n° 19490 | Fiche technique | 14999 caractères | 14999Temps de lecture estimé : 9 mn | 16/03/20 |
Résumé: Le grand soir pour Marc et Jim, l'un guidant l'autre vers une première fois. | ||||
Critères: hh couple amour fellation hdanus hsodo init -hhomo | ||||
Auteur : Mlle Fanchette (Terriblement fleurs bleues...) Envoi mini-message |
Première fois
Sur le seuil, Jim hésita un instant avant de suivre son compagnon. Marc le sentit tout de suite et se retourna pour chercher son regard.
Il se dandinait d’un pied sur l’autre, incertain, le regard fuyant. Son partenaire finit par lui saisir délicatement le menton pour lui redresser la tête et plonger dans ses yeux.
Timidement, Jim sourit à ces mots, mais interrogea encore dans un souffle :
Le voyant encore peu sûr de lui-même, Marc le saisit par la nuque et l’embrassa fougueusement en plaquant leurs deux corps l’un contre l’autre. Sous l’assaut, Jim trembla, mais ne recula pas, bien au contraire, il enroula ses bras autour de la taille de son partenaire pour mieux le sentir contre lui. Le baiser se fit plus tendre et Marc prit la lèvre inférieure de Jim entre les siennes, la suça délicatement jusqu’à sentir son futur amant se détendre.
Passant sa langue sur ses lèvres, Jim avala sa salive et acquiesça en devinant la virilité tendue contre la sienne non moins enthousiaste malgré deux épaisseurs de jeans.
En disant ces mots, Marc prit entre ses mains en coupe le visage de son partenaire pour plonger dans son regard. Jim inspira profondément plus pour retrouver son souffle déjà saccadé par l’envie de l’autre que pour chasser la peur de l’inconnu. Il sourit en sentant son cœur battre follement dans sa poitrine et pulser dans tout son corps en éveil. Il lui semblait être au bord d’un précipice fabuleux dans lequel il avait hâte de sauter.
Une joie sans limites gonfla la poitrine de son amant qui crut défaillir de bonheur, appréciant infiniment la valeur de ce présent. Il s’empara avec ardeur de la bouche que lui tendait Jim et la savoura longuement tandis que ses mains habiles caressaient tout entier le corps pressé contre le sien jusqu’à ce que son compagnon, le souffle court, ne puisse retenir un gémissement.
Un sourire triomphant étira ses lèvres et il poursuivit ses cajoleries sans accélérer l’allure se contentant avec adresse de défaire un à un et sans hâte les boutons de chemise de son partenaire. Celui-ci ne resta pas inactif bien longtemps, se jetant lui aussi dans la bataille avec énergie pour faire disparaître les trop nombreuses couches de tissus qui le séparaient de la peau nue de son homme. Plus vif et moins contrôlé, il arracha presque le T-shirt de Marc avant de faire courir ses doigts exaltés sur le ventre et les pectoraux ainsi libérés. Il en trouva la clé magique, et pinça doucement les tétons de son amant. Un grondement sourd échappa à Marc qui enfouit sa tête dans son cou pour reprendre son souffle. Poussant un soupir rauque, il vint coller ses lèvres humides à l’oreille de Jim et chuchota, un sourire dans la voix :
Il saisit des poignets de son homme et les plaqua au mur au-dessus d’eux et dévora son prisonnier de baisers humides et fiévreux jusqu’à le sentir perdre la tête en frémissements et ondulations. Le retenant d’une seule main, il entreprit adroitement de descendre la braguette tendue du jeans de Jim avec une lenteur calculée qui les mettait tous les deux au supplice. Malgré le caleçon, son sexe jaillit fièrement, menaçant de déchirer l’étoffe. Il l’effleura à peine en faisant glisser le pantalon à terre, ne perdant pas une miette des réactions enthousiastes et impatientes de son heureuse victime.
Du bout des doigts, Marc frôla les méplats du ventre de son amant lui rendant ses caresses sans cesser de dévorer avec fougue le cou offert à son appétit. Quand il se saisit d’un téton gorgé de désir, Jim gémit en se cambrant pour mieux se donner pressant ses reins en feu contre ceux de son compagnon.
Son appel fut entendu. Le libérant, son partenaire les débarrassa des vêtements qui les entravaient encore pour venir coller l’une contre l’autre leurs peaux nues. Il l’entraîna avec impétuosité vers le lit dont les couvertures furent rejetées d’un grand geste impatient.
Ils roulèrent ensemble sur le matelas souple dans un duel de caresses frénétiques et de baisers brûlants. Leurs soupirs ardents, leurs grondements fiévreux et leurs gémissements fous se mêlèrent, créant une symphonie fantastique à la gloire d’Éros.
Au bord de l’explosion, Marc invita son amant à s’étendre sur le dos et le parcourut de sa langue humide, ouvrant de nouveaux horizons à Jim émerveillé. Celui-ci, les yeux clos, les mains tremblantes tordant les draps fins, écoutait sa peau s’éveiller aux délices charnels, accueillant avec enthousiasme chaque électrisante caresse, chaque irrépressible frisson…
Après cette longue errance, les lèvres de Marc vinrent effleurer sa verge palpitante une fois, comme par erreur… puis une autre, de façon plus appuyée et encore une autre plus fermement avant de venir enfin l’enserrer toute entière. Jim se cambra sous ce baiser intime, sentant avec une acuité exacerbée la langue de son amant s’enrouler lascivement autour de lui tandis que de délicats petits coups de dents l’aiguillonnaient sans pitié. Il poussa un cri puissant qui fit sourire Marc de bonheur sincère. Ce dernier jubilait de le sentir abandonné, confiant entre ses bras, tremblant de plaisir sous ses lèvres. Sa fierté comme son soulagement était sans limites de réussir à faire décoller l’homme qu’il aimait tendrement.
Il poursuivit son langoureux baiser, attentif à toutes les réactions si franches et naturelles de Jim pour mieux moduler la partition. Il poussa néanmoins un grognement délicieusement surpris quand la main de son partenaire se referma sur sa virilité déjà mise à rude épreuve par le festin de cris et de soupirs d’extase de son amant.
En représailles, il glissa ses mains sous les fesses de son compagnon en les pétrissant pour mieux le prendre en lui et approfondir avec art la fellation. Du bout du doigt, avec délicatesse malgré leur fougue, il vint courtiser la secrète entrée d’une nouvelle jouissance, laissant son partenaire s’habituer à sa présence inhabituelle, l’apprivoiser à son rythme. Peu farouche, Jim répondit avec enthousiasme à ses flatteries, ses muscles fessiers massant la main qui lui ouvrait un horizon neuf. Dans un long gémissement, il finit par donner un coup de reins qui l’empala de plaisir sur les doigts tendus tandis que sa semence se répandait dans la gorge chaude de Marc, ému et enflammé par tant d’ardeur. Prolongeant l’orgasme, celui-ci le lécha encore et encore jusqu’à ce que se calment ses spasmes de volupté.
Ils s’allongèrent l’un contre l’autre sur le côté, Marc derrière son partenaire. Il commença par le couvrir encore de baisers, le mordillant doucement pour faire courir des éclairs de désirs sur la peau brûlante de Jim qui vit sa virilité se dresser bientôt avec panache.
Avec d’infinies précautions, Marc vint appuyer sa verge gonflée entre les fesses de son compagnon cherchant à l’amadouer peu à peu. Tremblant tout entier sous l’effort que lui demandait ce contrôle de lui-même, il esquissa un léger va-et-vient du bassin sans pour autant pénétrer dans le cœur palpitant de Jim. Il s’exhorta au calme et à la lenteur malgré les appels déchaînés du désir qui courraient dans ses veines, réclamant sa part. Jim soupirait fiévreusement et le suivait, enthousiaste et émerveillé devant ces nouveaux sommets.
Enfin, d’un geste doux et puissant, son partenaire le pénétra, provoquant un long gémissement qui vibra dans le sexe de Marc, résonna dans son bassin en feu et l’embrasant tout entier de plaisir. Un grondement rauque lui échappa avant qu’il ne s’empare impérieusement de l’oreille de son homme haletant. La prenant entre ses lèvres, il la suça légèrement en reprenant un va-et-vient lent, infiniment lent et patient du bassin, les mettant tous les deux à la torture.
Jim tremblait le souffle court tout entier consumé d’un désir ardent, mais n’osait porter ses mains fébriles sur sa verge exigeante dressée comme phare dans la tempête de sensations qui déferlaient par vagues violentes sur lui, en lui, autour de lui. Aujourd’hui, il découvrait, apprenait, mais ses doigts frémissants brûlaient de rejoindre la danse et tordaient fiévreusement les draps déjà froissés de leurs ébats.
Les dents de Marc remplacèrent ses lèvres contre son oreille lui arrachant un gémissement de plaisir brut. Seigneur ! Des frissons le parcoururent sans répit tandis que son amant s’enhardit à lui mordre encore le lobe en ronronnant comme le puissant félin qu’il était. Jim poussa son bassin en arrière impatient de sentir son homme plus profondément en lui, affamé de ce régal inédit si délectable. Grand prince, son compagnon accéléra peu à peu la cadence, pétrissant entre ses mains fébriles et vigoureuses le corps couvert de sueur de sa bienheureuse proie. Ses doigts parcoururent de nouveau le large torse tout en méplat de Jim, rendant hommage aux petites aréoles pointues qu’il pinça sans ménagement arrachant un cri de jouissance à leur propriétaire.
Celui-ci, assoiffé à en devenir fou chercha à se tourner contre le lit pour soulager sa virilité gorgée et implorante, mais les mains puissantes et exigeantes le retinrent fermement, l’emprisonnèrent au creux des hanches de son homme.
D’un grand coup de bassin, Marc les fit basculer ensemble sur le dos sans sortir du fourreau divinement étroit qui le mettait au supplice tant il palpitait, répondant joyeusement à toutes ses invites. Se sentir écrasé sous tout le poids de Jim était merveilleux et il put le prendre plus profondément encore s’abandonnant en lui tandis qu’il se tordait de désir et de plaisir mêlé, exposé triomphant au monde. Il invita d’un ton bas et enroué son amant à ouvrir ses yeux fiévreux pour se regarder.
Pour toute réponse, Jim, excité par ce qui s’offrait à sa vue, se tortilla de plus belle en gémissant, offert et exigeant, ondulant sans honte sur le sexe gorgé qui l’empalait au nom de l’amour charnel. Touché par sa confiance, heureux d’être digne de son plaisir, Marc en aurait pleuré de bonheur quand avec habileté, il se redressa pour les adosser tous les deux au mur en enserrant son partenaire entre ses bras puissants sans cesser de mordiller la chair tendre du cou et des épaules présentée à son solide appétit.
Enfin alors que les mains fébriles de Jim lui caressaient fébrilement les cuisses y semant un feu dévorant qu’il peinait à contenir, il fit descendre avec une affolante lenteur ses doigts adroits le long de son ventre jusqu’à venir les enfouir dans les boucles brunes du pubis de son amant qui attendait immobile, à l’écoute, le souffle court et frémissant, impatient d’en avoir encore plus de cet homme qu’il aimait infiniment. Les mains ralentirent leur caresse, s’égarant à l’intérieur des cuisses largement ouvertes de Jim pour mieux le tourmenter.
Tout puissant, celui-ci sourit contre son oreille en la mordillant et tira doucement sur les boucles habillant la verge tremblante de son amant sans la toucher.
Fou, Marc mordit son épaule à belle dent lui arrachant un cri de volupté qui en réclamait encore, encore, encore… Ils échappèrent à tout contrôle de la raison, les doigts de l’un s’enroulèrent autour de la virilité gorgée de l’autre tandis que leurs hanches se lançaient dans une délicieuse danse saccadée qui les fit basculer dans le précipice. Leurs cris se mêlèrent à l’infini, leurs corps, indissociables, explosèrent de jouissance ensemble, traçant une nouvelle voie lactée au ciel du plaisir.
Ils s’écroulèrent finalement repus, épuisés, courbatus et pétris d’un bonheur inépuisable… Ils se lovèrent dans les bras l’un de l’autre en échangeant des caresses et des baisers désormais paresseux avant de s’endormir pantelants et béats prisonniers l’un de l’autre, sans volonté de liberté.