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n° 19496Fiche technique32557 caractères32557
Temps de lecture estimé : 19 mn
20/03/20
Résumé:  Confinement ou pas, il faut bien continuer à vivre. Et à jouir.
Critères:  f h fh hh hhh fhh cadeau inconnu médical plage vengeance dispute voir exhib ffontaine pied fmast hmast intermast fellation nopéné hsodo jeu -humour
Auteur : Olaf      Envoi mini-message
L'amour au temps du corona

Même s’il a eu l’élégance de ne pas prononcer le mot, je ne suis pas sûr que notre Président ait saisi toute la portée de son discours sur le confinement des Français. En tout cas pas sur leur libido. Surtout pas sur celle d’une Française qui m’est chère, ma femme.


Déjà, j’ai bien remarqué qu’entendre dire « nous sommes en guerre » pas moins de cinq fois avait eu un effet très particulier sur elle. Un effet que mes avances ne lui faisaient plus depuis bien longtemps. J’ai nettement vu les pointes de ses seins se dresser sous son polo, et je n’ai aucune peine à imaginer l’étendue du champ de bataille dans sa culotte.

Je la croyais plutôt adepte de mecs virils. J’ai alors réalisé m’être complètement trompé sur sa libido. À moins qu’elle trouve en notre Président une forme de virilité à laquelle je suis imperméable. Affaire à suivre…


Ceci dit, a-t-il vraiment mesuré les conséquences de la promiscuité obligatoire qu’il impose ? Certes, une promiscuité citoyenne, pour reprendre ses termes. Mais si j’étais son responsable de la communication, je l’informerais de conséquences immédiates probables.


Il y a d’abord la situation où les couples se retrouvent plus ou moins en liberté dans un espace restreint. Le printemps n’étant pas loin, même Monsieur le Président ne pouvait ignorer que ce qui allait se mettre en marche serait plus turgescent que sa République.

La plupart des mecs ainsi en cage vont redécouvrir les petites fesses craquantes ou la belle paire de seins de leur partenaire, s’en émouvoir et concupiscer. L’inverse à propos des cuisses musclées et des pectoraux puissants des hommes étant égalitairement vrai pour les femmes.


Dès lors, je ne serais pas loin de penser que celles et ceux qui auront succombé au virus seront remplacés avant la fin de l’année par de vigoureux bébés.


La deuxième conséquence est plus dramatique, c’est le syndrome du pilote de ligne ou du cheminot à la retraite dans la force de l’âge. En pleine maturité sensuelle et sexuelle, désœuvré et en permanence dans les pattes de sa partenaire, il l’irrite jusqu’à l’exaspération. Rien de moins sexy que l’exaspération, surtout si le bonhomme a quelques aventures à plus de 10 000 pieds ou dans une gare de banlieue à se faire pardonner.


Dans mon cas, les deux aspects se sont mélangés. J’ai commencé par quelques compliments, de nature assez explicite. Ma femme a dégagé en coin.

Puis j’ai fait quelques cadeaux. Eux aussi de plus en plus explicites. Elle a ostensiblement déposé la lingerie dans son armoire et les jouets sexuels dans le tiroir de la table de nuit, certes avec un regard un peu brillant, mais elle ne les a plus jamais touchés.


N’y tenant plus après avoir de nombreuses fois caressé ses fesses et empaumé ses seins pendant la journée, je lui ai tendrement mis en main une volumineuse érection pendant la nuit. Elle m’a rappelé sans se réveiller vraiment que nous étions en guerre. « En guerre, mon amour, avec tout ce que cela signifie de restrictions et d’effort national ».


J’avoue ne pas avoir vu la relation entre l’effort national et mon érection, si ce n’est le garde-à-vous. Et l’effort que j’étais prêt à faire pour la nation, de préférence entre ses fesses qu’elle gardait tournées contre moi.


Avais-je cependant vraiment d’autre choix que de faire preuve de compréhension et de patience. Ce que je fis, jusqu’au jour où, croyant ma femme sortie faire les courses dûment autorisées par la préfecture, j’entre sans frapper dans la salle de bain.

J’y découvre ma douce moitié dans la baignoire, les seins hors de l’eau, pointes dressées, une main entre les cuisses.

Son portable est sur une chaise à côté d’elle. La voix, que je reconnais entre mille, fait s’écrouler mon univers. Ma femme se caresse en regardant le discours du Président qu’elle a enregistré à mon insu.


Voilà pourquoi je me suis retrouvé sur la touche ces dernières nuits. Le chef des armées m’a cocufié en vingt-sept minutes, juste en utilisant des mots qui rendent ma femme folle de désir. Des mots qu’un autre pourrait bien avoir écrits, en vérité.


Ma femme ne cherche même pas à cacher ce qu’elle est en train de faire. Bien au contraire, après m’avoir jeté un regard du genre « ah, tiens, te voilà », elle reprend ses effleurements libidineux les yeux mi-clos.

À la forme de sa main, je vois très bien qu’au moins deux doigts sont déjà profondément enfoncés dans son vagin. De son autre main, elle caresse les bouts de ses seins. Le rythme des caresses est calqué sur les phrases du président. Sauf que son souffle est plus rapide et qu’elle s’impatiente d’en arriver à la péroraison.

Elle doit connaître le discours par cœur et fait monter son plaisir au tempo présidentiel. Si mes souvenirs sont bons, il reste quelque huit minutes avant l’orgasme.


J’hésite une fraction de seconde sur l’attitude à adopter. Fuir et me réfugier dans un coin sombre de l’appartement, ou combattre.

Me souvenant qu’un autre président affirmait que l’attaque était la meilleure défense (en fait, il était empereur, pas président, mais vu les pleins pouvoirs et le salut national qui s’annoncent, notre Président n’en est pas loin), je fais front et attaque là où j’ai le plus de chances de réussir ma percée.


La poussée d’adrénaline que la découverte de l’infidélité de ma femme provoque, fait brusquement monter ma tension artérielle. Je me mets à bander de colère et de dépit, à la manière d’un bonobo à qui un jeune mâle à piqué sa femelle. C’est très immature, mais particulièrement efficace.

D’un geste rapide, je libère ma queue déjà raide de mon pantalon d’intérieur et avance vers la traîtresse. Pendant qu’elle se caresse, je glisse mon sexe contre sa nuque. Un endroit particulièrement érogène chez elle. Si elle veut se dégager, il va bien falloir qu’elle me prenne en main. Sinon, rien ne pourra retenir la douche que je lui réserve. Depuis le temps qu’elle me fait jeûner, elle pourrait être surprise.


Elle tourne à peine la tête vers moi. Le regard qu’elle me jette à ce moment scelle notre désunion. Un regard de compassion, du genre « mon pauvre ami, si tu savais à quel point ta teub n’est rien à côté des yeux, des mains et surtout des mots du Président ! ».

C’est violent, mais je suis trop excité par le duel qui s’annonce pour m’en inquiéter. Sans plus attendre, j’avance l’engin qui ne peut soi-disant rivaliser, malgré son calibre plus qu’appréciable, et commence à caresser la nuque, le creux de l’épaule et l’arrière de l’oreille de ma femme.


Je sens à quelques hésitations de sa main contre son sexe ouvert aux paroles du Président qu’elle n’est pas entièrement indifférente à cet assaut. Lentement, sans quitter l’écran du portable des yeux, elle tend son autre main vers mon bas-ventre et pose ses doigts sur mon vit.

Le contact réveille de doux souvenirs, je ferme les yeux et revois ma belle à genoux devant moi, fesses écartées, les lèvres de sa chatte trempée, prête à m’engloutir où j’en aurais envie.

Je sens le long de mon érection l’irrésistible massage de ses muscles intimes pendant que je vais et je viens entre ses reins.

Je sens, comme plus rarement, son anneau étroit me barrer le passage, puis, sous la pression croissante de mon gland gorgé de sang, se détendre peu à peu et me laisser plonger en elle.


Une vague de plaisir traverse mon ventre et descend jusqu’à mes boules. Ma femme, qui me connaît encore bien, sent que je ne vais pas être long à perdre le contrôle. Elle pose ses doigts sur mon gland, puis introduit mon sexe dans le creux de sa main. Il n’y a pas le moindre germe de tendresse dans ce geste. Mais il réveille des délices érotiques imprimés dans mon corps, auxquels je ne peux résister.


Mes hanches s’agitent, des spasmes puissants remontent le long de ma hampe. D’abord à sec, juste pour augmenter encore le plaisir. Puis mes glandes se gonflent, prennent toute la place dans mon bas-ventre, avant de se contracter avec une violence que je n’avais plus éprouvée depuis longtemps.


Pendant ce temps, ma femme accélère le mouvement de sa main sur son intimité. Comme je la connais, elle doit avoir saisi son clitoris entre le l’index et le majeur, et le masse de plus en plus rapidement. Avec beaucoup d’habileté, elle arrive à donner un rythme différent à la main qui excite sa vulve et son clito, qu’à celle qui me branle sans émotion, mais avec une redoutable efficacité.


Les contractions qui secouent son ventre m’émeuvent et le souvenir de nos joutes amoureuses d’antan me fait lâcher prise. Pour parachever ma vengeance, je n’avertis pas ma femme du déluge imminent. Dans l’état dans lequel elle est, elle doit d’ailleurs s’en foutre complètement. Les yeux brillants d’un désir que je lui ne connais pas, elle fixe le Président en se caressant frénétiquement. Arrivée à l’apogée de la tension sexuelle, elle écarte ses cuisses, tourne son bassin vers l’écran du portable et s’offre de la plus lascive manière à celui qui a pris ma place dans ses fantasmes.


L’intensité de l’éjaculation qui me secoue m’empêche d’entendre distinctement les mots qu’elle murmure en jouissant. C’est mieux ainsi, cet abandon de femelle en chaleur sous les yeux du responsable suprême de la nation est particulièrement obscène. Au point que je ne suis pas loin de penser qu’elle a toléré mon épanchement dans son cou et sur sa nuque pour mieux sentir sur sa peau ce qu’elle désire avec avidité de l’homme en complet bleu.


C’est aux mots de « Vive la France, vive la République » qu’un dernier jet de sperme coule sur l’épaule de ma femme. Toute à son propre plaisir, elle parachève son orgasme en se caressant à deux mains la chatte et l’entre-fesse. Je lui offre un petit spasme supplémentaire en effleurant ses tétons encore dressés et sensibles. Comme pour lui faire comprendre que la seule virilité réellement accessible est encore la mienne, pas celle qui se cache sous un bureau de l’Élysée.


Elle le ressent comme un attouchement parasite et grogne de déplaisir. Je n’insiste pas, quitte la salle de bain et décide de partir en balade au bord du lac à quelques kilomètres de notre domicile.

Rien à faire des injonctions du Président et de sa clique. J’ai besoin de tout, sauf de confinement. De deux maux, je choisis le moindre pour moi. La nation peut attendre.




ooo000ooo




Muni de mon attestation de déplacement dérogatoire pour cause de ravitaillement au magasin du quartier, je vais acheter trois yogourts et un kilo de pommes. En sortant du commerce, plutôt que de rentrer chez moi par le plus court chemin, je contourne le bâtiment et m’enfonce dans une forêt qui me cache aux regards perçants d’éventuels gardiens de l’ordre épidémique.


Je connais bien ce chemin que j’emprunte parfois en été pour aller me baigner. Après un kilomètre de marche, j’arrive sur une plage de sable fin. Déserte, comme il fallait s’y attendre. J’entends tout de même des voix, comme si deux ou trois personnes discutaient un peu plus loin.


Plus loin, en été, c’est la zone naturiste. Même si ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, j’y suis allé une ou deux fois pour me bronzer les testicules pendant des absences de ma femme.


Je reprends mon chemin entre les arbres. Plus j’avance, plus je réalise que les humains qui s’y trouvent ne discutent pas, mais doivent s’adonner à des activités érotiques assez poussées. J’imagine le pire en termes épidémiologiques, si cette plage isolée est devenue un haut lieu de résistance au confinement génital.


Il n’en est rien. Dans le parfait respect des règles de distanciation sociale, une femme d’âge moyen au corps épanoui a tracé un cercle à un mètre autour d’elle. Elle est allongée sur un linge moelleux, la jupe remontée sur son ventre, les seins sortis de son soutien-gorge.

Comme ma femme tout à l’heure, elle se caresse d’une main tout en stimulant ses tétons de l’autre. Sa tête est basculée vers l’arrière. D’une voix particulièrement sexy, elle excite deux mecs qui la matent à bonne distance tout en se masturbant. Elle n’a pas besoin de les regarder pour savoir où ils en sont. Il lui suffit de raconter d’une manière particulièrement salace ce qu’elle ressent pour faire monter la tension jusqu’à l’irrésistible.


Les jambes largement écartées, elle se caresse lascivement, tout en partageant avec les voyeurs ce qui se trame dans son ventre, au bout de ses seins, tout autour de son clitoris. La mouille qui coule de sa chatte sur ses doigts, les contractions de son vagin chaud et avide de plaisir, les bulles de champagne qui pétillent dans son ventre.

Elle pousse les mecs à s’agiter plus et mieux, tant elle a envie de les entendre jouir pour en profiter elle-même. Elle veut de la bite qui crache son jus, elle veut des grognements, des pulsations puissantes, des giclées épaisses, du sperme chaud et bien visqueux.


Quelques attouchements plus tard, les trois décollent en même temps. La femme se laisse tomber de tout son long sur son linge, le ventre torturé par un intense orgasme, alors que les hommes se vident dans le sable en grimaçant. Leurs cris et leurs gémissements ne laissent aucun doute sur le plaisir qu’ils se sont offert en toute sécurité. La libido et l’imagination sont plus fortes que n’importe quel confinement. Vive la République. Vive la France.


À peine remis de leurs émotions, les deux gars me repèrent. Ils se rhabillent en hâte et s’éclipsent. Des fois que je serais un sbire de la police des épidémies venu contrôler leur laissez-passer.


La femme m’interpelle, avant même de remettre de l’ordre dans sa tenue.



Sans se formaliser, la belle brune sourit malicieusement de mes regards énamourés sur ses seins, qu’elle finit par remettre à leur place dans des bonnets de belle taille.

Voilà probablement un des gestes barrières qui m’est le moins supportable. Mais si cette petite plage cache un marché noir sexuel, je garde un peu d’espoir dans l’avenir de l’humanité.




ooo000ooo




Le lendemain matin, je n’ai même pas besoin de prétexter des courses à faire pour sortir. Ma femme m’ignore et ne fait aucune remarque sur le fait que j’aie dormi sur le sofa du salon. Je la sens impatiente de disposer de la place pour re-regarder le discours présidentiel sur grand écran et s’offrir un plaisir solitaire devenu maintenant quotidien.


Visiblement, la situation s’est tendue sur le front du Covid-19. Des agents de sécurité contrôlent les attestations de déplacement dérogatoire à l’entrée du magasin. Il va falloir ruser pour rejoindre la plage insoumise. En espérant que la belle inconnue aura pu passer avant le début des contrôles.


C’est le cas. Au moment où j’émerge des feuillages, elle est déjà allongée sur son linge, bien au centre d’un nouveau cercle tracé sur le sable, sur le pourtour duquel elle a écrit : con-finement. Tout un programme.

Elle s’est glissée sous une couverture pour se protéger de la fraîcheur de l’air et je ne distingue rien de son corps. De toute évidence, elle souhaite jouer un peu avec mes frustrations viriles avant de se lâcher, comme hier.


Elle ouvre les yeux lorsque j’arrive à la limite fatidique. Elle arbore un sourire accueillant et semble me revoir avec plaisir.



Elle est entièrement nue et se prépare visiblement à se découvrir progressivement pour moi. À commencer par ses seins ronds et agréablement ornés de mamelons sombres et déjà dressés.



Là, je distingue mieux ce qu’un groupe de quatre mecs est en train d’organiser. Deux grands gars musclés sont en train de se faire du bien, eux aussi au centre d’un cercle de protection tracé sur le sable. Le plus jeune caresse sa bite pour la faire durcir, tout en se plaçant derrière son partenaire. Celui-ci s’est appuyé sur une souche et tend ses fesses à son amant. Je n’entends pas ce qu’ils se disent, mais cela doit être assez salé, tant tous les quatre bandent de belle manière, et entretiennent sans effort leur érection de quelques attouchements ciblés.


Le jeune s’empare maintenant des hanches de son partenaire et place son mandrin sur la rosette largement offerte. Avant une première poussée, il va titiller les tétons de l’autre gars, ce qui provoque plusieurs secousses dans la verge dressée dans le vide. Le pourfendu commence à se masturber, en attendant d’accueillir la bite bien dure de son étalon dans son fondement, pour compléter son plaisir.


Les deux jeunes voyeurs sont aux anges et s’excitent tant bien que mal. Leur misère sexuelle doit être profonde pour être obligés de se soulager par n’importe quel spectacle donné sur cette plage.

Ceci dit, depuis lundi passé, nous sommes visiblement nombreux à être à la même enseigne.



Puisqu’elle veut jouer et me chauffer à distance, allons-y. Je me déshabille à la manière d’un strip-teaseur, lentement, gardant le meilleur pour la fin. Un meilleur déjà bien gonflé au moment où je le libère de mon boxer.

Pendant ce temps, en parallèle, la femme descend la couverture de plus en plus. Jusqu’à se dénuder complètement lorsque ma queue apparaît au-dessus d’elle, mais toujours à bonne distance.



Au bord de l’explosion à mon tour, je préfère ne pas la regarder augmenter son plaisir à pleines mains, le cul tendu vers ma tige, la chatte béante, offerte, prête à recevoir tout le foutre que mes frustrations accumulent dans mes couilles.


Pour faire diversion, je lâche ma bite et passe mes mains sur mes fesses, puis je reviens sur mes boules dures et hypersensibles.

La femme finit par se retourner, le ventre encore secoué de spasmes jouissifs. La mouille luit contre ses cuisses et sur ses doigts, la violence du plaisir qu’elle s’est donné se voit nettement sur son visage lumineux de volupté.

En s’allongeant sur le dos, elle m’offre encore plus que sa nudité et son désir de femelle. Elle me fait cadeau de cet instant furtif où l’orgasme transforme le visage d’une femme qui a intensément joui. Qui rend n’importe quel visage beau, et n’importe quel corps infiniment désirable.



Elle écarte ses lèvres intimes avec ses doigts, met son clito à l’air et, après avoir mouillé son index, prolonge le plaisir et prépare le prochain orgasme en dessinant des cercles sur le haut de son sexe. Elle ne me prive d’aucun gémissement, je peux voir l’effet de chaque caresse sur son intimité, elle est juste sublime de désir et de jouissance. Aucun mâle ne résiste à une telle offrande.


Mais elle n’en reste pas là. Rampant jusqu’au bord du cercle de confinement, toujours sur le dos, elle me tend ses pieds joints. L’espace qu’ils forment entre eux ressemble de manière troublante à une immense vulve.



Je glisse mon sexe dans le fourreau de fortune. En serrant et desserrant ses pieds, je change la pression qu’elle exerce sur ma verge. La sensation est inhabituelle, mais particulièrement stimulante. Elle fait monter mon plaisir beaucoup plus intensément que je ne pourrais le faire à main nue.

De son côté, la belle semble se régaler de ce qui se passe en moi. Elle attend les premières secousses avec impatience. J’accélère progressivement les mouvements de mes reins, tout en caressant mes tétons durs comme du bois.

Juste avant que je perde la maîtrise de mes sens, je glisse une main entre mes cuisses. Elle sait en femme expérimentée qu’un de mes doigts va se glisser sur la zone sensible entre mes fesses. Elle perçoit très précisément au bout de ses propres doigts les sensations que cela provoque chez moi. Je la vois crisper son index avec une envie folle de le plonger en moi.


Sa bouche s’ouvre maintenant, comme pour se préparer à recevoir le sperme qui ne va plus tarder à jaillir.

Elle voit entre ses jambes mes couilles plaquées contre mon ventre. Elle sent dans son ventre les coups de reins que je ne peux ralentir et reçoit comme autant de coups de bite dans sa féminité les spasmes qui gonflent mon phallus entre contre la plante de ses pieds.

Les yeux écarquillés, elle se caresse de manière de plus en plus désordonnée, fermant et ouvrant ses cuisses à la recherche d’un surcroît de plaisir.


Au moment où la première giclée traverse mon membre violacé et inonde ses jambes, elle se met à feuler comme une chatte sauvage et laisser s’échapper une vague de jus clair de son vagin. Sans cesser de me regarder, le visage rougi par le plaisir, elle va fouiller tout au fond de son sexe pour en faire sortir une deuxième vague, à l’instant où une nouvelle giclée de sperme s’échappe de mon mandrin.

Elle répète les mêmes gestes une troisième, puis une quatrième fois encore, faisant couler une abondante quantité de liqueur de femme à chaque contraction orgasmique.

La scène est indescriptible, et l’excitation qu’elle provoque me fait éjaculer encore plus abondamment à chacune de ses coulées. Elle me vide les burnes entre ses pieds, comme aucune autre femme avant elle ne m’avait fait jouir en dehors de son ventre.


Au dernier spasme, je tombe à genoux sur le sable, le membre tendu et dégoulinant. Ma tentatrice ferme les yeux et s’abandonne aux frissons voluptueux qui traversent encore longtemps son ventre et gonflent ses seins.


Secoué par des pulsations qui semblent ne jamais vouloir se tarir, je la regarde se remettre lentement de nos émotions. Elle me sourit, apparemment satisfaite de m’avoir donné autant de plaisir.

Entre temps, les deux homos approchent eux aussi de la conclusion de leur conjonction. Ils s’activent de plus en plus vite, s’embrochent de plus en plus profondément.

Quelques fougueuses pénétrations plus tard, le plus jeune finit par retirer son vit des fesses de son compagnon et se répand sur le bas de son dos.

Les voyeurs, n’ont rien perdu des ébats et se sont soulagés avant la conclusion. Ils s’apprêtent à quitter l’arène.

Seul le plus âgé des mecs reste insatisfait. Il tend sa queue impatiente à son partenaire, qui se met à la lécher consciencieusement, en insistant sur le gland décalotté.


Il nous prive du spectacle de l’éjaculation en engloutissant le bâton de chair au moment de débordement. Je le vois déglutir plusieurs fois avant de relâcher le membre dont s’échappent encore quelques gouttes épaisses.


Lorsque la tension érotique retombe, bravant toutes les consignes, ils se serrent l’un contre l’autre et s’embrassent goulûment pour prolonger le plaisir qu’ils se sont offert. De la pure inconscience s’ils ne vivent pas ensemble.



Elle se lève, me laisse admirer ses courbes et les traces de nos ébats entre ses cuisses et sur ses jambes. Pendant que je réunis mes habits, elle va se laver dans le lac, recouvre son corps épanoui de vêtements élégants qui ne laissent rien transparaître des turpitudes auxquelles elle s’adonne pendant son temps libre.

Elle quitte la plage d’un pas décidé, non sans m’avoir adressé un tendre baiser aérien, à plus d’un mètre de distance.




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Je suis bien sûr retourné au même endroit le lendemain, puis le surlendemain, mais la belle exhibitionniste n’est plus revenue. Sans rien connaître d’elle, pas même son prénom, je n’ai aucune chance de savoir ce qu’elle est devenue. Au début, j’ai pensé que c’était bien ainsi. Chacun ses souvenirs et ses délires.


Ce n’est qu’en entendant quinze jours plus tard aux nouvelles régionales qu’une femme médecin généraliste était décédée, sûrement contaminée par un de ses patients, que j’ai réalisé ce qui s’était probablement passé.


Si c’est bien d’elle qu’il s’agit, la surcharge de travail, le stress permanent, les choix vitaux à faire dans des conditions plus que précaires, et par-dessus tout, le manque de matériel de protection durable et efficace auront eu raison de son engagement.


Si cette héroïne de la pandémie devait y avoir succombé, j’espère au moins lui avoir offert un somptueux orgasme malgré le confinement, avant qu’elle tombe malade. Et qu’elle aura fermé ses yeux en souriant sur cette partie de mon anatomie qu’elle sut si bien faire vivre et vibrer le temps d’un matin.


Le Covid-19, c’est un putain de machin vicieux. Il ne faut surtout pas en rire ou c’est lui qui aura le dernier mot.


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