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n° 19519Fiche technique75049 caractères75049
Temps de lecture estimé : 43 mn
02/04/20
Résumé:  Le mari d'Armelle va être licencié, car surpris au lit avec la femme du patron. Est-elle une épouse vénale si elle propose de se sacrifier ?
Critères:  fhh hplusag cocus collègues fsoumise fellation pénétratio sandwich fsodo jouet baillon yeuxbandés confession -vengeance
Auteur : Sésame            Envoi mini-message
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Mon Dieu. Comment est-ce possible ? Il m’a pénétrée lentement, sans effort, et ce mandrin que j’ai sucé s’est glissé en moi, dans mon plus intime, écartant mes chairs avec une facilité que j’aurais cru impensable.


Oui, je l’avais longuement sucé, léché, pompé, gobant cette queue proposée d’autant plus que la main qui me guidait appuyait sur ma tête avec une insistance qu’en d’autres circonstances j’aurais jugée déplacée. Mais j’étais ici de ma propre volonté, en toute connaissance de cause, bien que je n’aie pas vraiment conscience de ce que j’avais accepté… Pire, que j’avais presque sollicité.


Je l’avais sucé, mais aussi ma chatte était littéralement liquéfiée, autant par le jeu à la fois divin et cruel des vibrations des boules de geisha, que des caresses de l’homme qui, lui aussi, m’avait longuement caressée. La combinaison de ses caresses, de la fellation et des vibrations artificielles avait déclenché un orgasme qui d’une certaine façon m’avait libérée de la tension accumulée par cette situation exceptionnelle, du moins pour moi.

Situation en effet si particulière. Si on m’avait dit il y a seulement six mois que moi, Armelle, épouse aimante, d’une fidélité quasiment totale, j’allais me retrouver ainsi…




**********





Un silence. Il faut dire que nous sommes au lit et que nous lisions lorsque Romain a parlé de cette réunion.



Je plaisante, mais à moitié, comme on dit. Bien entendu que je ne coucherais pas avec son patron, mais pour ce qui est de me délaisser, c’est près de la réalité. Romain qui sait être un très bon amant rentre souvent fatigué à la maison. Il s’investit de plus en plus dans son travail et je comprends maintenant, avec cette promotion potentielle, que ce soit depuis quelque temps de plus en plus tard. Il comprend cependant. Se tourne vers moi et… je monte au paradis.


Nous sommes dans la trentaine bien avancée et ensemble depuis plus de dix ans. Avant mon mari, j’ai largement eu les occasions pour m’envoyer en l’air, aussi ce n’est pas une innocente qu’il a découverte. J’ai toujours aimé cela, ce en quoi je pense rejoindre de nombreuses femmes, célibataires ou en couple. On a beaucoup parlé de la libération sexuelle après 1968, mais moi j’ai l’impression qu’elle était encore réservée aux hommes et à une petite minorité de femmes plus libérées que les autres. La vraie libération de la femme est arrivée avec Internet et toutes les informations que la plus innocente fille peut découvrir. Internet et les sites de rencontre : Pas vue, pas prise ! Vivre sa sexualité sans avoir de compte à rendre… à personne… parents… amis… mari… La vraie liberté.




**********




C’est comme les autres fois. Nombrilisme d’une société qui marche bien. Discours pompeux. Buffet digne des orgies de Rome. Et le reste… tout le reste. Bavardages… Discussions… Travail… Représentation. Chacun et chacune fait de son mieux pour tenir sa place. Le patron passe entre les rangs distribuant compliments et encouragements. Continuez, mes enfants. Enrichissez-moi et du coup, enrichissez-vous.


Je sais, je critique, mais je suis comme les autres, je ne crache pas sur ce que peut procurer l’argent. Ce n’est pas avec ma paie d’enseignante que je pourrais m’offrir tout ce que Romain me permet. Il faut bien une compensation au fait que mon mari me délaisse, plus marié avec l’entreprise qu’avec moi. Il doit y avoir des plaisirs que j’ignore.



C’est le patron de Romain qui est revenu vers moi. Il m’avait déjà salué comme tout le monde, mais je ne n’attendais pas son intérêt subit alors que Romain a disparu et que je bavarde avec d’autres épouses. Comment refuser !



Ce n’est pas le genre de mec auquel on dit non. Je le suis. Nous quittons la salle pour entrer dans la partie hôtel du centre de conférence. Comme tous les ans, la réunion annuelle se passe dans un lieu où tout est prévu pour ce genre de sauterie. Même les chambres sont fournies. Pensez, si un collaborateur avait un accident avec un taux d’alcool qui dépasse la dose ! Donc tout le monde couche sur place !


J’ai soudain l’idée que l’homme m’entraîne avec une idée tordue derrière la tête. Et si la promotion canapé n’était pas une blague ? Si le patron, Georges, pour les intimes, avait l’idée de me proposer un marché… Qu’est-ce que je ferais ?

Mais je n’ai pas le temps de vraiment approfondir le sujet qu’il s’arrête devant une chambre qu’il va ouvrir ayant en main une carte magnétique.



Évidemment je m’inquiète de cette demande. Qu’est-ce que cela signifie ? On dirait un conspirateur. À moins que ce soit sa façon à lui pour me faire entrer dans sa chambre. Pourtant je fais un « oui » de la tête.

Il ouvre sans bruit si ce n’est celui du verrou qui se débloque. La pièce est dans le noir. Il avance en m’entraînant. La porte se referme doucement derrière nous. En réalité, le noir n’est pas total, un peu de lumière filtre dessous l’autre porte. On est manifestement dans l’entrée de la chambre. L’homme cherche à pousser la porte de séparation, mais elle résiste, manifestement bien enclenchée.


Déjà je vois mieux. Je devine son visage dépité ! Il n’ose pas ouvrir. Il me fait signe d’écouter. Je retiens mon souffle. Petit à petit, je prends conscience de ce qui vient jusqu’à nous. Je comprends. Je regarde le visage de l’homme et à ma question muette il me fait un « oui » de la tête. Un couple fait l’amour. J’entends ce qui doit être le claquement des chairs et aussi leur respiration, les petits cris de la femme, le souffle puissant de l’homme. Et puis résonne dans ce faux silence :



Le prénom me fait regarder mon voisin. Il fait un signe d’assentiment. Je réalise que c’est donc sa femme qui vient de parler. Je suis perdue. Pourquoi m’avoir amenée ici ? Pour me faire constater l’adultère de sa femme ? Quel intérêt ? À moins qu’il veuille que je le console… ou, plus pervers que…

Mais j’entends.



C’est la voix de mon mari. Aucun doute, c’est Romain.

L’homme doit sentir que la colère arrive. Je tends la main vers la porte. Je vais leur montrer moi, ce salaud et cette garce… Mais une main ferme me saisit. À nouveau le « chut » avec le doigt. Je me calme. Il ouvre la porte du couloir… Nous sortons.

Heureusement personne dans le couloir pour nous regarder.



Je n’ai pas besoin de compléter : « … ne pas les surprendre ? ».



Il doit voir dans mon regard que je le soupçonne de vouloir se venger… Et comme vengeance, coucher avec la femme de celui qui le fait cocu.



Tout est dit. Je le suis.

Sa chambre est en réalité une suite. Il me fait installer dans le salon, me propose son minibar et j’accepte de prendre un whisky.



Il me répond alors qu’il pianote sur son smartphone.



Et pendant des minutes qui me paraissent des heures, nous bavardons comme si rien ne s’était passé.

Et puis la porte s’ouvre. Une femme apparaît, suivie par Romain. Si elle ne paraît pas surprise, ce n’est pas le cas de mon mari qui ouvre de grands yeux. Il va parler, mais la femme le devance.



Le ton est sarcastique. On sent la femme qui n’a pas vraiment peur.



Un silence.



J’assiste à ces échanges sans vraiment réagir. Cela me paraît irréel, bien loin de ce qu’on imagine lorsqu’un mari constate que sa femme le trompe, comme si cet homme était de glace, sans sentiments, ne manifestant sa colère que parce que l’amant est un employé de son entreprise. C’est comme cette femme, pas vraiment inquiète et qui se permet, au moins avant qu’il rejette la faute sur elle, de défendre son amant. Son amant… Mon mari… Un mari qui vient de perdre son travail…


Et moi, suis-je donc si vénale que, plus que l’infidélité de Romain, c’est le chômage qui m’inquiète ? Le patron a été on ne peut plus clair. Il va s’arranger pour que l’amant de sa femme soit marqué au fer rouge et que personne ne veuille l’embaucher malgré ses compétences reconnues. Cela promet des moments difficiles.

Merde en plus d’être cocue, je vais être obligée de réduire mon train de vie. Et moi je n’ai rien fait… À moins que…



Le ton est sec. Manifestement il n’est pas homme à se laisse contredire par une quasi-inconnue.



Le ton est à nouveau sec ! Mais il se radoucit :



Un silence. L’homme est le premier à comprendre :



Romain réalise ma proposition.



À nouveau un silence. Un long silence où chacun examine les autres, cherchant à lire ses pensées. Et puis :



Je réponds oui pour ne pas paraître ridicule, car ma proposition a été si soudaine que j’en prends seulement la portée. Je viens ni plus ni moins de proposer au patron de mon mari de coucher avec lui, comme vengeance, mais aussi pour conserver à Romain sa place dans l’entreprise.



L’ordre s’adresse aux amants.



Marie prend son amant par le bras et cherche à l’entraîner. Elle continue :



Le cri surprend tout le monde. C’est le patron !



La menace paraît claire, du moins pour celle à qui elle est adressée. Elle fait moins la fière alors qu’elle entraîne mon mari et que la porte se referme sur eux.

Un long silence où le patron va au minibar se sert un verre et me propose le petit frère de ce que j’ai déjà pris.

Il me regarde. C’est comme s’il me découvrait.



Je n’en mène pas large. Me voici au pied du mur. Il sourit.





**********





Romain m’attendait évidemment. Il quitte le groupe avec qui il discutait pour m’entraîner et me questionner. Je décide de taper très fort.



Décidément on est pareil tous les deux. Le sens du sacrifice. Il ne comprend même pas le sarcasme.



Plus le temps passait, plus je me sentais coupable d’avoir voulu sauver mon confort de vie en proposant cet échange, la réaction de Romain m’a montré que je n’étais pas la seule vénale dans notre couple. Quand je dis « réaction », c’est par l’absence de réaction que mon époux acceptait. Il acceptait que sa femme se « prostitue » pour lui. Car après tout, ce que j’avais proposé était une sorte de prostitution, sans argent liquide échangé, mais par un emploi conservé. S’il avait dit : « Non, Chérie, c’est moi qui vais aller le voir et lui dire que ce n’est pas possible que ma femme couche avec lui pour me sauver. J’ai fait une erreur et j’en assume les conséquences. »

Mais il n’a rien dit.

En réalité, il a parlé un peu plus tard :



Une excuse qui ne faisait que me dire « Fais ce qu’il faut ».


Alors, Georges et moi, on a joué. Il a même fait les choses bien. C’est bizarre de découvrir chez un homme dans la soixantaine, avec ses responsabilités, une vraie âme de jeune homme, d’adolescent qui s’amuse à rendre crédible la farce que nous jouons.

Envois de fleurs chez moi.

Échanges de SMS torrides, dont il s’était excusé par avance de la teneur érotique afin de renforcer sur mon mari qui, mine de rien, m’espionnait, la certitude qu’il était bien cocu. De la même façon il me demandait, en m’en rédigeant la teneur, de lui envoyer des réponses dont la puissance érotique me troublait.

Cadeaux, que d’abord je refusais, mais qu’il justifia comme preuves indispensables de notre liaison qu’il voulait montrer établie. Robes et surtout lingerie fine, les unes comme les autres des plus sexy comme seul un amant peut en offrir à sa maîtresse.


J’imagine que de son côté, il entretenait auprès de Marie une version des plus réalistes de notre liaison supposée.

De mon côté, je refusais les avances de Romain. C’est lui-même qui a diagnostiqué ce refus par une demande de mon amant de me conserver pour lui.

Mon mari ne pouvait pas cependant se retenir de me faire des remarques du genre : « Ça va durer encore longtemps ? Il avait dit plusieurs fois, mais maintenant cela fait un mois… »

Mais surtout des sous-entendus comme : « Je ne pensais pas que tu pourrais… Je sais que le patron a des goûts particuliers… »


Cette remarque et d’autres aussi acerbes venaient s’associer à ce que j’avais entendu dans la bouche de Marie qui distillait que le couple avait une relation particulière. Aussi, lors de notre dernière rencontre, j’ai osé aborder le sujet :



Je m’attendais à la même remarque comme quoi je n’avais pas à me mêler de ses affaires de couple, mais non.



Je commence à comprendre certaines choses. Le puzzle prend forme.



Un silence comme s’il avait voulu ajouter quelque chose.



Ce quelque chose, ce non-dit, je me le suis imaginé. Voulait-il dire que je comptais pour lui au point d’envisager… Il faut dire que nos rencontres me plaisaient beaucoup. J’avais découvert un homme délicat, prévenant avec qui j’aimais bavarder. Nous étions devenus complices, complices de cette supercherie pour nos époux, mais aussi complices par les confidences échangées afin de rendre notre liaison plus plausible.


Mais, en privant mon mari de sexe, je me punissais moi-même. Et voilà que Georges me parlait de sa sexualité si particulière. Il en avait dit suffisamment pour que je me construise un scénario dont j’étais la vedette. Un scénario qui troublait mes nuits…




**********





Comme d’habitude, j’ai retrouvé Georges au restaurant de l’hôtel où, pour la crédibilité, il loue une chambre. En général, nous faisons mine d’y monter après le repas, mais en réalité nous allons flâner le temps de ce que peut durer un rendez-vous d’amants.

Je pousse l’enveloppe vers lui.



Il ouvre l’enveloppe, déplie la feuille de papier, en lit le contenu et son regard revient vers moi.



Il replie la feuille, la remet dans son écrin. Il tend le bras vers moi et pour la première fois sa main me touche vraiment. Une caresse sur ma joue chargée de tendresse.



Je suis au bord des larmes. Je m’attendais à un vrai cri de joie et pas ces atermoiements pour me refuser.

Me refuser. Oui, car dans l’enveloppe, il y a un test sanguin qui montre que je suis « clean ». Bien entendu, je le savais, Romain m’avait confirmé qu’il avait pris ses précautions avec Marie. Mais le montrer à Georges, c’était comme m’offrir à lui, et voilà qu’il hésite. Quelle honte. Je me suis ridiculisée.



Quelques secondes et mon smartphone me signale un message.



Il avait raison, je ne m’attendais pas à cela. La femme, c’est Marie avec un autre homme, tout au moins au début. On voit bien qu’au bout d’un moment, le mari vient les rejoindre, mais le film s’arrête à ce moment-là. Mais c’est bien suffisant pour se faire une idée. C’est fort, puissant, presque dérangeant, mais il avait aussi raison de me conseiller de surveiller le son. Heureusement j’avais mis mes oreillettes. Les cris de Marie ne sont que des cris de plaisir. On dirait que chaque action déclenche en elle une jouissance. À un moment, on voit son visage en gros plan qui chavire pendant qu’on entend l’homme la posséder alors qu’elle est prisonnière de liens et dans une position très inconfortable.

Lorsqu’il est arrivé après mon SMS, j’ai confirmé mon accord. Moi aussi je voulais au moins une fois vivre cette relation si particulière.

Le plus heureux des hommes ! Il s’est penché vers moi et ses lèvres ont effleuré les miennes, comme une signature, un accord.

Après un échange de messages avec quelqu’un, il m’a proposé la nuit du samedi en huit.



Déjà j’imaginais l’homme. Était-ce le même que dans la vidéo ?



J’ai dit oui. Quelques jours avant, j’ai prévenu mon mari que je ne serais pas à la maison la nuit du samedi à dimanche. C’était la première fois que je m’absentais une nuit. Une absence dont la raison était une évidence. Pour lui, elle s’ajoutait aux autres rencontres. Pour moi, c’était vraiment une première. Mais la veille, Romain revient tout guilleret de son travail :



Georges ne m’avait parlé de rien.



Ce salaud, mon cher mari, a la suprême élégance de te donner cette promotion sans que je n’aie fait quoi que ce soit de coupable. Il aurait pu attendre après ce samedi, nuit où je vais me donner à lui. Je comprends sa délicatesse. Rien ne m’oblige à le rejoindre. Fidèle à son honnêteté, il enlève de notre rendez-vous tout risque de pollution par un chantage qu’il n’a en réalité jamais vraiment exercé.

Par ce geste Georges me signifie que je suis tout à fait libre.

Oui, je suis libre.

Oui, je vais tenir ma promesse.

Oui, j’ai envie de connaître autre chose, de me dépasser, de sortir des sentiers battus.

Oui, enfin, si mon mari pense que j’ai couché avec son patron, au moins que si un jour il m’en fait le reproche, oubliant la vraie cause, sa trahison, oui, au moins que j’en aie une fois profité.



Il était prévu que nous allions chez lui, mais il avait demandé à me rencontrer dans un bar. Il me laissait manifestement le temps de réfléchir. Les deux analyses parlaient d’elles-mêmes.



Il me montre son smartphone.



C’est dans un souffle que je dis « oui ».



Il sort deux écrins de velours, les pousse vers moi. Je vais les ouvrir, mais il me retient la main.



Je ne comprends sa remarque que lorsqu’il soulève doucement les couvercles.

Dans le premier, je découvre une boule rose avec un fil qui s’en détache. Je ne percute vraiment que lorsqu’elle se met à vibrer. Georges tient manifestement ce qui est une télécommande dans la main. Une boule de geisha vibrante.

Dans le second, une masse brillante toute de métal poli, dont la forme est si caractéristique que toute femme qui accepte la sodomie reconnaît. Un plug.

Je croise le regard de l’homme alors qu’il referme les deux écrins. Ses yeux brillent. Je pense qu’il va parler, mais non. Il attend. C’est moi qui lui pose la question dont je connais la réponse.



Je vais dire que je n’ai jamais porté les deux en même temps. Avec Romain, on a eu une période « sex-toys » où il me faisait porter des boules de geisha et s’amusait à les déclencher dans la rue, au restaurant. Un plug aussi, une fois à un dîner chez des amis où à chaque mouvement dans mon fauteuil ou sur ma chaise j’avais l’impression qu’il entrait encore plus. Mais jamais les deux.

Mais je me dis que si je commence à « discuter », on ne va pas aller bien loin.

Monter est facile.


C’est la première fois que je me mets les jouets moi-même. D’habitude c’est mon mari qui se charge de cela après de longues minutes de « mise en train ».

Descendre est une épreuve. Je sais que ni l’un ni l’autre ne risque de tomber, mais j’ai l’impression que tout le monde me regarde. Chaque marche apporte une sensation étrange.

Je m’assois prudemment en face de l’homme. Il me sourit.



La petite télécommande est restée sur la table. Il est vrai qu’elle paraît anodine, surface lisse, couleur crème avec juste deux petites excroissances.

Je gronde. La première fois, on a toujours l’impression que tout le monde entend ou détecte la vibration. Mais non, tout se passe en interne. Bien que je m’y attende, je sursaute. Georges sourit.



Je hoche de la tête.


Pendant le trajet nous restons silencieux. Si je n’étais prise de la chatte et du cul, je pourrais penser à une promenade bien classique.

Devant sa maison, il fait un appel de phare à une voiture garée juste devant. Un homme en sort. Il est grand, chemisette et jean. C’est lui. C’est Abdou. La photo ne montrait que sa tête et une partie du torse.

La porte du garage s’ouvre. La voiture s’y engage suivie par l’homme. C’est un parking en sous-sol. Une autre voiture est déjà là.



Cela ne demande pas de réponse. Par contre il continue :



Le tutoiement marque le changement de statut et l’insistance avec laquelle il me le signifie montre que cela peut être fort, aussi fort que ce que j’ai vu dans la vidéo.



Il sort de la voiture. Ma portière s’ouvre. Un bras sombre se tend vers moi pour m’aider à sortir. Nous sommes côte à côte. Il me dépasse d’une tête.



Je me fais l’effet d’une esclave que l’on expose, mais j’obéis. Il me suit.



Je fais face à Georges qui est devenu un spectateur attentif.

Je sens un collier se placer autour de mon cou. Je pose une main dessus, mais reçois aussitôt une claque sur les fesses.



Il le ferme et, passant devant moi, je m’aperçois qu’il tient une lanière à la main. Il m’a mis un collier avec une laisse ! Comme pour un… chien. Il tire dessus.



Georges prend ma défense.



Il est juste en face de moi, la laisse dans la main. Il n’est pas menaçant. Son visage est avenant. Derrière lui, Georges attend. Encore une fois, mais de façon plus crue, on me demande si je suis bien d’accord.

Je sais qu’il suffit d’un mot ou d’un geste. Mais je ne le fais pas. Pire, dans un souffle je dis :



Et puis consciente que ce n’est pas suffisant, j’ajoute :



En quelques mots cet homme, cet inconnu a mis à nu toutes mes pensées. Tout ce que Georges m’a avoué sur ses fantasmes, sur la vidéo où je ne cesse de me rappeler les hurlements de plaisir de Marie, Marie brutalisée, attachée, punie, oui tout ce qu’il a dit est vrai. Je voulais expérimenter moi aussi…



Je suis étonnée que les mots « chienne », « putain » ne me choquent pas outre mesure. Peut-être par ce que je les avais entendus sur Marie. Peut-être aussi qu’ils sont prononcés sans colère, juste pour servir de conditionnement à celle qui les entend.


C’est une sorte de salon. Je m’attendais à une chambre, mais non. Déjà Georges s’installe dans un fauteuil un peu en retrait. L’éclairage est indirect, le centre plus éclairé que là où il s’installe. Manifestement c’est pensé, car alors qu’Abdou m’entraîne vers le centre, je ne vois plus celui pour lequel je suis ici.

Pour lui ? Vraiment ? Pour lui ou pour le chemin qu’il faut franchir avant de l’atteindre.

Ne cherche pas d’excuses, tu es ici pour toi !, dit la petite voix qui, depuis quelque temps, me titille.


Abdou se place face à moi. D’une main il se saisit de mon menton pour venir m’embrasser. Un baiser qui ne supporte pas la tiédeur et mes lèvres s’ouvrent. Peu d’hommes m’ont embrassée, à part mon mari. Aucun avec une telle gourmandise et une possession affichée avec sa langue qui pointe pour batailler avec la mienne. Peine perdue, je cède à la force. C’est lui qui explore, il est en moi. Malgré la violence de l’attaque, c’est étrangement délicieux. Je frissonne de son baiser, fougueux, torride, chargé de sous-entendus, une façon indirecte de me dire : « Tu n’es rien. Tu ne décides de rien ».


Et puis, aussi vite arrivé, aussi vite parti. Il est toujours en face et me regarde. J’ai l’impression que ses mains planent vers moi. Soudain je sens un objet qui se frotte à mes lèvres, qui force le passage en les écartant.

Un bâillon. Non, une boule qui entrave ma bouche avec les sangles qui déjà la bloque en entamant le tour de ma tête.

Je résiste. Abdou le sent évidemment, mais Georges, tapi dans l’ombre, aussi :



La question sonne comme une menace. Il m’avait dit : « pas de négociation ». Je fais non de la tête. Abdou tourne autour de moi. Je sens le bâillon se resserrer, la boule est maintenant scellée. Elle doit me donner une drôle de tête. Idée bien ridicule dans ces circonstances, mais qui est déclenchée par une lueur vers Georges ! Une lueur comme celle d’un écran, une tablette ? Que regarde-t-il ? Et s’il nous filmait ? Bien sûr que je suis bête ! Il m’a bien montré une vidéo de sa femme. Organisé comme il est, il doit garder un souvenir de chaque fois. Je n’y avais pas pensé. Je ne veux pas qu’un jour cela puisse se savoir que…

Je vais parler, mais la boule fait son effet. C’est un bruit ridicule qui ne franchit même pas mes lèvres.



Non, je fais à nouveau de la tête en pensant J’en parlerai après.



La fermeture Éclair est dans mon dos. La robe, comme tout ce que je porte, est un cadeau de Georges pour crédibiliser notre liaison. J’ai pensé qu’il apprécierait ce choix. C’est Abdou qui va en faire la promotion. Pour l’instant je sens la lente séparation des dents d’acier qui laisse apparaître ma peau et desserre l’étreinte du tissu de cette robe moulante.

Je sursaute. Il a glissé ses mains sur ma taille. Elles descendent un peu le long des hanches, enveloppent d’une caresse mes fesses, déclenchant une onde de chaleur, avant de remonter lentement pour passer mes épaules et repousser les bretelles qui tombent le long de mes bras.


Il me voit en sous-vêtements. Étrangement la tablette qu’il a déposée devant lui, fait une lumière qui me fait deviner son visage. De ces yeux, je n’ai qu’un reflet, mais je sais qu’ils sont fixés sur moi. Se souvient-il de son choix ? Il m’avait accompagnée dans la boutique de lingerie, me conseillant, me dirigeant vers ce qui se faisait de plus sexy, me faisant remarquer que la mode « classique » proposait maintenant des collections que les sites de lingerie érotiques ne renieraient pas. Il avait choisi, j’avais essayé, mais il ne l’avait pas vue sur moi. C’est chose faite maintenant. Le soutien-gorge est un demi-balconnet si réduit qu’on a l’impression que les tétons meurent d’envie d’en émerger. La culotte, un string, lui aussi en dentelle de Calais, ne cache pas grand-chose de ma fente.



Il défait l’agrafe dans le dos relâchant la pression de mes deux globes. À nouveau, les mains font glisser les bretelles. Je baisse les yeux et découvre, mais sans réelle surprise, que mes seins sont gonflés et surtout que mes tétons dardent. Ils parlent pour moi et affichent ce que mes réticences ne font que cacher. J’ai envie…

Puis je devine qu’Abdou se baisse. Je sens la chaleur de son souffle et bientôt de ses lèvres dans le creux de mes reins. Descendre ma culotte est une formalité. Ce ne sont pas les deux petits triangles arachnéens de dentelle et les ficelles qui les relient qui peuvent faire de la résistance. Je soulève pied l’un après l’autre afin que les quelques grammes ne soient plus un obstacle.



Non seulement il voit, mais il touche. Il tire sur la ficelle qui sort de ma fente faisant bouger la boule. Il joue avec le disque qui cache mon petit trou, mais qui en réalité parle plus qu’une vision directe.

Une esclave. Voilà l’effet que cela me fait. Une esclave que l’on présente pour en tirer le meilleur prix. C’est ce que devaient ressentir les femmes du temps où les plus belles savaient qu’elles finiraient dans le lit du Maître.


Une main qui sort de l’ombre tend ce qui paraît être la télécommande, mais aussi d’autres choses. Abdou s’en saisit. Aussitôt je sens les vibrations. Il joue avec la puissance. Il monte et descend. Il est face à moi et sourit. Je ne peux que gronder et me tortiller.

Il arrête.



Oui, je fais de la tête. Je comprends pourquoi je suis plus sensible. Avec Romain, c’était plus soft, mais il n’y avait pas le plug.



Il tient dans sa main deux boucles d’oreille en forme de chaînette. Je tourne déjà la tête pour lui proposer mon oreille, mais il rit en ajoutant :



Il ne finit pas sa phrase, son regard se dirige vers ma poitrine, une main enveloppe un sein. Je sursaute.



Il joue avec sa paume, frottant mon téton, l’effleurant, le plaquant contre le mamelon pour écraser mon sein. C’est bon, moi aussi je regarde et lorsqu’il l’abandonne c’est une pointe de chair qui affiche mon envie.

L’anneau souple passe mon téton et aussitôt se tend comme un nœud coulant pour l’étreindre et s’y fixer. Ce ne sont pas des boucles d’oreille, mais des bijoux à tétons. La chaînette pèse, mais je comprends que l’autre extrémité suit le même chemin sur mon autre sein. Me voici harnachée, c’est un peu douloureux, les deux tétons attirés l’un vers l’autre. Mais il n’en a pas terminé, car la troisième extrémité vient s’accrocher à mon collier.



Il s’adresse à son complice. De ses doigts il saisit la partie libre, tendue et étranglée par l’anneau, pour la faire rouler. Je gémis, mais la boule ne laisse passer qu’un bruit sourd.



La voix de Georges. Sa main qui tend, venant de je ne sais quel recoin dans l’ombre, un cordage.

Abdou comprend manifestement tout de suite. Déjà il est passé derrière moi et me tire les bras. Il commence aux poignets, mais petit à petit monte pour me lier les deux bras l’un contre l’autre. Cela m’oblige à me redresser et d’une certaine façon propulser encore plus ma poitrine vers l’avant.


En quelques minutes j’ai basculé dans un statut de femelle prisonnière.

Il fait le tour de sa soumise. Étonnement il est silencieux. Il me jauge. Que pense-t-il ? Il jette aussi un regard vers le voyeur. Je ne sais si c’est sur son invitation, mais il va jusqu’à lui. Ils se parlent. À voix basse. Deux hommes sont en train de décider de mon sort. En venant ici, je savais que je m’aventurais sur un chemin inconnu même si la vidéo m’en avait montré quelques codes.


Je suis devant eux, mes épaules me font un peu mal. La boule qui bloque ma bouche déclenche une production de salive que je ne cesse d’avaler avec difficulté. Abdou revient. En silence il se déshabille. Torse puissant d’un noir profond. La suite n’est pas en reste. Il est nu. Corps d’athlète et je comprends que sa couleur de peau n’est pas la seule raison du choix de Georges pour ce partenaire de jeu. J’imagine Marie dans les bras de cet homme. Soumise auquel le mari offre un cadeau afin que leur spectacle déclenche une libido tourmentée.

Son sexe est une longue tige sombre qui pend entre ses cuisses. Une tige vraiment sombre qui tranche encore plus avec un gland dénudé dont le rose profond amplifie l’aspect fragile.



Que répondre ? De toute façon, je ne peux pas parler.



La laisse est une humiliation supplémentaire. Lorsqu’il tire dessus le collier transmet par les chaînettes une traction délicieuse sur mes seins. Je suis presque étonnée d’apprécier ce traitement. Son côté froid, calculé, théâtral aurait dû me « repousser ». Mais c’est le contraire. Ne plus me considérer comme une femme, une pauvre petite chose fragile qu’il faut ménager, pour me transformer en esclave qui apprend la réalité de ce que la vidéo n’avait fait qu’effleurer.

Il s’assied sur le fauteuil. Il m’aide à m’agenouiller, car mes mains dans le dos me font perdre le sens de l’équilibre.



La boule quitte mes lèvres, mais déjà il me pousse vers sa tige. Je suis obligée de me pencher très bas et il me retient pour que je ne m’effondre pas sur le sol. J’arrive à prendre le bout, le gland rose qui me paraît bien plus gros que je ne pensais. En rampant le long de la tige, je peux le redresser. Mais déjà je remarque que sa consistance change. Chaque seconde, la chose molle prend vie. Elle se durcit, gonfle, se dilate, s’agrandit au point que je ne peux la garder en bouche.

Ahhhhh. Mon ventre vibre. Il a mis la boule en marche. Je laisse échapper la bite qui déjà ne retombe plus, mais reste à l’horizontale, bôme de bateau qui continue de se redresser pour se transformer en mât.



Je sens un coup de la laisse sur mes reins.



La main est puissance. Elle me redirige vers son pieu. La vibration se fait plus discrète.

J’ouvre les lèvres. Il est énorme maintenant. Manifestement ce petit jeu ne fait pas qu’inspirer le voyeur, mais l’homme aussi. Il m’étouffe de son mandrin que je ne peux pas gober plus d’une petite moitié. Il soulève sa bite pour que je lui lèche les couilles. Le silence est revenu dans la pièce. Enfin un silence relatif, meublé toutefois par mes bruits de gorge et aussi, je n’en suis pas peu fière, de petits gémissements d’Abdou.

Mais une ombre se profile. Une ombre et une voix.



C’est la voix de Georges.



La main qui m’est tendue, c’est celle de Georges ! Mais un Georges qui s’est dénudé. La première chose que je vois, c’est son sexe. Il bande. Une barre quasi horizontale.

Mais la main me fait se lever. Je le découvre vraiment. Voilà un homme que j’ai rencontré tant de fois, amant virtuel que je n’ai jamais vu autrement qu’en costume et qui m’apparaît dans une nudité particulière. Il est poilu, une épaisse toison lui recouvre la poitrine et si, ce qui fait une transition presque obscène son bas-ventre est lisse, la toison reprend de plus belle aux cuisses. À côté, Abdou fait figure de mode.

Il m’entraîne vers une banquette.



Mes bras attachés me bloquent. En deux mouvements, il me libère et me guide pour m’installer sur le dos. La banquette est étroite. Mes bras tombent au sol et déjà mes poignets sont de nouveaux attachés. Elle est étroite, mais aussi pas si longue. Je suis en déséquilibre.


Ohhhhhhh. On a remis en marche l’œuf et de nouveau, c’est comme si plus rien n’existait que ces vibrations qui résonnent dans tout mon ventre.

Un bandeau me rend aveugle.

Les vibrations changent. Montées et descentes.


Ohhhhhh. On me bouffe la chatte. Qui fait… C’est bon. Mon clito est aspiré, sucé. Ma chatte vibre. Mon cul résonne. Je gémis. Non, je crie le plaisir qu’on me donne. Je me tortille. Je voudrais encore plus. Mais je sens une chose contre mes lèvres. Une chose qui ne peut être qu’une bite, le gland d’une queue. Celle que j’ai déjà sucée ? Non, elle est sèche. Sèche et dure. Georges. C’est la bite de Georges. Je sens sa tige qui avance entre mes lèvres. Il est dur. Dans mon cerveau de femme perdue, résonne la remarque d’Abdou : « Oh, mec, celle-là elle t’inspire vraiment ».


Il voulait dire que déjà il était en érection. Que moi, Armelle, je déclenchais sur cet homme qui avoue sa difficulté à bander et qui a besoin de longues mises en scène, oui, moi je l’excitais au point de brûler les étapes.


C’est son sexe qui m’envahit la gorge.

Ce sont ses mains qui me soutiennent la tête afin que son mandrin profite d’un chemin plus favorable pour me posséder la gorge.


Je gronde. Aucun cri ne peut plus sortir alors qu’Abdou sait si bien jouer de sa bouche en l’associant aux vibrations et un jeu étrange du plug.

Il m’étouffe. Il me libère le temps de reprendre mon souffle, mais il revient. Jamais on ne m’a fait cela. C’est intrusif, bien différent d’une fellation classique même si, comme Abdou avant, mon mari avait tendance à me pousser la tête pour que je le gobe encore plus.


Mon mari ! Que fais-tu ? Que penses-tu ? Tu t’en fous peut-être, du moment que, non seulement tu as gardé ton boulot, mais qu’en plus tu as eu ta promotion, la fameuse promotion qui t’a servi de prétexte pour coucher avec la femme du patron. Pourtant tu connais les goûts particuliers de ton patron ! Ta maîtresse t’en a parlé ! Et donc tu ne peux qu’imaginer que ta femme avec cet homme est plus qu’adultère ! As-tu une idée ? Cela ne te dérange pas ? Un mari normal aurait empêché son épouse de se sacrifier pour lui ! Mais pas toi.


Salaud ! Tu ne me mérites pas ! Même si c’est aussi par intérêt que je me suis lancée dans cette provocation, cela prend une tournure bien particulière. Particulière, mais à plusieurs. Si tu me voyais, peut-être que tu abandonnerais tes envies de promotion ! Mais pourrais-tu imaginer…

Ta femme. Oui, ton épouse devant Monsieur le Maire, mais aussi devant une instance plus élevée, donc ton épouse ainsi :

Allongée sur une banquette.

Aveuglée.

Immobilisée.

La chatte et le cul occupés par des jouets sexuels qui ne cessent de se rappeler à elle par leurs vibrations et mouvements.


Ma foufoune mangée par un homme. Abdou, brouteur devant l’éternel, aspirateur de clitoris.

La gorge remplie du dard de ton patron. Il t’a octroyé une promotion, mais il se paye sur ta femme. Chaque mouvement le fait plus intrusif. Par moment, j’ai l’impression de sentir mon cou gonflé par ce qu’il m’enfile et… Ohhhhh.


Abdou a une autre ambition. Il tire sur la ficelle et je sens l’œuf vibrant sortir de ma fente. Aussitôt il propose plus vivant. Moins vibrant, mais au combien plus… Il entre. Je suis chevillée par le haut et par le bas. Sa bite glisse sans effort. Elle me pénètre. Elle me dilate. Elle force une route qui lui est ouverte et… Ahhhh.

Il me baise. Il est gros et le plug ne fait que renforcer sa puissance.

Si tu voyais… Oui, mais tu ne pourrais même pas envisager… Et pourtant…

Oui, pourtant j’aime ce qu’ils me font. Je ne suis qu’une esclave volontaire et obéissante de leur désir. Mais leur désir est le mien et de me sentir prisonnière transforme chaque mouvement en une ode au plaisir.


Je jouis. Je voudrais pouvoir me caresser… Mais mes amants devinent mes envies. L’un s’empare de mes seins, tirants sur les chaînes rivées à des tétons qui sont devenus des centres de plaisir alors que l’autre me flatte le clitoris qu’il a si bien aspiré.

Ils jouissent. Je sens le foutre d’Abdou me remplir le ventre et rester bloqué par une tige qui refuse de ramollir.

Je sens, non j’étouffe sous les flots de sperme que Georges déverse dans ma gorge. Gorge… Georges… Même combat !

Son gland reste entre mes lèvres. Lui aussi semble encore en forme. Seigneur qui suis-je pour inspirer tant de désir ?


J’ai à peine le temps de reprendre mes esprits qu’on me libère. Mais c’est pour m’attacher les bras derrière moi et si on m’enlève le bandeau, c’est pour le remplacer par la boule et la lanière qui d’aveugle me transformant en muette. Je comprends la puissance de cette mise en scène. Pourtant les deux bites dressées n’ont pas besoin de stimulant.


Abdou s’effondre dans le canapé et alors que Georges m’aide, c’est pour m’empaler sur un dard qui vient de m’inonder.


Me voici cavalière handicapée, dans l’impossibilité de saisir les rênes. Mais on ne m’en demande pas tant. On me demande juste de me pencher sur ma monture. On ne me demande pas plus alors que je sens qu’on tire sur le plug qui en me quittant, me laisse un grand vide. Georges est tout contre moi. Je sens son corps contre mon dos. J’aimerais pouvoir glisser mes mains dans sa toison, mais ce sera pour une autre fois. Il cherche mon petit trou. Il est autrement plus gros et surtout plus long que le plug qui même s’il m’a préparée n’est pas à la hauteur du défi.

Et pourtant :


Mon Dieu. Comment est-ce possible ? Il me pénètre lentement, sans effort et ce mandrin que j’ai sucé se glisse en moi, dans mon plus intime, écartant mes chairs avec une facilité que j’aurais crue impensable. Les deux chibres doivent se battre pour occuper le peu de place que j’ai à leur offrir… Mais c’est bon… Jamais on ne m’avait fait cela…



Je l’entends, mais ne l’écoute pas. Son sexe a déjà passé la barrière de mon anus et ma corolle n’a pas protesté, manifestement bien préparée par le plug pour accueillir plus « consistant ».



Il avance lentement. Il n’est pas si gros qu’Abdou, mais la bite dans ma chatte semble prendre toute la place.



Il pousse. Inexorablement son mandrin rampe pour me posséder.



Je deviens plus attentive. Qu’a-t-il dit ?



Mais de quoi parle-t-il ? J’ai du mal à me concentrer. J’ai l’impression que je vais exploser, que mon ventre gonfle sous la pression. Pourtant, c’est bon, pas douloureux, au contraire j’ai des sensations étranges. Une plénitude, mais pourtant qui ne suffit pas. Encore un peu plus… Et cet écran qui vient de s’allumer juste en face de moi. Je me vois sur Abdou avec Georges derrière moi. Coincée entre eux deux avec leurs bâtons qui me chevillent et m’immobilisent bien plus que les liens qui attachent mes bras et cette boule rouge qui obstrue ma bouche m’empêchant de parler… J’avais raison, Georges filme tout. Depuis le début il enregistre pour se souvenir. Mais je ne veux pas qu’il puisse le montrer plus tard… À personne… Surtout pas mon mari, même si c’est ma vengeance. Mon mari, Romain, justement Georges me disait ?



Ohhh ! Il est tout en moi. Je sens son ventre contre mes fesses. Je le vois comme on couvre une chienne, sa bite enchâssée au plus profond de mon cul, ayant fait la paix avec celle d’Abdou, me remplissant comme jamais.

Mais qu’il arrête de parler ! Ce n’est pas le moment des longs discours ! Mon imagination me l’avait proposé comme le top d’un trio, prise en sandwich par deux hommes avec des bites bien dures, mais la réalité est encore meilleure. Je les sens, les découvre, les apprécie, surtout Georges qui me domine.



Il tire sur mes cheveux pour me montrer l’écran.


Beau ? Je ne dirais pas ça ! Surtout moi dont je vois le visage déformé par cette boule qui m’étouffe, la tête tirée en arrière, des coulures qui s’échappent de mes lèvres dont je ne peux qu’imaginer l’infâme mélange de foutre et de salive. Je suis cette chienne…



L’image change. Il me faut un moment pour vraiment comprendre ce que je vois. Un instant, j’ai pensé à une vue différente de notre trio, mais non, ils sont deux. Deux et pas du tout comme nous… C’est…

Mon Dieu, c’est mon mari. Romain avec une femme. Une femme qu’il prend en levrette sur un lit. Il s’active. La femme tourne la tête et je la découvre. C’est Marie… Marie et Romain…


Le pervers ! Georges me montre ce qu’il a filmé de sa femme avec Romain, comme il l’a fait de Marie avec cet autre homme dans la vidéo qu’il m’a montrée, comme il le fait actuellement. Il faut à tout prix que je lui demande de ne pas le conserver. Manifestement il ne se gêne pas pour montrer aux autres ce que sa femme fait devant lui…



Le salaud. Il bouge en moi et ses paroles me troublent maintenant. Pourquoi me montrer cela maintenant ? Qu’est-ce qu’il m’a dit avant ?

Ohhh. C’est bon. Son bâton coulisse en douceur dans mon cul et celui d’Abdou semble se réveiller. Ils bougent doucement, chacun leur tour, chacun cédant la place à l’autre. Mais à mon oreille, une voix me susurre :



Deux, trois secondes, le temps que mes yeux humides s’adaptent et je vois. Oui, je vois ! Je « NOUS » vois, tous les trois, exactement comme si… en direct

Un éclair. Comme une vision fulgurante.

Mon cerveau rassemble les bribes :


Tout ce que vient de me dire Georges, qu’il savait depuis longtemps pour Romain, qu’il en profitait pour les regarder.

De cette idée de mon mari influencé par le scénario de son patron, du stratagème que ces trois complices ont inventé pour m’impliquer.

Oh, mais oui, je n’ai été qu’un jouet entre leurs mains. Romain devait penser que je ne me prêterais pas à leur jeu…


Comme une réponse à mes pensées, la voix susurre :



Je tourne mon visage vers la voix. Je croise le regard de ce pervers qui a tout organisé. Il doit voir la fureur dans mes yeux :



C’est ça, j’arrête. Je suis tombée dans un piège. J’ai été manipulée. Mon salaud de mari, quand je pense à ses airs de cocu qu’il se donnait alors qu’au même moment il s’envoyait en l’air avec sa pute de Marie sous les yeux et avec une bénédiction active du mari. Et lui le mari qui plaçait ses pions en attendant que je vienne à lui.


Quand je pense qu’ils me regardaient depuis le début. Romain a donc vu ce qu’ils m’ont fait. Que je n’ai rien refusé. Que je me suis comportée en salope obéissante et que même si mon bâillon m’empêchait de parler, on pouvait voir que j’avais du plaisir.

Et manifestement ce plaisir l’avait excité. Pendant que Georges m’avouait le piège dans le creux de l’oreille, mon mari ne pouvait pas le deviner. Les deux hommes bougeaient en moi. Et toi, salaud de mari, ça te donnait des idées.



Ce pervers de Georges a dû augmenter le son, car on entend distinctement le cri de Marie alors que mon mari quitte sa chatte pour se propulser d’un coup sec dans son cul après qu’il a enlevé le plug qui l’occupait.

Ils ont cherché à reproduire dans les moindres détails mon initiation. Décidément son patron a entraîné mon mari vers des pratiques qui ressemblent aux siennes.



De toute façon le mal est fait. Alors, pourquoi ne pas profiter…


Je fais non de la tête et me tournant vers lui, je gronde pour qu’il comprenne.

Il comprend et je suis enfin libérée de cette satanée boule.



Un signe de la tête de Romain me le confirme.



Et je bouge. C’est moi qui m’enfile sur les deux mandrins. Les deux hommes me laissent faire. C’est comme lorsque je chevauche mon mari, mais en mieux. En beaucoup mieux. Quoi que je fasse les deux bites me remplissent. J’ondule, je me tortille.


Tu voulais me voir eh bien, regarde-moi.

Vois mon visage gluant de foutre et de salive.

Tu m’as vu sucer cette belle bite sombre.

Tu m’as vue, mais pas entendue jouir des léchages de l’homme.

Tu as vu la belle bite d’Abdou me prendre.

Tu as vu celle de ton patron se vider dans ma gorge.

Tu les vois tous les deux qui me possèdent même si pour l’instant c’est moi qui bouge.

Ta traînée de Marie te provoque pour mieux t’exciter.

Tu vas voir, moi je vais faire mieux que te provoquer.

Écoute bien :



Ils ne se font pas prier. Georges est le plus puissant. Abdou est le plus gros.