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n° 19512Fiche technique42536 caractères42536
Temps de lecture estimé : 25 mn
30/03/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Depuis la fois où nous avons rencontré Géraldine et Bernard au salon de l'érotisme de Bruxelles, nous nous sommes revus plusieurs fois.
Critères:  fh ff 2couples fbi frousses extraoffre fellation cunnilingu 69 sandwich fsodo partouze -entrecoup
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message

Collection : Blitz Stories
Une si gentille copine sur une si jolie terrasse


Cette petite série propose des récits courts et indépendants les uns des autres, avec le même couple comme point commun.

Ces histoires relatent des événements libertins plutôt rapides, éclairs (d’où le titre).

Bonne lecture :)





Préambule



En temps normal, bien que libertine depuis quelques années, je suis en général une personne assez prude dans mes élans affectivo-sexuels, je ne m’offre pas comme ça à n’importe qui, mais parfois j’ai mes coups de cœur, ou plutôt de queue.


Depuis bientôt trente ans, je vis avec Gilles, mon mari. Je suis une Italo-Allemande, ce qui explique mon physique très méditerranéen et aussi ma grande taille. Mon germanique de père m’a prénommé Sandra et j’aime mon prénom, à prononcer à l’allemande, c’est-à-dire « sann-dra », avec la première syllabe qui rime avec Anne.


Les enfants étant partis du nid, mon mari et moi, nous nous offrons des extras ci et là. Un de mes passe-temps favoris consiste à m’offrir un mâle, juste pour avoir le plaisir de l’épuiser et d’en abuser, telle une ogresse, car je reconnais que je ne suis pas toujours très délicate.


Installez-vous une fois de plus confortablement que je vous raconte rapidement tout ça.




Une invitation en terrasse



Depuis la fois où nous avons rencontré Géraldine et Bernard au salon de l’érotisme de Bruxelles, nous nous sommes revus plusieurs fois. Je m’entends très bien avec ma nouvelle copine à qui je sers parfois de mentor, en quelque sorte. C’est un rôle qui m’amuse. De plus, comme compagne de jeu pour le saphisme, Géraldine n’est pas mauvaise du tout !


Néanmoins, vu les énormes cochonneries que nous avons faites lors du salon, fatalement, nous ne pouvons que régresser si nous ne restons qu’à quatre. Mais ce n’est pas plus mal. Faire des folies furieuses de son corps, c’est bien gentil, mais il faut savoir apprécier les périodes plus calmes. On n’escalade pas l’Everest tous les jours !


Une fois de plus, nous avons invité chez nous ce nouveau couple. Comme il faut beau, nous sommes installés sur la terrasse, face à notre jardin clos et arboré. C’est très pratique, un jardin clos, surtout quand les voisins ne peuvent rien voir dedans !


Tandis que les hommes discutent plus loin, ma rousse préférée me confie en catimini :



Je grignote un biscuit salé :



Géraldine se cale sur sa chaise longue, face au soleil. Elle soupire :



C’est alors que me vient une idée :



Nous nous exécutons tous les deux, ce qui est vite fait. Je suis à présent vêtue d’un petit short, et ma copine de sa jupe légère. Ce qui fait aussitôt revenir nos mâles sur la terrasse. Ah ces hommes, un bout de téton, et ils n’en peuvent plus ! Comme les autres fois, Bernard me dévore ostensiblement des yeux, et Gilles n’est pas indifférent aux petits seins blancs de ma copine.


Les yeux luisants, Bernard s’extasie :



Nos hommes nous tiennent compagnie un certain temps, puis après s’être copieusement rincé l’œil et comprenant que ça en resterait là, ils retournent palabrer dans le jardin. Tandis que les hommes s’enfoncent dans la verdure, Géraldine se tourne la tête vers moi :



Je vois bien que Géraldine tourne autour du pot :



Elle se penche à présent sur moi :



Elle s’agite un peu plus :



Je fronce légèrement des sourcils :



J’en profite pour boire une gorgée de mon verre :



Je m’étonne :



Je vide mon verre :



Géraldine se met à rire. Elle se lève pour aller rejoindre nos maris, tandis que je vais faire un petit tour dans la cuisine.




Cuisine



Une demi-heure plus tard, alors que je suis à nouveau dans la cuisine, mon mari survient. Tout en préparant la salade, je lui demande :



Sans me répondre, Gilles vient se coller à moi. Il est vrai que je suis toujours poitrine à l’air, uniquement vêtue de mon petit short. Mon homme capture sans vergogne mes deux seins, et commence déjà à me les malaxer, jouant avec leurs pointes :



Et disant cela, il me les tripatouille encore plus. Tout en me dégageant, je rétorque :



Mon mari lève les yeux au ciel. Je lui tends le saladier :



Il regarde le contenu du saladier :



Avec un grand sourire entendu, mon homme s’empare de la boîte en plastique qui contient les sauces. Puis il pivote sur ses talons, se dirigeant à présent vers la porte. Je l’interpelle :



Il a l’air étonné. Je profite du fait qu’il ait ses deux mains occupées pour m’approcher de lui :



Les mains toujours encombrées, Gilles soupire :



Puis il quitte la cuisine. Amusée par la situation, je souris : la plupart des hommes auraient allègrement sauté sur l’occasion de pouvoir sauter une autre femme que la leur, surtout avec la bénédiction de leur femme ! Et le mien chipote…




Desserts un et deux



Le repas a été parfait, la viande délicieuse, succulente. Quand je pense que certaines personnes voudraient qu’on soit tous végans ! Un très bon achat que ce barbecue, même si je reconnais avoir été très dubitative quand mon homme l’a ramené, par suite d’une sorte de coup de foudre qu’il a eu en le voyant. C’est vrai qu’il est beau, ce barbecue en forme de sphère, mais beauté et efficacité ne riment pas toujours…


Nous, les femmes, avons toujours les seins à l’air, et depuis le début du repas, nos hommes dévorent doublement : les plats de la bouche et nos lolos des yeux.


La tarte aux pommes était restée un peu fade, malgré un petit passage au four. Un peu de chantilly a permis d’en rehausser le goût. Nous nous laissons aller :



Prise d’une impulsion subite, je m’empare de la bombe de crème chantilly et sous les yeux intrigués des trois autres, je dépose une noisette de mousse sur chacun de mes tétons et j’en fais de même sur Géraldine qui pousse alors un petit cri, car c’est un peu froid. Celle-ci me regarde d’un air intrigué, les hommes se montrent très intéressés.


Tétons blancs en avant, j’explique la suite des événements :



Bernard est déjà en train de me lécher les seins, de sucer mes tétons avec avidité. De son côté, Gilles est beaucoup plus méthodique. Du bout de la langue, il cueille avec application la crème chantilly. Une autre façon de faire, mais qui semble beaucoup plaire à Géraldine qui est toute rouge. Il est vrai que, sur une rousse à peau blanche, la moindre rougeur se voit vite !


Je songe au fait que mon mari est en train de dégager une framboise écarlate nichée au sommet d’un mont tout blanc… L’idée me fait sourire !


Ensuite, tout s’enchaîne naturellement, Gilles s’occupant réellement de Géraldine. Je vois bien du coin de l’œil qu’il marche sur des œufs, ne sachant pas trop comment s’y prendre. On pourrait même croire qu’il n’est pas intéressé, mais, visiblement, sa verge parle pour lui, et j’ai bien compris qu’il ne bandait pas que pour moi.


Pour faciliter les contacts, nous ôtons tous nos vêtements. Après quelques mises en train, Gilles ramène du garage le grand matelas plat que nous gardons pour certaines occasions coquines, comme maintenant sur la terrasse. Il est clair que ça simplifiera bien ce qui va survenir et que nous pourrons continuer à jouir du plein air et du soleil. La première personne à s’allonger est ma rousse copine.


Gourmande, allongée, attendant la suite, Géraldine me confie :



Géraldine a pris carrément les choses en main, puisqu’elle est en train de branler mon mari et que celui-ci se laisse faire. Chassez le naturel, il revient au galop : très vite, Gilles s’affirme et agit avec Géraldine comme s’il était avec moi, avec néanmoins un peu plus de retenue. Il est vrai qu’il ne la connaît pas autant qu’il me connaît. Avec moi, il sait très bien jusqu’où aller très loin, et flirter avec les limites. Choses qu’il ignore encore avec ma copine.


Mais, de son côté, Géraldine doit savoir aller loin, très loin, surtout si son partenaire lui plaît. Je me demande même jusqu’où elle serait capable d’aller. Même si elle n’aime pas trop les orgies, il y a bien d’autres moyens de faire des grosses cochonneries.


Après diverses caresses et léchouilles, nos hommes semblent en vouloir plus. Sans doute ont-ils accumulé une grosse tension et qu’ils souhaitent se soulager. Je ne suis pas un homme, mais je comprends que, depuis le temps qu’ils attendent pour nous sauter dessus, Bernard surtout, il y a de quoi être pressé, comme une envie folle d’aller aux toilettes, si je puis me permettre cette comparaison !



Mais allez dire ce genre de truc à des hommes en rut !


Peu après, je suis allongée sur le dos, un gros coussin sous les fesses, tandis que Bernard me ramone fortement. Au-dessus de ma tête, le visage de ma rousse préférée, à quatre pattes, en train de se prendre elle aussi. Géraldine soupire d’aise :



Je n’ai pas le temps de répondre, elle pose ses lèvres sur les miennes et m’embrasse, tandis qu’une de ses mains s’empare de mon sein pour le masser voluptueusement. Un peu saphisme tandis qu’un homme me baise, je reconnais que c’est très agréable !


Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été pénétrée, la plupart du temps par Bernard qui tient une forme extraordinaire, mais aussi par divers gadgets, ainsi que mon mari. Un ramonage multiple, agrémenté de câlins, de cunnis et de sucettes. Un après-midi très hot, avec des hommes qui n’avaient visiblement pas besoin de viagra, nos corps féminins suffisant à redresser les situations en berne.


J’aime quand les hommes manifestent ainsi leur désir envers ma personne…


À tour de rôle, ma copine et moi avons droit à des sandwiches, pas de ceux qu’on mange, si vous voyez ce que je veux dire ! C’est une pratique que j’aime beaucoup, j’adore être doublement comblée, c’est fantastique que de sentir un homme en soi par-devant et un autre par derrière ! J’en deviens à moitié folle quand ils remuent en moi, quand ils me pistonnent de concert, c’est indescriptible ! Surtout quand une vicieuse femme rousse met impunément sa chatte contre mes lèvres, ondulant sous l’action de ma langue agile qui la lèche, qui lape sa bonne cyprine !


Oui, j’adore être une salope qui reçoit et qui donne ! La moralité n’est rien à côté de toi, ce plaisir qui m’enveloppe !


Déchaînées, Géraldine et moi finissons la séance en jouant les grosses cochonnes, dans un splendide soixante-neuf qui rend fous nos hommes. Avidement, voracement, dans de grands bruits, nous nous léchons réciproquement la chatte, mélange de nos cyprines et de sperme de nos hommes !


Oui, c’est très cochon, ignoblement obscène, mais, grand Dieu, que c’est bon !




Un, deux, trois, quatre



Notre après-midi sur la terrasse a marqué un certain virage. Maintenant, nos deux couples se mélangent beaucoup plus, Gilles étant visiblement sorti de sa réserve, s’occupant plus facilement de ma copine adorée, sans pour autant me délaisser.


Depuis ce jour, mon mari s’offre bien des privautés avec ma copine. Parfois je me demande s’il n’est pas en train de tester jusqu’où aller. Souvent, il demande et reçoit des sucettes après avoir éjaculé. J’ai l’impression qu’il essaye avec Géraldine des choses que je n’aime pas trop, surtout du côté de la domination-soumission soft. Parfois, il la fesse, étire ses tétons, la croque un peu partout, ainsi que diverses pratiques du même style. Oui, il semble prendre ma copine pour son nouveau jouet, et cette idiote le laisse faire béatement ! Il faut avouer que ce n’est pas Bernard qui s’aventurera à ce genre de truc…


Ceci dit, entre mon mari et moi, rien n’a changé, il se comporte toujours de la même façon, mais il n’aime pas trop que j’en parle. Une sorte de pudeur, je pense. Gilles n’est pas comme moi qui suis capable de relater dans les moindres détails tout ce qu’un autre homme a pu me faire subir ! Et je suis encore plus volubile quand il s’agit de plusieurs hommes !


Géraldine m’a plusieurs fois remerciée de mon petit coup de pouce à son destin, remerciement ce qu’elle est encore en train de faire, cette fois-ci, au téléphone :



La réponse fuse aussitôt :



Bon résumé, en effet. Je confirme :



Nous rions toutes les deux. Géraldine reprend :



Nous papotons encore un peu. Puis Géraldine me quitte en disant :



Nous rions de bon cœur, puis la conversation s’interrompt. Les conversations avec Géraldine ne planent pas toujours très haut, mais ça me reporte au temps où j’étais ado, lors de certaines conversations en filles qui n’étaient pas non plus le summum de la littérature !




Suspicions



D’autres jours se sont écoulés après ce coup de fil. Entre-temps, nous nous sommes revus deux fois.


Je me fais du souci, j’ai comme l’impression que Géraldine en pince vraiment pour mon mari et que celui-ci n’est pas indifférent. Peut-être que je me fais des idées, mais j’ai l’impression que mon homme est parfois plus distant, lointain, comme préoccupé, alors qu’il n’avait pas changé avant le coup de fil. Et ma copine semble préférer un peu plus sa compagnie que la mienne. Il est vrai que j’accapare son mari qui est carrément devenu mon toutou !


Mais à bien y réfléchir, je pense avoir fait une connerie en jetant Gilles dans les bras de Géraldine. Dans les bras, c’est vite dit, puisque ça a été plutôt entre ses jambes. Je me souviens que Gilles n’était pas très chaud. Mais ça s’était pourtant bien passé. Peut-être trop bien. Une histoire d’alchimie, disent certaines personnes.


Si je compte tous les hommes avec qui j’ai baisé, et si je compte toutes les femmes que mon mari a culbutées, il est indéniable que la balance penche terriblement de mon côté !


Mais voilà, je n’ose pas aborder le sujet, j’ai un peu peur de la réponse. Quelques instants plus tard, j’entends la voiture dans l’allée, Gilles rentre à la maison. Il est très content de lui, c’est même étrange de le voir si joyeux :



Il me capture prestement par la taille pour m’embrasser très fougueusement. Une fois nos lèvres séparées, je lui faire remarquer :



C’est raté, mon Gillou, je sentais bien qu’il y avait un problème. Je suis rassurée, ça ne semble donc pas lié à Géraldine, mais à son boulot. Tant mieux !



Il me presse un peu plus contre lui, et m’annonce d’une voix rauque :



Sans me laisser le temps de réagir, Gilles se jette sur moi, abaissant ma petite culotte sous ma jupe. Il me repousse sur la table, m’obligeant à m’asseoir dessus. Il s’agenouille et commence à m’offrir un splendide cunni comme je les aime. Alors que je suis à deux doigts de jouir, ce petit salopard me pénètre sans me demander la permission !


Je serais assise sur une machine à laver en mode essorage que ce serait la même chose ! Gilles me pistonne comme un fou, faisant trembler la table et tout ce qu’il y a dessus ! Parfois, mon mari a son quart d’heure de folie, et je suis en train d’en vivre un. Il m’embrasse comme un ours qui n’aurait pas eu de miel depuis des mois et des mois. Je réponds ardemment à son baiser, et c’est ensemble que nous jouissons dans une débauche de cris !


Depuis le temps que nous vivons en couple, nous arrivons à être très souvent synchrones. Essoufflé, il se retire, me laissant toute gluante ! Je le gronde :



Tout en s’essuyant, il me regarde avec un grand sourire vicieux :



Il me tire par la main :



Ce fut une belle soirée en tête à tête et aussi une belle séance de jambes en l’air à notre retour à la maison. Je veux bien que mon homme ait au boulot des tas de dossiers à la con si c’est pour éclater mon con ainsi par la suite ! Je sais, c’est vulgaire, mais de la bonne baise à la sauvage, ça ne vous prédispose pas aux pensées hautement philosophiques !


Je m’endors heureuse et repue, tout va bien !




Virage



Trois jours se sont écoulés depuis cette soirée de folie. Il faudra que je la raconte un jour plus en détail, car elle fut épique ! Le genre de souvenir qu’on conserve précieusement en soi durant des années et des années…


Le soleil est de retour, je sens que nous allons profiter correctement de ce nouveau week-end. Ce samedi matin, Gilles est parti faire un truc urgent, comme il dit. Je me méfie de ses trucs urgents, il revient souvent avec un achat incongru. Mais parfois, il revient avec une bonne surprise. Je verrai ça…


Ah, j’entends la voiture de Gilles se garer dans l’allée.


Quand je vois arriver Géraldine et Gilles, main dans la main, mon sang se glace ! Avec un calme olympien, mon mari me dit :



Je m’assieds dans un fauteuil, ils en font de même dans le canapé, sans toutefois se lâcher la main. Gilles reprend la parole :



C’est tout ce que j’arrive à répondre. Je me dis en moi-même que ce jour devait arriver, et je ne peux rien faire ou si peu. Ce n’est pas une femme comme moi qui a eu plein d’amants qui peut reprocher à son mari d’avoir une seule maîtresse !



Bien sûr qu’il a bien pris la chose, cette lopette ne rêvait que de ça, que sa femme le rende cocu, en long, en large et en travers ! Surtout avec un type avec qui il s’entend bien ! Mais pourquoi j’ai aidé cette salope à se fourrer dans les bras de mon homme ? Ils ne pouvaient pas en rester à de la simple baise, comme je le fais avec mes amants ?


Jusque-là muette, Géraldine prend la parole, me regardant fixement :



Je me mords fugacement les lèvres. En effet, je crois que j’ai fait une belle connerie ce jour-là. Mon mari reprend la main :



Accoudée sur mes genoux, inquiète de la tournure des événements, je me penche vers mon homme qui m’échappe petit à petit :



À ces mots, il ouvre de grands yeux, sa réponse fuse, spontanée :



Un peu acerbe, je réponds :



Oui, je le sais très bien, mais je vois mon mari qui s’éloigne de moi, et ça ne me plaît pas du tout. Je me demande alors ce qu’il pouvait penser quand je m’absentais avec un amant éphémère. Je commence à comprendre. Mais ce n’est pas pareil, il savait que je n’allais pas m’enticher de ces coups d’un soir, alors que lui et Géraldine, ça m’a l’air plus sérieux !


J’ai envie de lui proposer un marché : il laisse tomber Géraldine, et moi, je laisse tomber mes aventures. Mais la simple vue de leurs mains enlacées m’en dissuade. Je crains qu’il ne soit trop tard, tout ce que je peux faire c’est d’éviter de trop le jeter dans les bras de ma rivale.



Ça me fait mal qu’il continue de m’appeler comme ça alors qu’il a maintenant une maîtresse attitrée. Mais tel que je connais mon homme, il est sincère, je reste sa femme, son amour, même si je dois maintenant le partager. Je poursuis :



Sa voisine lui adresse un large sourire heureux :



Gilles explique :



J’ouvre grands les yeux :



C’est Géraldine qui poursuit :



Je ne réponds rien, je ne sais pas quoi dire. Un foutu enchaînement que j’ai initié. Finalement, Géraldine se cherchait un homme un peu dominateur, elle n’a pas été bien loin pour le dénicher, et c’est même moi qui le lui ai fourni sur un plateau. Je me collerais des baffes !


Ma copine conclut après une courte pause :



Un peu résignée, je soupire :



J’ai l’impression de tomber dans un puits sans fond. Mais je me reprends bien vite et je poursuis :



Je pense que Gilles est sincère, mais quelque chose me dit que Géraldine est plus investie que lui dans cette nouvelle relation.


Il y a parfois des revirements dans la vie, et aujourd’hui, je viens d’en vivre un énorme. Pourtant, ça me pendait au bout du nez. Je ne veux pas perdre Gilles, c’est hors de question ! C’est toujours quand on risque de perdre quelqu’un ou quelque chose qu’on aperçoit qu’on y tient beaucoup plus que prévu.


Surtout au bout de presque trente ans de vie commune !