n° 19516 | Fiche technique | 8989 caractères | 8989Temps de lecture estimé : 6 mn | 01/04/20 |
Résumé: Le confinement entraîne de nouvelles pratiques sociales... et de bonnes surprises érotiques. | ||||
Critères: voir exhib fmast hmast jouet -mastf -masth | ||||
Auteur : DeBernis59 (Quinqua qui aime autant le sexe que les mots pour le dire) |
Le confinement durait depuis trois semaines déjà. Il avait fallu inventer des occupations. Entretenir le lien social.
C’est ainsi qu’était né notre « club apéro » sur la messagerie instantanée d’un réseau social.
Un rendez-vous quotidien à 19 h, devant un verre de vin, de rhum ou de whisky, pour donner et prendre des nouvelles, rire et parler de nous.
Nous, c’est un groupe de six amis nordistes, noyau dur d’une bande mi-professionnelle, mi-festive.
Paritaire le groupe !
Un couple reconstitué, Bastien et Marie, confinés ensemble. Lui, grand, sportif. Elle, jolie petite blonde, très mince, mais des seins apparemment généreux et fermes. Les ambianceurs du groupe, toujours à déconner… et à déraper sur leur activité sexuelle intense.
De quoi faire râler les autres.
Aurélie et Philippe, un couple aussi, mais confinés chacun de son côté, enfants obligent. Jamais en retard pour parler de sexe. Nous avions discuté très librement de nos expériences échangistes, je leur avais conseillé un ou deux saunas parisiens. Philippe vivait mal l’isolement et je le sentais très « tendu » sexuellement.
Et nous, deux vrais célibataires : Isabelle, petite brune méditerranéenne, la quarantaine. Un corps de rêve. Je dansais souvent avec elle lors de nos soirées et j’éprouvais la chaleur et la fermeté de son corps. Son image accompagnait régulièrement mes masturbations nocturnes. Mais elle restait toujours très réservée. Pas facile à cerner. Et je n’osais franchir le pas.
Il faut dire que depuis ma séparation, il y a deux ans, je n’avais pas beaucoup de temps à moi. Entre les rencontres fugaces via les applications spécialisées, les soirées dans les clubs frontaliers en Belgique et quelques sex-friends régulières, mes soirées étaient bien occupées. Et je n’étais pas pressé de revenir à une vie de couple conventionnelle.
Ce soir-là, Philippe avait lancé la discussion un peu plus tôt. Je sortais à peine d’une visio-conférence de deux heures pour le boulot et l’esprit pas complètement libéré. Cela ne m’empêcha pas de remarquer le petit pull très près du corps qu’Isabelle semblait porter à même la peau, à en croire les tétons qui pointaient sous le tissu.
Nous échangeâmes les blagues habituelles, qui devenaient déjà banales, la frustration montait chez les célibataires et le cœur n’y était plus.
On ne s’éternisa pas et j’allais entamer un rapide dîner devant une série quand le vibreur de la messagerie m’alerta de nouveau.
Délicieuse Isabelle. Comment rester insensible à cette gentillesse ? Mais pouvais-je lui avouer que je vivais mal ce sevrage sexuel qui ne faisait que renforcer mon désir pour elle. Après tout, les barrières sociales et les usages étaient un peu abolis en ce moment… c’était peut-être l’occasion de tester un peu ma charmante amie.
Me serais-je trompé sur la prude Isabelle ou était-ce l’effet du confinement ? Je n’allais pas laisser passer pareille occasion.
J’avais mis quelques smileys, histoire ne pas passer pour un pervers et de me réfugier derrière l’humour en cas de rejet cinglant. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises.
J’étais prêt à promettre n’importe quoi en échange d’une chance de voir ses seins tant convoités.
Appel vidéo entrant.
Pas d’autre choix qu’obtempérer et de défaire mon pantalon avec un mélange d’embarras et d’excitation pour afficher une érection flatteuse.
Joignant le geste à la parole, elle s’enfonce deux doigts et les porte à sa bouche.
Même pas le temps de reprendre mes esprits et de réaliser ce qui est en train de se passer, revoici Isabelle, arborant fièrement l’objet recherché : un magnifique sex-toy rose.
Est-ce bien la timide Isabelle, toujours un peu distante en soirée, qui ouvre les jambes face à moi, pour poser son vibromasseur sur son clitoris en fermant les yeux ?
J’en perds la tête, la raison et tout ce qui devrait m’inciter à arrêter.
Elle s’exécute, en silence. Rapproche la caméra de son sexe et s’abandonne. Comme si elle oubliait l’écran. Son souffle s’accélère et c’est d’une voix hachée, rauque, qu’elle reprend :
Mon foutre s’écrase sur l’écran de ma tablette au moment précis où Isabelle crie son plaisir.
Pantelants, nous restons muets pendant de longues minutes.
Elle finit par se réajuster, enfile son pull :