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n° 19479Fiche technique35186 caractères35186
Temps de lecture estimé : 20 mn
06/03/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Je possède une mignonne robe bleue sans bretelles, dont le bustier est élastique. Je suis très bien dedans, le tissu est léger et la robe met bien en valeur mon corps, ce que me confirme à chaque fois mon mari et aussi parfois d'autres hommes.
Critères:  fh fhh inconnu campagne fellation cunnilingu préservati pénétratio sandwich fsodo -couple+h
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message

Collection : Blitz Stories
Une si jolie robe bleue


Cette petite série propose des récits courts et indépendants les uns des autres, avec le même couple comme point commun.

Ces histoires relatent des événements libertins plutôt rapides, éclairs (d’où le titre).

Bonne lecture :)





Préambule



En temps normal, bien que libertine depuis quelques années, je suis en général une personne assez prude dans mes élans affectivo-sexuels, je ne m’offre pas comme ça à n’importe qui, mais parfois j’ai mes coups de cœur, ou plutôt de queue.


Depuis presque trente, je vis avec Gilles, mon mari. Pour ma part, je suis une Italo-Allemande, ce qui explique mon physique très méditerranéen et aussi ma grande taille. Mon germanique de père m’a prénommé Sandra et j’aime mon prénom. Je préfère qu’on le prononce à l’allemande, c’est-à-dire « sann-dra », avec la première syllabe qui rime avec Anne.


Les enfants étant partis du nid, mon mari et moi, nous nous offrons des extras ci et là. Un de mes passe-temps favoris consiste à m’offrir un mâle, juste pour avoir le plaisir de l’épuiser et d’en abuser, telle une ogresse, car je reconnais que je ne suis pas toujours très délicate.


Installez-vous une fois de plus confortablement que je vous raconte rapidement tout ça.




Un si jolie robe bleue



Comme toute femme normale qui se respecte, j’ai une certaine garde-robe. Ça amuse souvent mon mari qui achète ses vêtements par paquet de trois et ses chaussettes par paquets de dix ou de vingt, mais à chacun sa façon de voir.


Je possède une mignonne robe bleue (plutôt ciel) sans bretelles, dont le bustier est élastique. Je suis très bien dedans, le tissu est léger et la robe met bien en valeur mon corps, ce que me confirme à chaque fois mon mari et aussi parfois d’autres hommes. Il n’est pas rare que je me balade au dehors ainsi, à la plus grande joie de Gilles qui est à la fois un voyeur et un vicieux qui aime m’exhiber. Surtout quand je ne porte strictement rien sous cette robe !


Plus d’une fois, alors que nous nous baladions, nous avons croisé des hommes qui n’ont pas manqué de me zieuter à fond, surtout qu’avec un bon point de vue et une luminosité adéquate, le tissu assez fin peut révéler bien des choses. Et j’aime bien être un centre de convoitise.


Aujourd’hui, il fait beau. Main dans la main, mon mari et moi, nous nous baladons. Nous nous dirigeons vers un parc pas trop loin de la maison. Nous habitons à la fois à la campagne et aussi un peu en ville. Nous sommes à la limite entre ces deux environnements, ce qui fait que nous avons le beurre et l’argent du beurre.


Alors que nous sommes à mi-chemin, Gilles s’exclame :



Amusée, je le raille un peu :



Puis nous continuons à marcher sur cette route de terre qui est plutôt déserte aujourd’hui. Quand il ne pleut pas, ce chemin est très agréable, mais en plein hiver, c’est une catastrophe ! Soudain, mon homme me dit :



Cette réflexion de ma part étonne mon mari :



Perfide, j’ajoute :



Gilles râle pour la forme, mais je sais qu’il ne déteste pas quand je me montre un peu plus vulgaire, surtout que la plupart du temps, je m’applique à bien parler. Mon mari me dit souvent que je parle mieux français que la plupart des francophones, ce qui est un compliment.


De ma main libre, je désigne le bosquet qui marque le commencement du sentier :



C’est en effet nettement plus agréable de marcher dans l’herbe que sur une route en terre, surtout quand le sentier zigzague à travers les arbres et les gros buissons. Le soleil donne, mais pas trop, une légère brise souffle, tout ceci est fort plaisant.


Main dans la main, nous avançons dans ce petit sentier, sous un soleil fort plaisant. Personne aux alentours, une balade en amoureux avec mon mari, tout va pour le mieux.


En amoureux ? Je me demande si mon homme ne va pas tenter un truc ou deux, car je le vois regarder autour de nous. Je connais bien Gilles depuis le temps que je vis avec. Et quelque chose me dit qu’il a envie de moi, une certaine bosse me le prouve sous la ceinture de son pantalon. J’aime qu’on me désire, surtout après tant d’années !



Et sans me demander vraiment mon avis, Gilles abaisse un peu la partie bustier de ma robe bleue, révélant mes seins. Il s’exclame aussitôt :



Je fais remarquer un point de détail à mon homme :



Nous avons en effet une pièce secrète dans le grenier. Celle-ci fut créée quand nous l’avons aménagée, il y a dix ans environ. Au début, elle servait à entreposer des choses pas toujours montrables, enfermées dans des armoires. Officiellement, c’était la salle des archives. Nos enfants ont toujours cru que c’était là qu’on enfermait nos souvenirs de jeunesse, ce qui n’était pas faux, car c’était bien ce genre de truc qu’ils voyaient dedans.


Depuis que les enfants sont partis, cette pièce est devenue plus accessible, elle a même été aménagée pour certaines turpitudes, mais ce n’est pas le sujet du jour.



Joignant aussitôt l’acte à la parole, Gilles s’empare de mes seins pour commencer à les couvrir de baisers, les lécher, sucer mes tétons et mettre ses mains partout ! Je me doutais bien que ça finirait comme ça. Non, que ça commencerait comme ça, car je vois mal mon obsédé de mari ne s’en tenir qu’à ma poitrine !


En tout cas, mon homme y va de bon cœur pour me dévorer ! Pour un peu, je me demanderais bien s’il ne s’est pas converti au cannibalisme !



Par amusement, je fais ma blasée :



Aussitôt, il aventure sa main sous ma robe, entre mes cuisses, bien décidé à me masturber. Je suppose que c’est avec amusement qu’il constate que je suis déjà mouillée, ce qui doit bien arranger ses affaires ! Je me laisse aller à cette double agression caractérisée, celle de sa bouche vorace et celle de sa main baladeuse !



Gilles relève momentanément son nez de mes seins qu’il pelote sans vergogne :



Gilles s’enfouit de plus belle entre mes lolos qu’il couvre à nouveau de baisers brûlants et voraces. Avec avidité, il lèche mes seins, il suce mes tétons bien érigés et il met ses mains partout sur mon corps ! Donnez un doigt à mon mari, il veut tout !


Ce qu’il me confirme peu après en m’ordonnant :



Mon mari abaisse ma robe sur mes pieds, je recule d’un pas pour qu’il puisse la prendre en main. Je suis à présent toute nue. Sereinement, Gilles plie ma robe puis la pose délicatement dans l’herbe. Puis il annonce tranquillement, tout descendant sa braguette :



Néanmoins, amusée par la situation, je m’exécute. À peine suis-je en position que Gilles se poste derrière moi :



Et sans préambule, sa verge s’enfonce dans ma vulve qui l’accueille sans aucun souci, tellement celle-ci est déjà humide et détrempée ! C’est normal, cette situation m’excite depuis tout à l’heure, et puis, je ne refuse jamais un petit coup de queue de mon homme, sachant que, moi aussi, j’aurais largement ma part, Gilles se faisant un plaisir de me faire plaisir !




Un si jolie robe bleue ôtée



C’est agréable de se faire prendre en levrette en pleine nature, tandis qu’il fait bon, le soleil par-dessus, et une légère brise. Sans oublier un homme en pleine forme qui vous pistonne joyeusement, fermement, longuement. Oui, j’adore être l’objet de son désir !


Alors que les choses commençaient à devenir intéressantes, j’entends tout à coup une voix masculine inconnue dire :



Surprise, je regarde en direction de la voix, et toujours à quatre pattes dans l’herbe, je découvre un bonhomme d’environ quarante ans en tenue de jogging en train de nous contempler avec intérêt, moi surtout. Pas mal, me dis-je en scrutant l’intrus qui est plutôt bel homme. Je remarque vite que son short est devenu trop serré et qu’une bosse rondouillette se moule à présent dans le lycra de son short qui lui arrive à mi-cuisses. Visiblement, le monsieur est excité par la situation. Il est vrai que je ne cache pas grand-chose de mon anatomie puisque je suis totalement nue, et en plus, mon homme est en train de me prendre fermement en levrette !


En parlant de ça, je constate que le nouvel arrivant ne coupe pas les moyens de mon mari ! Il l’a toujours aussi raide et bien enfoncée en moi ! Et ses mains me maintiennent fermement les hanches afin que je ne puisse fuir. Normalement, je devrais tenter de me dégager et de me couvrir. Néanmoins, je décide de jouer le jeu.


Avec indolence, Gilles répond :



Un peu sur le même ton, le joggeur répond, tout en me reluquant copieusement :



Un peu prise au dépourvu par la situation, je bafouille :



Curieusement, je rougis à l’écoute de ce curieux compliment. Mon mari répond pour moi :



Sans arrêter de me pistonner depuis le début de cet étrange échange, mon mari propose placidement au nouveau venu :



Je suis un peu dépassée par la situation ; tout ceci ressemble trop à des engrenages bien huilés. Je me demande si je ne suis pas en train de rêver ou quelque chose comme ça. N’ouvrant toujours pas la bouche, je me contente de mieux regarder cet inconnu, de le détailler. Celui-ci ajoute :



Le bonhomme me plaît bien. Un gros panneau lumineux est en train de clignoter dans mon cerveau : tout ceci n’est pas naturel, ça doit être un coup monté de mon mari. Si c’est le cas, une fois de plus, c’est un bon choix, cet homme est nickel comme je les aime. Je sens que je ne vais pas me faire beaucoup de violence !


Tout en regardant le nouveau venu, je réponds énigmatiquement :



Ce n’est pas vraiment un non. Ce n’est pas non plus tout à fait un oui. En tout cas, cette réponse convient parfaitement à l’inconnu puisqu’un large sourire se dessine sur son visage, et qu’il ajoute aussitôt :



Puis il abaisse illico son short en lycra, faisant jaillir une belle verge bien nervurée, qui pointe narquoisement assez près de mon nez, puis il s’agenouille devant moi. Bel outil, j’en conviens ! Un peu long, mais pas trop gros, juste comme il faut en épaisseur.



Guillaume ? Comme c’est amusant ! C’est la version française de William, pseudo-Lord à la si jolie voiture rouge. Faut-il y voir un clin d’œil du destin ? Assez intéressée par la chose qu’il exhibe, je lui suggère :



Sans aucun chichi, j’absorbe le gland légèrement luisant entre mes lèvres. Ce petit salopiaud était déjà en train de fuiter légèrement. Je ne déteste pas le goût qui remplit ma bouche. Ce n’est pas ce que j’ai connu de plus sucré, mais ça va. D’ailleurs, il est rare que le sperme des hommes soit une franche friandise, point de vue goût ! L’intérêt est ailleurs…


Tandis que je m’occupe du bâton de chair, j’entends dire au-dessus de moi :



Son mandrin de chair toujours dans ma bouche, Guillaume caresse délicatement mes cheveux :



Très occupée, je réponds à ma façon :



Sans cesser de me pistonner, mon mari demande :



Guillaume soupire abondamment :



Tandis que je le suce, je le plains silencieusement. Mais en même temps, je peux comprendre sa femme qui a préféré se focaliser sur ses enfants. Gilles a su être patient, et en même temps, il a su entretenir la flamme en permanence, même si j’avoue avoir eu de sacrées baisses de libido.


Résultat de cette flamme entretenue avec patience et détermination, je suis en mode embrochée avec une queue dans la bouche et une autre diamétralement opposée dans ma chatte, le tout en pleine nature !


Je ne déteste pas les trios. Il fut même un moment où j’en faisais très souvent, légèrement aidée par Mickaël qui était devenu mon amant officiel. Cette situation a duré environ quatre mois, le temps que, lui aussi comme Marcelin, il se déniche une vraie compagne avec qui vivre. En y songeant, je dois être abonnée au « déniaisage » et aussi au « recasage » de mes coquins ! Bref, je suis en quelque sorte une assistante sociale !


Je suis sortie de mes pensées par la voix de celui que je suce suavement :



Visiblement, il s’adresse ensuite à moi :



À peine a-t-il prononcé ces mots que sa queue tressaille entre mes lèvres, signe annonciateur que sa lance à incendie va rentrer dans peu de temps en action ! Ce qui arrive très peu de secondes ensuite sous la forme d’un premier jet bien copieux et d’un râle bien sonore ! J’espère qu’il ne va pas rameuter tous les bonshommes du coin en bramant de la sorte !


Puis c’est une succession de jets, ainsi qu’un niveau moins sonore. J’arrive à suivre tant bien que mal la cadence, mais je me demande depuis quand ce type n’a pas vidé ses couilles ! Son histoire d’épouse dégoûtée du sexe doit être vraie !


Peu après (je vous épargne les détails), c’est à mon tour de profiter. Je suis allongée dans l’herbe, couchée sur ma robe en guise de serviette, tandis que Guillaume s’active entre mes jambes et que Gilles m’embrasse tout en pelotant copieusement mes seins. Mon mari sait très bien que j’adore me faire manipuler de la sorte. J’évite pour l’instant de rabattre mes jambes sur le dos de mon visiteur intime, sinon je risque de l’étouffer, mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque ! Je me contente d’écarter au mieux mes cuisses, pour que sa tête soit nichée au mieux et que sa langue fasse agréablement son travail de farfouillage !


Honnêtement, j’ai connu mieux comme lécheur, tous les hommes ne sont pas forcément doués avec leur langue, mais ça n’empêche pas qu’une sourde vague monte lentement en moi. Gilles doit s’en douter puisqu’il commence à jouer férocement avec mes tétons, les roulant, les pinçant, les étirant entre ses doigts. Il sait très bien que ces petites tortures donnent un gros coup de pouce à la montée de ma jouissance !



Je sombre dans un puits sans fond, vers des ténèbres lumineuses, dans une moiteur de plaisirs et de soubresauts ! J’adore jouir, une langue dans mon intimité, ses seins finement torturés ! Je suis ballottée, retournée, renversée par la vague puissante de ma jouissance !


Puis arrive la quiétude… une douce tiédeur m’envahit…




Sur une si jolie robe bleue, couchée



Une fois que j’ai réémergé, mes hommes ne perdent pas de temps : j’ai droit à divers câlins, à diverses mains baladeuses, à diverses bites à branler, à sucer, un festival ! Ces mâles en rut ne sont peut-être que deux, mais j’ai la curieuse impression qu’ils sont beaucoup plus ! Nettement plus !


J’ai droit à un léger répit, j’en profite pour reprendre mon souffle, toujours sous les caresses et les baisers de mes deux amants. Soudain, Gilles tend un préservatif à Guillaume :



Mon mari se balade toujours (ou presque) avec des préservatifs, car comme il dit : on ne sait jamais. Une fois de plus, cette précaution s’est révélée utile. Guillaume ajuste le morceau de latex sur son sexe. Je constate qu’il réussit à chapeauter sa protection assez facilement, mais à ses gestes, je vois bien qu’il n’est pas trop coutumier des capotes. Quelque part, ça me rassure. Je préfère les hommes « normaux » aux dragueurs impénitents !



Pour toute réponse, je lui souris. J’aime quand mes amants s’expriment bien, avec un langage châtié et un peu suranné. Sans doute un résidu de mes études en français. À cette époque, j’avais une prédilection pour les grands auteurs classiques. Mais à ma grande déception, la plupart des francophones parlent autrement.



Sans attendre la réponse, Guillaume se colle à moi par-devant, écrasant mes seins contre sa poitrine velue. Nos ventres s’épousent l’un l’autre, son sexe bien raide se plaque contre mon pubis.



Ses mains caressent mon dos, puis descendent vers mes fesses qu’elles massent voluptueusement. Ses lèvres plongent dans mon cou, ce qui me procure de doux et longs frissons. Entre deux baisers voraces, Guillaume me confie :



Je sens que la suite va arriver dans peu de temps, car Guillaume cherche visiblement à me, sa longue queue, plaquée contre ma cuisse, est à l’orée de mes lèvres détrempées. Je vois bien que mon nouvel amant essaye de se positionner.


Soudain Guillaume s’exclame :



Je m’inquiète un peu :



Bonne initiative ! Quelques secondes plus tard, je me retrouve à califourchon sur mon nouvel amant, son sexe à nouveau à l’orée, mais cette fois-ci, c’est moi qui possède le contrôle, et c’est loin de me déplaire ! Je guide du bout des doigts sa tige de chair. Durant ce temps, Guillaume est déjà en train de jouer avec les seins. Décidément, les hommes sont des grands enfants !


Quand son gland se fait enrober par l’abricot délicat de mon sexe, je pousse un petit râle de bien-être, j’adore me sentir envahie ! J’en frissonne d’aise et mon cœur se met à palpiter.


Quand je sens sa tige plonger en moi, massant ma délicate vulve, la taraudant au plus intime, mon corps est pris de petits tressaillements. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je fais l’amour avec deux hommes, voire plus, mais aujourd’hui, la sensation est forte, très forte, et délicieuse ! Je suppose qu’être nue dans la nature doit aider beaucoup…


Tandis que j’exprime doucement mon plaisir, une autre queue se poste à mon autre entrée. Mon homme est assez habitué des positions acrobatiques. Ce pervers adore les trios, voire plus, et il arrive toujours à se frayer une petite place dans l’enchevêtrement des corps ! Il faut dire que mon homme aime bien les casse-têtes ! Ici, je devrai plutôt parler de case-queues !



Le grand moment arrive… Ma petite rosette ne résiste pas longtemps à la sourde pression d’un gland que je connais bien et qui s’ajuste parfaitement en moi. Je me retourne à moitié vers mon mari, tandis qu’il commence à coulisser en moi :



Percée par-devant, envahie par-derrière, je perds doucement pied, me laissant aller à la jouissance qui monte en moi. Plaquée contre mes deux amants, je me débats pour exulter encore plus haut, plus loin. Mes yeux clos, ma bouche ouverte pointée vers le ciel, je sens une puissante vague qui m’envahit.



Les deux hommes s’activent en moi, limant consciencieusement mes gaines intimes. La sensation est de moins en moins tenable, je sens que je vais m’offrir un orgasme d’enfer. Y a-t-il une limite au plaisir sans mourir cardiaque ? Bonne question, mais je ne suis pas chaude pour servir de cobaye ! Quoique, mourir d’extase, ce n’est pas une mauvaise façon de partir pour un monde dit meilleur… Et sauf erreur de ma part, c’est le chemin qu’a pris un ancien Président de la République dans mon pays d’adoption.


À peine ai-je eu cette réflexion qu’un tsunami m’emporte ! Je ne l’avais pas vu venir, je pensais avoir encore quelques instants de répit ! Je me sens minuscule dans une mer déchaînée, ballottée par mille plaisirs, par mille embrasements, par mille jouissances !



J’explose, le corps doublement embroché, sentant confusément que mon mari est en train de me remplir, jouissant en même temps que moi. Guillaume suit le mouvement, si j’en crois ses râles de plaisir qui me parviennent à travers la brume.


Puis, je sombre, totalement, …


Quelques instants plus tard, je commence à revenir complètement à moi. Je sens confusément que je suis allongée au sol, sans doute sur ma robe, puisque je ne sens pas d’herbe sur mon corps. Avant que je n’émerge de mon doux cocon, j’entends les deux hommes dialoguer :



J’entends mon mari pouffer sourdement :



Un petit silence, puis Guillaume s’exclame :



Je continue de faire semblant de dormir, tout en me posant des questions. Rien dans ce que je viens d’entendre ne suppose un arrangement entre les deux hommes avant notre rencontre. Mais peut-être que mon mari a recommandé la prudence tandis que je me reposais, ou même avant. Je chasse ces idées, profitant de l’après de cette belle séance de sexe non prévue, du moins pour moi.


Il fait bon, le soleil dore ma peau, ma couche n’est finalement pas trop dure, je suis bien.




Fin de ma petite anecdote



Sur le chemin du retour, ma robe remise, tandis que nous cheminons main dans la main, j’apostrophe mon homme :



Je ne réponds rien, me contentant de lui sourire.


Non, je crois que je ne saurai pas, il ne me le dira pas. Quelque part, ce n’est pas plus mal. Si c’est vraiment le hasard, il a bien fait les choses et m’a offert un peu d’épices aujourd’hui. Si c’est prémédité par mon mari, je sais qu’il a fait au mieux et qu’il a choisi cet homme pour moi de façon optimale. Dans les deux cas, je suis gagnante.



Aussitôt, je le coupe :



Toujours main dans la main, nous retournons vers notre maison. Bien que je pense qu’il y a une certaine probabilité, une grosse probabilité que tout ce que je viens de vivre a été scénarisé par Gilles, finalement, je ne suis pas mécontente de cette petite surprise, même si je constate au passage que mon mari sait toujours faire des cachotteries.


Dans la foulée, j’en viens à penser qu’il pourrait sans problème s’offrir des extras derrière mon dos, sans que je ne le sache, mais je chasse bien vite cette idée. Tel que je connais mon homme, ce n’est pas dans son style, et les rares fois durant lesquelles il a joyeusement turlupiné une autre femme, j’étais toujours à ses côtés.


J’espère rester encore très longtemps à ses côtés…