Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/

Portrait-chinois un peu particulier

Ancien petit portrait-chinois initialement rempli par ma chère petite femme qui avait décidé ce jour-là de se lâcher,

puis augmenté par mes soins avec son aval et ses avis…

Si j’étais un animal

Une cochonne, une belle cochonne, bien sûr ! Et j’assume !

Si j’étais une couleur

Blanc, un peu translucide ! J’ose espérer que vous devinez pourquoi, sinon pourquoi lisez-vous cette histoire ?

Je reconnais qu’il y a quelques années, je n’étais pas très fan, mais petit à petit, j’ai commencé à apprécier, à goûter, à en avoir sur moi, à me masser avec et à faire plein de cochonneries avec ! De plus, quand on voit la lueur dans les yeux des hommes qui vous regardent faire, c’est très stimulant !

Si j’étais un monument

Une grotte sombre et humide, pour qu’on puisse me rentrer dedans, pour qu’on puisse me visiter. Je sais, ce n’est pas tout à fait un monument, mais c’est moi qui réponds !

J’aurais pu fantasmer sur la fameuse tour Eiffel, sur sa forme élancée, et sur plein d’autres choses, comme des beffrois, des clochers ou des gratte-ciel, mais c’était un peu trop facile à faire comme réponse.

Si j’étais un dessin animé

Betty Boop, pour faire fantasmer tous les hommes qui passent par-là !

Poupoupidou !

Je collectionne les statuettes Betty Boop, et j’en ai tout plein. J’ai aussi, sur le côté, une petite collection de statuettes de pin-up. Vous me direz que c’est plutôt les hommes qui collectionnent ce genre de truc, mais moi, depuis ma petite adolescence, je découpais méthodiquement les pin-up dans les journaux pour les coller dans mes cahiers.

Si j’étais un vêtement

Un bustier, évidemment ! C’est d’ailleurs mon costume favori quand j’ai commencé dans ce monde étrange et moite. Et ça met très bien les formes en valeur, tout en donnant un cachet très sexy et peu usuel.

La nature ne m’a pas trop oubliée, côté formes et courbes ; du coup, ça ne me dérange pas trop de révéler ce qu’elle m’a offert. Dans les bons endroits, bien sûr, et, si possible, sans enfant dans le coin.

Pour la petite histoire, il a fallu que je dépasse mes quarante ans et que je fréquente mon actuel mari pour que j’ose en porter un. C’est d’ailleurs lui qui m’a offert mon premier bustier tout noir, ma couleur préférée à l’époque, vêtement commandé sur le web. J’étais très fébrile à sa réception, je l’ai d’ailleurs essayé tout de suite. Celui-ci m’allait parfaitement. J’étais contente à tel point que j’ai porté ce bustier presque tous les week-ends suivants, dès que je le pouvais. J’ai même fait du jardinage avec ! Je ne compte plus le nombre de fois où je l’ai revêtu pour sortir, avec un chemisier ou un gilet par-dessus. Souvenirs, souvenirs…

Bien sûr, d’autres bustiers, pas forcément noirs, sont venus s’ajouter à ma garde-robe, mais aucun n’a eu cette délicieuse saveur…

Si j’étais un dessert

Une bonne glace onctueuse, pour qu’on puisse me lécher, lentement, suavement, jusqu’à ce que ça dégouline sur les doigts.

J’adore les glaces, en été comme en hiver, tous les mois de l’année. Mon seul problème est de me décider sur le choix du ou des parfums, quand je m’en offre une pour le dessert. Parfois, je coupe la poire en deux en piquant quelques cuillères dans la coupe de mon homme qui aime, lui aussi, les glaces.

Si j’étais un personnage de légende

Une belle sorcière sexy, avec un balai de genêts dans le cul ! Et pouvoir décoller loin, loin !

Je reconnais au passage que j’aime la sodomie. Pas tous les jours, il ne faut pas abuser des bonnes choses. J’ai vraiment découvert cette pratique avec mon nouveau compagnon. Il a bien réussi son coup avec moi, j’oserai même dire « son introduction en la matière », en s’y prenant avec plein de préliminaires, doucement, sensuellement, à tel point que j’en ai redemandé aussitôt par la suite !

La sodomie est quelque chose d’acquis, d’après ce que j’ai pu lire, c’est-à-dire qu’il faut être (bien) initiée, éduquée pour apprécier pleinement. Et bien sûr, de ne pas tomber sur un abruti qui force ! C’est comme ça que des tas de femmes réprouvent cette pratique, car elles sont tombées sur la mauvaise personne. De plus, être « enculée » n’est pas toujours vécu comme positif dans l’imaginaire collectif.

Cela dit, de ma propre expérience, je dois avouer qu’être sodomisée, c’est se donner entièrement à son homme, c’est un don total, complet, un réel abandon !

Si j’étais un instrument de musique

Une guitare, pour pouvoir jouer avec mes cordes sensibles, me faire vibrer intensément.

J’aime écouter de la musique, presque toutes les musiques, mes goûts sont très variés, éclectiques pour parler comme mon homme. J’aime découvrir de nouvelles choses, même si, parfois, après écoute, elles ne ne me plaisent pas des masses. Il m’arrive même de danser, quand une bonne musique passe à la radio. Et quand c’est comme ça, mon mari sort souvent son appareil photo numérique… Espèce de profiteur, va !

Si j’étais une citation

Il n’y a pas de mal à se faire du bien ! Une belle citation que j’essaye d’appliquer tous les jours, et même les nuits, et mon homme aide beaucoup à ce que j’y parvienne. Il met d’ailleurs très souvent les bouchées doubles. J’adore sa serviabilité et son dévouement, même si c’est quand même un peu intéressé.

C’est comme ça que j’ai pu découvrir plein de nouvelles pratiques, de nouveaux horizons, le tout bien cadré par mon chéri, qui a la manie de souvent planifier les choses : un maniaque du plan B, voire du plan C. Ça manque parfois de spontanéité, je le reconnais, mais je suis sûre qu’il a essayé de penser à tout pour mon bien et que je peux me laisser aller en toute confiance.

Si j’étais une chanson

Étienne, Étienne ! Ancienne chanson très explicite des années quatre-vingt. La chorégraphie du clip vidéo valait le coup d’œil.⁽¹⁾

Je me dis alors que ça ne m’aurait pas déplu de tourner un tel clip, et aussi d’autres vidéos du même style et pas piquées des hannetons. Mais hélas, mes vocalises et mes aptitudes à la danse ne sont pas au top du top ! Je me console en me disant que même si je chantais comme une casserole et si je dansais comme un manche à balai, vu la tenue (ou l’absence de tenue), il y aurait quand même quelques hommes, et aussi quelques femmes, qui me regarderaient !

Si j’étais une matière

De la soie, de la soie et encore de la soie. C’est si doux quand on dort dedans, ou bien quand je suis habillée dedans. Ceci dit, le vinyle ou le cuir, ce n’est pas mal non plus, mais c’est chaud à la longue !

J’ai déjà fait des sorties habillées en cuir, en latex et autres matières du même style. C’est très sexy, ça affole la plupart des mâles, mais comme sauna portatif, ce n’est pas mal non plus !

Si j’étais une boisson

Cocktail de cyprine glacée, à déguster lentement, bien sentir le liquide glisser au fond de la gorge… Quoique je ne déteste pas non plus le même cocktail, version plus masculine…

Si j’étais une phrase

Au plus c’est long, au plus c’est bon ! Et pas forcément en longueur de queue, mais en temps languissant, pour bien profiter, à fond !

Pour les phrases, je ne suis pas trop douée, je confie ça à mon homme, d’autant que ça l’amuse d’écrire des tas de choses, sur tout et sur n’importe quoi ! Et surtout sur moi, car je constate qu’il met très souvent des bouts de nous, de moi, dans ses histoires. Parfois, je râle un tantinet sur lui, je lui dis qu’il exagère à propos cette impudeur, mais il me répond qu’au moins, ce n’est pas du chiqué. On va le dire comme ça…

Ah oui, j’oubliais une autre phrase : « il n’y a pas de mal à se faire du bien ! » Ah oui, c’est vrai, j’en ai déjà parlé. Cet énoncé est totalement véridique, pour celles qui osent…

Si j’étais un arbre

N’importe lequel, mais avec des grosses branches. J’aime les arbres, ce sentiment de solidité, de pérennité qu’ils évoquent en moi…

J’aime les découvertes, mais j’aime aussi la stabilité, le confort de certaines habitudes, mais pas de toutes. Quelque part, mon nounours adoré ressemble aussi à un arbre…

Si j’étais un paysage

Une montagne, car il faut la grimper, pour arriver à sa cime, tout en ayant visité ses moult recoins et paysages variés. Des efforts à faire pour une belle récompense !

Et j’adore qu’on prenne le temps de me visiter… lentement, paisiblement…

Si j’étais un fruit

Une orange (ou une mandarine), car il faut la déshabiller pour pouvoir la goûter. J’aurais pu aussi mentionner la banane que j’adore peler, et surtout déguster lentement de façon équivoque, surtout quand il y a des hommes dans les parages. Et quand certains osent venir me faire un petit coucou, ça peut parfois donner de belles rencontres.

Puisque j’évoquais la banane et ma façon plutôt personnelle de la déguster, je reconnais sans problème aimer faire des fellations. J’aime quand la verge, qui est au début toute molle et flasque, devient toute dure, bien dressée sous l’effet de ma langue et de mes lèvres. J’aime la faire frémir sous mes caresses buccales, j’adore quand elle se vide dans ma bouche, ma récompense à moi que je déguste tel un dessert. Et les hommes en sont fous, ce qui m’amuse encore plus !

Si j’étais un poisson

Une morue ou une raie (hi hi hi).

Cela dit, je n’aime pas beaucoup manger de poisson, sauf ceux qui n’ont pas d’arêtes. J’ai été carrément traumatisée par ces trucs piquants dans ma tendre jeunesse, surtout quand c’était cuit à l’eau, à la va-vite, sans aucun effort de cuisine…

Si j’étais une odeur

Celle du sexe, primitive, excitante ! Odeur de sperme, de chatte en folie, dans des draps froissés trempés de sueur. Odeur de fièvre, de folie, de décadence…

Si j’étais une saveur

Sucrée, salée.

Sucrée comme mes lèvres, mes baisers voraces.

Salées comme mes lèvres intimes que j’adore qu’on explore.

Si j’étais une fleur

N’importe laquelle, mais toujours ouverte et à butiner sans relâche, avec ardeur. Et j’adore les bourdons très entreprenants ! Je précise néanmoins une chose : entreprenant ne veut pas dire brutal, ni désordonné ! Soyez aériens, messieurs !

Si j’étais un parfum

Brise d’anus ! Je dis ça pour le fun et un peu pour la provoc !

J’aime presque tous les parfums, sauf ceux qui sont trop entêtants. J’aime aussi l’odeur des corps, mais je crois en avoir déjà parlé avant, donc je ne m’étale pas plus. Sauf sur mon canapé ou sur mon lit !

Après questionnaire

Je relis ma propre prose, légèrement augmentée par les bons soins de mon mari. Il a un peu brodé (donnez-lui trois mots, il vous pond trois pages !), mais l’esprit général est là.

N’empêche qu’il devrait avoir honte d’exposer sa douce et tendre femme de la sorte ! Surtout que je suis si pure et innocente, étrangère à toutes ces dépravations ! Mais comme ça lui permet d’écrire une « histoire » en plus, je vais être bonne et généreuse, puis fermer les yeux sur cette turpitude scripturale !

À vous maintenant, de remplir ce genre de petit portrait chinois, et si possible en couple…

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⁽¹⁾ Vous la visionnerez sur YouTube en copiant ce lien : https://youtu.be/Ybea868xDW0?t=4