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n° 19535Fiche technique9620 caractères9620
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Temps de lecture estimé : 7 mn
09/04/20
Résumé:  Si vous n'imaginez pas toujours la tête de la Bête, que vous gommiez un peu de ce hasard, vous vous laisserez emporter par cette réalité. Si l'histoire se rapporte à un conte "déjà vu", les textes eux, sont entièrement véridiques.
Critères:  #poésie #épistolaire #conte fh couple fsoumise cérébral revede voir facial fellation anulingus pénétratio fsodo hdanus coprolalie uro sm fouetfesse
Auteur : Predictor18      Envoi mini-message

Poésie
Bête lubrique et Belle soumise

Mon Amante et moi sommes éloignés par la distance, mais pas par la pensée. Nous avons des « relations » multi-journalières érotiques, qu’elles soient téléphoniques ou épistolaires et chacun y va de ses désirs exacerbés par le manque de proximité et de régularité.


Il y a quelques jours j’ai reçu son texte sur « La Bête », dont le point de départ était une boutade de ma part, lancée au hasard. Cela a donné lieu à son histoire impromptue, jeu de l’esprit, qui englobe amusements, fantasmes et envies.

J’y ai apporté une suite tout aussi endiablée, fruit de mon ressenti. Ne voyez dans nos mots, issus de nos imaginations fertiles, que ce qui vous conviendra et laissez-vous emporter par cette belle histoire hors du commun dans laquelle vous vous vous substituerez peut-être, pour plus de piquant, aux personnages de la Belle et de la Bête. Puissiez-vous vous laisser emporter comme nous l’avons fait et l’avons été !


Voici donc, le texte que j’ai reçu un « beau matin » dans ma boîte courriel :



La bête, elle s’impatiente, elle piétine, fulmine, s’emporte et rugit !

La bête, avide, goulue, affamée, sevrée, est prête à exploser.

La bête a envie de lécher, de sucer, de triturer, de mordre et de manger

De la chair fraîche, du sexe, elle ne peut s’en priver

Pour son bien-être moral et pour sa santé.


Elle veut s’assouvir, encore et toujours se défouler.

Elle veut toucher, sentir et de son sperme se décharger.

Elle veut sa virilité voir grossir, durcir et ses bourses gonfler.

Elle attend, elle cherche celle qui devra la combler.

Et qui sait si elle va la trouver ?


Une femme énergique sur son chemin vint à passer.

La belle aubaine, c’est inespéré,

D’autant que cette petite blonde lui plaisait.

La bave sur ses babines se mit à couler

Et ses yeux libidineux fusèrent de tous côtés


Sa respiration devint haletante, bruyante et saccadée,

Ne cachant nullement son impétuosité prête à exploser.

Sentant un imminent danger, la dame préféra anticiper.

Grandement effrayée sans le montrer, elle choisit aussitôt d’aguicher.

Face à ce monstre, la dame, avec des yeux coquins, sa bouche mi-fermée

Provocante, montra sa langue, la fit tournoyer, adressa de multiples baisers.

Elle se dandina, bougea les fesses, dans ses mains prit ses seins pour les soupeser,

Soulevant son chandail, les sortit pour montrer des pointes déjà dressées.

Elle arracha négligemment son haut léger et curieusement, aima se montrer.


L’Inconnu, l’être atypique, mais aussi l’envie de dominer,

Donnèrent du volume à ses lèvres et elle sentit son clitoris gonfler.

Elle frémit, son entre-seins se mit à palpiter.

Elle voulait de l’amour pour jouir, son bonheur crier.

Cependant, elle vint à réaliser qu’elle devait s’oublier pour la bête dompter.


Celle-ci fut interdite et décontenancée

Devant cet impromptu trésor qui allait la contenter.

Sous ses pattes, son sexe pendait quand elle avançait.

L’être humain se dévêtit laissant apparaître sa pilosité,

Et devint de plus en plus excité devant ce long sexe qu’elle voulait.


Sans parler, elle s’en empara, le caressa, le lécha, le couvrit de baisers.

La bête jubilait, se projetait sur un plaisir depuis longtemps rêvé.

Il va enfin arriver, se dit-elle, et je vais intensément jubiler.

Mon esprit, de son profond, des mots crus va faire remonter,

Aussi inhabituels qu’ils ne seront pas contrôlés.


La belle anticipa, la poussa, la maîtrisa pour l’allonger.

Ses yeux brillaient d’attirance, son esprit était possédé.

Sauvagement, du cou aux pieds, elle mordilla, renifla,

Aspira tout ce qui devant elle se présentait.

Elle palpait le buste, caressait l’entrejambe échauffé,

Malaxait queue et boules avant de les avaler.


Elle releva haut le derrière caché pour pouvoir le lécher.

La brunâtre rosette, avec une soif intense fut lapée et observée.

Celle-ci frémissait et en redemandait.

Un doigt puis deux firent leur entrée, pour l’habituer

À ces intrus qui s’activaient.


De subtils grognements davantage demandaient,

La prostate à l’honneur était, devant ces douces extrémités

Qui palpaient, se régalaient. Et plus loin auraient voulu aller.

La bête s’humanisa, apprécia d’être griffée, fit de même pour partager,

Mordit aussi et enlaça sa partenaire pour la pénétrer.


Elle écarta les lèvres humidifiées, but ce nectar qui se donnait

S’empara de ces fesses bombées pour un fougueux corps-à-corps jamais égalé.

Alterné avec un cristallin clapotis, des han de bûcheron s’entendaient,

Résultats d’une puissante avancée dans une grotte bien cachée.


Qui duraient, duraient avant que le naturel revint pour des cris de fauve accouplé

Un délicieux « après », fait de caresses sur un sexe ramolli et de délicats baisers

Permirent aux amants de s’apprivoiser.

La bête contentée, remercia la belle qui de l’amour voulait,

Et la lécha, l’embrassa, flatta tous ses orifices pour aussi la faire crier.



Vous imaginez le bonheur que j’ai éprouvé à cette lecture ? Il ne m’a pas fallu longtemps pour déclencher ma verve poétique et lui concocter ma réponse… que deux jours plus tard je lui fis…



La Belle et la Bête


Si cette histoire est connue depuis longtemps,

Il n’empêche que malgré les jours et les ans,

Des esprits, que l’on qualifiera de « coquins »

N’auront de peine à inventer une nouvelle fin.

Alors, laissons de côté pour toujours

Le conte des beaux jours

Et ensemble imaginons

Une tout autre version.


Une version faite de stupre et de luxure,

Qui sera toute dans la démesure,

Une version où ayant le beau rôle

Je serais le seul à avoir la parole.


Tu en rêvais de « La Bête »

À t’occuper toute la tête ?

Tu ne t’imaginais qu’à la merci

De cette « Bête » au caractère endurci.

Abandonnée à tous tes instincts

Prête à en perdre ton latin,

Tu voulais le mieux pour elle et pour toi le meilleur,

Et sans nul doute, tu y mettrais tout ton cœur.

Tu l’avais qualifiée de « bête »

Avait-elle compris ta requête

De n’être pour elle que sa servante

Bien plus que d’être pétulante ?

Tu voulais qu’elle se comportât de façon rude

Où tu ne serais plus du tout prude

T’abandonnant à ses ordres, à ses envies

Où toi, la première, serais ravie.

Ce qu’elle voulait, tu le ferais !

Et à coup sûr, ça marcherait !

Qu’elle ordonne « La Bête », qu’elle ordonne,

Et illico, sans discuter, tu t’abandonnes !


« La Bête », elle, te veut mutine

Sans souci, tu deviens coquine.


« La Bête », elle te veut encore plus que salope

Pour ça, oh non, tu ne tomberas pas en syncope !

Qu’elle ordonne, qu’elle demande, qu’elle exige,

Tout cela ne fera que grandir son prestige !

Elle veut ci, elle veut ça, elle en veut toujours plus,

Tu lui donneras tout avec même un surplus.


Alors, quand « La Bête » par les cheveux t’a empoignée

En aucun cas, tu ne t’es éloignée.

Déjà en ton corps sourdait cette chaleur

Chassant là toute douleur.


Il y eut ni combat ni lutte

Même si « La Bête » se montra brute,

Et tu n’as pas résisté une minute,

Heureuse de te donner sans dispute.

De tous tes orifices tu lui fis don

Avec le plus total abandon.

Que cette « bête » aille où son désir la mène

Pour toi il n’y a pas de gêne.

Qu’elle s’introduise à volonté dans ton vagin

Pour y pénétrer son engin.

Qu’elle y rentre, qu’elle l’explore

Ça oui, tu l’en implores !

Ta bouche, havre de paix pour sa verge,

Comme en adoration devant un cierge

Recevra cette colonne de chair

Luisante, humide, tout entière.

Elle prendra ton petit trou,

Magnifique endroit sans verrou,

Endroit inexploré, siège de toutes les sensations

Pour elle et pour toi, summum d’excitations.


« La Bête » te voudra strictement à ses ordres.

Elle te voudra obéissante sans désordre.

Disposée à ses envies, ses besoins, ses désirs

Prête à tout pour satisfaire ses plaisirs.

À quatre pattes, jambes écartées, impudique à l’extrême

Pour toi, heureuse de le faire, ce n’est pas un problème.

Tu y rajouteras l’écartement de tes fesses

Dévoilant ton œillet avec noblesse.


« La Bête » te rudoie, te parle mal ?

On ne va pas convoquer un tribunal

Pour quelques mots dans son dictionnaire choisis,

Manquant de la plus élémentaire courtoisie !

Ainsi donc, le mot « Salope » te rend toute chose

Et ce « gros mot » en est la cause ?

Salope tu le revendiques, salope tu le restes

Et pas un instant tu ne protestes.


« La bête » est heureuse de ta conduite.

Par ses gros mots, tu as été séduite.

De les entendre aussi forts, aussi crus

Tu en as été convaincue et en rut.


« La Bête » te tient bien enserrée en ses griffes

Pour un moment qui ne sera pas fugitif.

Lui appartenir, donner ton âme et ton corps

Pour qu’enfin tu le laisses aller à de doux transports.

Elle te veut attachée, entravée, ligotée ?

Plus encore, tu te voudrais menottée !

Elle te veut soumise au possible ?

À cela rien d’impossible.


« La Bête » a tout imaginé pour toi.

Tendresse, émotion et je ne sais quoi…

Des fessées qui te laisseraient pantelante,

Des caresses qui te verraient implorante.


Quand « La Bête » de son urine t’arrosera

Fière de cette ondée tu seras.

Bouche ouverte, béate et satisfaite de ce cadeau

Tu regretteras que tout parte au caniveau.

Que cette pluie chaude aille sur tes seins,

Que cet acte soit pour toi divin,

Qu’ensuite, les dernières gouttes terminent dans ta bouche

Car tout cela est pour toi, toi qui n’es pas farouche.


Alors, pour « La Bête » que feras-tu de plus ?

Prendre en bouche son phallus ?

Le supplier de te prendre sans ménagement ?

Obéir au premier commandement ?

Tu feras ce que « La Bête » commandera.

Tu accepteras, tu obéiras, tu te soumettras

Et, à ce moment, « La Bête » te récompensera

Avec force cris comme cela lui conviendra.


En ton embouchure, déjà rendue divine,

Soumise par ton esprit de discipline,

Tu sentiras le jet chaud de sa semence

Comme une autre connaissance.


« La Bête » qui te voulait enchantée,

Te verra alors comblée par cette pratique chargée d’impétuosité,

Ravie de ses chimères acceptées et de sa semence

Engloutie comme en la plus secrète des confidences.