Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 19402Fiche technique62210 caractères62210
Temps de lecture estimé : 36 mn
12/01/20
Résumé:  Mais oui, les scientifiques prononcent ce mot sans les arrière-pensées que "Vous" avez. Pourtant, ce sont des femmes et des hommes comme les autres.
Critères:  ff ffh hplusag fplusag cocus collègues hotel voyage fellation préservati pénétratio fsodo hsodo confession -fplusag
Auteur : Margrite      
Qubit

Juste pour info : Un Qubit est un bit quantique. Deux états au même moment. L’avenir de l’Homme… et de la Femme aussi… Pensez… Homme et Femme en même temps… Le pied…




Je suis plus que fière. C’est la première fois que je vais représenter mon laboratoire dans une réunion qui fait le point des labos français sur le contrat en cours. Contrat européen associant de fait des équipes de très nombreux pays, obligation afin d’en bénéficier. Usine à gaz dans la gestion, mais source de revenus plus qu’appréciables pour les laboratoires de recherches et plus particulièrement les labos publics. Vous ne le savez probablement pas et ce n’est pas sur ce genre de site que vous attendez ce genre d’infos, mais après tout, les sites de cul peuvent aussi participer à la connaissance.


Oui, la recherche publique est en permanence à la « recherche » de contrats afin de pouvoir travailler et s’acheter les équipements que les crédits du public ne peuvent pas fournir. L’état fournit les locaux, les salaires et une dotation de base, mais c’est loin de pouvoir mener des recherches de plus en plus coûteuses.


Une dernière remarque et j’en viens à mon histoire. Leurs salaires n’ont rien de comparable (bien plus bas) que ceux des gestionnaires, commerciaux, politiques et pourtant c’est grâce à leur dévouement et leur passion que nous avons toute cette techno et que nous vivons plus vieux. Sans eux nous ne pourrions pas nous échanger ces souvenirs…

Oui, j’ai fini mon prêche.

Oh encore une chose. Demandez-vous combien un prix Nobel ou une médaille Fields gagnait avant d’être mondialement reconnu et comparez à ceux qui nous ruinent régulièrement par les « bulles diverses ».


Je ne suis pas jalouse. Mon métier me passionne et encore je n’en suis qu’au tout début. Ma thèse avance bien et comme elle est partie intégrante du contrat, je vais présenter mes résultats.

Sauf que je me suis réveillée un peu tard pour réserver l’hôtel et qu’avec ce qu’on me donne, je n’ai pas droit aux trois étoiles. En plus il y a un salon en ville ce qui complique les choses.

Le gars du téléphone, pratiquement dernier espoir de trouver une chambre qui reste à portée de bus du lieu de rendez-vous, m’avait dit :



J’ai pris ! En effet, l’hôtel semble neuf, sauf… sauf un bout de couloir avec la fameuse suite. La chambre parents a une douche, elle, mais déjà louée…

Je rentre de bonne heure après un dîner rapide. Je veux travailler mon exposé.


J’ai l’impression qu’on cherche à entrer chez moi, mais c’est manifestement à côté. Les murs sont en papier. J’espère que le voisin ne ronfle pas sinon…

Je travaille, mais par moment je distingue un bruit… Une douche… eau qui coule… Je me concentre. Quelle conne, j’ai oublié mes écouteurs chez moi. J’aurais pu m’isoler un peu…

On frappe. Je vais dire entrer, mais c’est à côté. Une voix d’homme :



La voix féminine qui montre de l’impatience.



C’est fou, c’est presque comme si j’étais de l’autre côté. D’accord, je sais par expérience que les vieux hôtels ne privilégiaient pas l’insonorisation, mais tout de même. Cela doit être la disposition de cette table que j’utilise comme bureau, engoncée dans un renfoncement qui doit « pointer » de l’autre côté et en faire un capteur naturel du son.



L’homme rit doucement.



Un silence.



Je n’entends pas. Tout de même la cloison atténue un peu, mais je peux imaginer.

Comme je le disais dans le résumé, les scientifiques sont des gens comme les autres. Les normaux, les coincés, les charmeurs, les infidèles, les cocus, les libérés… enfin j’imagine, car je n’ai pas côtoyé toutes les catégories.


Et je suis comme les autres. Peut-être même un peu plus. Très jeune j’ai apprécié le sexe. Je suis de mon « époque ». Je n’ai pas encore trouvé l’âme sœur et donc je batifole avec cependant le choix de ne pas « regarder » vers mes collègues. Mon milieu est comme les autres. On peut se faire coller une étiquette et je ne veux pas. Coquine, voire cochonne en privé, mais « honorable » au grand jour.

Tenter des expériences en privé qui ne seront jamais publiées dans les revues à comité de lecture.

Parfois salope comme…


Oui, comme la femme à côté qui doit se charger de déshabiller son amant. Patronne aux yeux de tous, cochonne experte qui libère la verge de son amant. Est-il déjà dur ou encore au repos ? Commence-t-elle par le caresser de la main ou bien ses lèvres se posent sur le bout soyeux ? À moins qu’elle le glisse dans sa bouche pour le réveiller. Moi j’aime bien que la verge gonfle dans ma gorge, que j’en garde le plus possible au chaud alors que la tige se déploie, se tend, durcit, palpite…



Il me semble presque entendre le clapotis caractéristique d’une bouche qui brasse la salive en pompant un mandrin bien tendu. Je sais combien ce bruit est excitant, aussi bien pour celle qui le produit, sa gorge en parfaite caisse de résonnance le transmet à tout son corps, que pour l’homme qui regarde la femme s’activer sur son bâton de chair. L’homme commente… il commente, mais petit à petit le son de sa voix change. Je n’entends pas les petits soupirs ni sa respiration qui doit changer, mais ses commentaires se font plus laconiques. Cela dure un bon moment jusqu’à ce qu’il semble se réveiller.



Un silence et puis le cri libérateur, celui de l’homme qui jouit, qui laisse jaillir de sa queue les jets de sa semence, crème onctueuse, étrange, particulière, si chargée de symboles, parfois appréciée même souhaitée, parfois refusée et jugée dégoûtante…

Manifestement la pute se laisse faire… La patronne donne des ordres de jour ! La pute subit la nuit ! Punition bien douce en l’occurrence.



Pas besoin d’un dessin, je sais ce qu’il veut. Il veut voir dans la bouche de la femelle ce que lui le mâle a libéré. Manifestement le couple d’amants se connaît assez pour ce permettre ce genre de gâterie. Moi, je ne l’ai accepté que peu de fois, seulement avec des partenaires que je pratiquais depuis un moment et après une preuve de sécurité. Lorsque j’ai avoué à une amie que j’aimais que le gars se libère dans ma bouche, elle s’est manifestement retenue pour ne pas me traiter de perverse. Pourtant c’est si fort, ce foutre, les regards échangés, l’attente de l’homme pour suivre sa liqueur alors que j’avale, tête levée montrant ainsi le mouvement de la gorge…

Un silence chargé de stupre et puis :



De longues secondes où je ne peux qu’imaginer et puis la montée en puissance des gémissements, des petits cris de plus en plus audibles, de « Oui » de « Continue » de « Comme ça » qui construisent dans ma tête une vision parfaite de ce qui doit se passer. La femme allongée, jambes ouvertes, cuisses écartées, la fente bien visible à moins que l’homme repousse la culotte ou bien que cette culotte qui participe au statut de pute ne soit « fendue ». Dans tous les cas, il est plongé dans l’intimité de la femelle et la lèche avec peut-être l’appui de ses doigts, soit pour pénétrer et « attaquer » le clitoris de l’intérieur, soit pour se jouer des tétons comme moi j’apprécie tant.


Ce serait mentir que ce que j’entends ne me chauffe pas un peu. Je vais aller faire un tour et les laisser se calmer. En plus je n’ai pas amené avec moi, pour juste une nuit je ne pensais pas en avoir besoin, mon petit gode vibrant avec qui je me satisfais lorsque le copain du moment n’est pas disponible.

Voilà elle a joui. Petite mort que l’on rêve de toujours reproduire.


Ils vont faire une pause sûrement. Mais ils sont manifestement chaud bouillants et je les comprends s’ils ne se rencontrent qu’une fois par semaine. Au moins un des deux est adultère, sinon pourquoi se retrouver à l’hôtel, même si manifestement, elle, est la patronne de l’homme.


Je rassemble mes affaires, ordi et documents pour aller dans le salon de l’hôtel, au moins là je pourrai me concentrer un peu. J’enfile une robe vite fait et je vais partir.

C’est comme un coup donné contre le mur. Un bruit sourd… qui se répète… encore… et encore. Je reviens vers le bureau. Cela semble provenir du côté… Comme si… Mais oui dans la chambre des parents il doit y avoir, comme ici, une petite table dans une niche et on dirait que c’est cette table qui heurte… Au rythme qu’un homme qui…



La voix de l’homme éclate comme une évidence. Il est en train de baiser la femme sur la table, soit assise, soit en appui pour une levrette debout, et c’est le meuble qui cogne au rythme de la possession.

Je m’approche. Il me semble entendre leur respiration, le souffle d’un han muet alors qu’il l’enfile en puissance, le gémissement expulsé des lèvres de la femelle possédée comme une chienne complaisante.


De longues secondes, le mur vibre. Ma main posée dessus me transmet l’onde qui se propage. Mon corps vibre. Sans réfléchir, mon autre main passe sous ma jupe et se glisse sous ma culotte. Je me caresse. Je ferme les yeux. Chaque secousse est un peu pour moi… C’est bon… C’est comme si je les voyais. Elle, penchée en avant, s’accrochant à la table, cambrée pour mieux accueillir le mandrin qui l’envahit. Il l’envahit puis la quitte, puis revient. Encore et encore. L’homme s’accroche aux hanches…



Elle aussi, comme moi, joue avec son petit bouton. Mais elle a en plus la bite qui palpite dans sa grotte.



Un silence. Mouvement en suspens et puis un « Ahhhhh » qui redonne le départ d’un battement comme un balancier. Boum ! Boum !

Mon imagination me donne une vision en 3D. Je les vois de dessus, de dessous, de côté, toutes les images se mélangeant dans un joyeux capharnaüm qui n’a de cesse de m’exciter.

C’est la jouissance de la pute, déclarée par un « Ohhhh » accompagnée par le « Je viens » de l’homme qui me donne le la ! Un la silencieux, mais si bon que mes cuisses se crispent sur ma main.





Je regrette d’avoir parlé de ça. Je me vois mal expliquer devant lui et ceux qui attendent derrière moi qu’un couple a baisé jusqu’à tard dans la nuit et que c’est seulement après le départ de l’homme que le calme est revenu. Au petit-déjeuner j’ai scruté les autres pour deviner quelle est la femme qui s’est envoyée en l’air. Peu de femmes d’ailleurs. Pas moyen de savoir. Heureusement l’adultère et le goût de la baise ne se lisent pas sur le visage…



Je n’ai pas osé. Je paie, fais un pas de côté pour libérer la place et ranger mon sac.



Le 45 ? Moi, c’était 45bis. Donc c’est elle qui occupait la chambre à côté. C’est elle qui…

Je ne peux m’empêcher de la regarder. La quarantaine, blonde, bien sûr elle, petit tailleur sage…

Ainsi c’est elle qui s’est éclatée avec son amant. À la voir ainsi, légèrement maquillée, genre bourgeoise, on a du mal à imaginer qu’un homme l’enculait et qu’elle en redemandait…


Elle doit voir que je la dévisage. Elle me sourit. Un sourire franc avec des yeux qui pétillent.

Je me sauve. Le pire, c’est que c’est moi qui me sens mal à l’aise. A-t-elle entendu ma remarque ? Je n’ai pas parlé fort, mais elle était juste derrière moi, même un peu décalée sur le côté. En tout cas si elle a entendu cela n’a pas l’air de la perturber.


Je la vois la première. Elle est juste à côté de la table où on s’inscrit et en échange on reçoit des documents ainsi que le badge à son nom. Elle s’est changée. Je comprends que c’est celle qui nous reçoit, directrice du labo, responsable de la partie française du contrat. Elle ne s’appelle pas du tout Dumont, mais Grand…, une pointure renommée dans notre milieu. Je la connaissais de nom, mais pas en vrai. Elle a au moins cent publications dans des revues renommées.


Que faire ? Un instant j’espère qu’elle ne me reconnaîtra pas.

Voilà. C’est vers moi qu’elle se tourne. Merde, elle m’a reconnue. J’ai vu dans ses yeux la surprise. Elle hésite deux secondes et puis regardant mon badge :



Nos regards se questionnent. J’ai du mal à soutenir le sien. Elle a des yeux magnifiques.



C’est tout. Rien de plus. La journée se passe doucement. Mon exposé est bien reçu. Quelques questions auxquelles je peux répondre facilement.

Vient le moment de la séparation. Il est 17 h afin que chacun puisse rentrer chez lui. Un pot de séparation. Les derniers échanges.

Elle vient vers moi.



Comment refuser ?



Elle fait quelques pas qui nous séparent des autres. Pas la peine d’aller plus loin. Les conversations soutenues forment un mur.



J’hésite, mais je comprends qu’elle m’a entendue parler au réceptionniste.



À nouveau j’hésite, mais je décide de ne pas mentir.



Elle m’étonne en ne cherchant pas à nier, mais au contraire le reconnaît par sa question :



Je souris.



Elle réfléchit.



Puis me fixant dans les yeux elle ajoute :



Je ne réponds pas, mais elle devine. Heureusement elle n’insiste pas. Juste :



Pourquoi ce regard qui me trouble ? Un peu comme à l’hôtel. Une étincelle dans les yeux que d’habitude je sais identifier. Mais pas chez elle.




**********





C’est Georges, mon patron de thèse, seulement quelques jours après mon retour.



Ce qui n’est pas un mensonge, car elle a participé au débat après mes vingt minutes de parole et aussi par la suite pendant le repas.



C’est vrai que Georges, brillant chercheur et chef de groupe parle anglais avec un accent du sud-ouest qui le rend parfois incompréhensible même pour nous Français.



Merci, oui, pour la confiance. Mais merci aussi pour le boulot monstre que cela représente.

Mais aussi pourquoi cette femme a appelé mon chef ? Qu’est-ce qu’elle me veut ? Me faire la courte échelle en échange de mon silence ?

Je quitte la pièce, mais Georges me fait signe de me rapprocher :



Je devine ce que veut me dire Georges. Il ne peut pas savoir que j’ai été aux premières loges. Et que j’ai toutes les informations pour imaginer ce que le « apprécie » signifie.



Oh que oui, elle s’arrange ! En louant incognito par exemple une chambre d’hôtel où elle reçoit son amant du jour.




**********




Comme la plupart du temps pour ce genre de réunions cela se passe dans un endroit qui fournit les moyens techniques, mais aussi des chambres et un restaurant. Ainsi les exposés peuvent se prolonger par des discussions informelles autour d’un verre, au bar, au resto. C’est le cas, car nous sommes logés dans un ancien château transformé pour ce genre de prestations.


Le premier soir est consacré à l’inscription et l’installation dans la chambre. Au restaurant, des groupes se sont déjà formés, manifestement par ceux qui se connaissent déjà. Je retrouve deux Français. On bavarde un peu.


La journée du lendemain est très dense. Exposés, discussions. Moi, je ne passe que le jour d’après. Je rencontre évidemment Agnès. Elle me présente à certains collègues tout en faisant mes louanges. C’est à la fois flatteur et dérangeant, car je ne peux m’empêcher de penser que ses compliments proviennent plus de ce secret que de mon travail.

Le soir, au resto, elle est accompagnée par un homme qu’on m’indique comme son mari. Je sais que dans certains congrès les conjoints viennent aussi, à leur frais bien entendu, et en profitent pour visiter la région. J’ai une pensée pour la coquine qui ne pourra pas retrouver un amant. L’homme quitte la table laissant son épouse en conversation avec ses voisins.

Après un bon moment, c’est au tour d’Agnès de partir, mais elle se dirige vers moi :



Comment refuser ?



Venant d’elle c’est comme un ordre. Je n’ai que le temps de passer prendre mes affaires et me rafraîchir un peu. À l’heure dite, je frappe. Après un moment, elle m’ouvre.



Je m’installe dans le fauteuil qu’elle me montre. Elle disparaît. La serviette qui la cachait ne fait pas bien son office et j’ai la vision de ses fesses et de sa chute de rein avant qu’elle disparaisse vers sa salle de bain.

Elle revient. Le peignoir de l’hôtel est plus « couvrant ».



Je tourne mon PC pour lui montrer ma présentation.



Que dire à part un « Ah ? »



On dirait un échange sur un sujet bien anodin alors que l’on parle de l’intime. Un intime qui déborde sur vous.



Et puis je me rappelle son conseil, les rumeurs qui circulent. J’hésite à peine. Je suis une femme libre et je considère que toutes les femmes devraient avoir la liberté que je m’accorde. D’accord tromper un mari n’est pas du meilleur goût, mais après tout s’il n’est pas à la hauteur et d’ailleurs même s’il l’est, une femme libre peut avoir le droit de vérifier son pouvoir de séduction.



Un silence.



Elle continue d’argumenter, mais j’ai perdu le fil. Ai-je bien entendu ? A-t-elle bien parlé de « maîtresse » ? Mais oui, deux fois même ! Je comprends maintenant ce regard lorsqu’elle m’a vu la première fois et après dans son labo. Elle me jaugeait !



Une voix. Une voix d’homme qui vient de derrière moi. Je me retourne et découvre celui qu’on m’a montré comme le mari.

Je dois avoir fait un bond sur mon fauteuil et montrer un visage défait, car Agnès essaie de me réconforter par :



Et se tournant vers lui, ajoute :



Et elle se tourne vers moi alors que la conversation du couple m’avait mise de côté.



Sa question me surprend.



Agnès me regarde fixement et :



Et à nouveau, le témoin que je suis de cette discussion plus qu’intime est redécouvert. Agnès me regarde :



Je souris.



Il quitte la chambre sous nos regards. Agnès s’approche :



Elle était à quelques pas de moi. Elle avance, se penche. Nos visages sont très prêts…



Son regard me perce.



Pourquoi ne suis-je pas vraiment surprise par son aveu ? Pourquoi, chaque fois que nos regards se sont croisés et dès la première fois à l’hôtel ai-je senti son intérêt ?



Son sourire est désarmant. C’est comme si elle m’avait percée à jour. Elle continue :



Je n’ai pas honte de le reconnaître, mais je ne m’affiche pas trop. Cela a commencé une nuit très arrosée et dont les effluves n’étaient pas que de la fumée de tabac. Mon copain de l’époque, j’avais à peine dix-huit ans, a invité une autre fille à nous rejoindre. Manifestement cette fille n’en était pas à sa première fois avec une femme. Moi, si. Et j’ai découvert d’autres plaisirs, sous l’œil d’abord égrillard du mâle qui aime voir deux femelles jouer de leur sens, puis plus impatient lorsqu’il a constaté que sa copine affichait une jouissance dont il n’était que le voyeur. Depuis j’ai des aventures avec les deux sexes et il m’est arrivé d’être à mon tour l’initiatrice pour un couple. Joie particulière d’être presque dans un même instant la pourvoyeuse et réceptrice de plaisir.


Alors si je réponds par un « Oui » à peine audible ce n’est pas que j’ai honte, mais plutôt que mon secret soit découvert si facilement. Moi aussi, si je veux rester maîtresse de mes envies il va falloir que je sois plus prudente.


Son sourire est celui d’une carnassière qui sait que sa proie ne peut plus s’enfuir.

Il m’aurait suffi de dire « Non », ou me lever et quitter la chambre avec politesse, mais détermination pour clore cet épisode si étonnant, à la fois si intime et affiché sans pudeur entre mari et femme. Couple complice, candauliste manifestement puisque Monsieur aime bien voir Madame avec un autre, échangiste si j’ai compris les sous-entendus de soirées avec des amis, en tout cas couple plus que moderne et libéré.


Je souris à mon tour. En se penchant vers moi son peignoir s’est ouvert et je ne peux que découvrir sa poitrine, des lobes manifestement généreux. Elle surprend mon regard et tout en découvrant encore plus ses seins ajoute :



Le tutoiement est accompagné par sa main qui saisit la mienne et la dirige sur un lobe. C’est elle qui me guide et pourtant elle tressaille à mon contact. La chair est ferme, douce, soyeuse. J’en fais le tour.

Elle se penche encore plus et ses lèvres cherchent les miennes. Elle sent bon, manifestement elle s’est lavé les dents et je pense à cet instant que dès le début elle avait planifié de me mettre dans son lit. Dans son lit pendant que son mari regardait. D’où la douche et le reste, le peignoir qu’il suffisait de laisser tomber. Mais le bon agencement du piège a été perturbé par la réaction du mari qui a utilisé ce que Georges m’avait rapporté pour inciter son épouse à plus de prudence.


Mais la coquine s’est arrangée pour retrouver le fil de son guet-apens. Son baiser est d’abord délicat, ses lèvres humides. Elle a la délicatesse de me laisser encore une porte de sortie, mais c’est moi qui m’avoue vaincue en poussant une langue désormais curieuse. La fougue remplace la prudence. Nos dents s’entrechoquent, elle saisit ma tête entre ses mains me forçant à lever le visage vers elle, dominatrice de toute sa taille.


Et puis elle se redresse. Le peignoir n’est bientôt plus qu’une tache blanche sur le parquet. Elle est debout devant moi, me domine de toute sa taille, de son âge, de son « aura », transformant sa nudité en une force de conviction. Elle est belle. La cinquantaine ne semble pas l’avoir trop marquée. Moi aussi j’ai regardé sur le net. On y trouve bien sur son parcours professionnel, mais aussi, de-ci de-là, suffisamment de détails pour la savoir mariée depuis longtemps, mais sans enfants. A-t-elle sacrifié la maternité sur l’autel de la réussite professionnelle ou bien par une autre raison. Elle a les formes qui vont bien. Ses seins sont magnifiques et les aréoles parfaitement centrées au milieu de lobes pas trop volumineux. Ils se tiennent mieux que les miens que j’ai un peu lourds. Moi, si je devais me faire opérer, ce serait plutôt pour en enlever qu’en ajouter. Mais certains partenaires savent en profiter pour caler leur sexe entre eux et se caresser dans un sillon bien délicat.


Mais mon regard est attiré par un reflet, une sorte de tache vers le téton. Elle voit ma surprise, se penche à nouveau vers moi et je découvre deux petites sphères métalliques de chaque côté du téton. Un piercing ! Ses tétons sont appareillés et les deux boules font imaginer la tige qui traverse la chair si délicate et sensible de cette pointe de chair que tout partenaire aime caresser.


Elle se penche un peu plus et les pointes sont maintenant si près de moi que mes lèvres ne peuvent que les découvrir. Étrange sensation que le bout de ma langue confirme. Le téton darde, mélange d’excitation et de l’effet désiré du piercing qui se charge de le maintenir toujours tendu. Tendu pour que le tissu d’un vêtement s’y frotte, qu’une main effleure, qu’une bouche enveloppe, et dans tous les cas prépare pour en accroître la sensibilité.


Ma bouche passe de l’un à l’autre, chassant ma main dont la paume est une caresse légère, mais dont les doigts n’osent pas étreindre la pointe de chair pour la rouler comme normalement on le fait d’un téton nu. Le métal est tiède, je titille les boules de la langue et je sens bien le téton bouger.

Elle gémit.



Mon seul horizon, c’est sa peau. Elle est toujours penchée sur moi, m’offrant sa poitrine pour que je la caresse. Je veux allez explorer ailleurs, au plus intime, glissant ma main libre contre ce ventre plat pour aller couvrir son intimité et alors la main bien en place plier deux doigts afin qu’il entre dans la fente que je pense doit être bien humide.

Mais elle en décide autrement. Elle bloque la progression et dans un souffle me dit :



Alors j’attends. Je me consacre à sa poitrine. J’ose maintenant frotter ses tétons avec mes doigts. Je n’ai plus peur de lui faire mal. La sensation est étrange, car je sens parfaitement la tige rigide qui les traverse. Agnès ne proteste pas, au contraire. Son souffle est la preuve de son plaisir. Ses « Oui » des encouragements…

Et puis elle se relève.



La main tendue est une invitation qui ne se refuse pas.

Je suis face à elle. Elle revient m’embrasser. Plus rien ne gêne son baiser et je lui rends bien volonté trouvant dans sa langue une complice envahissante. Envahissante et conquérante ce que je ne refuse pas alors qu’elle entreprend de me déshabiller. Bien qu’il fasse très chaud dans l’hôtel, j’ai choisi de porter une tenue très sage, faite d’un chemisier avec un pull assez fin avec un pantalon classique. Je ne crains pas le regard des hommes, jeunes et moins jeunes, mais j’ai appris que même dans ce milieu un regard peut distraire un interlocuteur de mes propos. Et si j’aime séduire, j’aime aussi qu’on m’apprécie par ce que je dis.


Je lève les bras vers le plafond pour suivre mon pull. Une seconde je suis aveuglée et encore plus à la merci de ma partenaire.

Elle prend son temps, chaque bouton du chemisier est un supplice. J’ai envie ! Je veux moi aussi la caresser, mais un sourire et une pichenette de la main me repousse.



Si, je suis impatiente et cette découverte ne fait que confirmer que si mon esprit cherchait à se la rappeler comme une « tête bien remplie », ma libido avait pris une autre mesure, celle de ce corps que je ne peux que regarder et qui m’est offert dans la plus belle des nudités.


Sa main se glisse dans l’échancrure. Elle y rencontre ma poitrine moulée par un soutien-gorge sans armature qui « cache » mes seins pour en faire des rondeurs assagies aux yeux des hommes. Mais la main si elle les enveloppe sans les découvrir déclenche cependant un gémissement qui m’étonne. C’est moi ! Suis-je donc si excitée que cette simple caresse me bouleverse. Elle comprend et a pitié de moi. Le chemisier tombe au sol. Des doigts agiles enlèvent et libèrent ma poitrine. Elle me pousse vers le lit. Je m’y effondre déjà vaincue et impatiente. Le pantalon est une formalité. Elle découvre mon string. Je sais que la mode est passée, mais dès mon adolescence, dès que j’ai pu choisir mes sous-vêtements, le choix de cette lingerie a été un premier geste de liberté. Liberté affichée à ma mère qui voulait me conserver petite fille, liberté affirmée avec mes premiers amants. Mais une liberté cachée, pas comme certaines qui s’arrangeaient, dans un pantalon taille basse ou si large qu’il descendait tout seul, pour laisser voir la forme si caractéristique de ces ficelles ou fins rubans.


Elle s’est penchée pour mon pantalon. Elle s’agenouille pour ma petite culotte. Ses doigts effleurent ma peau pour se saisir des minces attaches. Elle retrouve sa lenteur du début. C’est comme une lente découverte.


Je sais pour l’avoir déjà pratiquée, autant pour libérer un sexe de mec que souvent je découvre déjà tendu que pour l’intimité d’une femme, combien c’est à chaque fois une découverte. Surtout pour le sexe féminin. Petite chose dont la diversité de forme, de taille, faite de collines ou de montagnes de chairs, chairs ciselées et ondulantes ou plus sobres et arrondies, toutes en discrétion ou dont les rondeurs gonflent la petite culotte.


Je m’ouvre pour elle. Elle me découvre. D’abord du regard et puis, alors que ses deux mains s’appuient sur mes cuisses pour lui laisser encore plus de place, par ses lèvres.

Dès le premier contact, c’est bon. Mon corps se relâche. Il faut dire que toutes ces confidences m’ont troublée et que maintenant tout est plus clair. Elle a vu mon sexe, lèvres charnues, rosées et probablement qu’une humidité me dénonce déjà. Elle peut la recueillir avec sa langue. Une langue fouineuse qui explore chaque espace atteignable, pointant dans ma fente, léchant mes lèvres, poussant jusqu’à mon petit trou. Une langue qui excite mon clito alors que ses lèvres l’aspirent.


C’est bon. Je ne peux m’empêcher de me caresser les seins, mais ses mains chassent les miennes. Elle s’en empare, les caresses, les enveloppe, les presse pour faire darder les tétons qu’elle vient sucer, abandonnant ma chatte en feu.

Elle vient m’embrasser. Ses lèvres portent avec elles mes propres effluves. Elle me couvre, se frotte, mais je ne sens pas son poids. Je ne sens que la chaleur de ses seins qui jouent avec les miens, son pubis qui cherche le mien et que je lui propose en me poussant un peu.


C’est à la fois doux et puissant. Mais cela ne dure pas. Elle se soulève, me surplombe l’espace d’une seconde, prédatrice qui détaille sa proie avant de se précipiter sur elle. Je suis une proie bien consentante. C’est ma première fois avec une femme de cet âge, la plupart du temps mes partenaires sont de ma génération.


Elle me surplombe, mais a fait demi-tour et en une seconde, mon horizon se limite à l’espace entre ses cuisses. Elle s’installe en 69 et alors que son intimité descend vers moi, j’ai une vision furtive de quelque chose de brillant.

Elle m’écrase de son sexe. Elle s’est replongée dans le mien. Moi, je découvre le sien. Il est humide et je sens tout de suite que quelque chose de dur semble en émerger. Un anneau ! Ma langue l’identifie. Un anneau qui traverse de part en part une petite excroissance…



C’est le grondement de celle qui me surplombe. Elle réagit aussitôt que je « titille » cette excroissance qui doit être son…



Encore ce cri, assourdi par mes cuisses où elle s’est plongée. C’est son petit bouton, son clitoris que ce piercing doit transpercer et empêche le capuchon de le cacher. Je le sens bien entre mes lèvres. L’anneau semble l’étirer à moins que contrairement à moi, Agnès a un clito bien développé. Je joue avec et c’est comme si c’était le mien, car à chaque mouvement ma fente vibre sous les gémissements de la femme.


Il faudra que je lui demande si ce n’est pas trop contraignant et même si l’excitation n’est pas trop permanente avec cet anneau qui « extirpe » son petit sexe de sa gaine…

À propos de piercing, mes mains vont chercher sa poitrine et je joue avec ses tétons qui, eux aussi paraissent plus gros, plus tendus que le naturel, mais aussi plus sensibles encore que dans cette partie du corps chaque caresse soit génératrice de plaisir.


Elle me bouffe la chatte. Ses doigts ont pris possession de ma fente et de mon petit trou. Ils bavardent entre eux et me ramonent, se crispant pour pousser mon mini clito à émerger de sa cachette.

Putain, que c’est bon ! Elle sait y faire et elle, appareillée comme elle est, elle est si facile à satisfaire que même le dernier des incapables pourrait la faire jouir.

Elle coule. Sa liqueur est généreuse. Pas une fontaine, mais une source qui suinte en continu alors qu’elle enchaîne jouissance sur jouissance tout en me procurant le même plaisir.

Elle me libère. Je revois la lumière du jour, mais elle vient déjà pour m’embrasser et nous partageons nos liqueurs.



Un silence. Elle s’assied sur le lit.



Je comprends qu’elle parle à son mari et je le découvre à mon tour tranquillement assis dans le fauteuil un peu plus loin. Pourquoi ne suis-je pas surprise par sa présence ? Il est évident, ils m’en ont fait la démonstration par leurs confidences de tout à l’heure, qu’ils sont complices dans tout ce qui touche au sexe, manifestement libertins ensemble ou séparément. Il a donc facilement anticipé ce qui allait se passer. La seule question est « depuis quand est-il là ? »

Je lui pose, sans montrer de colère ni d’énervement.



C’est idiot, mais je ne peux m’empêcher de dire :



Et elle continue en se penchant vers moi :



Cette question aussi est écrite depuis longtemps. Il est évident que le « partage » est un mot écrit en lettre d’or dans ce couple. Mon sourire et mon hochement de tête lui donnent mon accord.

Alors elle quitte le lit et se dirige vers lui. Elle l’embrasse et commence à le déshabiller. Il l’aide et en peu de temps il se retrouve nu. Il bande à demi. Elle le pousse vers le lit.

Lui fait son âge. Ventre bedonnant et poignées d’amour. Mais son sexe n’a pas une ride. Que je suis bête de penser à ce jeu de mots dans cette situation.


Il attend. Sa femme se glisse entre le lit et lui, pour s’asseoir et commencer à le sucer. Elle le suce, mais lui n’a d’yeux que pour moi. C’est dérangeant ce regard qui me détaille. Son sourire atténue la froideur juste avant qu’un « Ah » sorte de ses lèvres, réponse aux caresses de sa femme.

Il tend la main vers moi. L’invite est évidente, pourtant j’apprécie que ni lui ni elle ne fassent plus.

Juste un encouragement par l’exemplarité de la femme qui pompe son mari.

Juste une main tendue pour m’inviter à la rejoindre.


Rien d’obligatoire. Je sais que je pourrais partir, refuser de continuer et que mon attitude de changerait rien à ma carrière. Je suis ici en invitée. Une invitée, certes très particulière, mais après tout je n’ai pas à me plaindre de la réception.


Il gémit. C’est idiot et même dérangeant, mais cela me rappelle mon père, mes parents. Bien sûr pas du tout dans de telles circonstances, mais, une fois, à la maison. Si je me posais la question de quel plaisir on peut encore avoir avec le même partenaire après des années et des années de vie commune et donc des dizaines et des dizaines de baises, j’avais eu la parfaite démonstration avec mes parents. J’avais plus de vingt ans et j’étais revenue à la maison un jour plus tôt que prévu, en pleine nuit, et pour ne pas déranger j’étais entrée dans la maison endormie pour me rendre directement dans ma chambre. C’est au matin, alors que l’odeur du café m’attirait dans la cuisine que je les ai vus. Heureusement la porte était presque fermée et le soleil éblouissait la pièce. C’est le ton qui m’a stoppée net juste avant que j’entre.



Je découvre mon père debout avec ma mère, enfin dans un premier temps je me demande si c’est bien elle, car elle porte comme une coiffe sur la tête et un tablier qui lui donne l’image caricaturale de la soubrette, à genoux devant lui. Le tablier ne cache qu’un peu devant et encore, avec le dos et les fesses à l’air. Parfaite réalisation d’un fantasme que ne démentirait pas une vidéo de cul.

Ce n’est pas bien de regarder !

Mais c’est si transgressif et étonnant !


Ma mère qui m’a toujours montré une image de mère attentive, épouse bien banale, mise en scène par mon père en « quasi-pute ». Heureusement j’avais vingt et un ans et pas mal d’expériences, ayant déjà de mon côté franchis certaines lignes. Mais avec ses parents tout est différent !

J’ai regardé et écouté.

J’ai vu mon père forcer ma mère à engloutir son sexe jusqu’à la faire tousser et pleurer. J’ai vu ma mère souillée par la salive qui lui coulait d’entre les lèvres et puis recevoir manifestement des giclées de foutre que la voix autoritaire du « Maître » lui demandait d’avaler avec une remarque glauque comme « Comme ça tu me coûteras moins cher à nourrir ».

Mais j’ai aussi vu ma mère ne pas se rebiffer, pire, chercher à satisfaire au mieux son mari et comble, la surprendre avec sa main qui caressait sa fente.

Quand elle se relève, son visage est dévasté, mais un sourire que je ne lui connaissais pas le soulignait !

Je vais me sauver pour qu’ils ne me remarquent pas, mais je comprends qu’ils n’ont pas fini. Plus exactement que mon père, le « Maître » n’en a pas fini avec sa servante.



Ce n’est pas vraiment sa voix, c’est une voix plus jeune, qui souligne le « Monsieur ».

Il l’empoigne alors, mais il n’a pas vraiment besoin de la forcer, car manifestement elle sait ce qui l’attend. Il la place sur ses genoux et c’est à une fessée que j’assiste. Quand je pense que pendant toute mon éducation, je n’ai jamais reçu le moindre coup, même pas une claque, rien que le geste de lever la main par exemple m’était interdit et que j’ai sous les yeux ce simulacre de punition. Les claques ne sont pas si fortes ! La punie force la voix pour se plaindre, mais on sent le jeu. Un jeu qui bien vite se termine en gémissement, car manifestement si une main continue le simulacre, l’autre semble déclencher du plaisir qui transparaît dans les cris qui passent de plainte à plaisir.

Mais le Maître n’en a toujours pas fini. Il relève sa soubrette, la pousse contre le meuble pour la faire pencher et l’embrocher d’un coup de rein dévastateur.


Je vais m’éloigner. Mais, petit à petit, le Maître cède la place au mari et la soubrette disparaît lentement pour laisser la place à l’épouse et les mots crus du genre « Garce, pute, salope, chienne, je vais t’enculer » avec en écho des « punissez-moi, oui, plus fort » deviennent des mots que des amants prononcent et qu’un couple encore amoureux avoue par des « C’était bon, Chérie ? » et toujours l’écho des « Oui, encore mieux que les autres fois » pour finir par des « Je t’aime » partagés.


J’avais surpris mes parents. J’aurais dû me sentir coupable. Mais savoir qu’après toutes ces années ils s’aimaient encore était le plus beau des cadeaux. Pour le reste, j’avais compris qu’il suffit de savoir se renouveler pour qu’un couple continue de trouver du plaisir.


Mon esprit est ailleurs, probablement titillé par la vague ressemblance de l’homme avec mon père, mais mon corps avait fait son chemin…

J’ai une capote dans la main et le mandrin de Marc présenté par Agnès devant les yeux. Une belle bite d’homme qui m’attendait. Oui, moi, sinon pourquoi une capote ?

Je la déroule avec les doigts. Elle est si fine qu’on pourrait l’ignorer.



Il y a longtemps que j’ai passé mon doctorat « ès Sexualité ». Il est d’ailleurs bien plus facile à obtenir que les autres.

S’allonger est facile à faire et écarter les cuisses, une invitation que peu d’hommes, ou de femmes ne refusent. En tout cas pas le mari d’Agnès qui, malgré son embonpoint et ses poignées d’amour, trouve facilement sa place. Pour le reste, c’est à la fois la même chose et toujours différent. Le gland qui se place. Parfois et c’est le cas, l’homme le frotte contre ma fente avant de pointer et d’avancer. Manifestement et je n’en attendais pas moins d’un homme de son âge avec son expérience, il fait durer le plaisir. Se faire prendre d’un coup de reins a son charme. Se faire posséder lentement, le mandrin avançant doucement en territoire inconnu, mais loin de lui être hostile est délicieux. Je m’ouvre à lui. Seconde après seconde, je le sens qui progresse. Il est plus gros et plus long que je n’avais pensé, l’ayant pourtant jugé avec la capote. Je suis contente, c’est le signe que j’en avais envie.


Et puis il est tout entier en moi. Ses cuisses se sont glissées sous les miennes et m’ouvrent encore plus. Il se tient droit, bouge un peu, comme s’il prenait conscience d’où il est. Mais pas plus. C’est comme s’il attendait. D’ailleurs il tourne la tête derrière lui. C’est vrai qu’Agnès ne nous a pas accompagnés et est restée en arrière. Je ne la vois pas, mais Marc sourit. Il sourit et alors qu’Agnès réapparaît je découvre qu’elle tient une chose noire entre les mains. Une tige… oui, une tige sombre dont la forme parle pour lui. Un gode, oui, mais avec des lanières.


Je comprends en la voyant procéder. Elle n’hésite pas et semble connaître parfaitement l’utilisation de ce qui devient une ceinture autour de sa taille, de ce qui s’enroule autour de chaque cuisse, pour laisser apparaître maintenant cette excroissance insolite au ventre d’une femme : un gode-ceinture. Un gel extrait d’un tube fait briller encore plus le mandrin.

Alors Marc se penche vers moi. Je réalise ce qui va se passer et la façon dont Agnès se place en est la preuve.


Déjà je sens que l’homme se fait posséder. Son attitude change. Une crispation bien vite relâchée. Mais sa femme n’a pas sa délicatesse. En une pression continue, elle enfonce le jouet dans le cul de son mari.

Un mari dont les poignées d’amour méritent bien leur nom, car Agnès s’y cramponne et bientôt encule profond son mari sans aucune retenue. Je sens tout. C’est comme si la bite noire traversait le corps de celui qu’elle défonce pour entrer jusqu’au plus profond de moi.


Marc est quasiment allongé sur moi, sa tête contre mon épaule. Je sens son souffle sur mon cou, une respiration rythmée par l’enculade de son épouse. Il souffle, gémit, crie presque, une voix différente de celle du mâle qui me remplit. Non, des cris, comme une complainte de femme, des couinements, oui des couinements de femelle possédée.


Putain que c’est bon. On ne m’a jamais fait cela. Nous, les jeunes (oh quelle impudence) nous utilisons peu les jouets sexuels. Juste un petit vibro à main, canard ou pas pour se satisfaire discrètement.

Mais dans cette chambre la discrétion n’est plus de mise.

Il couine… une femelle… une femelle si touchante…


Qubit…

Vous vous souvenez… deux états en même temps… mâle et femelle… Marc en est un exemple parfait… Pris du Qu avec bit en action…