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n° 19497Fiche technique46391 caractères46391
Temps de lecture estimé : 26 mn
21/03/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  En ce début mars, mon mari et moi avons décidé d'aller visiter le salon de l'érotisme à Bruxelles, situé dans les Caves de Cureghem, un bien bel endroit tout en briques rouges, avec plein de voûtes !
Critères:  fh ff fhhh grp frousses extraoffre fête exhib lingerie fellation pénétratio sandwich fsodo partouze gangbang -totalsexe
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message

Collection : Blitz Stories
Un si joli salon en briques rouges


Cette petite série propose des récits courts et indépendants les uns des autres, avec le même couple comme point commun.

Ces histoires relatent des événements libertins plutôt rapides, éclairs (d’où le titre).

Bonne lecture :)





Préambule



En temps normal, bien que libertine depuis quelques années, je suis en général une personne assez prude dans mes élans affectivo-sexuels, je ne m’offre pas comme ça à n’importe qui, mais parfois j’ai mes coups de cœur, ou plutôt de queue.


Depuis bientôt trente ans, je vis avec Gilles, mon mari. Je suis une Italo-Allemande, ce qui explique mon physique très méditerranéen et aussi ma grande taille. Mon germanique de père m’a prénommé Sandra et j’aime mon prénom, à prononcer à l’allemande, c’est-à-dire « sann-dra », avec la première syllabe qui rime avec Anne.


Les enfants étant partis du nid, mon mari et moi, nous nous offrons des extras ci et là. Un de mes passe-temps favoris consiste à m’offrir un mâle, juste pour avoir le plaisir de l’épuiser et d’en abuser, telle une ogresse, car je reconnais que je ne suis pas toujours très délicate.


Installez-vous une fois de plus confortablement que je vous raconte rapidement tout ça.




Un si joli salon en briques



En ce début mars, mon mari et moi avons décidé d’aller visiter le salon de l’érotisme à Bruxelles, situé dans les Caves de Cureghem, un bien bel endroit tout en briques rouges, avec plein de voûtes ! Ce n’est pas la première fois que nous y allons, j’aime balader dans ce lieu assez curieux qui possède un cachet particulier, un tantinet BDSM. De plus, ce sera la dernière fois que ça se passe ici, car il est prévu que le salon déménage ailleurs l’année prochaine. Dommage…


Aujourd’hui, samedi, nous sommes arrivés dans le parking qui est déjà bien rempli. Mes hauts talons aiguilles claquent sur le bitume, puis dans le long couloir qui descend irrésistiblement vers les Caves. C’est presque une mise en condition pour entrer petit à petit dans cet antre de la perdition !


Mon mari se rince déjà l’œil :



Amusé, Gilles me demande :



Nous arrivons à l’endroit des caisses, puis une fois la porte franchie, nous confions nos affaires au vestiaire. Mon mari garde son sac, je sais qu’il y a dedans des petites choses pour jouer avec. C’est sans regret, je quitte mon long manteau, révélant maintenant à tous ma tenue particulièrement sexy !


Que je vous décrive un peu cette tenue. Elle est composée d’une courte robe noire dos nu en vinyle qui accroche bien la lumière et qui révèle complètement mes seins, dont les deux masses blanches sont encadrées par trois bandes sombres (une entre mes seins, et une de chaque côté, pour ceux qui aiment les détails). Ces trois bandeaux raccordent le bas de ma tenue au collier qui ceint mon cou. Des petites chaînettes relient ces trois bandes dans la partie haute. Cette robe s’arrête au-dessus du genou, et devant une fermeture éclair part du bas pour remonter un peu plus haut que mon pubis. Je vous laisse imaginer ce qu’on pourrait voir si on remontait cette zipette !


Pour le reste de mon habillement, c’est plus classique : mes jambes sont gainées par des bas sombres autofixants, et à mes pieds, des chaussures à talons aiguilles de couleur ébène, très clic-clac sur le sol.


Si mes seins sont à nu, et soumis au regard de tous, mes tétons sont cachés par des petites croix autocollantes, noires elles aussi. Perchée sur mes hauts talons, je sens distinctement mes seins, libres de leurs mouvements, se balancer à chaque pas que je fais. Et je sens aussi parfaitement le regard des hommes et parfois celui des femmes sur mes deux masses blanches qui oscillent ainsi. Je me sens flattée…


Nos voisins, les Belges, sont nettement plus libérés que dans l’Hexagone. Quelque chose me dit que si j’avais été habillée de la sorte dans un salon de l’érotisme en France, j’aurais sans doute eu des soucis. Ce point de détail m’a d’ailleurs été confirmé par la suite par d’autres personnes.


En parlant de personnes, je constate que certaines d’entre elles ne se gênent absolument pas pour me scruter de la tête aux pieds, s’attardant de préférence sur mes courbes mises à nu. Certains hommes se plantent même carrément sur place pour zieuter à tout va. On dirait qu’ils n’ont jamais vu une femme ou quoi ? La plupart du temps, les regards sont caressants, et je découvre que j’aime ça. Oui, j’aime cette convoitise sur ma petite personne…


Me tapotant le bras, mon mari me sort de ma semi-rêverie :



Nous déambulons tranquillement dans les couloirs du salon, nous arrêtant sur la plupart des stands, jouant avec les accessoires. Parfois, des hommes seuls ou plus rarement des couples nous demandent si on accepte d’être pris en photo. C’est très amusant, c’est très bon enfant, ça me change.


Soudain, quelque chose attire mon œil sur un stand :



Aussitôt, je prends en main ce gros godemiché ébène, puis je caresse du bout des doigts cette impressionnante colonne en latex bien nervurée. Je me demande si on a moulé une vraie zigounette ou si ça a été inventé. Toujours est-il que je comprends que ça peut faire envie ! En revanche, le prix fait moins envie ! Surtout que c’est un simple morceau de plastique, sans vibro à l’intérieur et bien sûr sans aucune télécommande, voire radiocommande.


Après m’être amusée quelques instants avec ce gros machin, et avoir donné un petit coup de langue sous l’objectif de divers appareils photo numériques, je le repose, puis nous passons au stand suivant, suivis tous les deux par des voyeurs en quête d’images et de souvenirs. Mon mari se penche sur moi :



Gilles se contente de pouffer de rire. Nous continuons nos visites dans divers stands. Les couloirs sont longs et ce salon de l’érotisme ne se limite pas à quatre pelés et deux tondus, il y a largement de quoi visiter sur de nombreuses heures et on ne fera pas le tour en un quart d’heure, c’est certain. De plus, une certaine recherche est présente sur la plupart des stands, ça ne se limite pas à une table jonchée de prospectus et de gadgets. Je suis agréablement surprise. Pour être plus précise, c’est ainsi que je voyais un salon : un lieu convivial, achalandé et qui soit un vrai plaisir à visiter. Hélas, tous les salons ne sont pas ainsi…


Je me souviens d’avoir fait quelques autres salons, et ce n’était pas la même ambiance !




Couloirs et voûtes



Après quelques couloirs, diverses échoppes et même quelques menus achats, mon mari me désigne un pilier de pierre :



Néanmoins, je m’exécute. Gilles s’accroupit devant moi, puis avec lenteur, il relève la fermeture éclair du bas de ma robe afin de mieux révéler mes cuisses. Il continue de monter la zipette quasiment à mon nombril, et maintenant, mon pubis doit être en vision libre. Durant ce temps, un petit attroupement se fait autour de nous. Puis mon homme se relève, contemplant son œuvre :



Maintenant, je déambule, ma robe largement ouverte par-devant, révélant sans complexe mon pubis ainsi que mes cuisses. J’aime cette chaude sensation d’être le point de mire de bien des hommes et aussi des femmes, et d’être finalement un objet, un bibelot qu’on exhibe.


Nous nous promenons dans les couloirs du salon aux larges voûtes en brique. À notre façon, nous mettons de l’animation. Nous croisons ci et là d’autres personnes qui s’amusent comme nous, dont une jeune femme rousse qui, voyant comment je suis habillée, décide d’ôter carrément son petit top moulant sous l’œil à la fois effaré et intéressé de son compagnon, et pour la plus grande satisfaction de la plupart des mâles présents. Tout au plus, elle garde son collier en pierres vertes assorti à ses yeux. Aussitôt, ceux-ci ne se gênent pas pour la mitrailler aussitôt avec leur appareil photo ou leur caméra. Et visiblement, ça plaît beaucoup à cette jeune femme un peu délurée qui se laisse shooter sous toutes les coutures !


Je glisse à mon mari :



Gilles pose sa main sur mon épaule :



Ah oui, en effet… Passant devant elle, je lui adresse un large sourire en lui lançant un gentil « good luck and have fun », car j’ignore quelle est sa nationalité. Elle me répond un vibrant « thank you » accompagné par un clin d’œil appuyé.


En parlant de shoot, je me suis demandé à diverses reprises si nous n’étions pas plutôt au salon de la photo, car vu le nombre de personnes qui se baladent avec du matos de pro, on peut se poser la question ! Et il doit y en avoir pour cher au cou de certaines personnes, vu les objectifs et certains boîtiers !


Nous nous éloignons de cette jeune femme à présent topless qui est en train de connaître son quart d’heure de célébrité, comme le disait Andy Warhol. Qu’elle en profite ! Et je pense que, vu son tempérament et son physique, elle aura d’autres quarts d’heure de célébrité dans sa vie ! C’est tout le mal que je lui souhaite…


Nous batifolons dans les couloirs, dans les stands. Nous bavardons avec plein de personnes de tout âge, de toute nature, et, croyez-moi, Monsieur Jacques, quand je dis de toute nature, c’est bien de toute nature, car j’ai aussi rencontré des phénomènes, mais ce fut toujours bon enfant.


Certains hommes et aussi des femmes nous demandent s’ils ou elles peuvent toucher. Je reconnais que mes réponses sont à la tête du demandeur. La plupart du temps, je me laisse peloter, ça me plaît beaucoup.




Un repas bien mérité



Il commence à se faire tard et mon estomac réclame. Être nourrie par le désir et la convoitise, c’est bien, mais un simple hot-dog, c’est mieux ! Nous nous approchons du coin restauration du salon. Les tarifs sont raisonnables, les salons en Belgique sont moins assassins pour le porte-monnaie que ceux en France ! Un rapide coup d’œil sur les tables avoisinantes déjà servies m’indique que les rations dans les assiettes ne sont pas rikiki.



Nous nous installons, et aussitôt, une soubrette nous apporte les menus. Elle possède un beau costume, je ne parlerai pas de son décolleté. J’ai d’ailleurs une tenue dans le genre à la maison, mais pas aussi belle.



Avec un sourire un peu pervers, je réponds :



Mon mari répond placidement :



Je n’aime pas trop quand il répond de la sorte, ça signifie souvent qu’il vient d’avoir une idée derrière la tête. Alors que je m’apprête à lui demander le fond de sa pensée, je vois arriver vers nous la femme rousse toujours topless, accompagné de son homme qui lui sert de coolie.



Lui décrochant à nouveau un large sourire, je réponds :



Puis la rousse se tourne vers son compagnon pour lui demander :



Avant que son homme ne réponde, amusée, je lance :



Nous commençons à discuter. Puis Gilles propose :



Géraldine s’installe face à mon mari, son compagnon en fait de même face à moi. Gilles interpelle le serveur qui arrive aussitôt. La commande prise, nous parlons du salon. Puis la discussion devient un peu plus intime sur nos motivations. Géraldine n’est pas aussi avancée que moi dans le libertinage, elle ouvre de grands yeux quand je lui raconte quelques anecdotes. Son mari est totalement en retrait, comme transparent, mais je constate du coin de l’œil qu’il est fortement intéressé à la fois par mes seins dévoilés et mon vécu. Pourtant, sa femme est aussi poitrine à l’air. Il est vrai que ses lolos sont plus petits que les miens, mais je ne détesterais pas avoir ses seins bien fermes, les miens étant plus sujets à la gravité…


Posant carrément ses petits nichons sur la nappe en papier, se penchant un peu vers moi, Géraldine demande :



Géraldine dépose un rapide bisou sur la joue de son mari :



Le débauché en question se contente de sourire. Sa femme poursuit :



Son mari proteste faiblement :



Puis elle éclate de rire, ses seins et son collier de pierres s’agitant au rythme de son hilarité, un spectacle dont profite aussitôt mon mari !


Nos repas arrivent peu après. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais ça se laisse agréablement manger, surtout dans ce décor voûté, aux briques rouges patinées et aux joints blancs granuleux. Ça me plairait bien d’avoir ce genre de cave sous ma maison ! Je me plais à imaginer tout ce qu’on pourrait s’amuser à faire dans pareil lieu…


Nous discutons d’un peu de tout. Petit à petit, nous nous découvrons mutuellement, et je constate qu’il y a plein de points communs entre Géraldine et moi. Cependant, nos maris sont assez divergents, bien qu’ayant le même caractère assez calme et placide.


D’après ce que je constate depuis tout à l’heure, ce qui plaît visiblement à mon mari, c’est de manger face à une rousse aux seins nus et fort blancs. Je reconnais qu’il a droit à un beau spectacle. Idem pour Bertrand qui est face à moi et qui zieute abondement sous mon cou ! Ah ces hommes, toujours en train de préférer l’herbe de la pâture voisine !


Une fois nos estomacs repus, nous recommençons nos réjouissances dans les couloirs et les stands, mais cette fois-ci, à quatre. C’est vrai que déambuler accompagnée est plus fun ainsi, surtout que ma nouvelle compagne de jeu est assez expansive.




Dancing queens



À divers endroits, il y a de la musique et même des démos de danses plutôt lascives ou acrobatiques, surtout autour d’une barre verticale, un truc auquel je ne me risquerais pas, car j’ai trop peur de paraître plus ridicule que sexy ! Il faudra peut-être que je prenne des cours, mais pas trop acrobatiques, je ne suis plus une jeunette de vingt ans, hélas !


Soudain, tandis qu’une musique douce résonne quand nous arrivons à un croisement, Géraldine s’empare carrément de moi et me demande :



Et je me laisse emporter sous les regards des divers visiteurs et aussi ceux de nos maris. Je me laisse aller, c’est très agréable, je ne pense à rien, plaisamment ballottée par notre danse et la musique qui nous enveloppe.


Un, deux, trois, comme une valse, sous les lumières tamisées, sous ces voûtes de pierre, parmi des voyeurs qui n’en perdent pas une miette, c’est excitant, transportant. Et danser seins contre seins, étreinte dans les bras d’une femme, je reconnais que ça me fait quelque chose. Sentir ces douces masses tremblotantes contre ma peau, nos tétons tout durs qui s’accrochent, c’est… c’est… divin ! Pourtant, aux dernières nouvelles, je ne suis pas attirée par les femmes. Il me semblait être plutôt hétéro, et non bi, même si j’ai déjà participé à certaines soirées entre couples.


Tandis que je suis perdue dans mes pensées, Géraldine s’empare de mes lèvres. Comme grisée par l’ambiance, nos peaux, nos odeurs, je ne suis résiste pas, puis nous finissons notre danse, collées l’une contre l’autre, jusqu’à ce que la musique s’arrête…


Puis doucement, je reviens sur terre, tandis que nos spectateurs s’éloignent. Par leurs mimiques, certains nous félicitent. Je les remercie machinalement, comme absente. C’est mon mari qui me sort de ma rêverie, m’entraînant un peu à l’écart :



Puis sans prévenir, il m’embrasse, me plaquant contre lui. J’adore ce genre de démonstration de sa part. J’aime quand il me désire, quand il me le prouve. Nous ne sommes pas ensemble depuis toutes ces années pour rien. Mais je reconnais que le baiser de Géraldine m’a troublée plus que de raison. Je me pose des questions, mais pour l’instant, je me laisse désirer par mon obsédé de mari. Chaque chose en son temps…




Xtra



Nous reprenons nos déambulations sous les voûtes rouges. Nous croisons plein de couples ou de groupes, nous nous mêlons parfois quelques minutes à eux, pour explorer ce salon dans lequel je m’amuse follement.


Parfois, j’ôte mes chaussures afin de marcher un peu pieds nus, car je ne suis pas très habituée aux très hauts talons sur une si longue durée. Souvent, je descends goulûment un verre, car il fait très chaud dans ces caves, on pourrait sans problème être nu. D’ailleurs, Géraldine l’est presque, et elle s’en porte très bien ! Nous avons d’ailleurs croisé d’autres femmes encore plus dévêtues qu’elle, c’est dire ! Et aussi deux hommes pas très habillés, eux aussi. Je reconnais les avoir bien zieutés, car ils n’étaient pas mal de leur personne. J’ai même fait quelques photos assez… comment dire… sensuelles avec l’un d’eux.



Sourire aux lèvres, je proteste faussement :



Et sous l’œil étonné de nos hommes qui n’ont visiblement rien entendu de nos propos, nous nous esclaffons. Oh oui, je pourrais en raconter, il faudra d’ailleurs que je consigne tout ça par écrit, un beau jour quand j’écrirai mes mémoires, que je publierai anonymement pour pas donner la honte à mon entourage !


Dans un recoin du salon se trouve la zone libertine, un endroit clos par de larges panneaux noirs derrière lesquels il doit se passer bien des choses ! D’après le logo affiché en très grand, cette zone est sponsorisée par un club échangiste assez connu, mais dans lequel je n’ai pas encore mis les pieds. Alors que nous nous approchons, nous nous faisons alpaguer par trois organisateurs (si j’en crois leurs badges). Après avoir constaté que nous étions francophones, le plus âgé nous propose carrément :



Excitée, Géraldine répond, friponne :



Un peu déconcertée par cette soudaine proposition qui semble la tenter, Géraldine se tourne vers moi :



Je vois bien qu’elle hésite, qu’elle tergiverse. Elle discute quelques secondes avec son mari qui lui donne visiblement son aval. De mon côté, je jette un coup d’œil à Gilles, celui-ci me donne son accord muet en inclinant deux fois la tête. Alors, je me décide, je capture la main de ma nouvelle copine :



Nous entrons. L’intérieur ressemble presque à un club libertin classique, mis à part l’omniprésence des voûtes en briques. L’espace est divisé en plusieurs parties avec diverses alcôves, et aussi une sorte de grand lit en plein beau milieu. Tirant Géraldine par la main, je décide d’aller voir ça de plus près.


Au premier coup d’œil circulaire, je constate qu’il n’y a que deux autres femmes, mais plein de bonshommes autour d’elles ! Combien ? vingt ? Peut-être plus, je ne saurais le dire. Et la plupart de ces hommes sont verge à l’air, sans aucune pudeur, ce qui met tout de suite dans le bain. En nous voyant arriver, ces deux libertines semblent visiblement soulagées. Il ne faut pas demander !


Ça me rappelle un club à Berlin, il y a bien longtemps… Très longtemps… Une expérience des plus intéressantes, et très formatrice. Peut-être trop…


Aussitôt, nous sommes entourées par plein de mâles en rut qui sont visiblement avides d’en savoir beaucoup plus sur nous, surtout charnellement ! Comme des mouches autour d’un pot de miel, comme dirait mon mari !


Entourée de toutes parts, Géraldine s’amuse de la situation :



Je la taquine à ma façon :



Sous ses yeux, je commence à soupeser quelques verges bien tendues.



Et assurément, nous avons fait plein d’heureux !




Prémisses



Après des premières agaceries, flatteries, branlettes, sucettes et autres divertissements un tantinet débauchés, nous avons carrément plongé dans le stupre et la débauche !


Tandis que je me fais joyeusement entreprendre, je suis en train de songer que ça va faire déjà une heure que nous avons mis les pieds ici et que nous profitons allègrement des bonnes et dures dispositions de tous ces hommes inconnus. Au début, Bernard était comme figé, fasciné par ce qu’osait faire sa femme. Durant un bon quart d’heure, Gilles s’est contenté de regarder, puis ensuite de temps à autre, il est venu participer. J’ai remarqué qu’il n’a pas touché une seule fois Géraldine. Pourtant, lors du repas, il l’avait largement matée ! Mon mari est fidèle à sa façon…


Face à moi, Géraldine est à présent à quatre pattes en train de se faire prendre en levrette par un homme plutôt massif. Un singulier contraste entre les deux partenaires ! Pour ma part, je suis assise sur un pieu de chair largement enfoncé en moi, tandis que diverses mains continuent de peloter les seins et caresser mes fesses.


Entre deux coups de piston, ma voisine de turpitude me lance :



Pour toute réponse, remuant toujours autour de la colonne de chair rivée en moi, je me contente d’hausser les sourcils. Bernard serait-il bi, version passive ? Toujours royalement secouée, Géraldine continue :



Cet inconnu toujours agrippé à ses hanches en train de la ramoner joyeusement, Géraldine me sourit d’une étrange façon, puis elle finit par avouer :



Voluptueusement, j’ondule sur le gode de chair pour mieux en profiter :



Aussitôt, sa tête vient s’encastrer entre mes cuisses, et elle commence à me faire une bonne léchouille à l’orée de ma chatte et aussi du phallus qui me pistonne. Je ne pensais pas qu’elle serait passée à l’acte de la sorte ! Je reconnais qu’être doublement stimulée, c’est fort bon, alors fermant les yeux, je me laisse faire. Ravie de la tournure des événements, je flotte dans un doux état de béatitude, défoncée par une bonne bite bien active, et une langue qui virevolte…



Je sens alors une verge plutôt bien fournie se poser sur mes lèvres. Les yeux toujours fermés, j’ouvre la bouche et je la laisse entrer afin de lui prodiguer une petite gâterie…




Corps à corps



À partir de ce moment, avec tous ces hommes insatiables, Géraldine et moi nous explorons la plupart des pages du catalogue des positions et des cochonneries. L’une des deux autres femmes est partie, et l’autre commence à vaciller de fatigue. En réalité, il y a d’autres dames en activité, mais elles se sont réfugiées dans les alcôves. C’est peut-être ce que nous aurions dû faire, ma copine et moi.


Géraldine s’offre un sacré baptême du feu en se laissant tripatouiller par tous ces mâles avides de se vider sur elle et en elle. Moi-même, j’ai parfois à suivre le rythme, et pourtant, je ne suis pas mauvaise pour ce genre de jeu !


Parfois je suis obligé de râler un peu :



Bien que la plupart du temps, ce sont des hommes qui s’occupent de moi, parfois Géraldine s’offre un extra sur ma personne. Ou bien elle est bi d’origine, ou bien elle se découvre avec moi un nouveau penchant. Les hommes salivent souvent devant moi, mais c’est bien la première fois que je fais aussi de l’effet à une femme !


Mais je n’ai pas trop le temps de penser à tout ça, car je suis aspirée dans un tourbillon de luxure. Des bites caressent mon corps, mes hanches, mes seins, mon ventre et même mon visage. D’autres s’invitent dans mes mains, dans ma bouche. Parfois, j’entends un râle, suivi d’un éclaboussement tiède sur mon corps, ou d’une giclée de sperme chaud sur mes lèvres ou sur ma langue.



À moitié consciente, je sens l’odeur forte de ces verges qui caressent inlassablement mon corps, mon visage, qui s’attardent dans mes mains ou ma bouche, le temps qu’elles giclent. À peine ma chatte est libre qu’une autre queue prend le relais, s’enfonçant en moi, me farfouillant.


Dans tout ce tumulte, je sais que Gilles est là, présent, en train de veiller à ce que tout se passe bien. Mon Gilles à moi…


Peut-être donne-t-il des consignes, des indications, je ne sais pas, je suis comme ailleurs. Pourtant ce n’est pas la première fois que je fais l’amour en groupe, mais ce soir, c’est spécial, c’est différent. Peut-être parce que j’ai à mes côtés une compagne de jeu et de turpitude !



Parfois, mais plus rarement, certains s’essayent de s’introduire dans mon cul. Parfois aussi, ils n’y arrivent pas. Combien de fois ai-je vu un homme éjaculer avant d’arriver à me pénétrer. Et je sais par diverses indiscrétions qu’il en est de même ailleurs. Surtout quand il s’agit d’une première fois !


Toujours des bites, encore des bites, sur moi, en moi, et parfois de mains, des lèvres. Tout mon corps n’est plus que sperme, sueur et souillure !


Géraldine et moi sommes allongées l’une à côté de l’autre, nues, sur ce grand lit carré de deux mètres sur deux. Nos doigts sont entremêlés. Autour de nous, plein d’hommes debout ou agenouillés sont en train de se masturber fébrilement. Ma voisine me confie :



Géraldine sourit vicieusement :



Serrant un peu plus ses doigts autour des miens, elle pouffe de rire :



Les premiers jets de sperme s’écrasent sur nos deux corps nus, le feu d’artifice humide et gluant commence. Fermant les yeux, je serre plus fort la main de ma voisine, tandis que ma peau perçoit l’impact mou de toute cette semence qui pleut sur nous. Ça dure une longue minute. Puis pensant que c’est fini, j’ouvre les yeux. C’est alors que je vois certains hommes qui essuient carrément leur engin sur mes seins, mon ventre et mes cuisses. Géraldine n’est pas épargnée. Ça semble même beaucoup l’amuser. Tant mieux pour elle !


Elle et moi, nous nous redressons pour contempler nos corps souillés de sperme. Se tournant vers moi, Géraldine s’esclaffe :



Elle passe sa main sur ses cheveux :



Elle se relève, toisant les hommes qui l’entourent toujours :



L’un des organisateurs traduit en anglais puis en néerlandais ce que Géraldine vient de dire. Sachant assez bien m’exprimer en anglais, je constate que la traduction est parfaite. Quant au néerlandais, il est assez proche de ma langue maternelle, l’allemand, et dans les grandes lignes, la traduction doit être bonne, elle aussi.


Quelques instants plus tard, Géraldine et moi sommes sous la douche, la même, en train de nous savonner copieusement. Bien que les douches soient un peu à part dans la zone libertine, je devine qu’on est certainement en train de nous zieuter copieusement, sans doute à l’aide de caméras dissimulées en hauteur.


Tout en massant son corps couvert de mousse, ma partenaire de débauche soupire :



Elle rit franchement :



Elle se plaque contre moi, puis m’embrasse voluptueusement tout en frottant lascivement son corps contre le mien. Je me laisse faire, me disant que les hommes qui nous regardent sans doute doivent bander comme des ânes !




Retour sur terre



Comme promis, nous sommes revenus au milieu de ces hommes en rut. Comme je l’avais deviné, notre douche a été suivie sur divers écrans vidéo. Et c’est reparti pour une débauche de positions, d’hommes à consommer puis à jeter ! Parfois, je découvre mon mari dans la masse de mes partenaires du moment, et même, au moins une fois, Bernard.


Néanmoins, au bout de quelques heures, Géraldine et moi commençons à fatiguer. Ça va faire quand même quelques heures que nous donnons de notre personne et que nous nous dépensons sans compter !


D’un commun accord, nous décidons de dire au revoir à tout le monde, mais à notre façon, un bisou sur le bout rouge et luisant de tous ces hommes. Je n’ai pas compté, mais ça devait dépasser la douzaine, peut-être la vingtaine. Je ne sais plus, j’étais dans un état second !


Vers deux heures ou trois heures du matin, nous sommes enfin sortis du salon. Au-dehors, il fait assez frais, mais ça ne me réveille pas pour autant. Je plane à quinze mille, comme on dit. Réunissant mes dernières forces, je dis au revoir à ma nouvelle copine ainsi qu’à son mari, après avoir échangé nos téléphones et nos mails. À peine sortie du parking, je m’endors carrément dans la voiture. Il faut dire qu’il y a plus de cent kilomètres pour rentrer at home, et que je suis complètement fourbue, totalement vannée, je me suis bien dépensée ! Par la suite, je me souviens vaguement m’être un peu réveillée pour sortir de la voiture, mais sans plus. Je ne suis même pas certaine de ce souvenir ! Je pense même que c’est Gilles qui m’a portée dans ses bras de la voiture au lit.


Il fait clair, je viens de me réveiller, je regarde aussitôt l’heure : déjà treize heures !


Je suis seule au lit, je me redresse, j’enfile mon peignoir. En sortant de la chambre, je constate qu’il flotte une certaine odeur dans l’air. On dirait du poulet. Me voyant arriver dans la cuisine, Gilles s’adresse à moi :



Tandis qu’il s’accroupit devant le four, il répond :



Gilles se contente de sourire. Je me sers une tasse de café, j’en ai besoin. Durant ce temps, mon mari continue :



Mon mari néglige ma petite pique :



Reposant ma tasse de café, je m’étonne :



Une nouvelle copine avec qui s’amuser, des entrées gratuites dans un club libertin qui propose en plus un buffet, je sens que, prochainement, nous allons bien nous amuser…