle me répond toujours de la même voix sensuelle :



Elle rit franchement, puis nous changeons de sujet.


Le reste de la journée se passe sans accro, bien que divers sous-entendus fusent dans tous les sens. J’ai déjà vécu des formations un peu particulières et celle-ci en fait partie. Quand l’heure arrive, nous nous séparons, Annabelle m’indiquant clairement qu’elle compte sur ma présence dans trois quarts d’heure, en dehors de l’entreprise. Et que, s’il y a souvent beaucoup de lapins qui gambadent dans un parc, elle déteste qu’on lui en pose un…




Mercredi soir



Tandis que je me dirige sans trop forcer l’allure vers le parc, je me pose quelques questions. Je me demande si je ne suis pas en train de faire une connerie, j’aurais dû attendre la fin de la formation, car mélanger plaisir et boulot, ça peut devenir problématique.


En même temps, j’ai quelques difficultés à résister à Annabelle, et elle le devine bien. Bon, d’accord, J’ai Magalie dans ma vie, mais je ne suis pas marié avec elle, ni pacsé non plus. Et quand j’y songe, elle vient chez moi un week-end sur deux, et encore. Quant à Laurène, c’est ma maîtresse, et là non plus, je n’ai pas signé avec elle de contrat d’exclusivité. Je viens d’arriver sur le parking du parc. Je regarde ma montre, il me reste un peu de temps. J’en profite pour donner un petit coup de fil à Magalie. Est-ce par remords ? Est-ce par simple habitude ?



Je range mon téléphone dans ma poche. Je me demande si cette réunion tardive ne cache pas autre chose, mais je suis mal placé pour reprocher quoique ce fût à Magalie.

Je pense que je vais me balader avec Annabelle, puis peut-être, sans doute, lui offrir le restau ensuite, mais sans plus, car il vaut mieux éviter d’aller trop loin au premier rendez-vous. De plus, comment me comporter demain avec la femme que j’ai joyeusement turlupinée la nuit précédente ? Oui, j’ai eu des aventures avec certaines stagiaires, mais toujours après la fin de la formation.


Comme il fait beau, je sors de la voiture pour faire quelques pas. Je suis un peu stressé, tel un collégien lors de ses premiers rendez-vous. Peut-être que je vais effectivement me faire manger tout cru par cette dévoreuse, mais le jeu en vaut la chandelle. Quand je la vois venir à moi, je constate qu’elle a changé de tenue. Sa robe croisée est à motifs floraux, et relève autrement sa poitrine appétissante. Son décolleté en V dévoile le haut de ses seins qui se sépare en deux belles masses molles donc je découvre la chair blanche sur au moins dix centimètres.



Je constate au passage que sa robe est légère et que sous certaines conditions de lumière, elle dévoile un peu plus que prévu. Tandis qu’elle passe devant moi et me dépasse, je constate que ses fesses qui ondulent sont bien mises en valeur. Je ne parlerai pas de ses jambes un peu potelées mais très agréables…



Elle rit, puis me tend la main. Sans réfléchir, je mêle mes doigts aux siens et nous commençons votre promenade dans ce parc. Je ne sais pas ce qui advenir de nous, mais cette fin d’après-midi sera plus excitante que d’aller s’avachir devant un écran de télé ou d’ordi ! Tandis que nous nous baladons sur une allée déserte, je demande à Annabelle :



J’écarquille grands les yeux :



Je songe fugacement que c’est elle que j’adorerais sonder à ma façon ! Je ris franchement :



Nous faisons deux pas avant que je ne dise :



Ces hommes trop vulgaires. Amusante réflexion de la part d’une femme qui ne cache pas grand-chose d’elle et dont l’attitude et les tenues sont pousse-au-crime. Je décide moi aussi de forcer un peu la chose :



Aussitôt, elle me met au défi :



Nous restons figés quelques secondes avant qu’elle ne continue, mutine :



Elle ne s’offusque pas :



Je me contente de sourire, puis je prends l’initiative de continuer notre balade, toujours main dans la main. Nous nous éloignons à présent de la grande allée, pour aller nous égarer parmi les arbres. Je constate qu’il n’y a pas grand monde. Pourtant ce parc est assez connu. Je préfère néanmoins être au calme, plutôt qu’être entouré de tas de bambins hurleurs.



Je lâche sa main, elle me regarde un peu étonnée. Puis me rapprochant un peu plus d’elle, j’en profite pour poser ma main dans le creux de sa hanche, avant de continuer notre promenade.



Chemin faisant, je constate que le tissu de sa robe est fort fin, et que je pourrais croire être à même sa peau. Sous ma paume, je ressens les ondulations de son bassin, ce qui ajoute à mon désir latent. Oui, je joue carrément avec le feu ! Nous restons ainsi quelques longues minutes. Puis Annabelle annonce :



Ce faisant, je presse ma main contre sa robe, écartant mes doigts pour mieux palper sa chair. Ça la faire rire doucement. C’est moi qui brise à présent le silence :



Elle a un petit rire :



Je reste songeur quelques instants :



Je m’arrête, puis me mettant face à elle, je la serre contre moi, mes deux mains à la limite de ses fesses trop tentantes. Elle se laisse faire. Son parfum m’envahit, les deux douces masses de ses seins contre ma poitrine, sans parler du fait qu’elle n’ignore pas à présent que je bande, d’ailleurs, elle fait exprès de presser son pubis et son ventre contre ma verge bien dure.


Gardant encore un zeste de self-control, je dis :



Je la presse encore plus contre moi :



Elle ferme les yeux, tendant ses lèvres, je me penche sur elle, puis prestement, je glisse mon nez dans son décolleté afin d’embrasser les douces masses molles de ses seins…



Jeudi matin



Contrairement à ce que vous pourriez croire, nous n’avons pas passé la nuit ensemble. Nous avons dîné tous les deux, en tête à tête, et ce fut un très bon moment. Et je n’ai pas oublié de donner un petit coup de fil à Magalie, vers vingt et une heure.


Je viens juste de rentrer dans la salle de formation où Annabelle m’attend déjà. Aujourd’hui, elle a mis une petite robe noire à la coupe très classique, dotée d’un décolleté en V, sa lettre préférée, je suppose. On dirait que cette robe est munie de diverses fermetures éclair dorées qui soulignent ses formes. À peine la porte fermée qu’elle me lance :



Elle s’agite, ses mains brassant l’air autour d’elle :



C’est elle qui s’approche de moi, qui saisit mon menton pour me plaquer sur les lèvres un baiser bien appuyé. Puis elle se recule en disant :



Ensuite, elle part s’asseoir. Alors que je m’approche, elle avoue sans fard :



Elle plaisante :



Elle se redresse pour mieux me la faire admirer :



Elle se contente de sourire, me dévisageant, son menton posé sur son poing. Je ne me démonte pas :



Et nous commençons le cours, ce qui me laisse un répit, me laissant un peu de temps pour cogiter à la suite à donner concernant Annabelle. Bien sûr, nous continuons à flirter plus ou moins outrageusement, mais c’est tacitement bon enfant. Puis arrive la pause du matin. Comme hier, je descends la totalité de ma bouteille d’eau. Assise sur une table, jambes croisées afin que je puisse en admirer le galbe, ma stagiaire avoue :



Je souris à cette petite provocation :



Décroisant ses gambettes, elle rit. Puis nous avons repris la formation, car le suivi d’un projet n’est pas une mince affaire, entre le planifié, le en-cours et le réalisé, il convient de bien jongler, surtout pour optimiser le chemin critique en déplaçant la plupart du temps des ressources. Juste avant la pause de midi, je décide de ne pas perdre certaines bonnes habitudes. D’un ton strictement sérieux, j’annonce à ma stagiaire :



Une fois de plus, comme hier à la même heure, et à sa grande surprise, pour illustrer mes dires, après avoir tiré un peu sur sa fermeture éclair, je dépose deux baisers appuyés, un sur chacun de ses seins qu’elle exhibe à moitié sous sa robe noire fort seyante. Ce qui la fait ensuite rire de bon cœur.




Jeudi midi



Le plateau-repas du jour est un peu mieux que celui d’hier. Alors que nous découvrons le contenu, ma voisine me dit :



Puis elle ajoute perfidement :



Quelques souvenirs me reviennent en mémoire, je suis un peu songeur :



Elle s’esclaffe :



Elle fait semblant de réfléchir :



À mon tour, je fais semblant de réfléchir :



J’en profite pour commencer à manger mon entrée, puis j’ajoute :



Je luis décroche un large sourire :



Annabelle fait la moue :



Je réfléchis encore un coup instant avant de balancer d’un air faussement détaché :



Je me défends :



Annabelle se met à rire franchement :



Alors que j’étais parti pour répondre, une idée saugrenue traverse mon esprit. Je me dis : pourquoi pas, en effet… Qu’est-ce que je risque ? Au pire, une bonne claque. Mais pour ma défense, je pourrais invoquer le défi de la faire rougir.


Au grand étonnement de ma stagiaire, je change complètement de sujet :



Elle cligne des yeux, ne comprenant pas où je veux en venir. Me levant, je m’approche d’elle. Puis m’accroupissant un peu, je mets mon visage à sa hauteur pour lui déclarer :



Je désigne la fermeture éclair de son décolleté. Elle me répond en souriant :



Délicatement, je descends la zipette de deux centimètres, peut-être trois. Ma stagiaire acquiesce :



Je m’empare de mon plateau-repas pour le rapprocher de moi, puis posément, je capture entre mes doigts un peu de cette salade exotique pour venir la déposer entre les seins de ma stagiaire. Surprise, celle-ci pousse un petit cri.


Puis, sereinement, je commence à déguster mon plat sur les beaux seins replets, lapant, léchant consciencieusement afin qu’il ne reste aucune trace sur cette belle peau si blanche et sucrée. Je m’offre le luxe de glisser ma langue entre les deux doux monts afin d’y capturer une nouille qui s’y était égarée…


Quand Annabelle reprend ses esprits, elle est écarlate. Elle finit par lâcher :



Annabelle ne reste pas longtemps cramoisie, puis elle se met à rire doucement. Je me remets à ma place, puis nous continuons notre repas sur un autre sujet, tout en flirtouillant comme nous le faisons depuis hier.




Jeudi après-midi



À présent, il faut que je me concentre sur la formation, devant faire tenir trois jours en deux. Donc priorité aux tâches, aux ressources et tout le reste ! Je décide de zapper la dernière pause, à la grande désapprobation de ma stagiaire :



À cette proposition, Annabelle se rengorge :



Puis nous retournons à notre formation, car il reste encore divers points à voir et découvrir.


Arrive le moment de la clôture du stage avec Valérie Colombier, la responsable de formation. Tout se passe bien, l’évaluation étant excellente (merci pour moi), puis la responsable désire me parler dans son bureau. Je salue ma stagiaire, puis je suis la responsable dans les couloirs.


La porte refermée, tout de suite, elle attaque :



Je ne mens pas en affirmant ce que je viens de dire, même si je dois reconnaître qu’Annabelle me tente beaucoup. Et ce qui se passe après une formation ne regarde que les personnes concernées. Madame Colombier m’adresse un petit sourire :



Restant le plus neutre possible, je m’étonne :



C’est alors qu’elle me sort la question à laquelle je ne m’attendais pas :



Je marque une petite surprise, et je décide de répondre en biaisant :



C’est à son tour d’être surprise. Elle me regarde avec des grands yeux, puis bafouille :



Elle rougit un peu :



Voyant que la conversation risque de s’enliser, je la recentre professionnellement. Dix minutes plus tard, je sors de son bureau, me demandant si je n’ai pas un peu poussé trop loin le bouchon avec cette responsable de formation. Alors que je me dirige vers le parking, j’entends une voix connue me dire :



Les bras croisés, mon ex-stagiaire me demande :



Un sourire gourmand s’affiche sur ses lèvres :



Décroisant les bras, elle pose ses mains sur ses hanches, buste bien en avant, provocante :



Je me contente de sourire, puis je m’approche d’elle :



Je me contente de sourire, avant de déposer prestement un baiser sur chacune des deux rondeurs que son décolleté m’offre.




Jeudi soir



À l’heure convenue, nous nous retrouvons sur la place des Bleuets, un endroit un peu écarté du centre-ville, mais assez arboré. Main dans la main, nous nous baladons dans les rues avoisinantes, certains passants se retournant sur notre passage, la nouvelle robe rouge d’Annabelle y étant pour beaucoup, sans parler de la femme elle-même, nettement mise en valeur, rouge des cheveux à l’écarlate des talons aiguilles !

Honnêtement, je suis fier de parader avec pareille femme à mon bras. Ce n’est pas un sentiment de haute culture, c’est même primaire, reptilien, mais ça fait du bien !


Puis, quasiment en face d’un petit parc, nous avisons un petit restaurant. Nous nous installons en terrasse, afin de profiter de la belle soirée qui s’annonce. Nous commençons par un apéritif, optant pour un repas plutôt léger lors de notre commande, car quelque chose me dit que la nuit sera longue.



Elle m’adresse un sourire ravageur :



Annabelle s’étonne franchement :



Ça, je le savais déjà, ce qui fait partie du charme de la gent féminine. Certaines sont faciles à comprendre comme Magalie, parfois trop. De son côté, Laurène est déjà plus complexe. Quant à Annabelle, je me demande si l’image que j’ai d’elle est la bonne. Je décide de mettre cartes sur table :



Elle saisit son verre, en ajoutant :



Après avoir bu une gorgée, elle acquiesce à sa façon, amusée :



À cette évocation, elle s’étonne :



Je cherche mes prochains mots, ce qui n’échappe pas à Annabelle :



Je lui prends la main par-dessus la table, mélangeant ses doigts aux miens :



Elle m’adresse un large sourire :



Elle devient plus sérieuse :



Elle serre un peu plus les doigts :



Je présente mon point de vue :



Les yeux luisants, elle me demande :



Nos doigts se serrent encore plus :



Elle marque une petite pause avant de répondre :



Elle pose ses deux coudes sur la table, posant son menton sur ses mains et m’offrant une vue imprenable sur son décolleté dans lequel brille l’absence de soutien-gorge.



Oui, la version longue, très longue, avec partage et autres turpitudes. Qui sait… L’espoir fait vivre, et je préfère tenter l’impossible plutôt que d’avoir plein de regrets plus tard. Excusez-moi, Magalie et Laurène. En attendant, il convient de réussir la version courte.


Mais ceci ne regarde que nous deux…