n° 19442 | Fiche technique | 21012 caractères | 21012 3670 Temps de lecture estimé : 15 mn |
05/02/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: De plus en plus de mystères entourent l'affaire Farina. Des documents importants ont disparu, et Mlle Leroy tente de me calmer en le proposant ses charmes. Mais, plus important encore, je me surprends amoureux. | ||||
Critères: #policier fh hotel travail amour fellation cunnilingu | ||||
Auteur : Zahi (Informaticien et branleur. Adorateur de Houellebecq.) |
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Résumé des épisodes précédents :
C’était ma première mission en Afrique. Je devais faire un audit sur des transferts douteux dans une banque d’Ouagadougou. Dans les faits il s’agit d’enquêter sur les comptes de monsieur Farina, un riche homme d’affaires burkinabé qui avait disparu en même temps que quelques millions d’euros. Mais au bout de trois jours de mission, je me retrouvais au point mort. Ma seule consolation était trois belles nanas qui se livraient bataille pour m’offrir leur charme.
Le troisième jour de ma mission allait me réserver une énorme surprise et une surdose d’émotions. Tout d’abord, dès la première heure, j’eus une discussion avec mademoiselle Leroy à propos de quelques pièces qui manquaient dans l’épaisse liasse de documents qu’on appelait, et c’était l’usage du métier, qui l’est toujours d’ailleurs, le dossier de monsieur Farina. Elle parut fortement étonnée et me fit une moue de petite fille qui fait pour la première fois l’expérience du mensonge, mais lorsque je lui eus prouvé le défaut de pièce elle s’en remit à une de ses subordonnées qu’elle accusa de ne pas faire correctement son boulot. Cela dit, je n’eus rien au bout d’une heure et mademoiselle Leroy m’annonça par téléphone que les pièces avaient mystérieusement disparu.
Hors de moi, je me précipitai à son bureau.
Je m’affalai sur un siège en pariant à mille contre un que les pièces auraient disparu aussi des archives.
L’assistance nous ramena deux cafés et lorsqu’elle sortit mademoiselle Leroy verrouilla la porte derrière elle. Elle vint après d’un pas chaloupé s’asseoir sur mes genoux.
Elle sentait un fort parfum et il me parut clair qu’elle ne portait rien sous le chemisier. Sa main vint fouiller tendrement dans mes cheveux, s’attarda sur une oreille puis descendit lentement sur ma nuque. Elle avait mis du manucure rouge, le même que Mélissa. Elle prit mon café et me le ramena au bout des lèvres. J’avalai une gorgée. Dans les faits, je ne me rappelai que de quelques détails du soir où elle m’avait ramené chez elle et où nous avions fait l’amour en express. J’étais saoul, et elle était en manque. Face à mon silence, elle reprit :
Je me tus encore, mais sa bouche était déjà dans la mienne. Elle me serra les lèvres et les mouilla par sa langue, je la laissai faire. Tout était petit chez elle, tout en miniature, ses yeux brillaient en me regardant. C’était une rusée avec laquelle on pouvait tout se permettre, mais surtout ne pas lui faire confiance. Elle me pinça gentiment le bout du nez avec ses dents, puis me lécha les joues. Elle continua à fouiller mon visage avec sa langue lorsque sa main arriva à ma braguette. Comme je l’avais déjà dit, j’étais complètement passif et je la laissais faire. J’aime ces situations où je laisse ma partenaire décider de ce qu’il faut faire, et de surcroît ce jour-là je ne me sentais pas en grande forme. Ma tête était aux archives et je pensais à ce que cette petite furie eût envie de me cacher.
Elle appuya sur la braguette et ne trouva aucun rebond.
Elle se mit à genoux devant moi et sortit ma queue de sa cachette. Ses yeux, tout à l’heure brillants de malice, devinrent sombres et ses joues virèrent au rouge. Elle en avait tellement envie. Elle pressa mon zizi dormant par sa main, cracha dessus et se mit à le masturber. Je la regardai faire et je sus qu’elle n’allait rien en tirer. Ne constatant aucune réaction, elle accéléra ses mouvements et m’inonda de ses crachats. Au bout d’un moment, elle mit ma queue dans sa bouche et la fit coulisser entre ses lèvres. Mais elle restait flasque et chaste, comme la statuette d’un christ en latex.
Elle me caressa les couilles puis les lécha en tirant mon muscle, mais il resta mou et ne voulut montrer la moindre réaction.
Mais elle ne m’écouta pas, elle continua à tirailler et à lécher un bon moment sans le moindre résultat. Enfin, épuisée, elle revint sur mes genoux, me tournant le dos. Elle prit ma main, l’introduisit sous sa jupe et la posa sur sa chatte. Elle ne portait pas de culotte.
Sous son impulsion je poussai ma main dans son sexe. Il était rasé et tout mouillé, le clitoris rebondissait dur comme une noisette. Je la laissai guider ma main dans son excavation. Elle donna le tempo, puis retira sa main en me laissant agir seul. Je continuais le mouvement, deux doigts à l’intérieur, et le pouce qui titillait le clitoris. Elle enleva son chemiser et commença à caresser ses seins. Passé un moment, elle commença à gémir. Je continuai à agiter ma main, et petit à petit j’accélérais. Graduellement son corps accompagna mes mouvements et sa chatte s’élevait quand ma main la quittait pour venir après encore plus fort à sa rencontre d’un bond. À force, nos mouvements se mirent en résonnance, ce qu’elle parut fort apprécier.
Tout émoustillée, elle pressa plus fort sur ses seins. Je pensais un moment qu’elle allait les arracher. Je continuais à la branler et sentis ma main de plus en plus inondée par sa mouille. Elle haletait, criait, proférait des injures.
Puis soudain elle appuya sur ma main et l’enfonça au plus profond. J’esquissai un geste, mais elle m’empêcha de la retirer. Elle fut transie par un spasme et tout se corps s’était raidi sur moi. Une secousse enfin la traversa de haut en bas, et elle vint se poser de tout son corps sur ma main que j’eus juste le temps de retirer. Tout son corps se relâcha et resta ainsi deux ou trois longues minutes pour reprendre son souffle.
Elle revint s’asseoir à son fauteuil et je regagnai le mien en lui disant simplement :
Mademoiselle Leroy vint me voir trois heures après, un peu avant midi.
À vrai dire c’était le contraire qui m’eût étonné. Je la lorgnai du bout de l’œil :
Un petit mot s’impose sur ces fameuses pièces manquantes. C’étaient trois ordres de transfert de quelques millions d’euros que monsieur Farina avait effectué vers une banque au Bangladesh pour le paiement de quelques factures. Dans le dossier de monsieur Farina, il y avait trente centimètres de papier à propos de cette transaction, mais aucune trace des ordres de transfert. Dans ce cas rien ne prouvait que c’était monsieur Farina qui avait ordonné lui-même ces transferts. De plus, ces transferts avaient été effectués en trois jours successifs, ces mêmes jours où on estimait la disparition de monsieur Farina, et comme on ne savait exactement je jour de sa disparition, ils auraient pu être effectués après celle-ci.
Je sortis prendre l’air et me réfugiai dans le premier bar que je trouvai. C’était un truc huppé avec une salle à l’étage. Il y avait quelques énergumènes blonds, de langue barbare, qui tchatchaient au bar. Cherchant un peu plus de calme, je décidai de prendre les escaliers. À l’étage, je ne trouvai personne. En plus, je constatai rapidement que par une petite fenêtre j’avais une vue directe sur l’entrée de la banque. Il y avait environ trois immeubles de distance, mais je pouvais épier tout ce qui passait devant la respectable institution. Je trouvais cela amusant. Je me mis confortablement sur un fauteuil, croisai les jambes et commandai un whisky et je me mis à espionner la banque. Il y eut des entrées et des sorties, quelques livraisons de cartons, une voiture blindée qui transférait des fonds. Je pris un autre whisky. C’était en l’achevant que je vis un bolide qui s’arrêtait devant la banque. Un véhicule que je reconnus tout de suite. C’était l’une des bagnoles qui ronronnaient hier soir dans le jardin de monsieur Duval. Au même moment, mademoiselle Leroy sortit de la banque en hâte et monta dans la bagnole qui redémarra aussitôt dans ma direction. Je me levai et me rapprochai de la vitre. À l’instant de son passage à mon niveau, je pus reconnaître la conductrice ; c’était Carole Duval, la fille du directeur général. Je revins à mon siège en tentant de donner un sens à tout ce qui vient de se passer. Mais je n’arrivais à tirer aucune conclusion.
En fin de compte elles étaient peut-être copines et allaient déjeuner ensemble. Je commandai un autre whisky, car je sentais que de toutes les façons ma journée était foutue. Une autre voiture s’arrêta pas loin de la banque, et celle-ci aussi je la reconnus. C’était celle qui avait voulu me faucher la veille. Cette fois, c’était Mamadou qui sortit de la banque pour l’emprunter, et elle repartit aussitôt dans l’autre direction, de ce fait je ne pus pas savoir qui était le conducteur. J’avais de la matière à méditer, et quelle matière ! Ce panier de crabes me parut alors plus grand que toutes les immondices du monde, une vulve pestiférée dans laquelle je risquais de m’engloutir en entier. J’achevai mon verre puis sortis prendre un taxi pour l’hôtel.
Je passai l’après-midi à ne rien faire, juste me remémorer tous les évènements que j’avais vécus depuis mon arrivée à Ouaga, il y uniquement trois jours en tentant de trouver plus indices sur la corruption des uns et des autres, mais je me rendis compte que je faisais du sur place et qu’il me fallait provoquer un peu plus les choses pour arriver à dénouer l’imbroglio dans lequel je me trouvais. Vers 17 h, je pensai à appeler Mélissa et lui demander de me rejoindre à l’hôtel, mais finalement je me rendis à la piscine faire quelques brasses en pensant appeler ma belle plus tard lorsqu’elle eut quitté le bureau.
En prenant un petit couloir embué pour arriver à la piscine, je passai devant le centre de spa de l’hôtel. Dans la coquette salle d’accueil tapissée de faïences jaunes et rouges avec des petits motifs érotisants, j’aperçus deux hommes vêtus de blanc. Deux malabars de deux mètres chacun attendant des clients qui voulaient se faire frictionner les os. Ils me firent un large sourire et parurent m’inviter à venir à leur rencontre. J’eus une petite hésitation en pensant au hammam à Tunis dans lequel je passais une fois tous les deux ou trois mois et où je prenais un bain chaud à même la margelle du puits où l’on chauffait l’eau puis je m’abandonnais à un maître masseur qui me faisait craquer toutes les articulations avant de me limer la peau avec un gant de crin. Cette position d’abandon où je me laissais aller délicieusement au contact de la peau du masseur, mais sans aucune pensée érotique pouvait, pour quelqu’un qui l’observait de loin, de surcroît pour un Européen, donner lieu à une interprétation perverse, mais ce n’en était jamais le cas.
Je revins à mes deux bonshommes. M’imaginant abandonné entre les mains d’un de ces géants, j’eus la crainte que son intention ne soit pas aussi innocente que celle du masseur du hammam de Tunis, surtout que lui-même pourrait avoir la même pensée quant à mon intention à moi. Au final, je passai sans même leur rendre le sourire. Cela s’était passé vite, très vite même, et je me vis accélérer le pas vers la piscine de crainte de me faire rattraper par un de ces jeunes hommes. C’était une phobie passagère, mais alimentée par le vide du grand espace dans lequel je me trouvais et où je ne vis personne à part les deux colosses. D’ailleurs cette même crainte m’avait hanté alors que je faisais de longues brassées dans le bassin où, en plus, j’eus la réflexion que quelques impliqués dans l’affaire Farina aient pu commanditer mon assassinat dans la piscine en le faisant passer pour une simple noyade.
Je ne tardais pas dans cet enclos et je me précipitai à mettre mes affaires et à me diriger vers ma chambre, mais passant par l’accueil de l’hôtel, la petite hôtesse aux dents d’ivoire me prévint que mademoiselle Duval m’attendait dans le salon. D’après sa prononciation du nom de ma visiteuse, je déduisis que Carole Duval était une habituée de l’hôtel. Je n’eus pas le temps de réfléchir ou de chercher quoi que ce soit, car mademoiselle Duval qui guettait certainement ma sortie de la piscine vint aussitôt à ma rencontre.
J’eus une seconde pour réfléchir si je la lassais venir avec moi dans ma chambre ou la laissai attendre dans le salon d’accueil, mais elle était à quelques centimètres de moi, elle me collait même, et je sentais une forte émanation de parfum qui provenait de son cou. Elle parut vraiment pressée et par ses yeux implorants elle voulait me signifier que ce qu’elle allait me dire devrait façonner irrémédiablement tout le restant de sa vie à elle et probablement de ma vie à moi également. Dans ces conditions, je ne pus la décevoir et je luis dis « Viens avec moi ».
Une fois la porte de ma chambre passée, elle voulut m’enrouler par ses mains et m’embrasser, mais je me dérobai et me mis à une certaine distance. Elle parut déçue et ne pas comprendre ma réaction.
Je pensai un instant lui demander ce qu’elle faisait en voiture avec mademoiselle Leroy, mais j’abandonnai cette idée in extremis en me disant qu’il valait mieux cacher mon jeu. Oui, je me rendis compte soudain que j’étais trop franc-jeu jusqu’à maintenant et que peut-être ce n’était pas la meilleure stratégie à envisager.
Je me tus et je la laissais cafouiller. Elle voulait certainement m’avouer son amour, mais ne trouvait pas assez de ressources pour le faire, ou alors elle voulait que je vienne à son aide. Soudain je la trouvai belle. Oui, elle était vraiment belle ainsi. Elle cherchait certainement un mensonge auquel je me trouverais bien crédule. Mais cela n’empêchait en rien qu’elle était divinement belle.
Je lui donnai le courage d’avancer.
Elle devint pâle et sa voix baissa de trois étages. Elle était vraiment émue. Ses yeux devinrent rouges et ses doigts tremblotaient.
Elle se rapproche de moi et laisse traîner une main sur ma joue
Je sus qu’elle n’allait rien me dire, mais je ne sais pas pourquoi je la crus sincère. Ses beaux yeux ne pouvaient pas mentir. Je me laissai attendrir par sa voix douce et mélodieuse. Je changeai de sujet.
Oui, j’avais besoin de réfléchir, et en attendant je tendis une main et lui caressai une joue. Sa peau était moite, ses yeux implorants, ses lèvres asséchées. Elle était bien fragile et je me mis à croire de plus en plus à sa sincérité. Je me rapprochai d’elle. Elle tremblait de tout son corps et les reflets de larmes retenues rendaient ses yeux bleu vert encore plus beaux. Je craquai et je la serrai fortement contre moi. Elle s’abandonna sur mon torse comme un bébé s’abandonne sur le sein de sa mère. Nos lèvres se rencontrèrent. Elle ne dit rien. Je l’embrassai encore plus fort tout en la poussant vers le lit. Elle se laissa emporter sans faire la moindre résistance. Elle était flasque, molle, complètement à la merci de ma propre volonté. Je l’allongeai sur le lit, lui ôtai ses chaussures et pris dans mes mains sa jambe aux courbes parfaites. Je m’assis au bord du lit et embrassai ses pieds, puis suçai ses orteils. Elle me regarda et me laissa faire. Puis je passai ma langue le long de sa jambe jusqu’à atteindre sa petite jupe. Je l’aidai alors à la dégrafer et la pousser de côté. Il restait la culotte que je ne tardai pas à enlever. Je lui écartai alors les jambes et me mis à lui laper le sexe enflammé. Je ne voulais plus me mentir. J’avais réellement envie de la pénétrer ici et maintenant. Difficile à comprendre pour un homme dans ma situation, je me trouvai surexcité et presque amoureux. Je n’étais pas sûr de mes sentiments qui m’échappaient, mais quelque chose en moi me poussait vers elle, et ce n’était pas que physique.
J’enlevai mon jogging. Ma queue était fin prête à satisfaire sa mission. Je patientais tout de même quelques secondes avant de pénétrer Carole, un peu comme si je voulus sacraliser le moment, le rendre solennel. Je me plaçai alors tout contre elle et la regardai droit dans les yeux. Un regard qui exprimait tant de choses que cette dernière en fut très émue. Cette fois, on y était pour de bon. Cette fille que j’ai connue à l’université il y a plus de dix ans allait-elle devenir mienne ? Pour un soir ou pour la vie, je l’ignorais encore. Mais ça n’avait pour l’instant aucune importance. Car pour moi, qui risquais ma vie dans une contrée lointaine, ne comptait plus que le moment présent et rien d’autre.
Je me saisis de ma queue et l’approchai lentement de la petite chatte humide de Carole puis je la fis pénétrer tout en douceur. Et ce fut absolument extraordinaire pour moi de sentir la flamme ardente de son sexe. Certes, j’avais déjà goûté à sa chatte hier, mais aujourd’hui elle avait une saveur toute particulière. Parce que c’était Carole et que Carole était spéciale. Ou plutôt parce que notre relation était spéciale. Une relation complètement folle dans des conditions extrêmes où la frontière entre la vie et la mort se trouvait mince et poreuse. Sans aucun doute possible, il s’agissait du meilleur coït – et de très loin – que j’ai exécuté. À tel point que je sentis que j’allais très vite jouir. La concernant, je sentis que le plaisir était en train de s’emparer de son corps et d’augmenter en intensité. Je voulus que cela se termine par un instant d’extase, instant où nous jouirions ensemble. Je tins à l’en informer :
Je m’exécutai immédiatement et entamai une nette augmentation du rythme de mes coups de reins. C’est bien simple, désormais j’allais aussi vite que je le pouvais. Et je trouvais ça absolument extraordinaire, le fait de sentir ma queue aller et venir en elle à une vitesse folle, et de sentir le retour de son corps qui fait un léger rebond à chacune de mes estocades.
En même temps, je me mis à l’embrasser, ou plutôt à dévorer sa bouche, avec une passion que je n’avais jamais connue. Elle me caressa le dos, s’agrippa à mes reins, me griffa même. Nous étions deux vrais gamins assoiffés qui attendaient la survenue de l’orgasme pour éteindre le brasier qui s’était allumé en eux. Orgasme qui ne tarda pas à arriver et qui s’acheva par une explosion de foutre.
Complètement transi, je demeurais en elle et n’osais me retirer. Il me fallut quelques minutes pour reprendre mon souffle et me relever.
Nous prîmes une douche ensemble puis sortîmes manger.