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n° 19486Fiche technique29311 caractères29311
Temps de lecture estimé : 17 mn
12/03/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Une femme, un homme, une chambre d'hôtel, un désir fragile et une histoire non avouée.
Critères:  fh hotel douche amour pénétratio jeu confession
Auteur : Olaf      Envoi mini-message
Les voies du plaisir sont (parfois) impénétrables

23 heures 30, devant la porte de ma chambre d’hôtel



Les mots sont accompagnés d’un regard particulier. Un regard et un léger sourire, qui disent l’envie. Pas encore le désir, mais une envie qui a lentement mûri au cours de la soirée.


Connaissant Christina depuis longtemps, je sais qu’il n’y aura peut-être même pas de début de désir pour prolonger cette envie. Chez elle, le chemin qui mène de l’un à l’autre est long et semé d’embûches. Des embûches-cicatrices sur lesquelles elle ne peut mettre de mots. Des embûches soudain renversantes comme des vagues de marée montante. Innommables jusqu’à aujourd’hui.


Avec cette franchise qui la caractérise, elle ne promet donc rien d’autre qu’une envie de dormir entre mes bras. Une envie rarement exprimée depuis que nous nous connaissons, ce qui la rend d’autant plus précieuse.


Une envie qui n’appartient aussi qu’à nous deux. Ce qu’elle éprouve pour d’autres hommes répond à d’autres émotions. Dont elle me parle, dans le détail parfois, mais auxquelles je n’ai pas accès. Nous ne sommes pas amants. Elle ne l’a jamais désiré. Ou je n’ai pas su la convaincre.


Ce qui n’empêche ni de tendres massages sensuels, ni des moments d’intimité peau contre peau, à nous raconter nos vies et nos amours. Sans parler des alcools et de la bonne chère dont nous nous régalons jusqu’à la fermeture de bistrots dans lesquels nous refaisons nos vies. Tout cela nourrit cette envie si anodine en apparence et pourtant si riche en sensations et en émotions lorsqu’elle s’épanouit au cours de la nuit.


Car, pour Christina, dormir entre mes bras, c’est se serrer tout contre moi en m’offrant la chaleur et la douceur de sa peau nue. À l’exception d’un petit truc de dentelle qu’elle garde, non pour se protéger d’un éventuel assaut de ma part, mais pour rappeler qu’elle n’aime pas les caresses trop intimes. Elle aime faire l’amour, dit-elle, pas les préliminaires intrusifs.


Ce qu’elle appelle dormir entre mes bras, c’est surtout jouir de mes caresses aussi longtemps qu’elles sont surprenantes ou émouvantes, et qu’elles lui font du bien. À défaut, elle se réserve la liberté de s’enfuir, sans explication, sans même un dernier baiser. Comme si elle manquait soudain d’air, ou de liberté d’être la femme qu’elle veut être.


Peu à peu, elle m’a toutefois appris à quel point sa gourmandise et son appétit de découverte peuvent être contagieux, lorsqu’elle est en confiance. Avide de caresses et d’attouchements, elle les accepte aussi bien éveillée que somnolente, ou en plein rêve. Contrairement à de nombreuses autres amantes, elle apprécie les surprises sensuelles au petit matin, les tendres réveils sous des guirlandes de baisers, les frissons érotiques avant même de réaliser où et avec qui elle est.


Dormir une nuit avec moi, si rien ne la perturbe, c’est vraiment toute la nuit, du coucher du soleil (ou de la fermeture du dernier bar) aux premières lueurs du jour. Les corps entremêlés, baignant dans une même moiteur, enveloppés par une même chaleur. Elle ne se lasse pas de cette proximité sensuelle. Une forme d’intimité dont je suis probablement l’unique bénéficiaire, tant elle préfère quitter la couche des autres hommes avant qu’ils ne puissent découvrir les détails de son anatomie.


En vérité, c’est sans doute à cause de cette manière qu’elle a d’être rare et imprévisible que je tiens autant à Christina. Et que je réponds présent à chacun de ses appels. Pour vivre un instant suspendu dont elle a le secret. Des instants fragiles, mais intensément jouissifs si les astres sont favorablement alignés.




ooo000ooo




23 heures 32, devant la porte de ma chambre d’hôtel, deux planètes semblent alignées.


La lumière du couloir s’est éteinte. Christina prend la carte magnétique que je tiens dans ma main, déclenche le mécanisme d’ouverture de la porte et me précède dans la chambre. Je constate qu’elle ne replace pas la carte dans l’installation qui commande la lumière.


Dans le noir, je l’entends se déshabiller. Puis elle s’approche de moi et me tend ses lèvres. Contrairement à son habitude, elle n’a gardé aucun sous-vêtement sur elle. Mais elle s’engage activement pour l’égalité vestimentaire en entreprenant de me déshabiller à mon tour, puisque cela ne m’est pas encore venu à l’idée.

Lorsqu’elle est arrivée à ses fins, je m’attends à ce qu’elle me pousse sur le lit. J’anticipe l’assaut et m’esquive en direction de la salle de bain. Les pointes des seins que j’effleure au passage sont raidies et sensibles, si j’en crois le léger gémissement que ma caresse provoque.


Je ne l’entends pas me rejoindre sous la douche, mais ses mains sur mes fesses et ses cheveux sur ma poitrine manifestent son envie d’un corps à corps ludique. Nous nous embrassons tendrement sous l’eau bouillante.

Après avoir discrètement constaté l’effet de ce baiser sur ma virilité, elle s’applique à me savonner, presque chastement, comme pour faire retomber un élan érotique trop précoce.

Quelques minutes plus tard, elle me tourne le dos, pose mes mains sur son ventre et demande les mêmes ablutions en retour. Je prends mon temps pour la satisfaire. Pour la première fois depuis que nous nous connaissons, il me semble qu’elle s’ouvre sans inhibition à mes caresses. Même les plus audacieuses.


Lorsque nous avons tous deux fait le plein de douceurs, elle me serre entre ses bras. Ce qui nous unit à ce moment est d’une intensité rare, fait d’un mélange de pur désir, que la nudité et la chaleur de la douche exacerbent, et de tendre amitié, que son geste symbolise.

Avec une troublante maîtrise des jeux de séduction, malgré la nudité, malgré mon sexe gonflé contre ses cuisses, elle arrive à gommer presque toute tension érotique entre nous.

Cela suffit à calmer peu à peu les battements de mon cœur et mon excitation, que l’attitude de Christina a fait monter en flèche dès l’ouverture de la porte. Son calme me permet de m’ouvrir à des émotions inattendues en pareille circonstance.


Ce que je perds en raideur, je le gagne en sensibilité et en écoute de nos corps. Elle veut dormir avec moi, pas voguer d’orgasme en éjaculation. Elle ne veut surtout pas savoir où nos ébats vont nous mener.

J’ai appris à mes dépens qu’elle risque de disparaître si la surprise et l’étonnement ne sont plus au rendez-vous, ou si elle sent que le mec recherche avant tout les spasmes libérateurs.

Entre nous, l’accès au plaisir doit passer par d’autres chemins. Sur lesquels elle m’entraîne en me prenant par la main pour rejoindre notre lit.




ooo000ooo




23 heures 50, intérieur lit, deux planètes de plus en alignement


Après s’être enroulée autour de mes jambes, Christina est restée silencieuse. Au point que je l’ai crue endormie. Elle devait en réalité réfléchir à la meilleure manière d’obtenir quelques confessions intimes de ma part.



Cette discussion serait en soi assez banale et habituelle entre nous, si Christina ne cessait de sucer et de caresser mes tétons pendant qu’elle explique ses réticences amoureuses. Elle me sait très sensible de cette partie de mon anatomie, et je ne doute pas qu’elle s’amuse à mélanger ce qu’elle dit de son aversion pour une attitude trop machiste au lit, et un jeu érotique efficace pour provoquer une réaction virile de ma part. Tout en précisant les règles du jeu, notamment ce qui lui déplaît.



Elle descend sa main le long de mes abdominaux, effleure mon sexe et prend mes boules entre ses doigts. Son massage est délicieux et je me mets à bander contre sa main.



Puisqu’elle veut essayer des trucs, essayons. Je descends mes mains le long de son dos et m’empare de ses fesses. Elle se serre plus étroitement contre moi. Je poursuis mon avance, glisse un doigt en direction de sa vulve. Elle écarte ses cuisses pour me faire de la place. Mon index n’est plus très loin de son anus. Je le pose sur sa rondelle plissée, qui se contracte immédiatement. Comme ses doigts sur ma queue.

J’ai trop envie de cet attouchement et depuis trop longtemps pour m’en priver. Je m’attends à ce qu’elle me rabroue vertement et menace de s’enfuir. Il n’en est rien. Juste une légère secousse de surprise. Et quelques baisers sur mon torse. Mouillés, chauds. Invitant à plus d’audace, mais sans impatience, sinon le fil se cassera.



L’équilibre de ce qui nous unit est fragile. Au moindre mot trivial, trop évocateur d’un désir brut, d’une envie de posséder, de dominer, elle va se soustraire à ce qui deviendrait une emprise de ma part.

Elle veut une communauté de biens sexuels, un partage équilibré des plaisirs comme des tâches au sein du couple. Pour s’abandonner, elle veut des mots qui disent à la fois l’envie, le désir, le plaisir, l’émotion, l’admiration, l’excitation, le bien-être, et bien sûr la tendresse.


Un nouveau vocabulaire amoureux rien qu’à nous. Sans l’avouer, elle est en train de faire de nous un couple. En commençant par accepter ce qu’elle a sans doute rarement laissé d’autres lui offrir.

En bon français, elle tient ma bite pendant que j’effleure son cul. Mais, vu ce qu’elle attend de nous, un minimum de raffinement et d’imagination s’impose pour en parler puisque c’est ce qui l’excite.



Tout en continuant de murmurer le mot magique, elle s’amuse à m’exciter avec sa langue et ses lèvres. Elle ne ralentit le traitement qu’au moment où les premières pulsations traversent mon canal séminal, au bout duquel elle récolte les gouttes claires qui s’en échappent.


Pour détourner son attention de ma virilité qui menace de surchauffer, j’écarte ses fesses et presse mes doigts contre sa vulve et son anus, sans vraiment respecter la résistance qu’elle oppose tout d’abord. C’est quitte ou double, mais j’ai besoin de savoir jusqu’où elle est prête à aller avec moi cette nuit. Elle me connaît trop bien pour s’en étonner.



Le souffle un peu court, elle monte maintenant sur moi. Mince et légère, elle n’a aucune peine à s’asseoir de manière à ce que sa vulve presse entièrement sur ma queue, tout en veillant à empêcher la pénétration.

Elle se caresse longuement sur toute la longueur de mon membre, en tenant mes mains entre les siennes puis en les posant sur ses seins. Les effleurements de sa fente sont savamment dosés et suffisent à entretenir une voluptueuse envie dans mon bas-ventre sans m’inciter à chercher des sensations plus fortes. Ces caresses pourraient durer indéfiniment, et me donner sans discontinuer un plaisir très intense.


Je retiens tout mouvement de mes reins, appréciant d’être ainsi soumis à ses désirs, sans envie impérieuse de jouissance. Je sens à sa manière de me faire coulisser contre son intimité que cette façon de nous aimer lui procure un intense bien-être.

Mais je sens aussi à une discrète retenue des mouvements de ses hanches que son ventre est prêt à m’accueillir, mais que sa tête n’est pas suffisamment libre pour accepter la pénétration.

Dans la position dans laquelle elle me tient, je suis incapable d’influencer nos ébats. Je n’ai que les mots.



Lentement, elle glisse la pointe de mon membre en elle. Lorsqu’elle me sent tout au fond de son ventre, elle s’allonge sur moi et se met à respirer au même rythme que moi.




ooo000ooo




1 heures 10, intérieur-lit, les conjonctions planétaires se dissolvent


Nous restons longtemps immobiles, enlacés, intimement mélangés.

Lorsque je finis par glisser hors d’elle, Christina s’allonge sur mon côté gauche, une main sur mon torse, ses cuisses de part et d’autre des miennes. Sa chatte trempée laisse des coulures chaudes sur ma peau. C’est très agréable, sauf que je sens le corps de Christina soudain plus tonique entre mes mains, crispé en réalité.



Sans que je m’y attende, alors que je flotte encore dans le bien-être que ses palpitations intimes m’ont procuré, un immense sanglot monte de son ventre et s’échoue dans sa gorge. Alors que nous étions si tendrement unis, apaisés, quelque chose surgit des tréfonds de son âme et la terrasse de la plus cruelle manière.

Les sanglots se succèdent maintenant sans discontinuer, comme les vagues d’un long orgasme. Mais il n’est plus question que de chagrin, de bouleversement du cœur, et probablement de douloureux souvenirs qui remontent à chaque fois qu’un homme la touche, de la manière qu’ont la plupart des hommes de toucher leurs partenaires sexuelles.


Elle a déjà évoqué cela, à demi-mot. Elle cherche depuis longtemps par tous les moyens à matérialiser des souvenirs traumatisants de son enfance, des réminiscences d’attouchements, ou même pire. Rien n’y a fait. Ce n’était pas la bonne manière de soulager ses tourments.



Je lui donne tout ce que j’éprouve de beau et de fort pour elle, réchauffe sa peau à deux mains, recouvre ses paupières et son visage de baisers amoureux, serre son corps dévasté contre moi.

Peu à peu nous retrouvons ce que nous partagions en nous unissant tout à l’heure. D’une manière qui semble apaiser Christina et la préparer à une confidence dont elle doit se libérer.



Il n’y a plus rien à dire. Nous sommes l’un et l’autre épuisés, comme après un orgasme intense, mais dans notre cas un orgasme dont nous n’aurions jamais rien dû savoir.


Les mots vulgaires, hygiéniques qu’on utilise sans y penser pour parler de sexe sont autant de piqûres de rappel pour Christina, lorsqu’ils sont prononcés par un amant inattentif, ou que l’attitude du mec rappelle ce que faisait le couple.


Elle ne pourra jamais effacer les images imprimées dans son esprit par cette découverte de l’intimité de ses parents. Et de toute la brutalité qu’elle implique entre ces deux êtres qui lui étaient chers.

Alors elle espère atténuer la violence des images par des mots doux pour décrire ce qu’elle veut, elle, dans sa vie de femme, des mots rien qu’à elle et à un homme rassurant et aimé.


Je ne suis pas armé pour l’aider réellement. Mais si ma tendresse est utile à sa reconstruction, je veux bien parcourir ce chemin avec elle. Tout faire pour que ce qui vient de se cristalliser dans son esprit lâche son emprise sur ses désirs de femme. Pour que le couple maudit retourne dans le passé, sans influence sur ses élans amoureux.


Sauf que beaucoup de mecs, et moi comme les autres, nous avons dans la recherche du plaisir beaucoup de gestes, de mots ou d’exigences qui s’apparentent à ce qu’elle a vu.

Dans mon esprit défilent les nuits où je me suis masturbé dans le vagin d’une fille, plus ou moins consentante. Où j’ai décrit crûment ce que j’attendais d’elle pour m’exciter. Où j’ai écarté des cuisses avec plus de force qu’il n’en aurait fallu si la fille l’avait vraiment désiré. Combien de fois ai-je préféré prendre un gémissement d’inconfort pour un râle de plaisir plutôt que m’inquiéter de ce que ma partenaire ressentait vraiment ? Ce plaisir supérieur que je suis bien sûr le seul à pouvoir donner.


En filigrane, je revois ce que je viens de vivre avec Christina, la douceur et l’élégance érotique de notre union, et le plaisir qu’elle m’a offert de cette manière. Et je visualise clairement les deux mondes inconciliables que cela représente.



— Bravo, tu es apparemment sur la voie du lâcher-prise. Par l’humour et la volupté de « l’autre » sexe.



Nous nous endormons un sourire sur les lèvres, conscients toutefois que beaucoup reste à partager.




ooo000ooo




5 heures 45, intérieur-lit, on s’en fout des planètes, seul le lever du soleil compte maintenant


Une alternance de chaud et de froid sur mes tétons et des caresses très ciblées sur mon membre me tirent du sommeil. Christina est assise à côté de moi, une main sur mon bas-ventre, l’autre sur mon torse, passant sa bouche de l’un à l’autre avec beaucoup de souplesse.


Il fait assez jour pour que je puisse détailler ses charmes, ce qui ne semble pas la gêner. Au contraire, en se penchant pour lécher mes couilles, elle m’offre une vue panoramique sur ses fesses et sa vulve enduite de mouille. Je pose ma main sur ces trésors. Elle se redresse de manière à voir mon visage et vient m’embrasser fougueusement, mes doigts presque ancrés en elle.



De toute évidence, je suis celui par lequel elle veut s’administrer une thérapie de choc. Elle nous fait prendre tous les risques. Le moindre geste, le moindre mot provoquant une réminiscence pourraient nous faire retourner à la case départ. Mais à l’entendre et à voir sa manière de me provoquer, c’est exactement ce qu’elle veut.


Dès que je bande assez, elle se met en levrette devant moi. Sa manière de s’offrir est trop belle pour me laisser douter encore longtemps. Je prends ses hanches entre mes mains et plonge mon tenouchi profondément en elle. Elle me pousse à oublier la finesse et la minceur de son corps et à lui faire l’amour avec toute la vigueur dont elle me pense capable.


Totalement en confiance, elle m’incite à répéter les gestes de l’autre couple, pour mieux les occulter.

Elle contracte ses muscles intimes et bascule son bassin à chaque pénétration pour me faire perdre contenance.

Elle me veut en rut, comme l’autre dont elle a le dégoût. Parce que de moi, dont elle ressent la tendresse et l’amour, elle peut accepter cette envie animale.

Une envie partagée, belle, qui enterre toute autre image.

Elle veut mon sperme éjaculé avec force sur sa peau, en gage de ce qu’elle peut provoquer chez un homme.

Un sperme extirpé des boules qu’elle a massées et embrassées au cours de la nuit, sans même que je m’en aperçoive.


Elle fait de moi à l’insu de mon plein gré, même si je suis plus que consentant, l’étalon de la rédemption. Contrairement à ce que je pensais nécessaire, elle veut justement que nous refassions les mêmes gestes que le couple espionné. Mais avec un plus qui fait toute la différence. Ce plus qui n’est qu’à nous et qui rend tout possible.


Je maîtrise de moins en moins bien ce qui se trame en moi. Une tension irrésistible et jouissive se produit au fond de moi. Elle la fait monter du cran de trop en me faisant partager son propre plaisir.



Il me reste assez de résistance pour lui offrir encore quelques coups de reins qui semblent augmenter son plaisir. Les secousses de son corps et les contractions de son vagin sur ma queue me font basculer.

Comme elle l’a voulu, je me retire à la première giclée, et je dirige les suivantes sur ses fesses et le bas de son dos. Un cri de satisfaction suivi d’un rire de gorge particulièrement sensuel accueille la dernière éclaboussure.

Elle a démâté son mâle exactement de la manière voulue. De la manière nécessaire pour commencer à se reconstruire.




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⁽¹⁾ « J’ai encore rêvé d’elle », de Serge Koolenn, chanté par Richard Dewitte et Joelle Mogensen, 1975