n° 19520 | Fiche technique | 107763 caractères | 107763Temps de lecture estimé : 60 mn | 03/04/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Lors d'un tournage de film dans un pays étranger, un acteur pouvant avoir tout le monde à ses pieds, rencontre une serveuse, couturière à ses heures. | ||||
Critères: fh hplusag amour fsoumise hdomine fellation sandwich fsodo jouet sm | ||||
Auteur : Samir Erwan Envoi mini-message |
Elle s’appelle Emma et elle a mon pénis dans sa bouche. Elle est concentrée à sa tâche, aspire lorsqu’elle s’enfonce le membre entre les lèvres, expire lorsqu’elle revient vers mon gland. Des fois, elle reprend une grande respiration en délaissant ma queue, elle la masturbe, respire, me regarde avec un sourire, retourne vers mon sexe. Avec sa langue, elle le longe et le mouille bien. Elle fait de rapides cercles sur le bout de mon gland, récolte le liquide préséminal, m’absorbe à nouveau. Elle n’est pas tout à fait douée, je me suis déjà mieux fait sucer, mais elle est pleine de potentiel. On dirait qu’elle se pratique à faire des fellations comme dans les films pornos ; avec rapidité, avec masturbation incontrôlée alors qu’elle pompe le gland. Cependant, lorsqu’elle parcourt de sa langue mes couilles, mon méat, mon gland, j’adore. Elle se veut salope comme dans des films ingrats, mais il faut avouer que ça produit l’effet escompté. C’est bon.
Emma est entre mes jambes. Elle porte toujours sa robe noire avec de fines bretelles doubles qui se croisent dans le dos. Ses cheveux châtains étaient dénoués toute la soirée que nous avons passée ensemble, ils sont maintenant réunis et Emma les a fait tomber sur une épaule. Ainsi, je vois son dos mis en valeur. Et son cul. Car elle n’est pas à genoux, gobant mon sexe, elle est à quatre pattes, et elle gigote les fesses, comme si le désir profond de se faire prendre par derrière tout en suçant la fait fantasmer. Oui, petite Emma, tu t’appliques bien, nous pourrons faire beaucoup de choses ensemble.
Alors qu’elle agite de la tête pour se faire consacrer super reine d’un futur film porno, j’appose ma main derrière son crâne et l’arrête.
D’un geste de la main, je guide sa tête et donc sa bouche à reprendre la fellation, et je la fais bouger lentement. Elle ne prend pas mon sexe en entier, ça viendra plus tard, mais enserrant mes doigts dans ses cheveux, je la pilote à faire de doux va-et-vient sur mon sexe. Je lui chuchote que c’est bon, d’y aller doucement, « oui, comme cela, aspire ». Je la manœuvre par des « lèche-moi les couilles, oui, reviens avec ta langue, c’est ça, gobe-moi, enfonce-toi, tranquillement, reviens, regarde-moi, attention, je vais venir… »
Elle enserre ses lèvres sur mon gland, faisant la moue, et me caresse les couilles. Moi, je sens que je vais exploser. Emma ne bouge plus, me regarde de ses yeux pers et brillants, elle semble appréhender l’éclat de sperme. Je tente de respirer, mes muscles se contractent, je reprends mon souffle, je lâche un râle alors que j’éjacule dans sa mignonne bouche de fille de vingt-deux ans. Ça me soulage, vraiment, depuis deux semaines je ne songe qu’à ça, qu’à elle, elle qui me masturbe un peu pour recueillir tout ce qui sort de mon sexe. Elle avale en même temps, lèche un peu mon gland, me regarde. Elle est belle ! Elle me sourit en rayon de soleil blond et se relève pour s’asseoir à mes côtés, elle m’embrasse sur la joue, me caresse la cuisse nue, colle ses seins contre mon torse, m’enlace, soupire dans mon cou en chuchotant :
Emma glousse. Son corps est chaud. Il n’est pas encore minuit.
Je l’ai remarquée lorsqu’elle a posé le plat sur la table. Ses doigts étaient fins et agiles, la peau de sa main semblait douce. On remarque souvent la jeunesse (ou la vieillesse) d’une femme par ses mains. Celle-ci, déposant le steak-frites entre mes couverts, appartenait à une jeune femme à n’en point douter. J’ai levé la tête en balbutiant un merci, puis en souriant et en admirant ce jeune visage rond, souriant aussi, avec un maquillage aux cils marquant des yeux profonds, rayonnants de verts et de bleus. Ses cheveux mi-longs noués tombaient sur une épaule, et dévoilaient un côté de tête rasé. Sa coiffure se complétait par une frange courte, découpant son visage. Elle avait un petit symbole chinois tatoué sur sa clavicule et quand elle m’a dit bon appétit, en penchant la tête de côté, j’ai eu un choc face à ces lèvres roses sans maquillage. Elle est partie d’un pas rapide, je l’ai suivie du regard. Elle portait une robe grise, arrêtant à mi-cuisses, cuisses et mollets sportifs. La robe moulait ses hanches et ses fesses, et goujat ou pervers comme je peux être, j’ai tenté de discerner si elle portait un string ou une culotte.
Mon steak était bon, mais je ne souviens pas l’avoir mangé. Je regardais la serveuse marcher entre les tables, je reluquais ses jambes, ses hanches, ses petits seins dans le haut de sa robe sans trop de décolleté, juste assez pour deviner.
J’aurais voulu avoir une meilleure réplique, mais j’étais préoccupé. Par sa présence, en particulier. Et par le travail qui m’attendait dans cette Métropole francophone, inconnue pour moi. Si, lorsque j’ai commandé le steak-frites, je n’avais pas remarqué la serveuse, c’est parce que j’étais absorbé par la lecture d’un scénario. On m’avait appelé pour passer une audition pour une grosse production américano-française qui se tournerait au Québec. Devant le réalisateur et d’autres gens de la production, je m’étais bien défendu, tellement qu’on m’avait offert le rôle. J’ai voulu lire le scénario en entier avant ma prise de décision, l’équipe a accepté.
D’ailleurs, c’était l’un de mes anciens amis qui était le scénariste. Je l’avais rencontré tout juste avant mon rendez-vous avec le réalisateur. Olivier avait fait ses études avec moi. Nous avions monté une série de sketches drôles. Nous étions en train d’élaborer un scénario de long-métrage comique lorsqu’il a fait un accident de voiture. Un face-à-face. Il était en état d’ivresse. Beaucoup plus que permis. Et il avait causé la mort d’une famille entière. Il a été jugé. Puis condamné. Il a passé seize ans en détention. C’est une histoire triste que la sienne, car tout brillait pour sa carrière. Il avait une famille, une femme aimante, et deux enfants en bas-âge, un garçon et une fille. Je crois que la justice a voulu donner un exemple. Il venait de sortir de prison lorsqu’on m’a appelé pour jouer dans le film qu’il avait écrit.
Il était plus grand que moi d’une tête. Des épaules larges d’haltérophile, des mains de boxeur, une mâchoire de tueur. Il avait le crâne rasé, et ressemblait à un motard appartenant à une bande criminalisée. La prison lui avait changé le physique. « Il fallait que le temps passe… »
Il m’a raconté rapidement le synopsis du film : ça se passe dans un monde imaginaire, post-apocalyptique. En pleine rébellion contre le pouvoir, c’est l’histoire d’un desperado qui se joint aux rebelles et qui doit faire sauter un train transportant la famille impériale. Le desperado tombera amoureux de la femme du chef, ce qui causera des problèmes, tandis que la fille du chef tentera de séduire le desperado.
J’ai acquiescé, c’était vrai. Dans les cinq dernières années, j’avais gagné deux César et un Oscar dans une grande production américaine. Tunisien d’origine, j’avais la physionomie pour jouer le terroriste de service. Ce qu’il y avait de bon, dans le film « Beyond the desire » pour lequel j’ai été primé, c’était que le terroriste arabe était homosexuel, ce qui égratignait la culture manichéenne américaine. Le petit immigré tunisien qui a grandi dans les cités de Marseille se voyait consacré, oscarisé, pour un rôle pourfendant l’homophobie, et critiquant les valeurs ultra-capitalistes. J’ai été sur la sellette longtemps et bien des paparazzis aimaient me prendre en photo, décrire mon mode de vie, dévoiler l’existence des femmes que je fréquentais, ou bien lançant des rumeurs comme quoi j’étais réellement homosexuel. Le public en raffolait, certaines femmes (je ne comprendrai jamais pourquoi) tombaient en pâmoison devant moi, ou devenaient folles d’excitation, groupies énervées.
Le film proposé par Olivier, « L’amour est là où le train passe », semblait de bon augure pour changer de registre. Olivier m’a rapidement raconté sa vie derrière les barreaux, en me disant que ce qui lui a manqué le plus, c’étaient ses deux enfants. Qu’il avait développé une force physique parce qu’en tôle, il était un redresseur de torts et de morale face aux autres prisonniers qui, bien souvent, parlaient des femmes et des adolescentes en termes terriblement crus et vulgaires.
En effet, je ne voulais causer aucun tort à Olivier. Prendre son poing en pleine figure m’obligerait à prendre une dizaine de séances de chirurgie plastique. On m’a donc donné le rôle et, avec le scénario sous le bras, j’ai été manger un steak-frite. J’y ai vu une serveuse.
Elle s’appelle Emma et je la baise contre le mur. Elle porte encore une petite robe, mais elle est relevée et une bretelle est déchirée, laissant paraître un sein. Emma crie des homélies, bougeant par saccades, ses bras parfois autour de mon cou, parfois donnant des coups contre le mur. Elle est légère, et je la maintiens dans les airs, une main sous les fesses, l’autre sous la cuisse. Je prends son corps et son âme contre le mur, donnant des coups de bassins qui la font hurler, qui me font grogner, et je me sens au chaud dans son con ouvert, et elle se laisse complètement prendre. Elle ne touche pas le sol, elle m’a donné toute sa confiance pour que je la soutienne et alors que j’agrippe ses fesses de mes deux mains avec habileté, elle tend les jambes et tente de prendre un respire qui bloque.
Je vais jouir moi aussi, je caresse une jambe puis en me retirant tranquillement, me vient une idée que rien ne retient. Je dis :
Emma ne pose pas de question, ne réajuste pas sa robe, elle s’agenouille devant mon chibre qui n’attend que l’arrivée de son visage pour éjaculer. Emma ferme les yeux et ouvre la bouche par surprise et je gicle sur son front, puis sur ses lèvres, puis une dernière fois dans ses cheveux blonds. Elle respire à nouveau en se précipitant sur mon membre puis en levant la tête, mon sexe dans sa bouche, elle me regarde, puis me sourit en délaissant ma queue. Elle rit un peu, s’essuie le front du plat de sa main, lèche sa lèvre supérieure en s’asseyant plus confortablement les fesses sur les chevilles. Je reboutonne mon pantalon en la fixant d’un air sévère :
Emma hoche la tête et comprend ce dont je suis en train de jouer :
Je continue :
Elle hoche la tête sans répondre.
Déstabilisée par le ton de ma voix, elle cesse de me regarder et tente de remettre la bretelle de sa robe déchirée puis revient vers moi quelque peu troublée.
Je souris, lui tends la main pour qu’elle se relève :
Son visage à mon niveau, je souris et l’embrasse en enlaçant sa taille.
Elle replace sa robe et illumine son visage par un sourire radieux.
Le tournage devait commencer quelques semaines après mon audition. N’ayant pas d’autres contrats alors, j’avais décidé de m’installer dans la Métropole, travailler avec les techniciens de la production, apprendre mon texte, m’installer dans cet appartement de la tour Élizabeth. Je suis retourné quelquefois au restaurant où j’avais remarqué une superbe jeune femme, au visage espiègle. La plupart du temps, c’est elle qui me servait, j’étais devenu un habitué de son service, je connaissais ses horaires de travail. Elle portait toujours des robes différentes qui avantageaient son corps bien fait. Chic sans être garce, sexy sans être pute. J’ai même rêvé d’elle, trois nuits de suite.
Ce qu’il y avait de difficile, toutefois, dans cette ville, c’étaient les paparazzis. Où que j’aille, il y avait un ou deux journalistes minimum qui me photographiaient, qui me questionnaient sur la préparation du tournage. J’étais oscarisé, j’ai quelques fois fait la une de magazines people ; sortant du restaurant, ou de la tour Élizabeth, hélant un taxi ou bien achetant des pommes, des flashes se déclenchaient et je me retrouvais sur des magazines en papier ciré aux comptoirs des supermarchés. C’était le seul bémol de ces mois de préproduction, parce que l’équipe était professionnelle. La date du début de tournage approchant, Lucas Goldmann, la co-vedette masculine du film, a débarqué en ville. J’ai retrouvé un vieil ami avec qui j’avais déjà joué.
Je jouais le desperado, le rebelle sans cause. Lucas jouait de chef des rebelles. Puis Alice Collard est arrivée dans la Métropole à son tour ; elle jouait la femme de Lucas. Dans le film, elle tombe amoureuse de moi. Moi, je tombe amoureux de Satya Beria, leur fille, jeune vedette montante dans le milieu du cinéma. Décidément, me disais-je, Olivier, mon ami scénariste du film, producteur en plus, ex-prisonnier, batailleur à ses heures, avait pu dénicher du pognon pour nous embaucher tous les quatre !
Lucas et Alice sont plus vieux que moi de cinq ou six ans. Alice est une grande femme brune, emplie de sex appeal, de type grec, un visage aquilin, une chevelure de déesse, un corps solide. Ancienne mannequin en même temps que Claudia Schiffer, elle a régulièrement fait partie des top ten des plus belles femmes de l’heure.
Satya, quant à elle, récipiendaire du meilleur espoir féminin, était une bombe sexuelle incontrôlable de vingt-cinq ans. Des rumeurs sur sa consommation de drogue couraient. Elle s’était fait raser les cheveux pour le tournage et ses longs cils semblaient lui donner des ailes. Nous nous sommes retrouvés tous les quatre, Lucas, Alice, Satya et moi, à picoler une fois que nous étions enfin réunis.
Olivier, le copain scénariste aux épaules de catcheurs, m’a chuchoté à l’oreille :
Je trouvais cela dangereux.
Malgré ces deux magnifiques femmes avec qui je jouerai des scènes lascives, malgré le fait que pour que marche une scène amoureuse, il doit y avoir de la complicité entre les acteurs, malgré le fait que Satya, lors de notre première soirée, m’a invité à passer la nuit chez elle (elle attaquait tôt !) et qu’Alice m’a invité plus subtilement à pratiquer « quelques scènes chez elle » aussi, je revenais toujours au restaurant manger des steaks-frites.
Il n’y en avait qu’une qui m’intéressait. Elle ne possédait aucun statut particulier, devait faire un travail simple pour gagner sa vie, était plus jeune que moi d’une quinzaine (ou vingtaine ?) d’années, mais elle avait un de ces culs, et un de ces sourires, qui me troublaient.
Les muscles de ses cuisses m’invitaient à parcourir tout son corps, aimantait mon regard, la bouchée de viande passait de travers lorsqu’elle se retournait vers moi alors qu’elle servait d’autres clients et qu’elle me surprenait à la reluquer sans vergogne. Elle me souriait, repoussait ses fins cheveux me laissant voir sa fine clavicule tatouée, me laissant avec un goût de miel tel la couleur de sa peau et de ses cheveux et elle partait vers la cuisine, roulant des hanches moulées dans une robe à déchirer. Je ne sais si elle faisait exprès, mais la démarche produisait l’effet escompté.
À la fin d’un repas, donc, j’ai glissé avec le paiement de l’addition, un petit mot. Mon numéro de téléphone, en fait. Au départ, j’avais eu l’intention de lui laisser 100 dollars de pourboire. Je me suis retenu, je ne voulais pas l’acheter. Elle n’était pas une prostituée. Cette belle serveuse blonde a pris le papier en même temps que le montant de la facture et le 15 % habituel de pourboire (c’est comme ça dans cette Province), l’a déplié et quand elle a regardé mon numéro de téléphone griffonné, peut-être a-t-elle souri ; j’étais déjà parti.
Elle s’appelle Emma et elle ondule des hanches sur mon membre. Je ne bouge pas, je la laisse faire, souriant intérieurement de la remarquer experte dans l’art du sexe. Je suis debout, Emma est sur le lit. Elle m’offre son corps et sa technique. À quatre pattes sur le bord du lit, elle se déhanche. De mes genoux, j’enserre ses mollets. Ses petites fesses bien rondes de teen ondulent sur mon corps, enroulent mon chibre. J’ai les mains sur mes hanches, je la regarde tortiller de la croupe, je suis fasciné par les fossettes de son bassin, par les muscles de son dos qui fluctuent sous sa peau, par ses omoplates qui se démarquent lorsqu’elle s’appuie sur ses mains, puis sur ses coudes pour mieux mesurer la cadence de son envoûtement.
Très peu de temps auparavant, elle est entrée dans mon appartement, nous nous sommes embrassés sur les joues, elle m’a rapidement parlé de son quotidien :
Et je lui ai répondu simplement :
Emma s’est figée, m’a regardé avec des yeux ronds, je lui ai montré le lit du doigt, elle s’y est dirigée sans mot dire, mais avec un regard en coin. Je me suis déshabillé, je l’attendais depuis un certain moment.
Dos à moi, elle a dézippé sa robe, l’a laissée tomber sur ses chevilles, elle n’avait pas de soutien-gorge.
Elle a fait glisser son slip le long de ses jambes.
Mon sexe était déjà bien droit et je me suis avancé vers elle. Elle a posé un genou sur le matelas, puis l’autre, puis de mes jambes, je lui ai emprisonné les mollets. Elle a fait cascader ses cheveux blonds par-dessus une épaule, ils ont comme jeté des éclairs partout dans la chambre, et Emma m’a regardé par-derrière.
Elle s’est carambolée elle-même. Et depuis, elle valse sur mon sexe, les jambes prises entre les miennes, ses genoux collés ensemble, et cette jouvencelle fait serpenter son bassin d’avant en arrière, ou tout en circularité, elle fait appuyer le bout de mon membre là où elle sait qu’elle se fera jouir, puis elle change de rythme, se défonçant quelquefois avant d’arrêter et de subtilement faire revenir ses lèvres sur mon gland. Je suis en pâmoison par les muscles tout en finesse de son dos, la rondeur de ses fesses, les fossettes de son bassin, et voilà Emma qui se redresse sur ses mains, rejette la tête en arrière, et son corps gronde. J’ai la preuve que je voulais, elle se fait plaisir en me faisant plaisir. Elle me fait plaisir en se faisant plaisir. Je sens que je vais jouir aussi. Aussi fort qu’elle.
Je m’extirpe d’elle, pose mon sexe entre ses fesses qu’elle fait danser encore doucement, puis j’éjacule avec puissance jusque sur sa nuque. Elle s’affaisse sur le lit et ronronne, je la rejoins et l’enlace.
Nous avions commencé, avec le réalisateur, à parfaire quelques scènes, à pratiquer à l’italienne, à entrer dans les personnages. L’ambiance sur le plateau était bonne. Habituellement, un scénariste n’assiste pas au tournage, mais Olivier se tenait presque tous les jours à côté du réalisateur, les bras croisés, à le conseiller, à insister sur l’emphase de telle ou telle phrase, telle ou telle scène. Le réalisateur haussait le ton, Olivier déployait ses épaules et fronçait le regard, le réalisateur changeait d’avis, et Olivier était fier de voir son film mis en scène.
Satya, un soir, a cogné à ma chambre, complètement saoule, et est entrée alors que je me mettais au lit. J’étais nu sous ma robe de chambre et Satya m’a abordé d’une voix pâteuse :
Je lui ai fait faire un tour sur elle-même pour la guider vers la sortie et en lui tapant les fesses, lui ai répondu :
Satya s’est retournée avec une grimace de mépris et de dégoût, en chancelant :
J’ai refermé la porte en me disant que Lucas n’était pas si laid.
Le lendemain matin, j’ai raconté l’épisode à un Lucas jaloux :
Lucas continua :
J’ai arrêté Lucas :
Et Olivier, l’ex-prisonnier redresseur de tort a regardé fixement Lucas aux yeux perdus dans son rêve de baise, l’a menacé :
Olivier était enragé, et j’ai décidé de ne plus discuter de confidence avec lui. Alice et moi avions plusieurs scènes de dialogue à jouer ensemble, nous nous entendions bien, nous rigolions de tout et de rien, et elle était professionnelle. Une fin de journée, elle m’a chuchoté à l’oreille :
J’ai accepté, sans aucune arrière-pensée.
Pour la durée du tournage, Alice habitait un appartement du Quartier latin. Belle ambiance l’été, des festivals, des jeunes qui rigolent aux terrasses, un crépuscule orange et tardif. Alice m’attendait quand j’ai cogné chez elle, elle m’a ouvert en souriant : elle portait une belle robe fleurie, à une bretelle faisant le tour de son cou. Son décolleté était désirable, ses cheveux détachés sentaient bon.
Nous avons bu du vin, nous avons parlé du film, nous avons mangé du poisson, nous avons bu encore du vin. Plus les bouteilles descendaient, plus Alice se rapprochait de moi. Au final, elle a mis ses lèvres sur les miennes, et sa main à mon entrejambe. J’hésitais à relancer sa fougue, mais je me suis finalement attaqué à la bretelle retenant son bustier. Alice soupirait, ma bouche a parcouru son cou, sa clavicule, et est descendue vers ses seins. Et je me suis aperçu que je ne bandais pas. Et que je ne banderai pas. Ses seins étaient gros et mous, pendant sur son ventre. Alice était plus vieille que moi, de six ou sept ans peut-être, et son corps avait connu des heures plus glorieuses. Étrangement, ça m’a dégoûté, et je me suis dit que je ne pouvais faire semblant : j’avais quelqu’un d’autre en tête. C’est ce que je lui ai dit :
C’était un mensonge, mais elle l’a accepté en me repoussant et un verre a éclaté derrière la porte lorsque je l’ai rapidement refermé.
En confidence, le lendemain, j’ai raconté l’épisode à mon ami Lucas. Celui-ci a soupiré et m’a fait comprendre que j’aurais tout de même dû faire un effort, l’ambiance sera terrible sur le plateau par la suite :
Je trouvais bizarres les confessions de Lucas : on est bien capable de ne pas faire l’amour quand il n’y a pas d’opportunité. Mais Lucas désespérait :
Je me sentais coupable pour lui, surtout qu’Olivier, l’ami scénariste, avait prévu des scènes torrides à mon personnage, mais pas au sien : il était le cocu du film. Je me sentais coupable aussi parce qu’il était triste.
Entre deux scènes de répétitions, alors qu’Alice continuait à me faire la gueule, mon téléphone a sonné et sans regarder le numéro, j’ai répondu. Une voix de femme, hésitante :
Je n’ai pas répondu de suite, j’ai laissé passer un temps avant d’acquiescer, sans encourager la voix féminine :
J’ai laissé passer un autre temps avant de répondre :
Emma. Enfin !
Elle s’appelle Emma et je lui baise la bouche sans aucune retenue. Une nouvelle fois, comme tant d’autres fois déjà, elle est venue me rejoindre au bar de la tour Élizabeth. Nous avons commandé des verres de vin, nous avons parlé, Emma toujours si belle dans ses robes de bonnes factures, mettant en valeur sa féminité exacerbée.
Ce soir-là, Emma était troublante d’élégance, dans une mini robe de soirée qui ne pouvait pas me laisser insensible. En vinyle, avec un décolleté plongeant sur l’avant et allant jusqu’au ventre, j’avais une vue imprenable sur la naissance de ses seins. La robe était aussi ajourée au dos et se nouait au cou. Emma n’avait pas besoin de porter de chocker pour paraître soumise. Sa robe était faite pour être enlevée.
J’ai souri et lui ai répondu :
Dans l’ascenseur nous menant à mon étage, nous nous regardions dans le miroir et par bravade, j’ai baissé la fermeture éclair de mon pantalon et sorti mon pénis. Emma a été surprise par l’initiative. L’ascenseur est arrivé à l’étage, la porte s’est ouverte, il n’y avait personne qui voulait y entrer. Dans le miroir, j’ai souri à Emma et ai saisi ses cheveux en sortant de l’ascenseur d’un pas rapide. Emma a suivi, la tête penchée. Arrivé à ma porte, la queue toujours sortie de mon pantalon, j’ai simplement dit :
Emma a obtempéré et dans le couloir de la tour Élizabeth, je lui ai engouffré mon membre en bouche. De rapides coups de hanches ont obligé Emma à ouvrir sa bouche et sa gorge. Je l’ai baisée tout stimulé par l’interdit de la situation et Emma gigotait dans tous les sens sans vouloir s’enfuir. Le son d’un nouvel ascenseur arrivant à l’étage s’est fait entendre, j’ai ouvert la porte d’un coup de pied et précipité ma belle avec sa robe de pute dans mon appartement pour continuer ma besogne dans sa bouche.
Je lui prends les cheveux, elle tente de se retenir contre le mur, mais en fait, j’en profite, je la cale contre ce mur. Je lève la tête au ciel : violence et délectation, je n’ai jamais pensé baiser une bouche de cette manière agressive, et si intense. Et j’éjacule dans sa bouche, Emma ne peut tout avaler, des gouttes tombent sur sa belle robe noire et brillante, et elle lève les yeux vers moi lorsque je recule, courbatu par l’effort.
Elle avale le restant de sperme en bouche.
Emma se relève et ajuste sa robe. Puis me fait un de ces grands sourires radieux.
Elle me regarde, frondeuse, et assène, tout simplement :
Et elle s’en va en cuisine trouver des bouteilles me laissant surpris à mon tour. Je regarde ses fesses puis souris à la manière d’un carnassier. La soirée ne fait que commencer. À quel jeu jouerons-nous maintenant ?
Notre premier rendez-vous, elle m’a appelé l’après-midi même, je suis assis dans une alcôve que j’ai réservée au bar de la tour Élizabeth, pouvant remarquer qui entrait et qui sortait, j’attendais mon invitée, Emma. Étrangement, je me sentais nerveux. Un quatuor de jazz jouait doucement sur la scène. La soundwoman sexy aux cheveux noirs aux teintes rouges ondulait du bassin doucement, ajustant quelques boutons sur la console de son à l’occasion. Elle était étrangement désirable, quelque chose en elle faisait que lorsque je ne regardais pas la porte pour voir entrer Emma, je revenais vers la petite soundwoman, je ne savais pourquoi. Des couples discutaient, d’autres écoutaient religieusement le quatuor de cool jazz, la soirée s’annonçait bien et malgré ma nervosité cachée, je sentais que je ne faisais pas de faux pas.
J’ignorais ce qu’il adviendrait de la soirée avec Emma, mais je savais que je devais être là, maintenant. Elle est entrée sur la pointe des pieds. Elle m’avait dit par téléphone qu’elle n’était jamais venue au bar Élizabeth, que c’était chic, avait-elle rajouté. Mais c’était elle la plus belle dans la pièce dès qu’elle est entrée. Une petite robe noire de soirée, avec de fines bretelles doubles qui se croisaient dans le dos. Ses cheveux châtains étaient dénoués et roulaient sur ses épaules. Elle a regardé dans la salle, ne m’a pas vu, s’est informée à un serveur qui a pointé en ma direction. J’ai souri en guise de salutation, Emma s’est dirigée vers moi d’un pas sûr.
Je me suis levé, lui ai montré la banquette devant moi d’un geste théâtral, elle s’y est glissée de manière gracieuse tout en zyeutant le décor et regardant la scène où le groupe de jazz jouait.
J’ai fait signe au serveur, j’ai commandé une bouteille de vin rouge barbera californien haut de gamme. Non pas que je voulusse l’impressionner, mais je voulais savoir si elle s’y connaissait. Emma fixait son regard sur moi tandis que le serveur débouchait la bouteille, je le voyais bien. Nous avons trinqué nos verres poliment. Elle a baissé le regard lorsqu’elle a bu, c’était venu à mon tour de la fixer. Je ne savais que dire, elle non plus, je pouvais être son père, mais qu’est-ce qu’elle était belle !
Je n’ai jamais été véritablement chanceux en amour. Je n’ai jamais été non plus un séducteur, je n’ai jamais cherché à conquérir le corps ou le cœur des femmes. Seulement, je laissais l’amour surgir quand c’était possible, j’ai vécu de belles rencontres, de belles histoires d’amour : je ne savais donc pas du tout comment agir et réagir devant cette gamine de vingt-deux ans devant moi, belle à croquer, timide pour l’instant, mais sinon ouverte et sociable en temps normal. Je l’ai bien vu sur son temps de travail.
Elle s’est presque étouffée avec sa gorgée en écoutant mon discours pompeux.
Je n’ai pas bronché. Je vibrais de l’intérieur, car je ne savais comment aborder la conversation, ne savais comment l’amener dans mon appartement loué par la production, ne voulant m’avouer que c’était ce que je souhaitais. Emma s’est reprise puis a continué :
Voilà deux informations très intéressantes, me suis-je dit en hochant la tête :
Elle s’est mise à me raconter sa vie, de manière rapide, enjouée, heureuse que je m’intéresse à elle. À l’occasion, elle s’arrêtait, se questionnait, se demandait si ce qu’elle racontait n’était pas surjoué, si ça me captivait. La réponse était : oui, ça me passionnait.
Mais je restais de marbre, jouant le rôle de l’acteur sûr de lui, charmant de rares sourires séducteurs. Emma continuait donc, emballée par les questions que je lui posais :
Troublée par le compliment, elle a baissé les yeux et a rougi, a murmuré un merci en souriant.
Elle fuyait mon regard, se sentait soudainement embarrassée. Je riais intérieurement :
Elle a relevé le regard, d’un vert pur, étincelant, plein de passion et de rêves !
Un temps, Emma faisait tourner son vin dans sa coupe, le rouge lui est monté aux pommettes, elle hésitait puis s’est lancé :
Elle n’était pas triste ni désolée de ma réponse négative. Aucun de ses espoirs ne s’était envolé. Seulement, elle continuait à me regarder, curieuse, emplie d’incompréhension.
J’ai souri de mon plus beau sourire ravageur, en fixant ses prunelles :
Emma ne savait plus où poser son regard. Elle a tenu son verre de vin à hauteur du visage, s’est mis le nez à l’intérieur, mais il n’y avait plus une goutte. Troublée, elle a reposé la coupe, son regard derrière ses battements de cils hésitait entre mon sourire, mes yeux, mes mains, son verre, mes lèvres… Je ne bougeais pas. Elle s’est mise à bafouer :
J’ai alors parlé d’une voix douce, posée, j’étais rassuré, Emma n’était pas une simple membre du fan-club de Marwan, l’acteur actuel de la décennie.
Elle m’a observé sous ses sourcils :
Elle a réagi de manière empressée, comme si elle ne souhaitait que cela, avec un large sourire et des yeux lumineux.
Je l’ai informée du numéro et de l’étage de la suite que l’occupais. Elle a acquiescé, je me suis levé, le cœur battant la chamade. Marwan, elle a vingt ans de moins que toi ! c’est quoi cette histoire ? Tu te souviens de #balancetonporc ? Mais réfléchis un peu !
C’était tout réfléchi. Je lui faisais confiance. Et je lui laissais le choix de se rétracter.
Je suis donc monté à mon appartement loué par la production. J’ai attendu. Attendu. Peut-être ne viendrait-elle pas après tout ? Mais elle est venue, je l’ai invitée à entrer, j’étais moi-même tendu et gêné, elle aussi, qu’elle était belle dans son corps de teen avec sa petite robe noire ! Nous n’avons pas parlé, je me suis assis les jambes larges, sans arrière-pensés conscientes. Elle est restée au centre de la pièce, interdite, ne sachant quoi faire, regardant la décoration, les portes vitrées, puis m’a zyeuté de loin. Je lui ai souri, elle aussi et elle a pris une décision. En quelques pas, Emma était devant moi : elle s’est agenouillée, et m’a sucé.
Elle s’appelle Emma et quelques jours après notre rencontre au bar de la tour Élizabeth, je suis de nouveau assis à la table du restaurant que j’affectionne. Le but de ma quête bouge entre les tables, sourit aux clients, sert des assiettes, porte des bières sur un plateau, a toujours un bon mot pour n’importe quel client. Encore une fois, elle est en beauté : elle porte une robe mi-cuisse, à manches longues avec une capuche, repliée sous ses cheveux. Naturellement, la robe moule son corps, elle a du goût dans ses choix vestimentaires, ma belle. Nous nous fréquentons toutes les nuits, depuis que je l’ai invitée dans mon appartement. Elle me voit en redressant la tête, et est heureuse de me voir : son sourire me le prouve et son empressement à venir s’enquérir de ma commande aussi.
Elle acquiesce en appuyant son plateau contre son ventre, elle me bouffe des yeux. Moi aussi, sûrement. Elle attend que je continue, mais je ne lui fais pas ce plaisir, je dis simplement :
Mon choix s’étant arrêté sur le poisson à la plancha et du vin, Emma s’en retourne rapidement sans dire un mot. Je ne l’ai pas invitée ni n’ai esquissé un quelconque lien de connivence entre nous, comme nous nous étions entendus. Elle revient plus tard avec le vin.
Elle reste professionnelle et quitte servir d’autres clients. Elle revient plus tard avec mon plat.
La soirée se déroule de manière professionnelle pour elle, elle vient me voir si tout va bien, elle sert les autres clients sans aucune faille, je termine et m’apprête à quitter. Elle vient avec la facture, je paye avec ma carte, ajoute un pourboire généreux puis sors de ma poche une petite boîte à bijoux.
Elle regarde la boîte, puis mes yeux, je lui souris, lui fais savoir que je suis toujours heureux de la voir, puis en remerciant à nouveau pour le service, quitte le restaurant pour me rendre à la tour Élizabeth. Des journalistes à potins sont à la porte et me questionnent sur le tournage, je leur fais deux ou trois blagues, hèle un taxi et me rends à mon appartement.
Je m’imagine Emma partir en cuisine en observant la petite boîte à bijoux entre ses mains. Une de ses amies serveuses qui lui demande :
Et Emma se cacher pour ouvrir la boîte. Il y a un mot :
Sous le mot, une paire de boucles d’oreille pendantes avec des perles aux extrémités. Et sous ces boucles d’oreille, un rosebud. Un gentil plug anal de trois centimètres de diamètre, assez lourd, avec un magnifique cristal en ornementation au bout. J’imagine Emma respirer fort, être heureuse pour les boucles d’oreille, curieuse pour le plug.
Je l’imagine retourner chez elle, se doucher, se maquiller, choisir ses sous-vêtements avec soin, trouver la robe qui me plaira le plus pour l’instant, celle mi-cuisse encore. J’aime ses cuisses, avec un décolleté plongeant, mais caché par le tissu diaphane entre les seins, offrant un dos nu jusqu’au coccyx, retenu par deux bandes croisées aux omoplates, avant de prendre la petite boîte à bijoux et de l’ouvrir. Elle met les boucles d’oreille alors qu’elle est toujours nue, en se regardant dans le miroir. Puis, elle prend le plug, elle est tentée de le sucer, elle le fait, elle le lèche, l’englobe, le ressort de sa bouche, le regarde. Je vais mettre ça dans mon cul ? Elle va chercher du lubrifiant, en verse sur sa main et l’applique doucement. Avec le plug, elle joue de son extrémité sur son anus. Ça ne peut pas entrer. Elle se détend. Elle rajoute du lubrifiant entre ses fesses, puis en verse sur le plug. Elle se cambre un peu et avec sa main, amène l’objet sexuel à son petit trou. Elle pousse un peu en se regardant dans le miroir, elle tourne le plug doucement, elle sent qu’elle se décontracte, elle se fixe elle-même, curieuse des mouvements incontrôlés de son visage. De son autre main, elle joue avec son bouton, se masturbe doucement, elle sent le plug entrer doucement, ça ne fait pas mal. Elle va-et-vient tranquillement avec son plug dans son cul puis, soudainement, elle sent que ses muscles aspirent l’objet, qu’il entre tout seul, et qu’une fois installé, il ne bouge plus.
Emma se sent bien, elle est surprise, elle se surprend à se masturber devant le miroir, alors qu’elle vient de s’insérer un plug anal entre les fesses. Elle est curieuse, Emma. Avec son téléphone, elle se prend en photo l’arrière-train. Elle y voit un beau cristal qui ornemente ses fesses. Elle se redresse et se sourit. Elle se sent belle, et bien. Mais elle se questionne : il n’est pas nécessaire de mettre un soutien-gorge avec la robe qu’elle a prévu de porter, mais enfile-t-elle un slip ? Elle ne doute pas longtemps, elle en met un, elle ne sait si le rosebud peut tomber. Elle se sent à l’aise avec ce corps étranger en elle. Quelquefois, des frissons lui parcourent le dos, elle sent son vagin compressé.
Elle marche pour me rejoindre vers 23 h, et est fébrile de porter cet objet dans le cul. Elle n’avait jamais pensé qu’elle prendrait du plaisir anal. Une ou deux fois, elle est obligée de s’arrêter pour comprendre les sensations qui filent dans son corps : on peut jouir de l’anus, vraiment ? Elle continue et me rejoint au bar de la tour Élizabeth.
Je suis dans la même alcôve que le premier soir. La petite soundwoman aux cheveux noirs et rouges balance doucement son bassin en rythme avec le blues joué sur scène. Emma s’assied délicatement sur la banquette, ignorant comment se comportera le rosebud. De l’autre côté de la table, je lui souris, j’ai l’assurance qu’elle le porte. Elle aussi me rend un rictus timide. Mais ses yeux me prouvent qu’elle ne l’est pas, gênée ou timide : elle est toute à l’acceptation de l’expérience que je lui fais vivre, s’interrogeant sur les sensations vécues par son corps. Sans aune autre salutation, je charge :
Ses yeux s‘agrandissent, il y a du vert partout dans le monde, et du rouge sur ses pommettes. Elle se penche vers la table en regardant de côté les clients au bar, puis moi :
J’opine du chef sans mot dire, les yeux s’enfonçant dans les siens. Emma pousse un tout petit soupir d’excitation. J’ai la conviction que toutes les barrières sont tombées. Elle se relève un peu, fait glisser son slip sous la table. Elle jette un coup d’œil dans la salle, remarque que personne ne l’a vu, que personne ne fait attention à nous. Puis, en observant ma réaction maintenant, tout en restant de son côté de table, elle se lève de la banquette puis se retourne, dos à moi. Emma appuie ses genoux sur la banquette, fouille du regard les clients au bar, puis soulève l’arrière de la jupe. Elle me montre ses fesses en public, j’aperçois l’embout de cristal coloré dans son cul, j’attends quelques secondes. Elle retourne la tête vers moi :
Elle fait retomber sa jupe et se glisse sur la banquette rapidement. Elle est fébrile, regarde de nouveau la salle, personne n’a vu ses mouvements.
Et j’ai filé, la laissant seule avec un verre de vin. Dans l’ascenseur, je crois un couple : une jeune Arabe, superbe dans sa robe, accompagnée d’un homme plus vieux, de mon âge qui ressemble à un espion. Je les ai surpris à s’embrasser. Je les ai ignorés et suis sorti de l’ascenseur avant eux.
Emma viendra me rejoindre, une nouvelle fois. Et je sais parfaitement que je peux tout faire avec.
Comment ai-je pu en arriver là ? Comment ai-je pu être capable de manipuler cette si belle jeune fille au corps de rêve et au visage lumineux ?
Après la toute première fellation où elle m’a demandé de jouir dans sa bouche puis où elle s’est exclamée :
J’ai remonté mon pantalon, mon sexe devenu flasque, Emma toujours à mes côtés, épousant mon corps du sien. J’ai la main sur sa cuisse nue, et chaude. Je suis troublé par sa présence. C’était la toute première soirée que nous passions ensemble et je n’avais pas toutes les idées claires.
Elle est vive et prête à tout. Je me lève et va à la petite cuisine de l’appartement que la production me fournit pour la durée du tournage. L’appartement est situé sur les hauteurs de la ville, avec d’énormes portes-fenêtres coulissantes avec vue sur le fleuve, sur le stade, sur l’horizon. Celui-ci, la nuit, étincelle de mille feux. Je prends la bouteille au frais, et verse deux coupes. Emma se rapproche de moi, avec une démarche de star faisant briller sa robe, ondulant ses hanches, mouvant ses seins. Sa frange encadre son visage rond, espiègle, ses cheveux tombent sur ses épaules. Dénoués, on ne sait pas qu’elle a les côtés de tête rasés. Elle est belle. On dirait une punk dans une robe de soirée. Elle me prend la coupe des mains, nos doigts se touchent, nous portons un toast à nos lèvres. Je remplis à nouveau son verre.
Elle prend une nouvelle gorgée de bulles tout en me fixant encore. Je discerne dans un éclat d’iris que j’ai vu juste. Emma se détourne et marche dans le salon, en direction de la terrasse donnant sur la ville. Elle sort sans jeter un œil derrière elle, pour voir si je la suis. Je fais quelques pas et je regarde son dos, ses fesses, ses jambes, et je sens que malgré mon éjaculation un peu plus tôt, je peux avoir encore de la vigueur. Emma s’appuie contre la rambarde et contemple la ville en buvant à nouveau des bulles.
J’apporte la bouteille à l’extérieur, la pose sur une table basse, puis m’approche d’elle. Son dos me tente pour la caresser d’un doigt, repousser cette mèche rebelle d’un petit mouvement qui chatouille. Mais me ravise. Non, ne pas la toucher. Je la sens fébrile, humer cet air d’été de tout son corps, une respiration chaude qui gonfle ses seins, un œil qui tente maintenant de voir derrière. Je pourrais lui chuchoter à l’oreille de relever sa jupe, et je la prendrais sans retenue, comme ça, au-dessus de la ville. Je crois que c’est ce qu’elle désire. Elle appréhende un mouvement de ma part, frissonne. C’est probablement dû au vent chaud.
Ma main est tentée de lui toucher le cou, de lui serrer l’épaule, de descendre sur son bras et arrivée au coude, du revers de la main, de passer au dos, que la jointure de la main suit, sans à peine toucher, le creux du dos de la belle et coule jusqu’au coccyx, là où autrefois l’humain possédait une queue. La belle tendrait les fesses, tentée, attirée. La main alors se retournerait rapidement pour descendre encore et prendre une fesse, au complet, dans son creux, alors que la bouche de l’homme à qui appartiendrait cette main croquerait la clavicule tatouée, après avoir humé le parfum de sexe émanant du corps offert, donné, là, juste là, à prendre…
Toutes ces idées me tournent en tête et je me ravise. Je laisse Emma regarder les lumières de la ville, et écouter le grondement des rues. Je vais m’asseoir sur la chaise en osier et je m’allume une cigarette. Emma se retourne vers moi, dos à la ville, les coudes appuyés sur la rambarde. Ces petits seins pointent. Ses cheveux volent dans le vent.
Elle hoche la tête, souriante et dépitée.
Elle acquiesce, prenant une nouvelle gorgée.
Elle rit un peu, gênée, détourne son regard du mien, cherche rapidement ce qu’elle peut fixer en bougeant la tête de gauche à droite, ne trouve rien, revient sur moi. Elle est belle, dans le clair-obscur des lumières urbaines.
Elle pouffe de rire, elle tente de se retenir et quand je prends la bouteille de mousseux et la soulève en disant :
Elle n’hésite pas, c’est sa porte de sortie. Je remplis son verre, elle est près de moi, elle semble vouloir se rapprocher, mais je lui fais signe du doigt de retourner à la rambarde. Elle me regarde, interloquée, et regagne l’extrémité de la terrasse, coupe à la main.
Emma se replace dos à la rambarde de la terrasse, les coudes appuyés, la coupe dansante dans sa main.
Elle m’observe, un peu décontenancée que je lui pose ces questions. Je rigole en mon for intérieur.
Elle hausse les épaules, abandonnant toute résistance sur ces interrogations intimes, privées.
Elle s’arrête, comme si l’interracial allait me choquer. Mais non, je suis Tunisien. Et je n’allais pas la questionner sur la grosseur du pénis de son partenaire.
Moi, j’aimais qu’elle utilise les mots crus que je voulais qu’elle prononce. Je vais plus loin :
Elle redresse la tête, un petit sourire fermé aux lèvres, comme si le mot la faisait rire.
J’accepte la non-compréhension, je répète en détachant les syllabes et ça sonne comme Es.. sse.. que… illl.. t’a.. en… cu… lée, Edward ?
Emma nie de la tête rapidement, ferme son visage en disant un :
Elle pouffe, un souffle lancé, elle se détourne de moi et regarde à nouveau la ville. Moi, c’est ses fesses que je regarde.
Elle n’est pas fâchée, elle semble curieuse.
Elle penche la tête et amorce une réponse, mais je la coupe :
Son sourire éclatant jaillit. Elle se ravise aussitôt, tentant de ne pas montrer ce qui semble être son désir. Elle ne répond pas, je ne réponds pas non plus à son silence. Sa robe brille, je discerne la rondeur de ses hanches, ses cuisses musclées. Sa taille fine, ses seins moulés dans cette robe. Elle est teen, sans être mineure, et j’ai une érection seulement à la regarder. Elle redresse la tête et le vert de ses yeux m’éclaire sur la suite des choses. Vois-je une lueur de perversité en elle ? Ou bien est-ce seulement moi qui ai de ces idées ?
Les phrases prononcées sont non-négociables. Emma hoche la tête, en accord. Mais rapidement elle la détourne, hausse les épaules, joue la fille gênée, l’est-elle vraiment ?
Je hoche la tête à mon tour, silencieux. Elle se résigne. Pose la coupe sur la rambarde. Il y a un silence partout dans le monde à cet instant, et pour les instants qui suivent aussi : je ne pensais absolument pas que ces « ordres » fonctionneraient. Je m’étais laissé jouer à un jeu dont je ne connaissais pas trop les règles : j’avais seulement entraperçu le potentiel d’Emma. Je la savais experte dans le domaine, il suffisait qu’on la guide. Je voulais la forcer à dépasser ses propres appréhensions, je voulais l’entraîner à outrepasser ses tabous, à dépasser ses limites, à lui faire vivre ses désirs qu’elle n’oserait peut-être pas exprimer hors de cette chambre fournie par la production du film. Je ne la connais pas beaucoup, mais je crois être capable d’y arriver.
La preuve : avec un demi-sourire aux lèvres, elle porte une main à une bretelle de sa robe noire et la fait tomber le long de son bras. Elle porte son autre main à l’autre bretelle et la fait tomber aussi. Ensuite, elle fait une rotation de son épaule pour sortir son bras droit. Elle soulève son bras gauche ensuite et la robe de soirée, si brillante, et si parfaite sur son corps d’adolescente, glisse le long de ses jambes et se retrouve par terre.
Ce premier soir, après qu’elle m’a sucé en me suppliant :
Ensuite, sur la terrasse, je lui ai ordonné d’enlever sa robe, Emma porte un soutien-gorge insolent et provocateur, en dentelle transparente avec des bandes de satin autour de sa poitrine. Son slip est du même acabit, noir et transparent, avec deux fines bandes qui enserrent ses hanches. Elle a dû choisir judicieusement ses sous-vêtements avant de me rejoindre, espérant qu’ils se fassent voir. Avec son collier noir ras-de-cou en velours, l’effet de ce corps de teen devant une ville illuminée m’invite à me propulser sur Emma.
J’ai plutôt écrasé ma cigarette, alors que la jeune femme me regarde, et qu’elle prenne une pose, les coudes appuyés sur la rambarde. Elle est provocante, elle le sait et elle tient bien son rôle.
Une chaise longue, en osier aussi. Elle fait les quelques pas pour s’asseoir sur la chaise, elle étend ses jambes. Elle est en sous-vêtements raffinés alors que je suis toujours habillé. Je me mets dans la peau d’un psychologue et m’allume une nouvelle cigarette.
Elle a les mains sur les genoux, les jambes fermées, à l’écoute.
Elle obéit, en avançant le dos, elle détache son soutif et j’ai le membre dur devant ce corps nu, devant ce visage mi-souriant, gourgandine, devant cette douce personne rencontrée dans un restau et qui est maintenant sans résistance, à l’affût de mes désirs, des siens aussi, semble-t-il.
Elle emprisonne entre ses doigts ses mamelons durs et saillants en un long geste lascif, cambrant son dos, et elle joue avec eux comme de vieux amis.
Elle me regarde en tendant la tête, la bouche entrouverte, sans répondre.
Elle s’exécute en un geste fin, son slip longe ses cuisses et ses chevilles, puis sans pudeur, elle ouvre ses jambes en grand, les creux de genoux sur les appuis-bras.
D’une main, Emma en pleine séance de psychothérapie sexuelle, joue avec son clitoris et de l’autre, s’enfonce un doigt dans sa chatte. Je suis troublée par son obéissance et par le spectacle offert. Je profite de toutes ces barrières tombées :
Les yeux fermés, se masturbant devant moi, Emma respire fort et se soulage :
Elle a fait monter la pression, elle se doigte rapidement, est capable de se faire jouir aisément. Ou bien est-ce parce qu’elle est exhibitionniste et qu’elle apprécie mes yeux sur son corps de teen ?
À ce moment, une intime conviction me vient à l’esprit : je peux faire ce que je veux avec elle. Elle peut être la nymphomane, la poule, la garce, la salope, la pute, la catin, la femme légère que je veux qu’elle soit.
Je veux qu’elle me suce comme je le veux, je veux qu’elle me lèche et doigte le cul, je veux ensuite lui baiser la bouche, je veux la sauter par-derrière en lui tirant les cheveux, par-devant avec ses chevilles sur mes épaules. Et je veux l’entendre jouir, je veux qu’elle jouisse. Je veux être celui qui fera qu’elle s’épanouisse comme une fleur. Je veux entrouvrir ses fesses de mes pouces et y insérer ma queue. Mieux ; je veux qu’elle me le demande !
Elle ouvre les yeux et se surprend à m’avoir presque oublié, tout à son bonheur de raconter, les doigts dans sa chatte. Silencieusement, pendant sa masturbation, je m’étais levé tout en l’observant et je m’étais déshabillé. Je suis nu, devant elle, le pénis pointé vers elle qui ouvre la bouche et ferme rapidement les jambes, soudainement gênée, pour les rouvrir aussitôt. J’aime la danse de ses cuisses, le mouvement de ses seins…
Abasourdie par tout ce qui vient de se passer, elle remue la tête comme pour se réveiller d’un rêve, mais s’enquiert de mon sexe à un mètre d’elle. Elle passe la langue sur ses lèvres et se redresse maladroitement. Sur la chaise longue, elle pose ses mains sur son extrémité, là où l’on met les jambes habituellement et avance la tête, langue sortie, pour goûter mon membre plus dur que jamais. Lorsque sa langue est à quelques centimètres de mon sexe, je recule d’un pas. Elle lève la tête et me regarde avec des yeux anxieux, me disant presque :
Je réponds à son non-verbal par un :
Je suis immobile, elle avance son bras et le pose par terre, appuie son genou sur la chaise, dans un geste félin. Elle continue le geste tout en fixant mon pénis au niveau de sa tête et je la ruse à ce qu’elle marche à quatre pattes, comme une chatte, vers mon sexe. Dès qu’elle tend la langue, les yeux mi-clos, prête à m’offrir la plus belle fellation jamais donnée, je m’esquive en reculant d’un pas. Ainsi, elle dandine des fesses en avançant vers moi, avec l’agilité et la grâce d’une tigresse affamée. Elle donne un coup de tête comme si elle voulait rugir, mais c’est pour projeter ses cheveux blonds d’un côté de sa tête, laissant dévoilé un côté rasé. Je prends ma hampe à sa base et la fais bouger :
Et Emma, avec sa démarche de félidé, entrouvre la bouche pour happer mon sexe, mais à la dernière seconde, je le redresse, mon gland touchant son front, mes couilles son menton. Elle sort la langue, mouille mes couilles et je me recule encore d’un pas.
Elle soupire « Marwan », en souriant.
Nous sommes maintenant dans l’appartement, et je bouge en dansant un moonwalk et regarde Emma s’empresser de me rejoindre, marchant à quatre pattes. Son collier chocker m’invite à lui attacher une laisse, c’est comme si elle l’avait porté avec l’idée de se soumettre comme elle le fait à présent.
Toujours marchant de reculons, j’entre dans la chambre à coucher, Emma me suit en miaulant et de la main, je l’invite à grimper sur le lit. Elle le fait encore comme une chatte, en finesse, je reluque sa cambrure, ses fesses rondes. Je suis toujours debout, je pourrais la prendre sauvagement, elle me laisserait faire. Mais mes mains plutôt englobent ses fesses et j’engouffre ma bouche sur son sexe, mon nez dans son anus. Elle crie, surprise et désireuse, elle a bon goût. De mon pouce, je trouve son clitoris et fais des mouvements circulaires. À l’entendre gémir, elle apprécie. Je lui caresse les cuisses et les fesses et doucement, je la retourne pour qu’elle soit sur le dos. Elle garde les jambes ouvertes et de manière romantique, embrassant ses lèvres et caressant sa taille, je positionne mon pénis entre ses lèvres inférieures sans la pénétrer. Elle me regarde avec de grands yeux, espérant que je m’enfonce en elle, mais je l’embrasse, la caresse, la chatouille de ma queue. Elle m’enlace, me caresse les cheveux et je n’en peux plus, je la pénètre d’un long et lent mouvement. C’est chaud, je me sens bien, et nous faisons l’amour comme deux amants passionnés. Elle suit mon lent mouvement, n’attendait que cela, elle exhale et râle, les yeux au plafond, la tête renversée, ses seins tendus, j’adore ce corps de jeune femme et après un temps, je jouis en elle sans penser aux conséquences.
**********
Je me suis réveillé au beau milieu de la nuit et elle dormait sur le ventre, dans mon lit, la jambe repliée, les lueurs de la ville nocturne bondissant sur ses fesses. Je n’ai pu me retenir et j’ai remis ma langue entre ses jambes, mon nez dans son cul, et ai léché le sperme séché entre ses lèvres. Nous avions déjà baisé. Elle s’est réveillée à son tour et a bougé son corps pour offrir plus d’espace pour mon visage entre ses jambes. D’elle-même, elle s’est mise à quatre pattes et maintenant, elle bouge ses hanches pour que je la lèche le plus possible. Mes mains sur ses fesses, je me relève et la pénètre par derrière, en doggy style, sans qu’aucun mot n’ait été prononcé.
**********
Au matin, Emma me réveille avec une tasse de café à la main. Je la remercie. Elle porte ma chemise abandonnée sur la terrasse hier : une fille qui porte la chemise d’un homme au matin, c’est comme un drapeau planté sur ce corps. J’en bande en buvant le café. Emma le remarque et me sourit en caressant ma queue qui durcit rapidement. Elle reprend la tasse de café, en prend une gorgée aussi et la pose sur la table de nuit. Elle enjambe mon corps, s’assied sur mes cuisses tout en caressant ma queue de ses deux mains :
Elle soulève son corps et de sa main, m’insère en elle. Elle pousse un soupir, je suis tout en elle. Elle m’embrasse en se donnant des coups de bassin, je prends ses fesses de mes mains, j’aime ses lèvres et son corps, la fragrance de ses cheveux, elle se dandine sur ma queue, les jambes repliées sur les côtés de mon corps. Oui, Emma a plein de potentiel, car elle en veut !
Elle redresse la tête et me regarde, sa main sur ma joue. Elle remet son dos droit, lève un genou pour appuyer son pied à plat sur le matelas. Puis l’autre pied ensuite. Son corps, avec ses jambes aux genoux redressées, forme un W à l’envers. Elle est en déséquilibre, elle s’appuie de ses deux mains sur mon torse.
Elle coulisse sur mon sexe, de haut en bas ; j’adore cette position que me permet d’admirer le corps qui s’empale sur moi. On peut aller au plus profond possible, et ça ne manque pas, la femme se fait jouir d’elle-même, en contrôle des mouvements, Emma n’est pas une exception. Elle hurle soudainement, elle fait revenir son sexe sur le bout de mon gland et tourne du ventre avant de se laisser tomber en criant. C’est de cette manière que je fais l’apprentissage sexuel de la plus belle partenaire dans mon lit, sur ma queue : par l’expérience. Emma jouit et s’effondre contre mon corps, ses cheveux sur mon visage, elle est à bout de souffle d’avoir eu les muscles crispés. Je la retourne sur le lit, maintenant par-dessus elle et je m’extrais de sa chatte chaude et trempée.
Elle ouvre les yeux, sourit, s’extirpe elle-même d’un subspace de jouissance et chuchote un oui en hochant la tête. Je lui éjacule au visage, sur son sourire. Elle dit seulement :
Fatigué, je me couche à ses côtés. Elle me regarde, souriante, et m’embrasse. J’étends le sperme dans ses cheveux.
Elle s’appelle Emma et elle a mon pénis dans son cul. Tranquillement, je pousse entre ses fesses. Je lui conseille en un souffle de pousser elle aussi, comme avec son plug anal. Elle retourne sa tête vers moi, me regarde du coin de l’œil et prend l’initiative elle-même d’ouvrir plus ses fesses avec ses mains. Je m’enfonce un peu plus. Puis me retire au complet.
J’y retourne, Emma a les deux mains sur ses fesses et mon pénis entre en elle. Nous sommes dans ma chambre, et la porte du placard est un immense miroir nous reflétant. Je vois le visage de ma belle se contracter, le mien sourire.
Je m’enfonce en elle et m’aperçois que son cul lubrifié a gobé ma queue au complet. Je reste ainsi sans bouger, seulement à regarder son visage dans le miroir, doux visage me parlant, me donnant des indices sur son corps qui accepte mon sexe en elle. Depuis quelques soirs, Emma porte le rosebud. Quand je le lui ai proposé, elle a accepté. Ce soir, attentionné, je lui ai enlevé, elle a semblé soulagée. J’ai souri, l’ai embrassé, lui ai ordonné de se coucher sur le lit. Face au miroir. Nous nous sommes parlés en regardant nos reflets, moi couché sur son dos, elle avec la robe relevée sur sa taille, sans slip, sans plug anal. J’ai écarté ses jambes, ai pointé ma queue vers son petit trou.
Elle s’est regardée dans les yeux, puis a acquiescé en me fixant. Elle a ouvert ses fesses à mon sexe.
Maintenant, je suis immobile dans son cul, et nos yeux s’observent dans le miroir. Je bouge un peu, Emma ouvre sa bouche, soupire, je reviens en elle, recule un peu, suis son mouvement de corps et après quelque temps d’adaptation, c’est Emma elle-même qui me donne un coup de hanche. Je sais maintenant qu’elle est prête.
Et pour sa première sodomie, elle m’offre un puissant spectacle de luxure. Elle en redemande, sa robe débraillée, ses cheveux emmêlés, je l’encule avec plaisir parce que son corps a accepté ce plaisir nouveau.
C’est sur un cri reconnaissable entre tous, un râle excessif, provenant du plus profond de son corps, et au tremblement de celui-ci, que j’éjacule en elle, tenant ses fesses de mes mains, regardant son visage aux yeux fermés approuvant la sensation. Puis elle ouvre les yeux, me voit, sourit…
Le tournage du film « L’amour est là où le train passe », scénarisé par Olivier, mon vieil ami, avait commencé et toute l’équipe était professionnelle. Des accessoiristes aux maquilleurs/maquilleuses, en passant par les costumiers, cascadeurs, cadreurs, assistants opérateur, photographes de plateau, machinistes, techniciens et encore, chacun faisait son boulot comme les experts qu’ils étaient. Le réalisateur succédait les scènes. Chaque plan de caméra, déjà dessiné, était minutieusement préparé et nous, les comédiens, suivions le rythme exigé.
Alice avait à moitié pardonné mon refus de lui faire l’amour dans sa maison de ville le soir où elle m’avait invité à dîner chez elle. Nous avions pratiqué nos scènes dialoguées, nous avions de la bouteille, connaissions chacun comment faire vivre nos personnages. Cette expérience allait transparaître à l’écran, nos personnages s’appréciaient et se rapprochaient : en effet, il y avait deux scènes lascives que je devais jouer avec Alice, qui à l’époque avait été mannequin contemporain de Claudia Schiffer.
Nous nous sommes retrouvés, seuls sur le plateau, attendant la mince équipe technique qu’il y aurait. Alice, vêtue de son costume de rebelle post-apocalyptique et moi, alité, car mon personnage s’était fait blesser, entouré d’un simple pagne, appréhendions les futures scènes.
L’équipe technique, réduite à deux cameramen, un cadreur, un scripte, deux techniciens de son, le réalisateur, et ses deux assistants, sont arrivés. Finalement, Olivier est venu aussi assister à la scène. Le réalisateur a tenté de l’en dissuader :
Mon personnage blessé et alité se réveillait tandis que la femme du chef rebelle, jouée par Alice, entrait dans la pièce. Elle faisait un « Chut… » sensuel avec son index devant ses lèvres, puis se déshabillait en entier devant moi. Puis, tranquillement, en m’embrassant, elle venait sur moi et me chevauchait en amazone, se mettant les mains dans les cheveux. Ce n’était que ça, la séquence.
Mais Olivier et le réalisateur ne voulaient pas que ce soit une scène simulée. Ils voulaient une scène de « nus » pour donner de la crédibilité à l’histoire. Je portais seulement une sorte de pièce de nylon sur mon sexe pour ne pas que nos muqueuses, à Alice et moi, se touchent.
Et quand Alice s’est déshabillée devant moi, quand j’ai vu ses seins lourds et mous pendre sur son ventre, quand j’ai vu les vergetures de son ventre, les varices de ses jambes, j’ai fermé les yeux, je me raisonnais que j’allais être avec Emma ce soir, que ce n’est qu’un moment à passer, Alice a pété un scandale : avec raison.
Cependant, personne de l’équipe technique ne comprenait pourquoi, personne ne m’avait vu fermer les yeux devant l’ancien sublime corps d’Alice, seule elle avait perçu la répugnance que j’avais de toucher et caresser son corps.
Alice justifiait son esclandre en affirmant que je n’étais pas dans le rôle, je retoquais de mauvaise foi que je n’avais rien à faire dans cette scène, que je ne pouvais être coupable ! Malheureusement pour Alice, l’équipe, le réalisateur et Olivier le scénariste ont pris mon parti. C’était d’ailleurs une des rares fois où ces deux-là étaient d’accord. Je me savais en tort, je ne l’ai jamais avoué. Plus tard dans le tournage, lorsqu’Alice et moi nous embrassions, la certitude que je n’aimais pas ses lèvres m’est apparue :
Alice a de nouveau fait du tapage, outrée.
Quand le réal’ a crié :
À la prise 47, nous avions tourné la scène, puis le tournage entre nos personnages et Alice est partie, rageuse. Nous ne nous sommes plus revus du tournage.
Avec Satya, la jeune droguée et étoile montante du cinéma actuel, la scène osée a été plus facile. Je me suis en tête que j’avais Emma en face de moi et j’ai été bestial – mon personnage l’a été, plutôt. J’ai pris des initiatives qui n’apparaissaient pas dans le script, j’ai été violent en agrippant mes mains à ses fesses, en écrasant son corps contre le muret de béton sur lequel se tournait la scène. J’avais aussi une prothèse en nylon protégeant mon sexe et par chance, car malgré l’équipe technique de dix personnes sur le plateau, la scène m’a excité.
Satya s’est couverte d’une grande veste et m’a dit, encore secouée par l’animalité dont j’avais fait preuve :
À son tour de me faire un sourire de dédain et elle est partie se rhabiller. Olivier et le réalisateur m’ont rejoint :
Mais le réalisateur avait une tout autre opinion :
Pour une fois, Olivier a accepté la divergence de point de vue. Plus tard, je racontais l’ambiance qu’il y avait eu sur le plateau lors du tournage de ces scènes et Lucas se mordait la lèvre, dépité :
J’ignorais ce qui se passait chez Lucas et j’en étais triste pour lui. Pourtant, il était encore bel homme, gagnait bien sa vie, était bon acteur, participait aux concerts contre le cancer, représentait une des Fondations pour les Droits des Réfugiés, il avait de bonnes valeurs, mais peut-être en voulait-il trop, de l’amour et du sexe ?
Je n’en pouvais plus de ces vieux qui avaient le cafard ou qui prenait la mouche pour un rien. Je n’en pouvais plus de l’ami Olivier qui finalement aurait dû être le réalisateur. Je n’en pouvais plus de ce monde pété de thunes qui broyait du noir.
Emma me parlait de rêves, de liberté, d’avenir, avec une candeur qui me faisait espérer. Certes, je ne me considérais pas vieux, je venais de dépasser la quarantaine, mais plusieurs de mes idéaux étaient passés à la trappe. Changer le monde ? Disons que je n’y croyais plus tout à fait. Par mes performances devant une caméra, je pouvais certes changer la vie de personnes les plus diverses – c’est ce qu’apporte le film, la culture – , mais je n’avais plus autant d’espoir qu’Emma, qui me la partageait avec fougue et passion. Elle me racontait ses pièces de théâtre. Je ne l’écoutais qu’à moitié, je bandais, car repensais à ce qu’elle m’avait dit :
Le tournage se terminait, j’en étais soulagé, car même si l’équipe technique était pro, l’ambiance entre les acteurs était lourde. Et je ne souhaitais qu’une chose : revoir Emma.
Elle s’appelle Emma et elle a les yeux bandés et les bras attachés dans le dos. Sa poitrine se gonfle par de profondes respirations de nervosité et d’excitation. Je lui ai bandé les yeux par un foulard au nœud lâche en lui chuchotant de me faire confiance. Les yeux dans le noir, elle souriait, acquiesçait à mes mots doux, murmurés à son oreille, mon souffle ensuite dans son cou, des frissons partout. J’ai descendu la fermeture éclair de sa robe moulante asymétrique et sans bretelle, qui me donnait la chance de la désaper en un mouvement. Elle ne porte pas de soutien-gorge et son mini string blanc me laisse voir toutes ses fesses.
Caressant son corps du bout des doigts pour la chatouiller et la faire languir, j’ai attrapé des menottes empruntées sur le plateau du film. Quand je lui ai attaché un bras, Emma a été surprise, et quand je lui ai bloqué dans le dos, elle a ouvert la bouche pour protester et a presque défailli. Je l’ai retenue par les seins, puis ai engouffré ma main dans ses cheveux et lui ai suggéré d’être à la hauteur, comme elle l’a toujours été. Elle a hoché la tête d’accord.
Elle est belle, ainsi, immobilisé, aveugle, offerte à mes caprices, à mes amis. Je fais un signe en silence à Lucas de s’asseoir au sofa, et d’enlever son pantalon. De manière précipitée, et souriant avec excitation, Lucas enlève son futal et dévoile un sexe de belle envergure, déjà bandé en direction de ma belle soumise de vingt-deux ans. Je déboucle aussi ma ceinture et projette mon pantalon d’un coup de pied à l’autre bout de la pièce. Emma, par réflexe, ouvre la bouche. Mais c’est par appréhension, par respiration qu’elle le fait. Une main dans ses cheveux, je l’oblige à s’agenouiller, ses fesses sur les pieds, ses mains entravées dans le dos. Mon sexe parcourt ses lèvres, elle tente de le prendre en bouche, et moi je m’excite à jouer de ses lèvres, de ce corps lié. Lucas me sourit en se masturbant.
Je fais un pas derrière Emma et je lui donne une poussée vers l’avant. Son corps chancelle, elle ne peut se retenir de ses bras, elle avance une épaule pour amortir sa chute qui arrive dans des coussins éparpillés par terre. Elle a le cul dans les airs, je pourrais la prendre sans souci, là, comme ça. Son anus renferme encore le rosebud, et ce bijou rend ses fesses majestueuses. Je lui claque une fesse, un bruit sonore éclate, Emma crie de surprise, tente de se relever, je l’aide en lui tirant gentiment ses cheveux. Je l‘entraîne vers le sofa puis la laisse toute seule.
Entravée, les yeux bandés, elle tourne la tête de gauche à droite, perdue, jusqu’à ce que Lucas lui caresse une joue et l’approche à lui. Il dirige Emma à son sexe, elle n’hésite pas et le gobe. Elle fait des va-et-vient de sa bouche tant bien que mal, elle n’a pas d’appui, son corps se retient de lui-même, elle prend comme point d’appui le sexe de mon ami. Elle respire en succion, et Lucas la tête au plafond, toujours souriant.
Alors, profitant qu’Emma croit me sucer, j’en profite pour me glisser derrière elle, en silence, sans la toucher, et je dirige mon dard vers sa chatte. Elle mouille, Emma et sans difficulté, je me glisse en elle. La queue de Lucas dans sa bouche, Emma gémit, surprise de se faire prendre par l’arrière. Je l’éperonne sans vergogne puis m’arrête soudainement, bien ancré en elle. Je lui dénoue le foulard autour des yeux. Elle doit lever le regard pour voir quel homme elle a en bouche.
Emma tourne la tête vers moi, me regarde du coin de l’œil et j’en profite pour accélérer la cadence, qu’elle crie, et ma main retourne dans ses cheveux pour la manœuvrer vers le sexe bien ferme de Lucas. C’est ainsi que je réalise un de ses fantasmes, deux hommes pour elle. Le rosebud entre ses fesses crée une pression contre mon membre, Emma est plus serrée avec ce gode en elle, j’aime la baiser alors qu’elle le porte.
En effet, au rythme de mes hanches, Emma toujours menottée les mains dans le dos, couine, gémit, son corps se contracte, elle se retient l’épaule contre le genou de Lucas, sa tête est appuyée contre ses hanches. Et Emma tremble, crie, hurle dans les coussins.
Je m’extrais de sa chatte et me penche vers ses fesses. Doucement, je fais bouger le rosebud de manière circulaire et le retire tranquillement. Emma est immobile. Elle se laisse faire, j’aime bien ça, elle se redresse un peu, regarde Lucas, impressionnée et je ne lui laisse pas le temps de parler. Ma main dans ses cheveux, je la mets de bout, nue devant Lucas.
C’est alors que je la libère en lui enlevant les menottes. Je lui fais faire demi-tour vers moi. Ses yeux vers plein de lumière sont effarés, emplis de jouissance venue et à venir.
En s’appuyant de ses deux mains sur les genoux de Lucas, elle descend son corps vers lui. Lucas tient son sexe et me regarde, j’acquiesce, et il fait entrer son membre entre les fesses de ma belle. Celle-ci me regarde, les yeux grands ouverts, surprise d’aimer se faire enculer. Depuis qu’elle porte le rosebud pour venir me voir, on entre aisément dans son cul. Lucas tient ses hanches et donne des coups, Emma ferme les yeux et apprécie la chevauchée. Je les regarde, je les trouve beaux.
J’entre alors dans la danse. Je m’approche d’Emma, l’embrasse dans le cou et la pilote pour qu’elle appuie son dos contre le torse de Lucas. J’écarte ses jambes par-dessus les genoux de mon ami, je me plie un peu et m’insère en elle. Nous la baisons tous les deux, et elle jouit, jouit encore, son corps n’est plus qu’un réceptacle pour nous recevoir, je sens mon sexe serré, je sens les mouvements de la queue de mon ami et Emma m’enlace le cou, nos lèvres se joignent, je suis heureux de la voir heureuse, le profond de ses yeux perdus dans une délectation des sens.
Et lorsque Lucas est près d’éjaculer, je quitte la chatte chaude et ouverte d’Emma et l’aide à se lever. Ses jambes sont molles, elle s’agenouille d’elle-même et offre son visage à mon sexe que je masturbe rapidement. Lucas se lève aussi et éjacule aussitôt sur la joue et les cheveux d’Emma. Je lui engouffre mon sexe en bouche, ressors pour exploser aussi sur son si joli visage. Elle s’écroule par terre et Lucas se rassoit dans le divan, exténué.
Je suis fier, mais Emma, étourdie, se redresse sur un bras. Elle a un sourire calme, rassasié :
Finalement, je ne sais pas qui a raison…
J’ai une conscience de tous les instants lorsque je suis avec Emma. Pas d’oubli de soi ni de l’autre, mais un plaisir éveillé, fort et lucide. La jouissance du pouvoir, cérébral et sexuel, exige beaucoup. Emma, dominée, elle, est dans l’extase. Mais peut-être avait-elle raison et c’est elle qui me dominait à la dominer ? Une décharge d’endorphine qui créait ce subspace du plaisir.
Nous avons discuté, elle et moi, de notre relation. Le tournage terminé, je pouvais repartir chez moi, mais j’ai choisi de rester encore un temps, profiter de la fin de l’été dans cette Province, peut-être de l’automne et pourquoi pas de l’hiver ? J’avais assez pour voir venir, je pouvais payer le loyer que la production m’avait octroyé. Avec ce temps de #balancetonporc et de #metoo, il pouvait devenir dangereux de vivre une relation avec une gamine de vingt-deux ans. Mais elle m’a dit :
Emma me regardait avec des yeux plein d’appréhension : s’était-elle fait comprendre ? Elle portait un nouveau chocker ras-de-cou qu’elle s’était elle-même acheté. Il était muni d’un anneau. Au bout de cet anneau, la laisse pendait et tombait sur son corps nu.
Elle hésite un peu, regarde le petit fouet un peu plus loin sur le lit, les boules de geisha, le rosebud sur la table basse, là où ont commencé nos ébats de ce soir. Elle revient vers moi, ses yeux verts sous ses cheveux blonds à frange éclairent mon cœur :
Je suis resté dans cette métropole glaciale l’hiver. J’ai mis ma carrière d’acteur sur pause, le temps d’offrir ces cours tirés de l’actor studio que l’Université m’avait proposé de donner en art dramatique. J’en étais heureux. Emma aussi.
Je demeurais à la tour Élizabeth où il s’est produit quelques évènements qui ont fait la une de l’actualité. Premièrement, le fisc qui a fait une enquête sur un des locataires de la tour et qui l’ont arrêté. Avec émotion, tandis que les policiers accompagnaient le coupable, menotte aux poignets, ce dernier ne cessait de hurler partout « Enculé ! Enculé ! » ou bien prononçait-il au féminin, je ne sais. Puis, une horde de jeunes cagoulés de noir se sont infiltrés jusqu’au penthouse de la tour Élizabeth et ont tabassé ses occupants. Paraît-il que ces derniers possédaient des ramifications avec la mafia italienne, mais je ne connais pas le fin mot de l’histoire.
Emma et moi allions de plus en plus loin dans notre relation. Nous avions la panoplie d’objets nécessaires ou non : cravache, pinces chinoises pour les mamelons d’Emma, reliées par une chaîne, bougies et encore. C’était Emma qui allait dans les boutiques érotiques acheter ces objets. Quand elle dépensait – bien souvent avec mon argent ! – je lui donnais la fessée qu’elle désirait.
Toutefois, notre relation demeurait toujours cachée. Les paparazzis restaient dans les parages et ma gueule apparaissait encore régulièrement sur les magazines people avec comme titre vendeur : « Quelles sont les femmes de Marwan ? »
Olivier m’a informé que la postproduction avançait bien et que le soir de la Première du film se ferait en Métropole, là où on avait fait le tournage. Tout allait pour le mieux !
Lucas est revenu en ville, nous nous sommes revus tous les trois, avec Emma, dans mon appartement. Emma, déguisée en soubrette, nous a servi à manger, Lucas a tâté son cul après m’avoir questionné du regard. Emma savait très bien ce qui l’attendait.
Satya et Alice sont aussi revenues en ville, puis la soirée s’est rapidement organisée. J’avais acheté un tout nouveau tuxedo noir et chic qui me donnait une belle silhouette. Personne de l’équipe d’acteurs n’avait encore vu le film et malgré les discordes qu’il y a eu sur le plateau, nous étions heureux de nous y retrouver. Les cheveux de Satya avaient repoussé, Alice s’était fait refaire les seins et les lèvres. Ce n’était pas nécessaire, mais ce n’était pas à moi de lui dire.
Tout le monde a défilé sur le tapis rouge, saluant la foule venue assister à nos célébrités et les flashes des journalistes illuminaient ce bref moment de gloire. Je jouais le jeu, souriais aux photographes, signais des autographes, répondais aux questions live des chroniqueuses culturelles :
J’ai éclaté de rire de voir Olivier passer un peu plus loin, je l’ai appelé et ai dit à la chroniqueuse culturelle :
Pour fuir cette question bénigne et saugrenue. Olivier, avec son crâne rasé, sa mâchoire carrée, ses épaules de lutteurs, avait l’air d’un sbire de la mafia dans son smoking serré sur ses biceps.
Nous nous sommes fait l’accolade, les appareils photo faisaient crépiter les flashes, tout le monde avait suivi nos carrières, à Olivier et moi, tout le monde savait que nous avions débuté ensemble par notre duo d’humoriste, mais que la prison avait stoppé net son ascension. Toutefois, c’était enfin son heure de gloire et je voulais être à ses côtés pour l’en féliciter.
Son fils devait avoir vingt-cinq ou trente ans, sympathique, content de la réussite de son père.
De loin, de dos, avec une robe courte mi-cuisse en organza, légère, une échancrure en V dans son dos descendant jusqu’au bassin, décontractée, sophistiquée. Des cheveux blonds détachés, une silhouette qui s’est retournée vers moi, appelée par son père. Une encolure en V sur le devant aussi, presque jusqu’au nombril, montrant la naissance de petits seins, de belles boucles d’oreille pendantes, un collier noir ras le cou, un sourire éblouissant : Emma !
Je suis déboussolé. Pas Emma. Elle m’a tendu la main, je l’ai prise en la saluant. Elle était fière de son effet.
Olivier a repris les présentations :
Je hochai la tête, silencieux, obsédé par ce qu’Olivier venait de me dire, et par cette révélation. Et Emma me regardait en souriant, mais je retournais des phrases et des gestes dans ma tête, des phrases qu’Olivier avait dites, ou des gestes qu’il avait faits.
« — En prison, dès qu’il y avait un homme qui dénigrait une femme, dès qu’il en parlait comme si c’était un objet, je fermais le poing et je frappais. Je suis devenu violent, en prison. Je me contrôle, il n’y a pas de problème, mais la rage me prend, des fois. Je peux dire que je suis un féministe.
Ça tournait en boucle dans ma tête. Puis Olivier s’est exclamé parce qu’il a vu le réalisateur avec lequel il ne s’est jamais entendu puis Emma a fait un pas vers moi.
Je zyeutais vers Olivier, je ne voulais me prendre un pain sur la tronche parce que je baisais avec sa fille en ayant ouvert toutes les possibilités de la domination chez moi, et de la soumission chez elle. Mais qui dominait l’autre, au fond ?
J’ai souri. Nous pourrons vivre en plein jour. Et nous nous sommes dirigés vers la salle de bain que nous avons verrouillée derrière nous sous les flashes frénétiques des paparazzis.