Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 19347Fiche technique32681 caractères32681
Temps de lecture estimé : 19 mn
07/12/19
Résumé:  Une jeune mère de famille, BCBG, se livre à deux chauffagistes venus chez elle pour un dépannage.
Critères:  fhh inconnu enceinte fsoumise hdomine revede massage nopéné -bourge
Auteur : Bcbg  (Personne BCBG aimant écrire et faire partager son plaisir)      

Série : Victoire et les chauffagistes

Chapitre 01 / 03
La visite des chauffagistes

Lorsqu’elle entend la sonnette de la porte d’entrée retentir, Victoire de Saint-Cernin sursaute et manque de laisser tomber dans l’évier de la cuisine le verre qu’elle est en train de laver. Ayant une vue directe sur l’entrée extérieure à partir de la fenêtre de la pièce, elle peut apercevoir deux hommes se tenir devant la porte.

Elle fait tout de suite le rapprochement avec l’intervention qu’elle a demandée hier auprès de la société qui a en charge l’entretien de la chaudière de sa maison située dans un quartier huppé de Saint-Germain-en-Laye, non loin de Paris.


Victoire de Saint-Cernin est âgée de trente-cinq ans. Elle a passé son enfance à Versailles où son père était notaire. Elle a reçu une éducation traditionnelle comme tous les enfants issus de la noblesse française, son nom de jeune fille étant Victoire de Boisfleury. C’est à la Sorbonne qu’elle a fait la connaissance de son futur époux, Mathieu. Devenu lui-même notaire, elle a arrêté ses études afin de se consacrer à sa vie de mère au foyer. Elle est déjà maman d’un petit garçon de cinq ans, Luc, et est enceinte de cinq mois.


Victoire est ce que l’on pourrait appeler une belle plante. Sa taille d’un mètre soixante-dix lui donne une allure élégante et élancée. De sa première grossesse, elle a conservé des formes légèrement rondes qui n’enlèvent rien à sa beauté. Son visage, ovale, discrètement maquillé et légèrement marqué par quelques rides, est éclairé par deux grands yeux d’un bleu profond. Ses pommettes sont légèrement saillantes et sa bouche, aux lèvres délicatement dessinées, affiche un sourire naturel faisant apparaître une dentition régulière et écarlate. Ses cheveux blonds, hérités de son ascendance bretonne, sont coupés en un carré régulier et une barrette fixe soigneusement une mèche sur le côté droit de son visage.


Comme la plupart des femmes enceintes, les seins de Victoire ont pris de l’ampleur. Ses mamelles, pleines, fermes et en forme de poire, sont dominées par des mamelons rendus plus sensibles depuis qu’elle attend son futur enfant. Cette sensibilité peut être autant source de gêne que d’un plaisir intime qu’elle a parfois du mal à gérer, car surgissant sans qu’elle puisse s’y attendre. Pour ce qui concerne ses autres formes, ces dernières sont un peu plus arrondies mais sans excès.


Il est neuf heures du matin, son mari a emmené Luc à l’école. Victoire est vêtue d’une robe de grossesse en lainage de couleur rouge carmin, d’un chemisier de couleur bleu marine et dont le tissu est tendu par la masse de sa poitrine soutenue par un soutien-gorge en soie de couleur jaune pâle. Bien que la température en ce mois de juin soit assez agréable, elle porte un collant de couleur chair, au tissu très fin. Victoire est chaussée de ballerines de couleur noire et décorées d’un petit nœud doré sur le dessus.


Les deux hommes patientant devant l’entrée sont vêtus d’une combinaison de travail de couleur rouge identique au véhicule utilitaire garé devant la maison. Victoire se hâte pour ouvrir la porte. Elle fait alors face au deux ouvriers. L’un doit être le chef d’équipe. C’est un homme d’une cinquantaine d’années. Brun, un peu plus petit que Victoire, il est plutôt trapu. Ses cheveux de couleur poivre et sel, courts, sont coupés en brosse. Son visage, aux joues creuses mais aux traits réguliers est marqué par des rides rappelant son âge. Ses yeux noirs lui donnent un regard perçant et Victoire est tout de suite assez impressionnée par ce dernier. La bouche du chauffagiste est charnue et s’ouvre sur un sourire aimable. La jeune femme le dévisage très rapidement, presque intimidée et ressentant une gêne passagère.


Le deuxième individu est beaucoup plus jeune et un peu plus grand. Ce doit être un apprenti. Fin, son visage, à la peau brune et visiblement douce et fine, est long et aux pommettes assez prononcées. Ses yeux, de couleur vert foncé, en amande, affichent un regard presque juvénile. Sa bouche aux lèvres fines s’ouvre sur un petit sourire faisant apparaître de petites dents blanches et à l’alignement régulier. Sa chevelure, bouclée, noire et longue, dissimule une partie de son front et de son visage. Victoire le regarde également furtivement.



Remarquant que les deux hommes attendent une réaction de sa part, Victoire se ressaisit rapidement en passant très rapidement le bout des doigts de sa main droite sur sa mèche.



Les deux ouvriers suivent Victoire et, réflexe naturel, regardent le salon meublé de manière classique en passant devant la pièce. Victoire ouvre la porte menant au sous-sol et descend les escaliers précédant les deux dépanneurs. Ils arrivent ensuite au niveau d’une buanderie dont un des murs supporte la chaudière. Le local est également équipé d’une armoire, d’une table à repasser, d’une machine à laver et d’un sèche-linge.



Le chef d’équipe s’approche pour observer le tuyau humide dont de fines gouttes d’eau s’échappent sur un rythme régulier avant de tomber dans une bassine posée sur le sol et sous la chaudière.



Il n’est qu’à quelques centimètres de Victoire qui ne peut s’empêcher de jeter quelques regards discrets et rapides dans la direction de l’homme occupé à contrôler le circuit.

C’est au moment où elle sent ses joues s’empourprer progressivement et alors que son cœur bat plus rapidement qu’elle a le réflexe de s’écarter tout en remettant en place machinalement sa mèche et afin de rejoindre la table à repasser pour faire semblant d’inspecter le fer qui y est posé.


Elle est incapable de comprendre ce qui lui arrive. C’est à ce moment qu’elle sent le regard du jeune apprenti posé sur elle. Ce dernier, resté en retrait pour observer la manière d’opérer de son patron, a sûrement remarqué le trouble dont Victoire est l’objet. Elle lève lentement la tête pour regarder rapidement le jeune homme qui se dirige auprès du chef d’équipe. Jamais Victoire n’aurait pu croire qu’elle ressentirait encore un jour l’émotion qui vient de la prendre si subitement en otage. Elle se doute que l’apprenti n’a pas manqué de la regarder sous toutes les coutures. Presque affolée, elle essaie de maîtriser cette sensation d’angoisse qui lui serre la gorge et alors qu’une boule vient de se loger au creux de son estomac et sans que ses battements cardiaques n’aient cessé de faire résonner sa poitrine.


Elle refuse de se rendre à l’évidence, d’accepter le trouble lié à la présence de ces deux hommes si différents de ceux qu’elle a l’habitude de fréquenter mais auxquels elle ne reste pas insensible. Un silence s’empare de la pièce, pesant. Seuls les bruits issus des manipulations du chef d’équipe sur la tuyauterie et les commentaires échangés entre les deux ouvriers se font entendre. Nerveuse, Victoire fait tomber d’un geste maladroit une pile de chemisiers qui étaient posés sur le plateau de la table à repasser.



Prise d’une légère panique, Victoire écarte ses jambes afin de maîtriser son équilibre et ne pas comprimer son ventre portant son futur enfant. Ainsi, elle offre aux deux hommes une vue directe sur ses son intimité. Alors qu’elle continue de plier sommairement les chemisiers en restant dans cette position, elle se sent observée, se fige et lève très lentement son visage. Son regard rencontre ceux des deux hommes. Elle comprend rapidement qu’ils la regardent depuis déjà un instant. La jeune femme se rend également immédiatement compte que les deux ouvriers avaient leurs yeux fixés sur un spectacle qu’elle leur offre bien innocemment et malgré elle.


Ses jambes sont écartées, retroussant le bord de sa robe au-dessus des genoux. Les deux comparses peuvent profiter sans mal de la vue offerte par ses cuisses pleines, le triangle de sa culotte à peine voilé par le collant et tendu par les lèvres dont les deux chauffagistes peuvent aisément évaluer les formes. Ils peuvent admirer également les mèches blondes épaisses de son pubis tentant de s’échapper le long des bords de son sous-vêtement satiné.


Victoire, le souffle coupé, la gorge sèche et bien qu’étant consciente de l’offrande qu’elle constitue, est incapable de bouger. Elle demeure ainsi, une main tenant un des pieds de la table, l’autre un des chemisiers, le dos droit et le visage écarlate. Son regard d’un bleu si intense, affolé et semblant exprimer un vif reproche se pose alternativement sur les deux hommes qui lui font face, presque aussi gênés qu’elle, immobiles, le visage légèrement coloré. En tant que femme, elle comprend très rapidement l’intérêt que les deux individus portent à ses parties intimes et peut lire comme un intense plaisir dans la prunelle de leurs yeux. La jeune mère de famille a l’impression que sa poitrine va exploser.


Si seulement la bouffée de chaleur qui l’envahit avait pour seule origine la colère qui l’anime. Seulement, il y a cette excitation sournoise, cette crampe qui a commencé de lui vriller lentement les intestins et sans qu’elle puisse les repousser soit par manque de force ou bien de volonté tant le plaisir involontaire qui fait doucement sa place la domine, provoquant ainsi en elle un lourd sentiment fait d’un mélange de honte et de colère.


Elle, Victoire de Saint Cernin, issue d’une des plus grandes familles de Bretagne s’offre à ces deux ouvriers venus la dépanner. Elle est en train de leur dévoiler ce qu’une femme considère en général comme étant son intimité la plus absolue. Sans savoir où elle peut puiser le peu de ressources qu’il lui reste, elle referme lentement ses jambes alors que les doigts de sa main qui tient le pied de la table à repasser semblent être sur le point de tordre le métal argenté et que le reste de son corps reste immobile. Les deux ouvriers, voyant à quel point Victoire semble déstabilisée, détournent leur regard et continuent d’examiner la chaudière. Voulant faire comprendre qu’elle reste maîtresse de la situation, Victoire respire profondément et puise dans toutes ses forces afin de se relever et se déplacer pour se positionner juste derrière les deux employés.



Victoire, encore sous l’effet de l’émotion, vient de prononcer ces paroles d’une voix chevrotante alors que son but initial était au contraire de s’imposer. Figée, les bras le long du corps, elle regarde les deux hommes se retourner lentement.



C’est le chef d’équipe qui vient de répondre en fixant son regard sur Victoire. Cette dernière ne s’attendait pas à la fermeté du ton employé par l’ouvrier. Personne n’a jamais osé s’adresser à elle ainsi. Le regard noir posé sur elle semble l’envelopper peu à peu, la sonder, la pénétrer et sans qu’elle puisse repousser la chaleur sourde, presque malsaine qui naît de nouveau au creux de son ventre, irradiant même progressivement la zone la plus intime de son anatomie. Sa bouche devient sèche et sa respiration plus difficile à mesure que son cœur bondit dans sa poitrine. Il y a deux Victoire. L’épouse traditionnelle, classique et sérieuse. Ayant un rang à tenir. Et il y a la Victoire qui se dévoile en tant que femme, objet en ce moment d’une envie et d’un désir qu’elle a encore du mal à définir mais qui se dessine pourtant si nettement. Elle tente de se persuader que cette petite voix qui chuchote à ses oreilles des mots qui devraient la faire mourir de honte, voire de dégoût, qui lui explique qu’elle doit reconnaître l’effet produit par la présence de ces deux individus chez elle va se taire immédiatement. Pourtant, rien n’y fait. L’autre Victoire, celle qui n’existait pas il y a quelques instants semble s’imposer. La jeune mère de famille parvient néanmoins à se reprendre et à soutenir le regard du chef d’équipe.



Tout en prononçant ces paroles, la jeune femme se cambre légèrement mettant ainsi en valeur sa poitrine déjà opulente et son ventre à la rondeur bien prononcée. Les deux hommes ne manquent pas de bénéficier de leur position pour envelopper du regard Victoire avec une lueur dans leurs yeux faite d’un mélange de plaisir et d’admiration.

Victoire se rend compte de l’effet qu’elle produit, car les visages des deux ouvriers se sont sensiblement empourprés. Une ambiance électrique s’est installée progressivement dans la pièce.


Elle essaie de repousser les démangeaisons qui la torturent au creux de son ventre et de maîtriser les picotements que ses mamelons provoquent sous l’effet de l’émotion.

La petite voix la traite de folle en la priant de se reprendre et de penser à sa famille et à sa condition sociale alors qu’une autre lui dit d’accepter ce qu’elle ressent comme un cadeau venu tout droit du paradis. Du paradis ou de l’enfer ? Déstabilisée, elle passe une main dans ses cheveux et parvient cependant à réagir pour apaiser la tension.



Victoire se dirige vers l’escalier qui monte au rez-de-chaussée de sa maison tout en sentant le regard des deux hommes dans son dos. Lorsqu’elle a atteint la moitié de sa progression, elle se retourne doucement, par instinct. Le chef d’équipe est à genoux le visage levé vers le système mécanique de la chaudière. Le jeune, lui, est debout, le visage tourné vers Victoire. Son regard, bien qu’appuyé, est celui d’un enfant admirant un jouet exposé dans une vitrine d’un magasin. Ses lèvres, légèrement retroussées, montrent ses dents blanches. Victoire, le fixant, aurait voulu qu’il cède et baisse les yeux. Rien n’y fait. Elle sent de nouveau ce léger bouillonnement s’accentuer en elle et sa bouche devenir sèche. Victoire, l’orgueil piqué au vif, ressent une envie de colère. Vis-à-vis de ce jeune qui lui fait front, mais surtout vis-à-vis d’elle car incapable de refouler les sentiments qui la taraudent.


Victoire se dépêche de finir de monter l’escalier et rejoint rapidement la cuisine.

Elle se sert un verre d’eau qu’elle boit rapidement, tentant ainsi d’apaiser le feu qui lui brûle les entrailles. Ensuite, le dos appuyé sur le bord de la machine à laver, elle ferme les yeux afin de se remettre les idées en place. En fait, ce sont d’autres idées qui, malgré elle, prennent possession de son esprit mais sans qu’elle puisse les repousser. L’image des deux hommes si proches d’elle, à quelques marches d’escalier s’impose. Elle ne peut refouler les regards appuyés des deux ouvriers, presque insolents, sans retenue et la faim qui les animent. Elle ne peut se battre contre les réactions qu’elle a ressenties face à eux : cette crampe sournoise au creux de son ventre et ce bouillonnement à l’intérieur des parties les plus intimes de son corps. Victoire sent sa poitrine durcir et ses mamelons gonfler, provoquant ces piqûres qui la torturent délicieusement.


Elle ne peut s’empêcher de serrer ses jambes l’une contre l’autre et de positionner ses mains sur son sexe. La chaleur qui l’irradie lui fait mordre sa lèvre inférieure. Elle reste dans cette position un long moment puis fait glisser ses mains sur son ventre pour le caresser. Le plaisir est autant intense. Victoire ouvre ensuite les yeux et son regard tombe sur l’horloge accrochée au mur de sa cuisine. Il n’est que 9 h 45 et mis à part les bruits que font les outils des ouvriers travaillant sur la chaudière, le silence règne. Elle regarde la photo de famille fixée sur la porte du réfrigérateur, son mari, Luc, tellement pris par son travail, si stressé. Elle essaie de se raisonner mais la petite voix grinçante lui glisse dans l’oreille qu’il faut qu’elle se rende à l’évidence, qu’elle reconnaisse ses désirs.


Victoire se sent très calme. Lentement, elle défait deux boutons de son chemisier. Les deux pans de tissu, sous la pression de la poitrine gonflée, s’écartent et libèrent en partie les mamelles blanches et à la peau satinée qui souffrent de ne pouvoir être libérés car pris dans les balconnets du soutien-gorge. Victoire se dirige ensuite vers l’escalier qu’elle descend lentement et silencieusement. Elle s’arrête à mi-course. Le chef d’équipe et le jeune apprenti sont agenouillés tout en intervenant sous la chaudière. Ils n’ont pas entendu Victoire arriver. Elle se tient face à eux, un pied sur une marche, l’autre sur une marche supérieure. Elle met les mains sur ses hanches et se cambre légèrement, faisant ainsi gonfler un peu plus ses seins. Elle semble naviguer sur un nuage et ne plus être totalement la même, mais sans que cela ne provoque en elle le moindre sentiment de culpabilité.



Victoire vient de prononcer ces paroles en criant presque, de peur de ne pas être entendue et en espérant paraître totalement sûre d’elle. Les deux hommes sursautent tout en tournant la tête pour la regarder. Un moment de stupeur règne dans la pièce. Victoire les regarde l’un après l’autre. Le chef d’équipe promène rapidement son regard sur sa cliente. Le pourpre qui envahit ses joues signifie à Victoire qu’il comprend le sens réel de la question de la jeune maman. Cela accentue encore plus les fourmillements qui possèdent les entrailles de Victoire. Le jeune ouvrier semble ébahi. Ses lèvres s’ouvrent sur un petit sourire innocent et ses yeux sont grand ouverts.



Le chef d’équipe prononce ses mots sans quitter son apprenti des yeux et d’une voix sourde sur un ton sans appel. Il se lève ensuite lentement et se dirige vers l’escalier. Victoire, le regarde venir, très calme et se tourne pour franchir les quelques marches afin d’atteindre la porte du local et rejoindre sa cuisine. Elle sent le regard de l’homme dans son dos alors qu’il la suit. Le chef d’équipe se positionne dans l’encadrement de la porte comme pour attendre l’autorisation d’entrer.



Victoire se dirige vers le plan de travail qui supporte la cafetière Nespresso. La jeune femme tente de se maîtriser autant qu’elle le peut. Les mains tremblantes, le souffle rapide, elle essaie de faire glisser la capsule de café mais en vain. Cette dernière tombe sur le plan de travail plusieurs fois. Son instinct lui fait prendre conscience que le chauffagiste vient soudainement de se déplacer et qu’il se trouve maintenant juste derrière elle. Victoire est prise d’un début de panique et se crispe en fermant les yeux.

Une dernière fois, la petite voix essaye de remettre Victoire de Saint Cernin, jeune bourgeoise, maman et épouse modèle, sur le droit chemin. Mais l’autre voix lui dit de se laisser aller, d’accepter ce désir qui la possède.


Lorsqu’elle sent les mains du chef d’équipe se poser sur ses hanches, Victoire ouvre les yeux en grand, le souffle coupé. Elle sent ensuite le ventre de l’homme s’appuyer très doucement sur le bas de son dos et alors qu’un souffle brûlant recouvre sa nuque.

Pétrifiée, elle se laisse faire lorsque l’homme la fait pivoter délicatement. Il prend le soin de reculer afin que son ventre ne rentre que légèrement en contact avec celui de Victoire. Il plante son regard dans celui de la jeune mère de famille. Cette dernière affiche une moue qui pourrait faire croire à une réaction de désappointement. Obéissant à son désir, Victoire, incapable de refouler ses envies, pose ses deux mains sur les avant-bras de l’ouvrier sans pour autant le repousser. Ce dernier regarde encore plus intensément Victoire avec une lueur de triomphe dans les yeux. Il libère alors les hanches de la jeune épouse qu’il tenait fermement afin d’affirmer sa possession pour plaquer délicatement les paumes de ses mains sur le ventre rond.


Victoire ferme un instant les yeux afin d’encaisser le spasme qui vient de la frapper au plus profond de son être tant les deux paumes sont pour elle deux plaques brûlantes. Sa gorge se noue. Elle ouvre les yeux, fixe l’ouvrier d’un regard suppliant et fait un petit mouvement de refus de la tête tout en affichant une moue de désapprobation. Comme si elle s’adressait à son petit garçon s’apprêtant à toucher quelque chose d’interdit. La moue que fait Victoire ne fait qu’augmenter l’excitation de l’homme dont la respiration s’est accélérée. Son ventre, appuyé contre celui de Victoire, continue de diffuser une sourde chaleur que la jeune femme tente de maîtriser tout en l’appréciant. Lorsque les mains de celui qui devient peu à peu son partenaire remontent pour se loger sous ses seins, elle doit se mordre les lèvres pour ne pas crier alors que ses ongles s’enfoncent dans le tissu épais de la combinaison de travail. Elle ferme les yeux en essayant de réguler sa respiration et ne peut résister lorsque l’homme commence de soupeser doucement les deux masses à la peau blanche comme pour les évaluer et montrer qu’il les possède. Les massages se font sur un rythme régulier mais les mains englobent progressivement la zone occupée par les aréoles et les mamelons exacerbés qui semblent s’allonger. Victoire les sent devenir durs comme prêts à se détacher. L’artisan plonge ensuite délicatement et lentement sa main droite dans l’échancrure du chemisier pour s’emparer du sein gauche de Victoire. Il libère la mamelle et la contemple un instant. Le sein est gonflé, tendant la peau blanche et satinée. L’homme regarde Victoire qui a le visage de côté, incapable de faire le moindre de geste. L’ouvrier avance son visage et dépose un baiser tendre et humide sur la joue offerte. Victoire trésaille, en même temps surprise par l’élégance du geste et sous l’effet de plaisir que lui procure cette initiative. Ensuite, le chauffagiste se met à appliquer ses lèvres humides sur la poitrine à la peau douce et alors qu’il recommence à masser délicatement les masses à la chair laiteuse.



C’est d’une petite voix aigüe que Victoire vient de supplier le chef d’équipe qui s’est mis à sucer le téton du sein libéré. Victoire referme ses doigts sur les épaules de celui qui est à l’origine de cette légère torture qui la transporte sur un nuage de plaisir intense. Non seulement le petit obus de chair rose et durcie est aspiré mais il subit également les délicats coups dents que l’ouvrier lui applique. Un feulement presque inaudible sort de la bouche de Victoire. Lorsque le chef d’équipe se rend compte que sa partenaire est à sa merci, il prend l’initiative de libérer sa proie pour présenter son visage face à celui de celle qui est devenue sa proie et le regarde avec dans les yeux une flamme qui lui fait comprendre qu’elle est prête à s’offrir à lui. Il avance ses lèvres pour les déposer sur celles de Victoire qui ne refuse pas l’invitation. Elle ferme les yeux en ouvrant légèrement la bouche. Les quatre lèvres se rencontrent et se soudent. L’ouvrier prend l’initiative de darder sa langue pour partir à la rencontre de celle de Victoire. Les deux muqueuses s’enroulent rapidement l’une autre à l’autre. Victoire souffle de plus en plus fort.


Les petites décharges électriques provoquées par cette étreinte se diffusent en elle et jusqu’au plus profond de son anatomie. Après quelques minutes, l’homme rompt ensuite cette union et s’agenouille devant Victoire. Il pose ses mains sur les jambes gainées de nylon et les remonte lentement comme pour ne pas brusquer la jeune femme. Cette dernière pose ses mains sur le crâne de son partenaire pour le caresser. Les paumes chaudes glissent tout en remontant la robe de Victoire. Elles stoppent un moment leur progression pour caresser délicatement les cuisses offertes. La jeune femme, guidée par l’envie, écarte ses jambes comme pour signifier au chauffagiste qu’elle l’autorise à poursuivre son exploration.


Lorsque les mains se mettent ensuite à caresser l’intérieur des cuisses dont la chaleur de la peau passe au travers du fin tissu du collant, Victoire ne peut s’empêcher de pousser un cri rauque qu’elle atténue comme elle le peut en portant sa main droite à la bouche. L’homme stoppe sa caresse mais à la manière dont la main valide de Victoire se crispe sur son crâne, il comprend que la jeune bourgeoise lui indique de poursuivre. L’ouvrier franchit alors un pas en calant la paume de sa main droite à l’intérieur des cuisses brûlantes et tremblantes pour la faire ensuite remonter lentement. Une fois arrivée à l’entrejambe, la main chaude stoppe sa progression. Victoire sent l’intérieur de son ventre entrer brusquement en ébullition. Sa respiration devient haletante et elle ne peut s’empêcher d’écarter les jambes comme pour faire comprendre à son partenaire qu’elle consent à s’offrir un peu plus. Elle trouve la force de baisser la tête pour regarder le chauffagiste. Ce dernier sent le regard de la jeune mère et lève ses yeux vers elle. Son visage, écarlate, trouble Victoire davantage. Ils se regardent intensément. L’homme imprime alors une rotation afin que la paume de sa main se referme délicatement sur le sexe de Victoire. Cette dernière ouvre alors la bouche pour former un « O » tout en écarquillant les yeux. Elle reste ainsi un moment, silencieuse, alors que ses deux mains se referment de nouveau sur le crâne de l’ouvrier qui, doucement, commence à exercer sur la vulve une caresse selon un rythme régulier.


Victoire ferme alors les yeux, se mord les lèvres et essaie de maîtriser sa respiration. Le visage en feu, elle ne parvient que difficilement à refouler le sentiment de honte qui tente de prendre le dessus sur le plaisir intense qu’elle est en train de vivre. L’artisan, conscient de l’ascendant pris sur sa proie, augmente la délicieuse torture qu’il est en train d’infliger à la jeune femme en arrêtant de temps en temps sa caresse pour saisir fermement le sexe offert afin de faire comprendre à Victoire qu’elle est à lui.


Ensuite, l’ouvrier cesse ses palpations et se relève pour saisir les hanches de sa partenaire pour l’attirer à lui et en prenant néanmoins soin de son ventre de femme enceinte. La jeune épouse a le visage tourné sur le côté, complétement perdue. Elle a l’impression d’être dans un état second. Pourtant, c’est presque téléguidée qu’elle pose ses mains à plat sur les épaules du dépanneur. Ce dernier fait remonter ses mains afin de saisir le visage de Victoire pour le tourner vers le sien. Les yeux fermés, elle se laisse faire, son instinct de femme possédée par le désir la rendant consciente de ce qui va se passer. L’homme pose une nouvelle fois ses lèvres sur celles de sa partenaire qui n’a d’autre choix que celui de laisser passer une langue qui se met à explorer sa bouche pour très vite s’enrouler autour de celle de cette femme qui a décidé de se livrer. Les deux muqueuses ne se quittent pas alors que les respirations se font de plus en plus fortes et que les deux ventres sont collés l’un à l’autre.


Victoire sent l’excitation de l’homme allant crescendo. Les mains qui saisissaient ses hanches glissent pour s’emparer des fesses fermes et rondes et les caresser à travers le tissu de bonne qualité de sa robe de grossesse. La bouche de l’artisan se décolle des lèvres qu’elle dévorait jusqu’à présent pour appliquer une série de baisers humides sur la peau, fine, blanche, chaude et tendre du cou de la jeune femme. Lorsque ses lèvres approchent d’une des oreilles de Victoire, c’est pour y glisser quelques compliments d’une voix grave. Il lui chuchote qu’elle est belle et qu’elle le rend fou. Sous l’effet de ces mots, cette dernière referme les doigts de ses mains sur les épaules de son amant et crispe sa mâchoire pour filtrer au maximum le gémissement qui tente de sortir de sa gorge. Les mains larges de l’homme deviennent fébriles, nerveuses et c’est tremblantes qu’elles retroussent la jupe de Victoire qui sent la dureté du sexe durci contre son bas-ventre et ne fait rien pour s’en libérer.


L’homme continue d’embrasser fébrilement le cou et la poitrine de Victoire tout en malaxant les fesses de Victoire dont la bouche émet à présent un léger feulement. Inconsciemment, elle sent une autre présence dans la cuisine. Elle dirige son regard vers l’entrée et manque de pousser un cri lorsqu’elle voit le jeune apprenti dans l’encadrement de la porte. Immobile, il regarde le spectacle qui se déroule devant lui. Son patron dévorant sa cliente dont la jupe retroussée laisse voir toutes ses formes les plus intimes. Victoire est abasourdie. Elle, jeune bourgeoise, femme au foyer, est offerte. L’apprenti semble se délecter de la scène qui a lieu devant lui tout en se dandinant sans sembler savoir quelle attitude adopter. Victoire, malgré elle, ne peut empêcher une nouvelle vague de plaisir l’envahir. Elle soutient intensément le regard du jeune homme qui comprend rapidement l’invitation implicite de Victoire. Le patron cesse de faire l’amour à Victoire, surpris par l’arrivée du nouveau venu. Il le regarde, presque d’un air grave.



En entendant ces paroles, Victoire réalise qu’elle est à présent à la totale merci de ces deux hommes. Un dernier sentiment de honte essaie de se frayer un chemin vers sa conscience mais rien n’y fait. Le plaisir s’infiltre partout dans son corps et inonde sa vulve. Elle continue de fixer l’apprenti.



Les deux hommes se figent, stupéfaits par ce qu’ils viennent d’entendre.




La suite au prochain numéro !