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n° 19446Fiche technique22543 caractères22543
Temps de lecture estimé : 13 mn
07/02/20
corrigé 23/05/21
Résumé:  Une erreur peut être juste si celui qui la commet se trompe en la faisant.
Critères:  fh frousses rousseurs inconnu anniversai amour noculotte strip lingerie cunnilingu pénétratio humour -humour
Auteur : Radagast      Envoi mini-message
Mon anniversaire


  • — Tu as perdu ton pari !
  • — Merde, ce n’est pas possible !
  • — Si, c’est possible, tu sais ce qu’il te reste à faire.
  • — Et si je ne veux pas, hein, que feras-tu ?
  • — Tu payeras la totalité du repas. Pour nous toutes.
  • — Au 9e Art ? Salope !
  • — Tout de suite les grands mots, tu verras, tu ne le regretteras pas.
  • — Je n’en suis pas si sûre.
  • — Tu es une incorrigible pessimiste. Ce n’est pas la mer à boire.

Pas la mer, pas la mer, elle déconne ou quoi. Je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même, qu’avais-je besoin de faire ce pari stupide !




oOOo




Je m’emmerde ! Voilà, le mot est lâché. Je ne sais pas quoi faire de ma soirée. Depuis qu’elle est partie, je n’éprouve plus d’envies, envie de sortir, de me changer les idées, d’aller me payer une toile, un restaurant ou boire un verre en boîte ou dans un bar.

Cela ne ferait que remuer le couteau dans la plaie. Tous mes amis ou amies sont en couple, filent le parfait amour et avec la meilleure volonté du monde rechignent à remonter le moral d’un gus aussi gai qu’un film de Bergman ou de Godard. Et encore, je suis sûr qu’on peut trouver quelques contrepèteries hilarantes dans un de leur film.

Bref, je suis chez moi, dans mon appartement, à vingt et une heures, un vendredi soir alors que je pourrais m’éclater les tympans en écoutant un DJ sous ecstasy et en sirotant un mojito tiède… Mojito ergo sum⁽¹⁾ aurait dit Descartes, ce joyeux plaisantin, antillais comme chacun sait.


J’erre dans mon appartement, uniquement vêtu du caleçon Chupa Chups qu’elle m’avait offert à la Noël, en train de me demander ce que je vais pouvoir faire. J’hésite entre me regarder Nos étoiles contraires ou Éternal Sunshine of the spotless mind tout en grignotant un paquet de chips accompagnés d’une bière.

Je suis triste et alors ?… Je noie mon chagrin dans les acides gras saturés et le houblon, je fais comme j’aime, on ne va pas me faire suer.

D’accord, j’ai des cernes jusque sous les narines parce que je dors mal, que je bouffe mal, mais je ne prends pas encore de Prozac ou Tranxène, je me lave et me rase tous les matins, change de vêtements régulièrement, je ne suis pas encore une épave au boulot, j’ai ma dignité… et ma solitude.


Elle est partie avec un plus friqué, mais plus vieux que moi… sâââlôôôpe ! Il est plus friqué, mais moins beau, na ! On ne peut pas tout avoir, une Lotus Elise et une belle gueule.


Je viens de choisir, ce sera Éternal Sunshine of the spotless mind. Je me collette avec mon ordinateur pour lancer la lecture quand la sonnette de la porte d’entrée retentit. Dreling dreling fait-elle d’un air guilleret que je n’apprécie guère.

Premièrement parce que je ne suis pas guilleret, secundo je déteste que l’on m’empêche de m’emmerder tranquillement.

Que faire ? Je tente dans un premier temps d’ignorer, mais l’emmerdeur insiste. Deux, trois, quatre autres coups de sonnette plus tard, n’y tenant plus, je pars en gueulant ouvrir la porte et foutre mon pied au cul à cet importun.



Je reste comme un con la bouche ouverte sur le pas de la porte. La bouche béante et les yeux écarquillés.



Et là, je ne sais plus où donner du regard. Une rousse sublime se tient devant moi, vêtue d’un imperméable façon Colombo et d’escarpins aux talons vertigineux. Ses longs cheveux de feu tombent en cascade sur ses épaules et elle me fixe de ses grands yeux bleus innocents. De petites taches de rousseur parsèment ses pommettes et les ailes de son joli nez retroussé.

Et puis survient l’impensable.



Tout en disant cela, elle jette en l’air une poignée de confettis dorés, souffle dans une langue de belle-mère : Tuiiittt♫ ♪ !

Dénoue la ceinture de son imper et le laisse tomber à ses pieds. Et là mes yeux, d’écarquillés passent à exorbités.

Sous sa gabardine, elle est sobrement vêtue de bas et d’un porte-jarretelles blancs… c’est tout. Ses petits seins tout mignons, mais néanmoins orgueilleux ne daignent recevoir aucun soutien, défiant la gravité et les lois de Newton.

Un triangle de feu mis en valeur par la dentelle blanche du sous-vêtement pare son ventre. Une belle toison bien taillée, qui réchauffe le cœur et le corps. Il me fait penser à un beau jardin à la française un jour d’automne.

Elle me repousse un peu, glisse son doigt sous l’élastique de mon calbute qui ressemble à un chapiteau de cirque et me tire à l’intérieur de mon chez-moi.

Je la suis docilement, il ne faut jamais contrarier une femme. Son côté fesses est aussi sublime que son côté pileux.

Elle trouve la chambre, me pousse sur le lit défait et baisse mon caleçon Chupa Chups.

C’est tout juste si le diablotin qui se trouve à l’intérieur ne fait pas Dzoiiinngg ! quand il surgit à l’air libre. Elle me le chope dans sa chaude menotte, fait quelques allées et venues le long du mât, puis l’embouche après m’avoir mordillé les tétons.



Elle se rejette sur mon sucre d’orge, fait un grand Slurrp et reprend sa comptine, alors que ses cheveux me caressent le ventre.



Oh que oui, que ça m’apporte du bonheur ce qu’elle me fait. Je lui caresse les épaules et les cheveux, l’incitant à continuer ses caresses. J’ai dû faire quelque chose de bien dans une vie antérieure, mais je ne suis pas sûr de tenir jusqu’à la fin de la chanson. Surtout quand elle commence à me caresser les agates.



Ça y est, je viens de balancer la sauce. J’en ai mis partout, elle n’a pas eu le temps de se mettre à l’abri. La tête me tourne, je ne sais pas trop où je me trouve ni ce qu’il vient de m’arriver, mais quand je la vois tenter de se lever d’entre mes jambes, je m’insurge.



Je n’ai que faire de ses bêlements, je l’allonge sur le lit, bloque ses mains entre les miennes et l’embrasse.

Je l’embrasse sur les yeux Méé… je l’embrasse sur le nez Atten… puis je la bâillonne d’un baiser langoureux, Mmouif soupire-t-elle en jouant avec ma langue, s’abandonnant à ma dégustation.

Le haut de sa poitrine est parsemé de jolies petites taches de rousseur, qui semblent dessinées une par une sur sa peau diaphane. Puis le peintre s’est arrêté en chemin comme subjugué par les deux belles rotondités, ces deux beaux globes de nacre, voulant au contraire mettre en valeur cette peau de crème.

Je trace un chemin de tendresse entre son cou et ces deux beaux orbes immaculés, je les lèche, goûte la jolie fraise dressée au sommet. Quand mes lèvres et ma langue en dessinent le contour, elle laisse échapper un soupir d’aise et se cambre pour mieux me les offrir. Après les avoir bien humidifiés, je souffle dessus pour les faire se dresser tant et plus.


À son grand émoi, je les abandonne pour descendre visiter d’autres contrées. Sa peau dégage une odeur de miel et de cannelle. Je fais un petit arrêt sur son nombril, caresse ses flancs, ce qui me permet de découvrir qu’elle craint les chatouilles.

J’atteins enfin le Saint Graal, le jardin d’Éden, sa source de vie, une douce toison de feu que je fouille du bout du nez. Alanguie, elle m’y laisse le libre accès en écartant aimablement les jambes. Je dépose des baisers sur l’intérieur ses cuisses, là où la peau est si belle, si délicate et si douce.

Je m’extasie devant la densité et le velouté de sa fourrure intime, bien taillée et à l’odeur exquise, que je caresse dans le sens du poil pour accéder à sa vallée des merveilles couleur vermeil.

Un coup de langue la fait frémir, un second gémir. J’écarte ses lèvres humides et taquine ses nymphes d’une menteuse mutine. Je les suçote, les fais se déployer sous mes caresses, telles les ailes d’un beau papillon sortant de sa chrysalide.



D’une voix chevrotante, elle reprend sa comptine.



… commence-t-elle, avant de se lancer dans le grand air de La Reine de la Nuit car je viens de saisir entre mes lèvres sa petite griotte, d’introduire un doigt curieux dans sa grotte et presse un téton. Elle dégage tellement de chaleur qu’elle pourrait faire fonctionner une centrale électrique.


Elle se met à trémuler, le corps parcouru de frissons, elle me chope une oreille et une poignée de cheveux, presse son mont d’amour contre ma bouche, à tel point que ses poils pénètrent mes narines. Mon doigt est malaxé par son intimité vorace tandis que sa sainte liqueur m’oint le visage.

Tout à coup elle se relâche et soupire de satisfaction.

Je rampe sur son corps alangui, embrassant de-ci de-là, au passage, son ventre plat, son nombril, les seins rouges d’émotion et les tétons sensibles. Pour enfin accéder à sa bouche que je mordille, elle investit la mienne de sa langue avide.



Pour toute réponse, elle me sourit, entoure mon cou de ses bras d’albâtre. Je prends ça pour un oui. D’ailleurs, elle se saisit de mon cierge et d’une main habile le dirige vers son millefeuille.

Je me plante en elle avec douceur. Les yeux dans les yeux nous nous observons, nous nous embrassons aussi. Alors que nos poils pubiens s’entremêlent, elle noue ses longues jambes autour de ma taille, plante ses talons aiguilles dans mes fesses et me donne le rythme.

Au terme de quelques minutes de duel, elle fiche ses ongles dans mes épaules et recommence ses vocalises. Cette fois, je manie la Flûte Enchantée et elle se contente de négations affirmatives – non… ô… oui – approbations négatives – oui… encore… non – et de cris plus ou moins articulés.

Son regard se voile et nos corps se tendent, je ne sais qui hurle le plus fort avant que nous ne sombrions dans une petite mort.




oOo




La tête posée sur ma poitrine, elle reprend son souffle, je caresse ses cheveux, une épaule et un sein tandis qu’elle joue avec les poils de mon torse.



Je pose la question qui me turlupine depuis quelques minutes.



Là, si j’avais balancé dans la pièce une centaine de mygales, tarentules, souris ou rats, le résultat ne serait pas pire. Elle se dresse sur le lit, les yeux hagards, le visage blafard.

Puis elle part en courant en hurlant des : Mondieumondieuquaijefait ou encore des mamanÔsecoursmaman, mais aussi des pitiéditemoiquecépavré.

J’entends la porte d’entrée claquer. Je suis encore assis sur le lit, abasourdi. Je vais sur le palier où elle a ramassé sa gabardine.

Je me demande si je viens de rêver. Les seules traces de son passage dans ma vie sont quelques confettis dorés, une langue de belle-mère qui fait Tuuuiiit. Ainsi qu’une douce odeur de miel et de cannelle.

J’ai dû rêver trop fort. Mojito ergo sum !




oOOo




Le comité d’accueil m’attend de pied ferme, impatient de connaître les détails de mon intervention. Il y a là Noémie, la sœur de son frère, Vanessa, Zoé et Amélie, des amies.


  • — Alors, raconte. Tu lui as souhaité son anniversaire à mon frère ? Il est mignon, hein ?
  • — Oui, il est mignon et gentil. Oui, je lui ai souhaité son anniversaire.

Noémie voit que j’éprouve quelques réticences à raconter mon histoire, les autres idiotes aussi d’ailleurs.


  • — Tu étais dans la tenue appropriée, demande-t-elle en agitant les mains autour d’elle.
  • — Oh que oui, si on peut appeler cela une tenue.
  • — Alors tu lui as soufflé sa bougie comme convenu ?
  • — Oui, il était surpris et puis content. J’ai d’ailleurs entonné comme prévu la chansonnette : Bon anniversaire ! ♫

Et là, je marque un temps d’hésitation.


  • — Quelle a été sa réaction ?
  • — Une fois que j’ai soufflé sa bougie, il n’a pas voulu me laisser partir.
  • — Comment ça ?
  • — Il m’a dit qu’il voulait « goûter » à son gâteau.
  • — Nooonnn, hurlent-elles toutes en cœur, le regard lubrique.
  • — Si… Il a tout goûté, partout.

Je désigne mon visage, ma poitrine et mon petit jardin secret.


  • — Bizarre, mon frère n’est pas très porté sur ça.
  • — Il goûte bien, se renseigne Vanessa, de plus en plus intéressée.
  • — Oh oui, c’est un artiste en la matière…

Elles vont bientôt avoir un orgasme par procuration ! Mais elles se rendent compte que quelque chose coince.


  • — … Mais.
  • — Il y a autre chose ?
  • — Oui. Parce que après, il m’a demandé s’il pouvait planter sa bougie… dans le gâteau.

Là, quatre chattes en chaleur me dévorent du regard.


  • — Tu t’es laissé faire ?
  • — Dans l’état où il m’avait mise, je ne demandais que ça.
  • — Elle est comment, sa bougie ? m’interroge Zoé, intéressée.
  • — Parfaite… Bien sûr, elle n’est pas comme…

J’écarte largement les bras, mimant la taille d’un cierge Pascal,


  • — Ni comme…

Là, j’écarte les doigts pour indiquer la taille d’un lumignon.


  • — Enfin, vous comprenez, belle, farpaite quoi.
  • — C’était bien ?
  • — Les deux premières fois inoubliables, la troisième merveilleuse, mais là, c’est moi qui faisais la bougie ! Je me suis plantée sur lui.

Un grand silence suit ces paroles, puis une foule de questions, genre trois fois alors que tu avais déjà soufflé une fois ? ou encore les trois fois toujours aussi vigoureuses ?

Puis Noémie s’étonne :


  • — Je ne connaissais pas mon frère ainsi, d’après ses copines, il serait plutôt du genre lapin et à dormir tout de suite après.
  • — Je peux te dire que c’est un lapin qui peut souvent et longtemps. Mais… faut que je te dise. Je ne suis pas tout à fait sûre et certaine d’avoir souhaité son anniversaire à ton frère.
  • — Comment ça ?
  • — Celui à qui j’ai souhaité m’a dit être fils unique et que ce n’était pas son anniversaire, dis-je d’une faible voix.
  • — Mais… comment… pourquoi ?
  • — J’ai bien trouvé le numéro 23, j’y ai bien trouvé l’appartement 3B. Mais j’étais dans la rue du 8 mai 1945 au lieu de celle du 11 novembre 1918.
  • — Tu t’es gourée d’armistice ? s’étrangle Noémie.
  • — Je n’ai jamais été bonne en histoire.

Elles sont pliées en quatre. Je suis morte de honte et elles, mortes de rire. J’ai face à moi des hyènes lubriques qui jappent.


  • — Tu as souhaité son anniversaire à un inconnu ?
  • — Ben, vu que je n’avais jamais vu ton frère, j’ai souhaité à quelqu’un que je pensais être ton frère, mais que c’était pas lui parce que je l’avais jamais vu… ton frère… vous comprenez ?
  • — Il était mignon au moins, s’enquiert la pragmatique Vanessa.

Je dois faire un sourire idiot, mais je soupire.


  • — Très mignon, très gentil, très doué… et quelle belle bougie !
  • — Il ne te reste plus qu’à aller présenter tes excuses.
  • — Me ridiculiser encore plus ?
  • — Si, si, scandent les autres de plus en plus énervées.

Présenter des excuses, puis quoi encore.




oOOo




J’ai passé un week-end à me demander si je n’avais pas rêvé, mangé un truc pas frais, une pizza avec des psilocybes⁽²⁾ dessus. Pour preuve de mon intégrité mentale, je n’ai que quelques cheveux roux récupérés sur mon oreiller. Cheveux que j’ai précieusement ramassés et placés dans une enveloppe. Accompagnés d’un ou deux poils pubiens.

Le lundi, au boulot, je me trimballe une mine de ravi de la crèche. À moitié émerveillé, à moitié à côté de mes pompes.

Mon collègue et ami, Philippe, me le fait remarquer avec son accent inimitable.



Il a presque raison, j’ai vécu un phénomène surnaturel, mais pas avec la Vierge, loin de là. Surtout que la mienne ne portait même pas de culotte. Toute la journée, je tourne et retourne le problème dans tous les sens, impossible de la retrouver, je ne connais ni son nom, ni son adresse, rien, nada !




Aussi, le soir je rentre chez moi aussi vaseux que les autres jours. Non, pire que les autres jours. J’ai touché la grâce, j’ai goûté à la grâce et elle m’a échappé.


J’erre ainsi toute la semaine de chez moi au bureau, aller et retour, ne m’arrêtant que pour faire quelques courses. Seul avantage, je ne songe plus à mon ex et son ancêtre.

Le vendredi soir, date anniversaire de la première semaine après l’apparition, je suis au bout du rouleau. Je vais me changer les idées en matant un film. J’hésite entre deux, Édouard aux mains d’argent et Big Fish. Après la soirée de la semaine dernière, il me faut de l’amour irrationnel, de la passion fantastique, du sentimental merveilleux.

Je n’ai pas encore choisi que la sonnette émet son dreling-dreling joyeux.

L’histoire peut-elle se répéter, bégayer ? Il faut y croire, tout heureux j’ouvre la porte… personne !

Dans le couloir une silhouette féminine s’éloigne. De longs cheveux roux et libres flottent sur une gabardine.



Elle se retourne et de nouveau le choc. Ses grands yeux bleus innocents me perforent jusqu’au calbute.

Elle revient sur ses pas, aussi peu à l’aise que moi, dire que la semaine dernière elle ressemblait à une furie. Elle me parle d’une toute petite voix, son joli minois tout rouge. Elle triture la ceinture de son imperméable. Je regarde ses lèvres comme hypnotisé, je saisis quelques bribes de son discours confus :



Je pose mon doigt sur sa bouche.



Elle me fait un petit sourire timide. Je lui tends la main.



Elle pose sa petite menotte dans ma grosse patoune.



Elle, mutine, ajoute :




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⁽¹⁾ – N’oublions pas la version japonaise : Hirohito ergo sum.

⁽²⁾ – Psilocybe : champignon hallucinogène qui pousse dans des tourbières d’altitude, sur des bouses de vache.



Merci à Pierre Dac.