n° 19368 | Fiche technique | 57654 caractères | 57654Temps de lecture estimé : 34 mn | 19/12/19 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Marc découvre que sa femme profite de son absence pour inviter une amie. Une amie que son épouse entraîne dans sa chambre pour une suite qu'il ne peut qu'imaginer. | ||||
Critères: fh ff extracon vengeance trans pénétratio sandwich jouet confession -couplea3 | ||||
Auteur : Sésame Envoi mini-message |
Français moyens ? Oui, peut-être, même un peu plus, sachant que je suis ingénieur et que Marine, mon épouse, est enseignante. Privé et public réunis ! Avantages et défauts mis en commun. Mais cherchez l’erreur si c’est souvent moi qui me suis arrangé pour me libérer lorsque les enfants avaient besoin. C’est à la fois un état d’esprit et une bonne organisation qui permet de VRAIMENT assurer l’égalité des sexes. Je le revendique. La femme est l’égale de l’homme. Mais ne lui dites pas, car moi je pense qu’elle est souvent supérieure à nous. Chut !
On s’est rencontré et tout de suite on a « matché ». Chacun avait assez de « vécu » pour s’engager dans un projet si important qu’est le mariage. Mariés à vingt-deux ans. Parents à vingt-trois et vingt-quatre. Déjà sans enfants à la maison alors que la quarantaine avance doucement.
Oui, vous n’en avez rien à foutre de tout cela ! Oui, mais c’est moi, ma femme, mon couple qui sommes les « héros » de mon récit. Pourtant Paris ne s’est pas fait en un jour et on ne peut pas vraiment comprendre, surtout si cela sort de l’ordinaire, sans connaître un peu le vécu.
Pour ce qui est du cul, là je pense que nous sommes au-dessus de la moyenne. Enfin si les statistiques que l’on peut lire sont vraies. En principe c’est deux fois par jour. Le matin et le soir ou dans la journée lorsque c’est possible. Le matin, c’est un grand classique dans la chaleur du lit ou Marine vient me chevaucher ou bien je l’enfile toute chaude dans une cuillère délicate. Ce sont des moments tout en tendresse. Parfois, lorsqu’elle ne souhaite pas que je la possède, elle se charge de me pomper et Dieu que c’est bon avec la « trique » du matin de me déverser dans sa gorge.
Je sais, cela paraît beaucoup, surtout après vingt ans de mariage, mais que voulez-vous, Marine et moi aimons bien ça. Surtout au fil des années nous avons « enrichi » nos baises en invitant des jouets, en diversifiant autant que possible les occasions, les lieux, les positions. Je dirais même que depuis que les enfants sont partis, l’un militaire, l’autre à la fac, des idées nouvelles nous viennent. Surtout le week-end si aucun ne rentre à la maison.
Personnellement, je suis un inconditionnel de la cuisine. J’adore « surprendre » la cuisinière et lui rendre hommage. Parfois, c’est elle qui me surprend. Comme je le disais, nous partageons tout, aussi bien le ménage, la cuisine que le reste. Je suis un homme moderne. Et je vous assure que j’ai ma récompense lorsque c’est elle qui me surprend. Depuis que nous avons acheté le gode-ceinture, l’égalité est encore plus évidente. Le mâle dominant adore se faire enfiler profond par la maîtresse de maison harnachée de cet objet qui transforme à la fois son corps et son état d’esprit. Les rôles sont inversés et Dieu que c’est bon de se faire secouer comme une femelle.
Pourtant une émission à la télé a semé le trouble. Le film « Nuances de gris » était prolongé par un reportage sur toutes les pratiques que la liberté sexuelle permet. Nous avions regardé ensemble, tranquillement. Je n’avais rien appris de nouveau et probablement que ma femme non plus. Même si on ne pratique pas, il est difficile d’ignorer que cela existe.
On s’était couché et j’avais dit :
Un long silence.
Nouveau silence et puis je questionne :
J’ai peut-être menti par omission. C’est vrai que nous faisons l’amour deux fois par jour, mais évidemment pas lorsque je suis absent. Cela arrive pour des missions de durée plus ou moins longue. Que voulez-vous il faut bien mériter son salaire, surtout lorsqu’on est un spécialiste très pointu.
À ces moments d’abstinence, il faut ajouter ceux que la vie de couple impose. Maternités, maladies, disputes. Courtes périodes, heureusement.
_________________________________
Je voulais lui faire la surprise, mais elle n’est pas seule. Je commence seulement le job pour lequel ma boîte m’a envoyé en Chine et je n’ai eu qu’une fois Marine au téléphone. Mais aujourd’hui, avec le décalage horaire, comme je sais qu’elle ne travaille pas et qu’elle est probablement à la maison, je veux la surprendre en l’appelant. Mais aussi avec la caméra IP que j’ai installée dans le salon après notre cambriolage, je voulais la regarder et peut-être lui demander un petit strip-tease pour me remonter le moral.
Mais elle n’est pas seule. Elle est en compagnie d’une femme, femme que je ne connais pas. Manifestement elles sont installées depuis un moment, car devant elles sur la table basse des gâteaux et des tasses montrent qu’on ne boit pas du thé qu’en Chine.
Je vais me déconnecter, mais je remarque un geste étonnant de la part de la visiteuse. Sans prévenir, elle s’est penchée vers Marine pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres. Je remets le son que j’avais enlevé pour éviter l’effet Larsen avec le téléphone.
Je n’ai entendu que la fin de la remarque de ma femme, mais je peux l’imaginer : « Mais qu’est-ce que tu fais ? » ou quelque chose comme cela, vu son étonnement manifeste.
Devant le silence de Marine, la femme continue :
Ma femme est manifestement mal à l’aise. Je pense qu’elle va chasser son amie et rompre ainsi le quiproquo manifeste. Mais je l’entends dire :
Cet aveu fait passer la pilule amère de l’aveu de sa faiblesse avec le collègue. Mais je suis presque content de le savoir, car souvent j’ai pensé que Marine, belle comme elle est, avec cette sensualité discrète qui émane d’elle, avait des tas de propositions et que peut-être il lui arrivait de se laisser tenter. Alors imaginez, une fois en vingt ans de mariage cela ne doit pas compter.
La femme se penche à nouveau. Il me semble deviner aussi que son bras se déplace comme si sa main venait se rapprocher et peut-être se poser sur le genou de Marine.
Les lèvres de la visiteuse font un tendre bâillon à mon épouse. Un bâillon dont la pression pousse Marine à s’allonger, aussitôt dominée par sa séductrice. Le baiser devient manifestement plus profond, partagé. Le bras n’est plus visible et nul ne doute que la main est remontée vers la cuisse… Même de loin, je vois parfaitement mon épouse tressaillir lorsque manifestement la main vient d’atteindre son intimité.
Elle tressaille, mais ne bouge pas, pourtant son amie ne l’écrase pas de tout son poids.
Elle ne tressaille, mais alors que Claudia se relève, libérant des lèvres encore entrouvertes et que l’autre main s’attaque au chemisier, elle ne bouge pas, comme figée, fixant du regard celle qui la caresse et commence à découvrir sa poitrine…
Marine retrouve tout de même assez de raison pour réagir, mais c’est une raison qui quitte la femme mariée pour proposer un lit plus confortable à des ébats qu’elle ne peut qu’imaginer. Souhaiter peut-être et même sûrement avec la rapidité avec laquelle elle se lève et entraîne son « amante » dans notre chambre.
Je reste seul. Dans tous les sens du terme. La pièce est vide. Ma femme l’a quittée me laissant sans le savoir en témoin qui ne peut même pas penser qu’elle va se ressaisir. Je suis parti depuis huit jours et j’ai déjà la preuve que je suis cocu. Cocu par une femme, mais cocu tout de même ! Le raisonnement de Claudia ne tient que partiellement. Même s’il n’y a pas possession par un sexe d’homme, il y a abandon, plaisir et jouissance.
Que dois-je faire ? Téléphoner ? Déranger ce qui doit se passer loin de mon regard, mais dans ma chambre, dans mon lit ? Et si c’était ma faute ? Idée absurde ? Peut-être pas tant que cela ! J’ai encore en mémoire notre conversation même si cela fait plusieurs semaines. Je ressens encore le trouble dans la voix de ma femme alors qu’elle m’avouait des aventures féminines. Aventures manifestement répétées et au sujet desquelles elle avait ignoré ma question sur le plaisir lesbien en me questionnant sur de potentielles aventures masculines pour moi.
Oui, peut-être avais-je réveillé sans le savoir des souvenirs qu’elle avait oubliés, des étreintes de jeunesse parées de tous les atours par des rappels d’une période avant son mariage où elle était libre de faire ce qu’elle voulait, avant la promesse de fidélité et l’arrivée des enfants…
Non, réfléchir avant…
Finalement les deux mois se sont passés sans que je n’aie une réponse. Plusieurs fois je me suis reconnecté, mais si j’ai vu Marine, jamais elle n’était avec cette femme. Mais j’ai conscience que cela ne soit pas une preuve, car l’axe de ma caméra me cache l’entrée et sa porte de l’extérieur. Rien ne dit que les amantes n’aillent pas directement dans la chambre…
Mes liaisons avec Marine se passent normalement sauf que parfois je lui propose un « skype coquin » qui nous fait nous caresser, du regard pour l’autre, de la main pour soi même. Mon épouse a même laissé entendre à demi-mot qu’elle comprenait que ce soit dur pour moi et qu’il ne devait pas manquer d’autochtones ravies de se rapprocher de l’Occident.
Mais elle ? Je n’ai pas abordé le sujet, même à demi-mot, et si elle n’a pas évoqué que c’était dur sans son homme c’est qu’elle avait sous la main ce qu’il fallait pour… Une maîtresse… Tiens par exemple une certaine Claudia…
Nos retrouvailles ont été majestueuses. Au moins, la liaison de mon épouse, si elle avait continué, n’avait pas altéré son envie de baiser. Nous avons retrouvé nos habitudes. Je l’ai possédée comme jamais, forçant peut-être la dose en la baisant bien profond avec une bonne grosse bite d’homme pour me vider en elle, une façon de « neutraliser » les plaisirs lesbiens que je pensais plus « délicats ». De mon côté, alors qu’elle me « dézinguait » avec notre gode-ceinture, je me demandais si ce jouet n’avait pas connu d’autres aventures que mon petit trou. Après tout même les lesbiennes peuvent avoir envie par moment de quelque chose de plus dur et long que des doigts ou une langue, fût-elle gourmande. J’avoue que cette pensée contribuait à mon excitation. Comme quoi, « à quelque chose malheur est bon. »
Mais une idée ne me quitte plus malgré les retrouvailles et la reprise de notre quotidien pimenté de sexe et de nombreuses marques de tendresse :
Marine voit-elle encore Claudia ?
Il y a la solution de la questionner, mais comment justifier que j’ai assisté au premier rendez-vous et que je ne l’ai pas signalé. Et si une fois arrivée dans la chambre, Marine avait reculé…
Non, une autre possibilité. Et si la caméra IP me servait à nouveau ? Et qu’au lieu de la laisser dans le salon, je la déplaçais dans notre chambre ? Après tout, c’est là-bas que Marine a entraîné sa « candidate » maîtresse…
Il est facile de la dissimuler parmi des livres.
La vue est plongeante sur le lit.
Je m’arrange pour prendre mon mardi après-midi.
Je me fais l’impression d’être un espion en revenant en catimini pour aller au sous-sol sans passer par l’entrée. Le Wifi passe bien. Pour bien voir… j’ai même pris la tablette plutôt qu’un écran mini de smartphone…
C’est long ! Rien ne se passe, pourtant aux bruits de la maison je sais qu’elle est rentrée.
Et puis elle apparaît. Elle se déshabille. Nue, je la vois aller vers notre salle de bain parentale. J’entends l’eau circuler dans les tuyaux, l’eau s’évacuer et quelque temps après le ronronnement d’un sèche-cheveux. Une douche en pleine journée ? Étrange ! Pourtant il ne fait pas chaud dehors et pas de vraie raison d’avoir transpiré.
La revoici dans notre chambre. Elle sélectionne de quoi se rhabiller. Lingerie élégante, de celle qu’elle met lorsqu’on sort, même si personne d’autre que moi ne la voit. En tout cas ni la lingerie quotidienne, confortable, ni celle que je lui ai achetée, plus que sexy, déjà un peu pute pour pimenter nos ébats. La robe aussi, celle que j’aime beaucoup, moulante sans l’être trop, courte sans ostentation, celle qui montre que malgré ses grossesses elle a su retrouver un corps de belle femme.
Les indices s’accumulent. Le suivant est quasiment une preuve. Elle sort du tiroir sous le lit, la petite valise qui contient la plupart de nos jouets, valise qui ne s’ouvre qu’avec une combinaison pour éviter que quelqu’un découvre, enfants ou femme de ménage, ce qu’elle contient. Elle compose le code, mais ne l’ouvre pas.
Un dernier coup d’œil général et elle sort de la chambre.
Si j’avais un doute, cette « procédure » ressemble parfaitement à la préparation pour recevoir son amante. Ainsi malgré mon retour elle a continué à la voir. Claudia n’a pas été qu’une remplaçante pendant mon absence, elle est devenue la troisième personne de notre couple. La maîtresse de ma femme.
D’ailleurs la voilà qui apparaît. Je ne l’avais vue qu’une fois dans le salon et plutôt de loin. Dans la chambre, elle remplit l’espace de sa présence. Elle est grande. Une beauté. Une de ces femmes que tout homme aimerait prendre dans ses bras et en faire une maîtresse. Plus jeune que Marine. Est-elle uniquement attirée par les femmes ou bien, comme mon épouse, passant de l’un a l’autre pour profiter des opportunités ?
Je suis cocu. Je m’étais persuadé que Claudia, d’une certaine façon, me protégeait d’un vrai cocufiage, celui par un homme. Mais elle est plus que cela et sa présence dans ma chambre alors que je suis rentré depuis près d’un mois, montre que cette liaison est bien plus.
Marine est avec elle bien entendu et comme un scénario bien rodé les deux femelles s’embrassent avec ardeur tout en se caressant sans pudeur. Ma femme n’est pas la petite chose que j’ai vu céder dans le salon et qui avait hésité, même si cela n’avait pas duré. Elle est partie prenante et elle aussi caresse sa partenaire. À ce petit jeu cependant elle se retrouve nue alors que Claudia ne l’est pas encore. Je comprends les baisers de mon épouse sur les lobes magnifiques de sa maîtresse alors que le soutien-gorge tombe. Des seins de déesse, de ceux dont toute femme rêve et encore plus leurs hommes. Ils sont si beaux, si gonflés, si fermes que je ne peux les imaginer naturels. Il est évident que des mains expertes ont façonné ces splendeurs.
Mais c’est tout de même Claudia qui mène le bal ! Elle repousse Marine vers le lit pour qu’elle s’y allonge. La salope s’y installe aussitôt « couverte » par sa maîtresse. Un baiser… Des mains qui caressent… Une bouche qui vient s’occuper des seins… Des doigts qui torturent les bouts de chair et déclenchent déjà des gémissements de la femme. Elle se laisse faire. Claudia descend. C’est un spectacle à la fois choquant, choquant pour le mari, et beau, beau pour le voyeur que je suis, calfeutré au sous-sol de ma maison alors que ma pute de femme se fait gouiner, les cuisses ouvertes. Ce corps qui surplombe est parfaitement mis en valeur par les bas, le porte-jarretelles et la petite culotte, lingerie qui a résisté aux assauts de Marine. Ma femme n’a jamais apprécié le porte-jarretelles, elle trouve cela ringard alors que pourtant c’est un objet si chargé en érotisme. Pourtant elle accepte de porter des choses autrement plus sexe, mais refuse sous le prétexte qu’elle avait vu sa mère en porter… Allez comprendre…
En tout cas cela va bien à Claudia. De dos, les hanches, la chute de reins, les fesses, les longues jambes fuselées par la soie noire la rendent « bandante ». Putain, je prendrais bien la place de ma chienne de femme…
À propos de femme, la garce est déjà aux anges. On dit que les femmes savent ce qui plaît aux femmes… Est-ce que les hommes savent ce qui plaît aux hommes ?
Elle gémit aux caresses de sa maîtresse. La cochonne a carrément posé ses cuisses sur les épaules de celle qui lui bouffe la chatte. Mais Claudia ne paraît pas en rester là. Je vois que de la main elle repousse le couvercle de la valise et après quelques secondes en ressort avec un de nos plugs. Nous en avons deux. Identiques pour la taille, avec juste une pierre rose pour elle, une pierre bleue pour moi. Où vont se nicher les conventions ! Il nous est arrivé de sortir avec, pour jouer, riant de nous promener dans la rue ainsi « parés » aux regards des autres, excités déjà de savoir qu’au retour nos petits trous sauraient apprécier de se faire envahir par plus gros, plus chaud pour Marine, plus gros et plus long pour moi.
Ainsi nos jouets sont de la partie. Étrangement je m’en sens presque autant trahi que par l’infidélité de ma femme. C’est si intime !
Le plug est proposé à la salope. Comme avec moi, elle le lèche bien, sachant déjà quel chemin il va prendre et l’enduisant au mieux…
Je ne le vois pas disparaître dans son cul. Sa maîtresse me le cache, mais le mouvement de son bras est parlant. Combien de fois ai-je regardé cette pièce métallique, polie parfaitement, avec sa forme si particulière, faire son travail. Il suffit de le pousser. Le sphincter d’abord réticent se laisse pourtant séduire. Il étrangle amoureusement le métal qui le dilate, toujours un peu en retrait dans la pente, pour se contracter à la vitesse de l’éclair lorsqu’il découvre qu’une fois le col passé la vallée est en vue.
Je ne le vois pas, mais son avancée se lit sur le visage de ma femme. Vision fugitive pourtant, car bien vite chassée par encore plus fort. Manifestement Claudia a repris ses caresses de bouche et de langue et comme la main est toujours cachée, je devine qu’il n’y a pas que son petit trou qui est occupé.
Il ne faut pas longtemps pour que mon épouse montre un plaisir qu’elle entretient de son côté en se caressant la poitrine et jouant avec ses tétons.
Le son est mauvais, pourtant je peux suivre la progression de son plaisir pour atteindre la jouissance grâce aux feulements. Des gémissements qui explosent par des « Ouiiii » répétés avec son corps qui se cabre dans un dernier effort et s’effondre de tant de jouissance.
Quelques secondes où chacune semble reprendre son souffle.
Le corps souligné par la lingerie noire qui se déploie à nouveau.
Le baiser des complices qui se partagent une jouissance que Marine peut avoir généreuse.
Les corps qui se séparent.
Marine qui se lève.
Claudia qui s’installe à son tour sur le lit. Je ne doute pas un instant que ma coquine de femme va renvoyer l’ascenseur à son amie. D’ailleurs elle aussi tend la main vers la valise. Mais c’est pour extraire notre gode-ceinture. On ne peut pas dire qu’il soit élégant avec ses deux sexes de taille différente, mais il est très efficace. Lorsque nous l’utilisons, la ceinture, mais surtout le plus petit gode que Marine glisse dans sa fente, rendent l’engin bien stable. Et il faut cela lorsque ma femme se transforme en mâle dominant pour me secouer avec un plaisir à la fois physique, mais aussi mental.
Elle donne pourtant l’objet à sa maîtresse.
Je maudis mon manque d’anticipation. En installant la caméra dans la chambre, j’ai été guidé par deux contraintes. La première était de la cacher et j’ai trouvé que l’étagère avec ses livres fournissait un endroit parfait, dissimulant l’objectif tout en le plaçant un peu en hauteur. La deuxième était la présence d’une prise secteur pour l’alimentation. J’ai même pensé un instant que l’emplacement était parfait, car j’allais avoir une vision, si le rendez-vous avait bien lieu, de côté…
Sauf que… oui, sauf que le couple s’est installé autrement sur le lit. Le subconscient de ma femme s’est peut-être déclaré en modifiant ses habitudes avec moi. Ou bien tout simplement que… Bref en tout cas cela me donne une vision de dos. Vision pas désagréable de Claudia, ses mouvements et le visage de ma femme suggérant ce qui se passait. Mais maintenant ce choix me paraît bien maladroit.
Oui, mais que faire ? Mon cocufiage est une évidence. Il me suffit de monter et de les surprendre. Ou d’attendre, de toute façon la caméra enregistre… Attendre… Oui, pourquoi pas attendre un peu ? Le mal est fait… Oui, attendre pour regarder un peu… Juste par curiosité… Voir comment vont-elles continuer… Le choix du gode-ceinture me donne une piste… D’accord je ne vois pas bien… Le dos de Marine qui me cache sa maîtresse… Enfin pas son visage ni la poitrine, mais tout le reste…
Oui, c’est décidé, j’attends… Laquelle va utiliser le gode ? Et comment ? On dira que c’est pour mon éducation !
C’est Claudia qui gobe le petit pour l’enduire de salive et qui le fait descendre…
Laquelle va… Lorsque je vois la ceinture s’enrouler autour de la taille de ma femme, je comprends que c’est elle qui va se transformer en mâle. Du vécu, je pourrais dire.
Merde, c’est frustrant… Et si je montais discrètement pour regarder par la porte ? Impossible, elle est quasi en face de Marine qui, même occupée par sa baise, risque de me voir. Non, je suis revenu au point de départ. Monter ou rester ?
Je reste. La ceinture sombre et les lanières autour des cuisses font un étrange spectacle. En face, Claudia baisse manifestement sa culotte. Impossible de voir son minou. Même lorsqu’elle recule pour s’allonger, Marine qui suit fait de son corps un paravent opaque. Je ne peux que deviner.
Mon épouse connaît bien son rôle. Elle l’a répété de nombreuses fois avec moi ou lorsque je suis allongé sur le dos et qu’elle vient pour m’enfiler elle soulève mes cuisses en glissant les siennes dessous. C’est un peu ce qu’elle fait avec sa maîtresse. Un moment je devine qu’elle caresse le minou de Claudia pour le préparer, mais cela ne dure pas et vu la façon dont elle bouge je me doute que mon gode préféré va posséder Claudia.
Finalement je suis assez étonné du comportement des deux femmes. Je me faisais une autre idée des débats lesbiens. Je m’imaginais que si elles utilisaient des jouets sexuels, ils auraient été différents. Je ne sais pas moi, un gode avec deux extrémités…
Pour l’instant le « mâle Marine » baise une femelle. Oui, la femelle apprécie les grands coups de reins de son « homme ». Je vois les traces sur son visage. J’en entends les soupirs et les encouragements. Je vois même un bras qui caresse la poitrine de Marine alors que l’autre, dissimulé par le corps de ma femme, doit aller se caresser le clitoris.
Vu de dos, ce n’est pas si désagréable. Je n’avais jamais vu ma femme ainsi, sauf peut-être une fois dans une chambre d’hôtel avec un miroir sur un mur. Les muscles qui se crispent… Les fesses qui laissent tout de même apercevoir la pierre du plug, pierre rose, le bon choix… Le mouvement des hanches… Même les mains qui aident à maintenir les jambes bien écartées… Sa nuque… Son dos bien droit alors que, par la seule puissance des reins, le mandrin entre et sort de la femelle labourée par mon gode.
Claudia apprécie. Est-elle comme ma femme, avec une double sexualité qui s’exprime maintenant ? Ou bien, lesbienne pure ? En couple ? Célibataire ? De toute façon par ce que je vois, elle aime ce que lui fait ma cochonne d’épouse. Le pire c’est que c’est un peu moi qui l’ai formée pour se glisser l’espace d’une baise dans l’esprit du mâle dominant et qui, certes avec un sexe artificiel, possède.
Oui, elle sait y faire, car en peu de temps il est évident que la femelle qu’elle possède montre de plus en plus de plaisir jusqu’à supplier ma femme de continuer : « Encore… Encore… Oui… Plus fort… » Écrire ces mots n’est qu’une pâle imitation de ce que j’entends. Les mots sont à moitié « mangés », expirés, noyés dans un souffle saccadé au rythme du va-et-vient. C’est beau. Oui, même si je suis cocu, je suis tout de même fier de ce que ma femme est capable d’apporter à une autre. C’est mon œuvre en partie. Sans me vanter, j’ai su au fil des années, il est vrai avec une femme volontaire et déjà expérimentée, créer une relation sexuelle sans vrais tabous qui nous a apporté des plaisirs toujours renouvelés.
Elle jouit. La femelle jouit. Le mâle, je ne sais pas ! Si c’est le cas, c’est plus discret, mais je sais que le petit gode qui sert de maintien au grand sait apporter du plaisir à Marine.
Mais je vois ma femme chercher à se défaire des liens de la ceinture. En deux secondes c’est fait. Elle bouge un peu. En se soulevant, j’entraperçois le mandrin noir qui paraît toujours en place.
Mais elle ne s’arrête pas là.
La réalité me saute au visage. C’est comme un flash, une agression d’abord visuelle et puis une douleur aiguë qui me transperce.
J’ai beau fermer puis rouvrir les yeux, cette vision remplit l’écran et ne disparaît plus. Au contraire, elle se renforce à chaque seconde, à chaque mouvement, à chaque expression du visage, à chaque soupir…
Je suis anéanti.
Même après des mois et des mois, coucher sur le papier – il me reste encore de l’humour – ce que j’ai vu à ce moment m’est difficile. Pourtant depuis, il s’en est passé des choses ! Mais je vais essayer.
Lorsque Marine se soulève et que je vois que le gode est resté en place dans sa partenaire, je pense qu’elle se lève pour aller se mettre en soixante-neuf sur Claudia. C’est ce que me suggère son mouvement. Mouvement où elle se soulève, en laissant retomber les jambes de la femelle pour l’enjamber tout en se retournant. C’est à ce moment-là et encore il m’a fallu quelques secondes pour vraiment réaliser que je découvre que ma femme tient dans la main un sexe d’homme. Oui, un sexe, un mandrin, une bite, un bâton ! Oui, une queue bien raide qu’elle guide vers sa fente pour venir se prendre dessus. J’ai beau fermer les yeux, à chaque fois que je les ouvre c’est une verge que je vois !
Claudia la maîtresse… Non, pas une maîtresse, mais un amant… Un amant qui cache bien son jeu. Qui pouvait se douter que derrière cette apparence féminine se cachait un… un… comment appelle-t-on ce genre de personne, ni homme, ni femme… Ou plutôt, homme et femme. Transsexuel ? Shemale ?
Les deux, mon capitaine. Oh, que oui, les deux…
Pauvre con ! Cocu et con ! Tu te souviens, me susurre une voix à mon oreille, oui, tu te souviens que tu te plaignais de ne pas avoir bien placé la caméra. Mais en réalité, elle est parfaitement placée. Regarde… Regarde, insiste la même voix.
Je regarde. Oui, je vois bien ma femme s’empaler sur le sexe de chair. Un vrai ! Un bien chaud ! Bien dur ! Bien grand ! Aucun détail ne m’est épargné.
La salope, la garce, la pute, la chienne, aucun mot n’est assez fort. Elle me cocufie… Deux fois même… Avec une femme, ce que j’aurais pu pardonner… Avec un homme, ce qui m’est insupportable… Cocufiage répété, assumé, pas du tout une aventure comme celle d’une fois, faiblesse d’un instant que l’on peut comprendre… Mais ça !
Ainsi depuis plusieurs mois et, j’imagine, dès la première fois qu’elles ont quitté le salon pour la chambre, je suis doublement cocu. Savait-elle avant d’inviter Claudia qu’elle était un miroir à deux faces ? Ou bien a-t-elle été surprise par ce qu’elle n’a pas manqué de découvrir dans l’intimité de notre chambre.
Mais quelle importance ? Dans un cas comme dans l’autre, elle a renouvelé l’invitation. Elle m’a trahi… Et comment !
Il suffit de la voir s’empaler avec délice sur le mandrin de Claudia.
De la voir s’emparer du gode qui est resté dans le cul… mais oui, dans le cul… je comprends mieux cette position maintenant… de tenir le gode à pleine main et de l’activer dans le fondement de la… de l’… de Claudia.
Elle se ramone avec un plaisir évident sur la bite, qui n’a rien d’un truc riquiqui, mais d’une grosse et belle queue que tout homme aimerait avoir. L’enfoirée… Claudia, la garce… Des seins de déesse et une bite de soudard…
Et la petite voix qui insiste : Regarde… Regarde… Tu voulais savoir… Eh bien, tu sais…
La chambre me paraît une scène lubrique où les gémissements résonnent, accompagnant ces bruits infâmes de pistons qui coulissent sans peine dans des grottes que le vice transforme en cloaque gras et suintant.
Les fesses claquent sur des cuisses qui ne sont pas les miennes. Mon gode activé par une main familière ramone un cul qui n’est pas le mien.
Elles jouissent. Les salopes laissent le vice les envahir et déclencher des jouissances qui ne devraient pas être possibles.
Tu vois tu es aux premières loges. À nouveau cette petite voix qui appuie où ça fait mal.
Ce mandrin qui sort de la grotte, encore dur, dégoulinant pourtant de foutre dont des coulures souillent les cuisses de ma pute de femme alors qu’elle se relève.
Ce mandrin encore vaillant. Son propriétaire qui se relève. Qui pousse la chienne de Marine pour une levrette improvisée. Ce mandrin qui envahit la grotte dégoulinante, qui laboure la chienne à quatre pattes qui crie son plaisir.
Je suis anéanti. C’est une poitrine de femme qui habille le haut de ce corps. C’est un sexe d’homme qui baise ma femme. Qui la baise et qui, alors que Claudia fait sauter le bouchon du plug, va s’engouffrer dans un cul déjà soumis et volontaire.
Je regarde sans voir. Le temps passe, mais je suis comme paralysé. Plus tard, lorsque j’aurai le courage de regarder la vidéo enregistrée, je constaterai que pendant de longues minutes l’homme a enculé mon épouse et ne s’est libéré en elle qu’après qu’elle n’ait demandé grâce.
Claudia ne s’attarde pas après sa baise.
La porte d’entrée claque après sa sortie. Ce bruit me réveille. De l’abattement, je sens monter une colère qui me fait peur. Des idées de violence, de vengeance. Mais je me calme. Il n’y a pas mort d’homme…
Elle m’a entendu arriver. Je la découvre alanguie sur notre lit conjugal, souillée par le foutre de son amant, nos jouets sur le lit. Manifestement, elle doit profiter de cet instant, seule, repue, avant de revenir à sa vie d’épouse.
Mais c’est moi.
Panique. Ciel, mon mari !
_________________________________
Trois mois se sont écoulés depuis ce fameux après-midi. Mais c’est comme si c’était hier. J’entends encore Marine essayer de se justifier.
D’abord en prétextant une envie qu’elle a cherché à satisfaire en utilisant nos jouets qui justement sont sur le lit et apportent la preuve…
Mais le rappel du prénom de Claudia lui fait avouer qu’elle a une maîtresse. C’est tout juste si ce n’est pas ma faute. Comme j’ai parlé lors de mon moment de doute, cela a rappelé des souvenirs plaisants, des aventures avant son mariage. Tout en essayant de me faire avaler la pilule, elle se recroqueville pour cacher ce qu’une femme ne peut pas abandonner dans la fente et le cul d’une autre.
La vidéo coupe court à toute tentative de continuer dans le mensonge. Elle reconnaît. Elle n’a pas d’excuse. Elle s’est laissé emporter par cette liaison étrange. Une liaison qu’elle ne pensait que lesbienne, mais que Claudia a transformée avec sa double personnalité.
Je parle de divorce. Elle s’effondre. Je ne peux pas demander cela même si la faute est grave ! Grave, mais unique ! Je rappelle alors qu’elle a parlé d’une fois avec un stagiaire et que certainement je suis cocu depuis toujours.
Devant mon regard, elle comprend que le « si peu » n’a pas le même poids chez moi. Elle reprend :
Je ne voulais rien si ce n’est me venger. Mais comment ?
Une idée a germé dès le lendemain.
Avec le recul, je reconnais que j’y suis allé assez fort. Mon statut de cocu me donnait tous les droits, croyais-je. Le chantage. J’ai même utilisé le chantage.
Elle a dit « tout ce que tu veux », mais à mesure que j’explique ma vengeance, elle mesure tout ce que cela signifie.
Je veux baiser sa copine et cela devant ses yeux. Qu’à son tour elle soit le témoin de ce que cela fait. À elle de se débrouiller. J’aide la décision de Claudia d’accepter en menaçant de révéler autour d’elle sa double nature alors qu’elle s’est intégrée discrètement. Bien entendu, je ne le ferais pas, mais cela a porté ses fruits.
Facile à dire ! Pas facile à faire ! Même si pour la première fois j’ai installé Marine dans le salon et nous dans la chambre. Malgré la beauté de Claudia dont la virilité est encore contenue dans un string, je n’arrive pas à bander. Je vais être ridicule. Comment font les amants qui baisent une femme alors que le mari regarde ? Heureusement Claudia vient à mon secours. Elle me caresse. Ses lèvres sont de magnifiques déclencheurs et j’arrive à retrouver ma virilité pour enfiler la femelle, en levrette pour m’épargner la vue de son membre. Je finis par y trouver du plaisir. Elle, je ne sais pas, mais au moins j’ai baisé la maîtresse de ma femme.
Petit à petit je m’habitue. Il faut dire que Claudia se comporte comme une vraie aimante. Pas de reproche, au contraire son implication est totale et bien vite je découvre que je peux lui apporter du plaisir. Ma vengeance prend forme et maintenant ma femme en est le témoin, à quelques mètres, car maintenant je l’installe avec nous dans le salon.
Mais l’autre personnalité de ma maîtresse ne peut pas éternellement être cachée. Je lui donne du plaisir et ses érections ne peuvent pas être contenues dans la petite culotte. Maintenant je n’ai plus peur et même j’apprécie, alors que je l’encule, allongée sur le dos, qu’il se masturbe jusqu’à faire jaillir sa semence sur son ventre alors que moi je lui inonde le cul.
Un geste en entraîne un autre. C’est moi qui le masturbe… Et puis je le suce, découvrant combien un sexe d’homme est vivant, chaud, dur et souple à la fois… Et puis dans un 69 que Claudia me propose, nous nous suçons jusqu’à juter dans nos bouches. Je connaissais le goût de mon foutre lorsque ma femme, avant, me le proposait par un baiser cochon. Je découvre celui d’un autre. Et puis arriva ce qui devait arriver.
J’ai demandé à Marine d’aller dans la chambre. J’en ai envie. J’y pense depuis un moment. Je sais que Claudia a deviné mon envie, car souvent elle me glisse un doigt dans la rosette. Mais aussi que la présence d’un gode-ceinture parmi nos jouets a « dénoncé » ce plaisir coupable.
Il est gros. Il est long. Mais sa salive et ses doigts ont préparé le terrain. Il entre. Je suis à genoux sur le canapé. Cette fois-ci, la caméra est bien placée et je pourrai me voir après. Montrer à Marine ? Je ne sais pas.
Il avance. C’est chaud. Rien à voir avec le gode même chauffé avant entre les lèvres de ma femme. Déjà je sens son ventre contre mes fesses. Je ne sens pas ses couilles qui pourtant ne doivent pas être bien loin des miennes.
Il bouge. Je le sens aller et venir. Il s’enhardit. Je gémis. C’est bon. Rien à voir avec un gode, dur et froid. Je comprends dans un éclair que je rêvais de cet instant depuis longtemps. Bien avant de connaître Claudia. J’avais menti par omission à ma femme lorsque nous avons abordé le sujet de l’homosexualité avant notre rencontre. Oui, je n’avais jamais pratiqué, mais j’avais assisté une fois à la rencontre de deux hommes.
Dans un bois, derrière la plage où nous allions en vacances j’avais surpris deux garçons. Je ne savais pas à l’époque que ce coin était connu pour cela. Deux garçons qui s’embrassaient. Deux garçons dont le maillot de bain affichait une belle bosse. Des verges bien vite mises à l’air. Des caresses de la main. Des caresses de la bouche. Un qui crache dans la gorge de l’autre avant de se tourner pour s’appuyer contre un arbre, se pencher, écarter les jambes, cambrer les reins dans une offrande que moi je venais de découvrir avec ma copine de l’époque. Mais c’est un cul d’homme que la bite de l’autre envahit. Moi à cette époque je ne connaissais que le chemin de devant. Celui qui encule attrape l’autre par les épaules. Il le bourre avec force. Même de là où je suis, je peux entendre le claquement des chairs. Il y avait de la violence, de l’impatience, une puissance non retenue, la virilité détournée de son chemin, mais qui donnait une impression de plaisir magnifié.
Je le sens comme le garçon devait sentir le mandrin le bousculer. Ses couilles comme les miennes devaient communier à chaque fois qu’elles se touchaient.
Même avec Marine, dans les meilleurs moments où elle m’enculait avec le gode, je n’ai ressenti un tel plaisir. Celui de quitter son habit de mari, d’amant, d’homme pour revêtir celui de femelle. Une femelle que l’on possède, qu’un homme envahit avec un dard chargé de symbole. Je suis à genoux, petite chose que l’on utilise, chienne qui ose bouger un peu pour encore mieux sentir ce qui me ramone le cul.
Et encore meilleur, sentir que l’autre va jouir, mais avec une jouissance qu’il va partager avec vous. Il m’inonde. Sa liqueur est une brûlure. Déjà un clapotis infâme se fait entendre alors que sa bite encore dure brasse ce qu’il balance en plusieurs jets.
Elle avait regardé. Marine était revenue discrètement et alors que je m’éveillais de ce plaisir si particulier c’est son regard que je croise d’abord. Le pire, c’est que moi, je me détourne, soudain honteux.
Cela fait trois mois. Comme eux ! Une routine maintenant même si le plaisir est toujours là, que le regard de Marine ne me dérange plus, au contraire même m’excite un peu. Si au début après chaque séance et même parfois pendant, elle sanglotait, c’est fini depuis longtemps. On s’habitue à tout.
J’ai eu ma vengeance. Il va bien falloir reprendre le chemin de notre vie de couple. Déjà je regarde ma femme autrement. Elle a accepté la punition. Je me dois de tenir ma promesse. Pas de divorce. Mais plus rien ne sera comme avant.
C’est décidé. Ni Claudia ni Marine ne le savent, mais c’est la dernière fois. Il me restera le souvenir et surtout les vidéos si par hasard une nostalgie que je sens arriver, se pointe avec trop de force.
Je suis assis sur le canapé, Claudia à mes pieds toute occupée à me pomper. Elle fait cela très bien et souvent me suce jusqu’à ce que je crache dans sa gorge. Je connais son petit jeu. Moi, je ne rebande pas tout de suite et en attendant, elle va me proposer de lui faire la même chose et probablement m’enfiler dans la foulée. Je lui reviendrai tout ragaillardi pour l’honorer ensuite.
Marine n’est pas loin. En face de moi, sagement assise sur une chaise. Il est évident qu’elle a dépassé le stade de la jalousie, si jamais elle l’a connu. Sûrement de l’humiliation d’être obligée de regarder… regarder son mari avec son ex-maîtresse… les voir jouir alors qu’elle n’a pas ce droit… depuis trois mois, je ne l’ai pas touchée et évidemment elle ne se risquerait pas à chercher ailleurs. Mais je sais que depuis quelque temps cela la démange. Je sais que la douche coule longuement, mais pas uniquement pour se laver. Non, pour cacher aussi sous un nuage de vapeur des caresses intimes et par le bruit de l’eau, des gémissements qu’une jouissance en cachette procure.
Nos regards se croisent. Pas de reproches. Juste une sorte de lassitude que je comprends. Il va falloir tourner la page. Je m’y suis engagé. Ne plus revoir Claudia. Ni moi ni elle. La chasser de notre vie.
Je fais un geste. Elle ne comprend pas, je le répète. Viens, approche, traduit ce mouvement de la main.
Elle se lève et avance, prudente.
J’attire l’attention de Claudia. Je lui fais signe de s’asseoir à côté de moi. Comme presque toujours elle a encore son string. Pour l’instant rien n’en déborde, juste une bosse anormale chez une femme. Elle remarque que ma femme est à quelques pas de nous. Elle la regarde, tourne sa tête vers moi et j’imagine que le sourire qu’elle y découvre la rassure.
Deux doigts sur la base de mon mandrin déjà brillant le transforment en une offrande. Marine, le regarde, me regarde, puis Claudia, enfin revient vers ma bite luisante. Un signe de la tête lui confirme ce que j’attends d’elle.
Un pas.
Puis deux.
Une génuflexion.
Deux genoux à terre.
Encore un regard pour s’assurer qu’elle a bien compris.
Elle se penche.
Mes doigts libèrent ma queue… Des lèvres en assurent le maintien… Elle démarre doucement… Je gémis… Juste un peu pour bien montrer que j’apprécie.
Elle me suce. Elle me pompe. Sa gourmandise fait plaisir à voir et surtout à ressentir. Gourmandise, feinte ou pas en tout cas c’est pareil.
Et puis je l’interromps en montrant ma voisine. C’est un jeu sans paroles, mais chargé de sous-entendus.
Oui, suce-le aussi…
Elle tire le string. Le sexe est entre deux eaux, ni au repos ni en érection. Souvent c’est le cas, Claudia est longue à démarrer. Les doigts servent juste à soulever le gland pour le proposer aux lèvres. La suite est facile. Cette caresse fait durcir l’engin, le déployer pour le transformer en un bâton bien vite brillant de salive.
Mais Marine n’oublie son mari. Elle revient vers moi pendant que sa main garde au chaud le mandrin de ma maîtresse.
Elle passe de l’un à l’autre. C’est un spectacle délicieux. Ma jalousie semble avoir disparu. Encore heureux puisque c’est moi qui ai sollicité que ma femme vienne se joindre à nous.
Pendant qu’elle pompe ma voisine qui l’aide en appuyant une main sur la tête, je me glisse derrière elle. Il m’est facile de tirer sur la fermeture éclair de cette robe parfaitement adaptée à ce que je veux faire. Marine n’avait certainement pas envisagé que cela se passerait ainsi, mais c’est une évidence que depuis des jours et des jours, elle fait ce qu’il faut pour attirer mon regard. Se promener en petite tenue, mettre des robes plutôt que des pantalons, en particulier celle que je fais actuellement glisser le long de ses bras, me donnant accès au soutien-gorge balconnet, un de ceux que je préfère. Elle cherche à me séduire, reconquérir son mari qui continue pourtant sa vengeance.
Le soutien-gorge suit le même chemin.
Le regard de Claudia est interrogatif. Et maintenant ? elle semble demander ! Pourtant elle ne se prive pas d’aider sa suceuse à la gober encore plus.
Mais je stoppe la belle harmonie en montrant à Marine que je veux qu’elle se lève. Debout, sans un mouvement, sans une parole, elle attend. Elle attend et voit sa robe tomber à terre, sa culotte de dentelle transparente descendre le long de ses cuisses, de ses chevilles et aider en se soulevant un pied après l’autre afin que plus rien ne l’entrave.
Elle est debout, nue face à Claudia. C’est moi qui la pousse doucement pour qu’elle franchisse le dernier pas, celui qui a tout déclenché il y a trois mois. Mais un pas que moi je décide maintenant en toute connaissance de cause.
Elle tourne son visage vers moi comme pour s’assurer que c’est bien ce que je veux. Un battement de paupière et un sourire lui confirment ce que j’envisage.
Alors elle pose un genou, puis un autre sur le canapé, de part et d’autre des cuisses de ma maîtresse. Un dernier mouvement, reptation des genoux. Encore un regard vers moi… Une main qui cherche le mandrin, le lève, le fait dresser tel un mât. Un dernier ajustement…
Tu es content ? Au moins tu es au plus près. Penche-toi si tu veux vraiment voir encore mieux.
C’est cette petite voix qui depuis des semaines et des semaines m’accompagne pour chaque baise. Elle me parle de ce qui se cache dans mon subconscient, mes non-dits, mes fantasmes. Elle est devenue de plus en plus présente, à se demander si d’une certaine façon elle n’a pas pris le contrôle de mes envies. Après réflexion, c’est déjà elle qui a dû me susurrer cette vengeance improbable.
Et encore, je n’en reviens toujours pas de ce que j’ai exigé il y a plusieurs mois. Cette idée ridicule de vengeance théâtrale. Une idée tordue ! Celle d’un mari cocu qui divague sous la douleur ! Probablement qu’en demandant cela je m’attendais à une réponse négative du genre : « Tu es fou, tu ne peux pas demander ça ! » Mais non. Faut-il que ma femme tienne à notre mariage, tienne à moi pour accepter cet arrangement si transgressif. Même Claudia s’est pliée à ce chantage. Encore que, pour elle, étant donné sa sexualité si particulière, baiser avec le mari après avoir baisé avec l’épouse devait avoir une saveur particulière.
Alors je regarde. Pire j’apprécie ! Comme quoi le vice a tracé un chemin dans mes pensées. De mari cocu qui s’offusquait d’une épouse se baisant sur un mandrin que le même mari lui propose maintenant. La différence est là ! Je propose. Me voici basculant dans le clan des maris partageurs…
Elle descend lentement. La coquine devait mouiller de notre spectacle. Comme quoi, chez elle aussi le vice à du tracer son sillon. De femme humiliée par le spectacle de son homme avec celle qui le cocufiait, elle est devenue peut-être femme heureuse, voire excitée du spectacle de ce même mari possédant et possédé par Claudia.
Claudia, finalement notre lien commun.
Elle descend. La voici assise sur des cuisses masculines alors que devant elle, c’est une poitrine magnifique qu’elle cherche à atteindre. Paradoxe extravagant.
Son mouvement pour aller embrasser la poitrine me précède dans mon intention.
Ses fesses s’ouvrent sous la pression de mes mains.
Elle doit sentir l’humidité que ma langue apporte à la rondelle de son petit trou.
Ma bite en frémit d’impatience. Le gland se retrouve en pays connu, abandonné, mais jamais oublié.
Et ce soupir ! Ce gémissement qui accompagne ma tige qui avance, avance inexorablement, bavarde avec l’autre bite, connue, mais jamais rencontrée dans de telles circonstances.
Alors, comment ça fait ? Demande-lui, ne sois pas timide. C’est autre chose qu’un sandwich avec un gode, non ? Toi, tu sens la différence, alors imagine, elle, possédée de cette façon !
Elle devient de plus en plus impertinente cette petite voix. Directive presque. Mais pourtant, elle a peut-être raison, Marine semble figée. L’aurais-je blessée ?
Rien. Elle ne bouge pas pourtant sa respiration est rapide.
Enfin elle tourne son visage vers moi se détachant de la protection des bras de notre amant. Elle pleure.
Déjà un sourire atténue ses larmes.
Je comprends soudain sa réaction. Depuis des mois le « chaton » a disparu de mon vocabulaire alors qu’avant il était aussi fréquent que le « chéri » dont mon épouse m’assénait. Il est revenu sans se faire remarquer, comme après une longue absence, preuve encore que j’ai tourné la page, que je me considère comme vengé et que la vie peut reprendre comme avant.
Elle se redresse
Elle ondule. Ma queue semble avancer encore un peu.
Je comprends ce qu’elle veut dire
Elle bouge, mêlant ondulation avec petits mouvements d’avant en arrière. Elle gémit. Sa respiration s’accélère. Je ne vois plus son visage, mais son corps parle pour elle.
Ses mots ne sont plus que des sensations qu’il faut reconstruire, mais ce n’est pas nécessaire, son plaisir est évident, expressif. D’ailleurs elle accélère. Ses mouvements deviennent plus amples, plus rapides, plus puissants. Claudia et moi sommes réduits à deux mandrins sur lesquels Marine s’embroche avec délice. Les balancements provoquent des ondes de plaisir lorsque nos couilles se rencontrent.
Je croise le regard de Claudia. Ses yeux brillent. Certainement que les miens aussi. Nous voici tous les deux complices et partenaires afin que ma femme revienne de sa quarantaine. Je comprends que plus rien ne sera comme avant. Je croyais que ma vengeance assouvie, Marine et moi nous rentrouvririons notre « train-train » d’avant. Mais la vie en a décidé autrement.
La vie ? C’est vraiment ce que tu penses ? La vie, mon cul. se réveille ma petite voix, la complice de mes pensées.
C’est grâce à ta femme, pauvre couillon que tu as découvert tout cela. Sans elle, tu en serais encore à chercher des idées pour « améliorer » votre vie sexuelle. Grâce à elle, tu as découvert Claudia. Claudia maîtresse et amante parfaite pour satisfaire, et tes désirs et ceux de ta femme ! Alors penses un peu à tout ce que…
Je ne pense plus. D’ailleurs qui pense encore dans cette pièce ?
Claudia que je vois fermer les yeux pour mieux se concentrer sur sa jouissance ?
Marine, femelle déchaînée qui s’empale avec délice sur nos deux bites et qui a perdu toute retenue pour hurler son plaisir d’être prise ainsi.
Moi, mari cocu, maintenant mari partageur, dont la bite encule son épouse et… oui… se vide dans un conduit familier, mais que les circonstances rendent digressif… Et, putain, que c’est bon !