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n° 19458Fiche technique66513 caractères66513
Temps de lecture estimé : 37 mn
16/02/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Le facteur vient de passer, déposant un pli venant de la clinique où je suis allé faire mes derniers examens. Fébrile, je décachette ma lettre, et je blanchis au fur et à mesure de ma lecture.
Critères:  fh extracon vacances plage amour préservati pénétratio -couple+h
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Triple souvenir de vacances


Juste une petite histoire pour se détendre.

Bonne lecture…





Deux nouvelles à annoncer



Le facteur vient de passer, déposant un pli venant de la clinique où je suis allé faire mes derniers examens. Fébrile, je décachette ma lettre, et je blanchis au fur et à mesure de ma lecture. Ma future femme s’alarme :



Je la regarde étrangement :



Je lui mets le papier sous le nez :



Elle m’arrache la lettre des mains :



Puis elle change de ton, accusatrice :



Elle désigne son ventre :



Avant qu’elle ne réponde, je me lève et je poursuis :



Elle s’exclame :



Le test prénatal de paternité a été effectué trois fois, et par trois laboratoires différents. Le triple verdict est sans appel : je ne suis pas le père. Donc annulation du futur mariage et de bien des choses prévues ensuite.




Ksartago



Pour me changer les idées et être au calme, je décide de partir loin. Comme le mois d’avril qui approche n’est pas précisément un mois avec plein de vacances scolaires, les tarifs sont plutôt bas. Je me dis qu’en cette saison, Djerba n’est pas un mauvais choix, et un hôtel qui possède des logements sous la forme d’un ksar n’est pas une mauvaise idée.


Bien que le mot ksar fasse plutôt référence à un village fortifié, l’hôtel veut mettre l’accent sur des logements individualisés disposés labyrinthiquement dans une reconstitution de village local, un vrai dédale de ruelles. Je me rappelle avoir mis les pieds dans ce genre d’hôtel, il y a bien des années, et j’en avais gardé un bon souvenir. Le nom de l’hôtel est sans doute un jeu de mots entre ksar et l’antique ville de Carthage, située plus au nord de la Tunisie.


Après quelques recherches sur le web pour grappiller des avis d’anciens clients, je valide ma réservation. Ça me changera les idées de mettre environ deux mille cinq cents kilomètres entre mon ex et moi, cette dernière s’obstinant à vouloir renouer avec moi. Il faut dire que je n’ai pas une mauvaise situation, du haut de mes trente-huit ans, que je m’entretiens, et que je n’ai pas trop de vices, sauf celui d’aimer faire l’amour. Mais je ne tiens pas cette inclination pour étant un vice, puisque c’est la Nature elle-même qui pousse les hommes et les femmes à perpétuer leurs lignées.


Disons que dans mon cas, ce sera plus pour le plaisir que pour le devoir.


Peu à peu, j’ai compris le plan stratégique de Laurine. Son but était de se marier avec moi pour devenir une femme entretenue et de continuer à fréquenter son amant tout en l’entretenant avec mes sous. Au début, j’ai eu quelques problèmes à imaginer que ce soit la vérité. Mais après regroupements de diverses infos issues de sources différentes, j’ai été obligé d’admettre que c’était bien ça qui me pendait au nez.


Oui, Laurine est une bombe, aussi bien au lit qu’en société. Moi, j’ai cru innocemment qu’elle m’aimait pour moi-même. Foutu orgueil masculin ! Il faut dire que quand une femme de l’acabit de Laurine s’intéresse à un homme, celui-ci en devient marteau.



C’est une question à laquelle je n’obtiens pas de réponse, étant seul dans mon grand appartement du centre-ville. Bah… vaut mieux être seul que mal accompagné, disait ma grand-mère maternelle. Mais en attendant, mon appart et mon lit me semblent bien vides !


À peine huit jours plus tard, je me retrouve dans la navette qui me conduit de l’aéroport vers mon nouvel hôtel. Contrairement aux mois de juillet et d’août, on ne peut pas dire qu’il y ait foule dans ce bus et aussi aux alentours. Tant mieux. De plus, la température est largement agréable, ce qui n’est pas un mal.


Je pense que j’ai eu une bonne idée… Beau temps, pas trop chaud, et pas trop de monde.


En cette période de non-vacances scolaires, je suis néanmoins étonné de découvrir un couple avec deux enfants, l’aînée semblant avoir sept ou huit ans, le benjamin dans les cinq ans. Le bonhomme me semble être un cadre supérieur dans toute sa splendeur négative à vouloir tout critiquer, tandis que sa femme me semble nettement plus bienveillante. Bah, même si nous descendons au même hôtel, je ne pense pas que je croiserai souvent ce quidam. Cependant, sa femme, plus jeune que lui, est nettement plus agréable à regarder. À la louche, elle doit avoir dans les trente-cinq ans.


Bon, à prime vue, Monsieur, qui sait tout et qui râle sur tout, descend au même endroit que moi. En entendant le numéro de logement et le mien, je constate avec un certain plaisir que nous ne serons pas du tout voisins. Ce qui fait mes affaires.


Je suis agréablement surpris par mon petit logement. Celui-ci est bien disposé, et il ressemble à une maisonnette quasi individuelle. Je regarde ma montre, j’ai largement le temps d’aller sur la plage avant d’aller déjeuner. Le décollage fut très matinal, mais, contrepartie, on arrive sur place avant midi, ce qui n’est pas un mal.


Après avoir fait trempette dans une mer agréable, je me décide à revenir vers l’hôtel pour aller me sustenter au buffet proposé dans une vaste salle, dont une partie est inaccessible, sans doute par manque de touristes.


Alors que je reviens du buffet, je constate que la table voisine est occupée par le couple et ses deux enfants. Je fronce un peu des sourcils, mais tout se passe bien, les enfants sont sages, et leur père ne râle pas trop.


Je manque de m’étouffer en mangeant des pâtes à la sauce tomate, quand ma langue découvre que la tomate a sans doute été confondue avec la sauce harissa ! Oh la vache ! La bouche en feu, je repousse l’assiette, et je me lève pour remplir une assiette de crudités pour apaiser la brûlure. J’en profite même pour remplir ma bouche tandis que je reviens m’asseoir.


C’est alors que j’entends mon voisin de table en train de houspiller sa fille :



Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas, mais il y a des choses que je n’apprécie pas. Alors, j’interviens :



J’ai dit ça d’une voix calme, mais impérative. L’homme me regarde, puis regarde sa femme. Il s’empare brusquement de l’assiette de sa fille, y plante sa fourchette et met en bouche une grosse bouchée.


Soudain, il se fige, recrachant carrément les pâtes dans l’assiette en jurant :



Puis il s’éloigne pour aller enguirlander les cuisiniers. Tandis que la fillette exulte, sa mère me regarde avec un air navré et en même temps reconnaissant :



Puis je continue mon repas dans le calme et sans mauvaise surprise. C’est quand même triste une mère qui n’arrive pas à défendre ses enfants. Mais le mari m’a l’air d’un con fini, et il est difficile de dialoguer intelligemment avec un abruti.




Plage



Après une petite sieste, je décide d’aller sur la plage, je n’ai pas fait des heures de voyage pour rester planté dans ma chambre ou au comptoir d’un bar, même si les boissons sont gratuites. De plus, l’eau est bonne, autant en profiter !


Tandis que je ressors à nouveau de l’eau, j’entends derrière moi une voix féminine me dire :



Surpris qu’on m’adresse la parole, je me retourne et je tombe nez à nez avec la mère de la fillette aux pâtes sauce harissa. Nez à nez, c’est vite dit, car c’est plutôt son mignon décolleté que j’ai en ligne de mire. Flegmatiquement, je réponds :



Elle sourit. J’aime bien son sourire.



Elle me tend sa main toute menue :



Ses deux enfants viennent la rejoindre :



J’interviens :



J’interviens à nouveau :



Le gamin fait la moue :



Sa grande sœur est plus optimiste :



Amusé, je réponds à sa place :



La fillette rayonne :



Puis sans plus attendre, ils repartent tous les deux dans l’eau. Assez surprise, leur mère s’adresse à moi :



Elle bafouille :



Perplexe, je me gratte la tête :



Du doigt, elle désigne sa place. Je ramasse mes quelques affaires pour m’installer à côté d’elle. Après un gros soupir, elle m’explique sa situation :



Elle fait une moue étrange :



Assez incrédule, je cligne des yeux :



Elle affiche un pauvre sourire :



Alors, confidence pour confidence, je lui raconte rapidement le tour de cochon que Laurine a tenté de me faire. Ludivine hoche la tête :



Puis soudain, elle se tourne vers moi, me dévisageant avec de grands yeux :



Les yeux perdus dans l’horizon, elle sourit :



Elle se met à rire :



C’est alors que je réalise que j’ai peut-être parlé un peu trop vite, ma répartie pouvant être mal interprétée. En tout cas, mon interlocutrice est déjà passée à autre chose :



Elle grimace :



Son sourire se fige un peu, elle rétropédale :



Voulant visiblement changer de sujet, elle me questionne sur ma profession. Tout en lui répondant, je m’enquiers à mon tour sur son métier d’illustratrice. J’aime notre conversation, j’aime encore plus la regarder, ce que j’essaye de faire sans ostentation, pour ne pas éveiller ses soupçons. L’après-midi passe vite, trop vite.


Le soir, lors du repas, nous nous adressons quelques mots. Les enfants sont visiblement très impatients d’être demain pour aller voir les poissons de plus près. Moi, c’est leur mère que je souhaite voir de plus près !




Plongée sous-marine



Après achat de ce qu’il fallait, ça va faire au moins une grosse demi-heure que j’initie tant bien que mal les deux enfants. Ils sont un peu trop enthousiastes, mais la simple vue de leur mère suffit à me revigorer. J’ai eu quelques soucis à leur faire bien assimiler les principes de base, mais depuis cinq minutes, tout semble se dérouler parfaitement. Tant mieux !


À ma grande joie, Ludivine a accepté d’essayer. Elle a vite découvert qu’on nage mieux sous l’eau qu’en surface. J’ai donc pu entraîner tout ce petit monde dans une courte exploration des fonds marins, tout en ne nous éloignant pas trop du rivage.


Ce qu’il y a de bien dans la plongée, c’est qu’on peut admirer un corps sous toutes ses coutures, y compris en ayant la tête en bas ! Je ne me prive pas de reluquer abondamment l’anatomie de la mère des deux enfants. Je suis aidé par son bikini qui me semble être un peu plus réduit que celui de la veille. À moins que je ne me fasse des idées…


Puis nous décidons d’arrêter les frais pour aujourd’hui. Les enfants sont ravis :



Dix minutes plus tard, voyant que tout se passe pour le mieux, laissant les enfants jouer au bord de l’eau, je reviens sur la plage, m’allonger auprès de Ludivine. Celle-ci me demande :



J’aime beaucoup la tenue du jour de ma voisine de plage. J’ai comme cette impression diffuse que son bikini en révèle un peu plus que celui d’hier. À moins que je ne me fasse toujours des illusions. Changeant de sujet, je lui demande :



Ludivine s’étonne :



Ludivine hoche la tête :



Le reste de la journée se passe très bien, voire même un peu trop vite.


Le soir, Ludivine insiste pour que je mange avec eux, y compris avec son mari. On ne peut pas dire que ça m’enchante, car je n’apprécie pas le personnage, mais je finis par céder à la pression des trois autres membres de la famille.


Curieusement, tout se passe bien. Le mari semble souvent absent, comme perdu dans ses pensées ou ses soucis d’ordre professionnel, je suppose, mais il fait un minimum d’effort. Par deux fois, il s’absente pour répondre au téléphone. Quand nous nous séparons, Francis me surprend en me disant en aparté :



Ça, j’avais cru comprendre. Par amusement, je lui lance :



À ma grande surprise, il réfléchit puis finit par dire :



Et c’est ainsi que les jours suivants, je me suis retrouvé avec un grand enfant supplémentaire !




Clair de Ludivine



Ce soir, je n’arrive pas à dormir. Pourtant, ma journée a été bien remplie ! Il est vrai qu’une certaine Ludivine occupe mes pensées. C’est bien ma veine : je mets deux mille cinq cents kilomètres entre une femme et moi pour l’oublier, et paf, ici, je tombe sur une autre femme, mariée de surcroît. C’était bien la peine de faire tant de trajet !


Ça va faire maintenant cinq jours que nous sommes arrivés à Djerba. Eux restent dix nuitées, et moi quatre de plus, ce qui laisse un peu de marge. J’aurais cru que la présence du mari aurait été un fardeau. Non, pas vraiment, car il s’épuise vite. Il plonge avec nous, il semble s’amuser, puis une heure plus tard, il retourne à l’hôtel. Cependant, le midi et le soir, il s’ouvre un peu plus. Je me demande franchement quelles sont les relations entre Francis et Ludivine, car je n’ai pas vraiment l’impression d’être face à un mari et sa femme. Non, on dirait plutôt un frère et une sœur, et encore…


Pour me changer les idées, je décide d’aller faire un petit tour dehors. La lune brille fortement. Il fait encore bon, bien que le temps fraîchît un peu. Au hasard, je déambule dans le ksar afin d’admirer l’enchevêtrement des logements, puis je me dirige vers la plage. C’est alors que je découvre une silhouette qui me rappelle une certaine femme. Je m’approche un peu dans la grande allée. Oui, c’est bien Ludivine.


Je m’approche joyeusement, tout en évitant le lui faire peur :



Elle ne répond rien. Nous marchons en silence vers la plage. Arrivée sur le sable, elle se déchausse, gardant ses chaussures en main. Personne dans les environs, la mer clapote doucement, la lune est presque pleine, un vrai décor de carte postale.


Soudain, Ludivine prend la parole sur un sujet auquel je ne m’attendais pas :



Le regard perdu au lointain, elle soupire :



Elle marque un petit temps d’arrêt, je sens qu’elle a quelque chose à me dire, alors j’attends la suite. Quelques secondes plus tard, elle avoue :



Je deviens pensif :



Elle rougit un peu :



À ce demi-aveu, elle sourit :



Puis elle ne dit plus rien. Alors ostensiblement, je lui tends la perche :



Elle plaisante, mais je comprends à demi-mot que cette situation maritale assez étrange lui pèse. Moi aussi, ça m’intrigue, alors je me lance :



Elle continue de regarder la mer :



Elle recule d’un pas pour mieux me faire face :



Mettant ses mains et ses chaussures derrière son dos, elle se moque :



Je constate qu’elle ne sait pas quoi répondre et que mon aveu la trouble. Je me laisse aller à penser tout haut :



Elle me regarde avec de grands yeux étonnés :



Elle affiche un petit sourire que je n’arrive pas à interpréter. Elle détourne un peu la tête pour regarder à nouveau la mer qui scintille :



Puis joignant le geste à la parole, je m’agenouille à demi devant elle :



Elle ne s’enfuit pas, ce qui est un bon point pour moi. Elle soupire :



Elle secoue la tête :



Je me relève d’un bond, je la capture dans mes bras, je la presse contre mon torse, puis je l’embrasse passionnément. Au début, elle ne m’offre aucune résistance, tant sa surprise est immense, elle en laisse même tomber ses chaussures. Puis, je sens qu’elle hésite. Alors je l’embrasse encore plus passionnément, conscient que mon futur risque de se décider sur ce baiser.


À ma grande joie, elle répond maladroitement à mon baiser, mais peu importe ! Nos corps se coulent l’un dans l’autre, nos langues se cherchent, nos lèvres se trouvent.


Soudain, sans transition, elle me mord, me repousse violemment, puis me balance une gifle bien retentissante ! J’avoue que je ne comprends plus rien !


Tandis que je pose ma main sur ma joue rougie, elle se tient toute droite, tremblante :



Toujours tremblante, elle ne répond rien. J’essaye de reprendre mes esprits, je viens de passer du Capitole à la roche tarpéienne, comme le disaient les anciens Romains. Mais ce genre de connaissance ne m’avance pas dans la compréhension que ce qui vient d’arriver. Je fais quoi ? Je pars, je quitte la plage ? Je tente de ressouder les morceaux ? J’opte pour la seconde solution :



Elle se tait, ses yeux toujours étincelants. J’essaye de défendre ma cause, bien que je me demande s’il ne faudrait pas que je me taise :



Je remue ma mâchoire, elle est assez douloureuse :



Ma réponse fuse illico :



Elle me sourit étrangement :



Petit pas à petit pas, elle s’approche de moi. Je sens confusément qu’un verrou est en train de s’ouvrir. Lentement, elle tend sa main vers ma joue endolorie pour la caresser, je me laisse faire durant de longues secondes. Puis elle prend alors la parole :



Mais cette fois-ci, c’est elle qui m’embrasse.




Première nuit



J’ai déjà désiré une femme, voire plusieurs femmes, mais je ne pense pas avoir désiré autant une femme de toute ma vie. Pourtant, mon ex était une bombe anatomique rompue à la pratique du sport en chambre. Mais avec Ludivine, ça transcende tout.


Comment dire… Elle et moi, c’est évident, voilà tout. Parce que c’est elle, et parce que c’est moi.


Elle reprend son souffle, et moi aussi. Je ne sais pas comment nous avons fait notre compte, mais elle et moi, nous nous sommes retrouvés dans mon lit en train de nous dévorer mutuellement. Puis naturellement, nous avons fait l’amour, puis encore l’amour, puis toujours l’amour. Je ne sais pas combien de fois, je n’ai pas compté, j’étais trop occupé à m’occuper d’elle, à l’embrasser, à l’embraser, à la dévorer, à la faire jouir.


Avec difficulté, mon amante se redresse à moitié :



Je la câline délicatement :



Elle s’agite un peu plus, se laissant toujours caresser par mes bons soins :



Je la serre un peu plus contre moi :



Elle soupire :



Elle m’envoie un petit sourire crispé :



À son tour, elle me caresse :



À ces mots, je ne cache pas mon étonnement :



À ces mots, je proteste :



Tout en rectifiant une mèche, elle soupire :



Elle se relève un peu pour me gronder :



Je m’empare de Ludivine, bien décider à profiter une dernière fois d’elle avant d’être obligé de la libérer afin qu’elle rentre dormir auprès de son mari. Je l’embrasse comme un fou, elle adore que je la dévore. Alors que je cherche comment finir cette courte nuit en apothéose avant d’être obligé de rendre Ludivine à sa famille, il me vient une idée.


Je décide de l’expliquer à ma partenaire :



Je la câline, j’adore la douceur de sa peau :



Elle ne répond rien, elle rougit un peu, ayant sans doute l’image en tête. Elle me regarde ensuite intensément, puis me demande :



Elle m’envoie un large sourire lumineux :



Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me frotte avec volupté sur les lèvres détrempées de ma complice, excitant volontairement son petit bouton rose fort sensible par la friction de ma tige et de mon gland. Je vois bien qu’elle frémit un peu plus à chaque fois que j’agace son clitoris de la sorte. Je maintiens ses jambes en l’air, profitant de la douceur de ses cuisses contre ma peau, déposant ci et là quelques baisers appuyés sur ses chevilles et ses mollets. Ah quel divin ensemble de sensations !


Soudain, j’entends Ludivine me dire d’une petite voix :



L’instant d’après, j’ai le grand plaisir de voir ses mains prendre à pleine chair ses adorables seins, ce qui décuple mon envie d’elle. Toujours en me frottant lascivement sur elle, j’admire, je contemple mon amante en train de se caresser, de se masser, de se tripatouiller. Un étrange sourire flotte sur ses lèvres, tandis qu’elle soutient vicieusement mon regard.


D’une voix rauque, je lui ordonne :



Elle s’exécute sans rien dire, me regardant intensément. Je n’en peux plus ! Je plonge directement en elle, cherchant à aller au plus profond. Elle pousse un petit cri de contentement, puis elle ferme les yeux pour mieux me ressentir en elle.


Fermant aussi les yeux, je la pistonne à fond, voulant la posséder, me concentrant sur mes sensations, plongé dans sa chaude intimité offerte. Je serre les dents pour mieux résister. Je la sens frémir, onduler, signe évident qu’une vaste vague monte en elle.


Alors j’ouvre les yeux pour contempler son visage radieux, sa bouche ouverte, ses yeux clos, afin de capturer le moment où la jouissance s’emparera d’elle, quand je l’entendrai jouir comme une petite folle, quand je me déverserai en elle afin de la remplir, de la combler, de la submerger, à l’image du puissant tsunami qui l’emportera au lointain, vers le septième ciel !




Suite du séjour



Inutile de dire que la suite du séjour est particulièrement épique et hot, et ce, pour diverses raisons. Parce qu’il y a les enfants, parce qu’il y a le mari, parce qu’il y a aussi les autres touristes. Bref, pas moyen de laisser aller, alors que vous avez une terrible envie, sachant que la dame est consentante. Je comprends mieux le concept du supplice de Tantale, une horreur !


Ce qui fait l’attrait du jeu est de pouvoir voler un baiser ci et là, de se permettre des mots doux, des caresses furtives, tout ce qui entretient la flamme, et même la vivifie. Ce qui n’aide pas non plus à faire baisser la tension !


Mais il faut savoir se contenter de ce qu’on peut avoir, même si j’ai une féroce envie de kidnapper Ludivine et de m’enfuir au lointain avec elle sur une île déserte et inconnue de tous, et lui faire subir les pires et délicieuses tortures ! Décidément, j’approuve de plus en plus les mœurs anciennes et barbares !


Comme maintenant, par exemple… :



Et toujours plaqué dans son dos, j’accélère plus encore mon pistonnage béat en elle :



Se courbant un peu plus pour mieux m’accueillir, elle proteste mollement :



N’empêche que je trouve qu’elle mouille beaucoup pour une femme qui proteste ! Mes doigts en savent quelque chose ! Tandis que je continue de la pistonner allègrement, je taquine son petit bouton rose, et j’espère bien le mettre en feu dans peu de temps ainsi que sa propriétaire.



Au son de sa voix, je sais qu’elle est à deux doigts de jouir. Elle tente de résister encore un peu, mais mes doigts vicieux agacent sciemment son clitoris afin de lui faire lâcher prise, car je veux qu’elle jouisse, là, maintenant, dans ce recoin de couloir ! Parce qu’elle est à moi !



Je la plaque contre le mur pour mieux la posséder, la capturer ! Ce n’est peut-être pas très galant, mais c’est fortement jouissif. D’ailleurs, j’ai quelques difficultés à me retenir de jaillir !



Une fois de plus, je réussis à la faire jouir avant moi. J’adore entendre ses petits cris, ressentir ses tremblements, les goûter, les déguster, les savourer tel un gourmet devant un plat somptueux ! Tenir encore un peu, savoir apprécier cette puissante jouissance qui la secoue, son corps qui exulte, et moi qui la possède entièrement !


Puis se laisser complètement aller, tellement que c’est bon, que c’est divin !




Une conversation non prévue



La situation est inconfortable, je suis à présent face à face avec le mari de ma maîtresse, dans leur chambre. Pourtant, Ludivine m’avait bien dit de venir la chercher ici à cette heure-là ! Quelque chose m’échappe !



Machinalement, je m’exécute. Mon interlocuteur en fait aussitôt de même. À présent assis, Francis prend la parole :



Je ne comprends pas pourquoi il me raconte tout ça, et où il veut en venir. Cette histoire de donner le change m’inquiète un peu. Francis continue sur sa lancée :



Je fronce des sourcils :



Un sourire amusé se dessine sur le visage de Francis :



Je me demande où le mari de mon amante veut en venir. Justement, il y vient :



Flegmatiquement, mais avec une sourde menace dans la voix, il répond :



Et avant que je ne riposte, il ajoute avec un certain sourire :



Son ton devient plus autoritaire :



À mon tour, d’être plus autoritaire :



J’émets un petit rire sec :



Je me demande si je ne suis pas en train de rêver. Je devise calmement avec le mari de ma maîtresse, alors que nous devrions peut-être, sans doute, nous taper dessus jusqu’à ce que l’un de nous soit écroulé au sol. Mais je ne suis pas certain de gagner à tous les coups, car même mon adversaire n’est pas aussi sportif que moi, sa carrure n’est pas négligeable.


Alors que je songe à tout ça, Francis me dit :



Une chose me turlupine :



Tournant la tête, il hausse la voix :



À ma grande surprise, Ludivine sort à petits pas de la salle de bain. Sur son visage s’affiche un sourire un peu crispé. Sous mon regard étonné, elle s’assied sur le bord du lit, les mains entremêlées, face à nous, les hommes. Tout en me regardant à moitié, elle bafouille un tout petit « désolée ».


Je la rassure comme je peux :



Sans sourciller, son mari s’adresse à moi :



Je me tourne vers Ludivine :



Lentement, Francis se lève :



À ma grande surprise, il s’approche paisiblement de moi, me tend franchement la main, en disant d’une façon très décontractée :



Il y a franchement des jours où on se demande si on ne rêve pas tout éveillé !




Retour de vacances



C’est ainsi que je suis devenu le tonton des enfants de ma maîtresse. Je dois reconnaître que la situation n’est pas des plus évidentes, mais si c’est le prix à payer pour continuer à fréquenter Ludivine, je trouve que ce n’est pas cher payé.


Ce qui m’embête le plus, c’est d’avoir la bénédiction du mari. J’aurais préféré qu’il ne le sache pas. Ça ne me coupe pas mes moyens, encore heureux, mais parfois ça me chiffonne de servir de sexe de substitution ! Oui, je sais, je m’invente peut-être des problèmes là où il n’y en a pas…


Et d’ailleurs, je ne devrais même pas penser à ce genre de truc, puisque je suis en train de lutiner avec Ludivine ! Nous deux, ça va très bien, le seul problème étant de se retenir devant les enfants, sinon l’osmose est parfaite et ma maîtresse adore rattraper le temps perdu.


Parfois, je me demande si les enfants ne se doutent pas de quelque chose, mais qu’ils ne disent rien parce que la situation leur convient aussi. Il faut dire que je ne ménage pas non plus mes efforts envers mes enfants de substitution !


Parfois, j’ai l’immense plaisir de pouvoir profiter pour moi tout seul de mon amante, tandis que les enfants sont en internat et que le mari est en mission. Hélas, ce n’est pas tous les jours, ni même toutes les semaines, à peine une fois par mois, et encore !


Mais fi de tout ça, puisque je suis dans le même lit que Ludivine et que je profite éhontément de son corps et de ses courbes ! J’aurais préféré qu’elle soit ma femme plutôt que d’être celle d’une autre, mais il faut savoir peser le pour et le contre. Je sens, je sais que Ludivine est la femme de ma vie, celle avec qui je suis en totale osmose, et pas question de lâcher la proie pour l’ombre !



Se laissant voluptueusement faire, elle m’envoie un sourire un tantinet pervers :



Et croyez-moi, je suis très motivé pour que ce ne soit pas uniquement une parole en l’air ! À nouveau, je vais m’employer à faire jouir mon amante, à la faire se dépasser, afin de capturer toujours et encore ce fabuleux moment où la jouissance s’emparera totalement d’elle, quand je l’entendrai jouir comme une petite folle, quand je me déverserai enfin en elle afin de la remplir, de la combler, de la submerger, à l’image du puissant tsunami qui nous emportera au lointain, conjointement vers le septième ciel !