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n° 19554Fiche technique90687 caractères90687
Temps de lecture estimé : 50 mn
17/04/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Ce lundi matin, alors que je me rends une fois de plus chez mon client du moment, j'ai la surprise de découvrir une nouvelle hôtesse d'accueil, plutôt mignonne, il faut le reconnaître.
Critères:  fh inconnu travail amour voir nopéné -amourpass
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
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Un récit pas très court, mais très soft, très dialogué et sans scène de sexe.

Vous êtes prévenus d’avance !

Bonne lecture :)





Lundi — Élisa


Ce lundi matin, alors que je me rends une fois de plus chez mon client du moment, j’ai la surprise de découvrir une nouvelle hôtesse d’accueil, plutôt mignonne, il faut le reconnaître. Je la salue comme il se doit :



Cette jolie brune me sourit :



Ainsi Béatrice est tombée malade, c’est pour ça que, vendredi en fin de journée, je ne l’ai pas vue. J’ai cru qu’elle était partie plus tôt, surtout une veille de week-end. En tout cas, j’estime que la boîte n’a pas perdu au change : pour ma part, je préfère nettement cette mignonne brune piquante à une grande blonde à la beauté froide. Mais chacun ses goûts.




Lundi — Premier midi


Le midi, je mange sur place, dans une petite salle juste à côté de l’accueil. Élisa fait sa pause en même temps que moi, ce qui m’arrange bien. C’est ainsi que j’ai pu mieux faire connaissance avec la nouvelle hôtesse d’accueil. Très vite, j’ai appris qu’elle était mariée, deux enfants, et hôtesse intérimaire depuis de nombreuses années.


La conversation est agréable, mon interlocutrice sait parler d’un peu de tout, sans affect, sans en rajouter des tonnes comme certaines de ses collègues. De plus, elle est loin d’être idiote, je me demande même pourquoi elle fait ce métier, il faudra que je lui demande. Très vite, nous avons utilisé nos prénoms, c’est plus simple.


Élisa est une brune piquante, ni trop petite, ni trop grande. Elle a un petit côté poupée de porcelaine, maquillée sans ostentation, parfois pas du tout, et ça lui va aussi très bien. Sa chevelure flottant sur ses épaules accroche curieusement la lumière, lui donnant des reflets bleutés. Elle a de grands yeux lumineux, un peu comme ceux d’un enfant, et c’est assez troublant. Oui, elle a un côté femme-enfant, en plus mature. Comme une envie de la protéger, c’est l’idée que je m’en fais, ce qui est d’autant plus facile pour moi que j’ai une tête de plus qu’elle. De plus, elle a une voix très agréable et des manières plutôt douces.


Bref, l’incarnation d’une certaine féminité, aidée par une robe rouge et blanche assez décolletée, ce qui est très agréable à contempler ! Curieusement, cette robe légère est constellée de boutons rouges, de quoi focaliser le regard sur certains points stratégiques ou pas…


Sandwich en main, je la questionne :



Elle me regarde d’un air curieux :



Puis nous parlons d’autre chose, toujours avec entrain. Soudain une idée curieuse jaillit dans mon esprit. Qui ne risque rien n’a rien, alors je tente le coup :



Je lance une application sur mon smartphone que je lui fais voir aussitôt :



J’affiche un grand sourire :



Elle me regarde d’un air étrange, devant sans doute se demander si je ne suis pas une sorte de pervers soft. Je continue :



Elle s’étonne de mon expression :



Elle semble réfléchir quelques instants, puis elle annonce :



Je prends plusieurs clichés. Quand j’ai fini, elle me fait remarquer :



Elle se contente de sourire. L’heure passe vite, et c’est un peu à regret que je dois retourner travailler. En partant, je me retourne une dernière fois, Élisa est de dos, je ne peux m’empêcher d’admirer sa chute de reins. Elle a un splendide popotin. Soudain, elle se retourne, nos regards se croisent. J’aurais dû prendre une photo ! Sans me démonter, je lui fais un petit au revoir de la main, avant de refermer la porte sur moi.


En tout cas, ça n’a eu aucune incidence sur nos relations. Les jours suivants, chaque matin, je lui prie le bonjour, je discute quelques minutes avec elle. Le midi, elle continue de me confier des bribes de sa vie, et le soir, avant de partir, je m’offre le luxe de faire un peu causette avec elle. De toute façon, comme je suis célibataire, personne ne m’attend chez moi. Et puis, le plaisir de jeter un petit coup d’œil ci et là dans ses divers décolletés devenus vertigineux quand on a le bon point de vue est un plaisir qui ne se refuse pas !


Sans parler de ses gambettes bien galbées, aidées par des talons aiguilles pas trop vertigineux…


Plus je la connais, plus je me demande pourquoi elle fait ce métier-là. J’ai cru comprendre qu’elle n’avait pas pu faire de grandes études, mais sans plus. Je ne vais pas me plaindre, Élisa est un vrai plaisir des yeux !




Jeudi — Midi


Je constate avec satisfaction que, depuis le début de la semaine, l’hôtesse d’accueil change de tenue tous les jours, j’ai ainsi l’impression de découvrir une nouvelle femme à chaque fois, même si c’est toujours la même. Aujourd’hui, c’est une robe verte, droite, au décolleté en V en cœur-croisé, presque trop classique. Mais mon œil averti a vite remarqué qu’avec le bon angle de vue, le regard pouvait se glisser entre deux pans de tissu et dénicher une courbe très agréable. Dommage qu’il y ait un soutien-gorge qui empêche d’en voir trop !


Ah oui, j’oubliais de préciser que, par amusement, chaque jour, je continue à prendre des photos d’Élisa qui se prête de bonne grâce à ce petit jeu. J’ai même prévu un dossier spécial rien que pour stocker toutes ces images !


Une fois de plus, nous déjeunons ensemble dans la petite salle de pause. Toute guillerette, Élisa m’annonce une bonne nouvelle pour elle et aussi pour moi :



Elle me regarde avec de grands yeux :



Ce n’est pas charitable de ma part, mais c’est bien l’une des premières fois que je suis content que quelqu’un soit malade. Nous nous installons dans la salle de pause. Puis nous parlons de diverses choses. Soudain, Élisa me demande :



Un peu surprise, elle me regarde puis demande :



Elle m’adresse un petit sourire :



Posant mes couverts, je me redresse un peu :



Un peu surprise, elle rosit :



Elle se met à rire :



Je lui adresse un petit sourire :



Elle ouvre de grands yeux :



Ne comprenant visiblement pas ce dernier mot, elle cligne des yeux :



Elle me regarde malicieusement, avec un grand sourire enjôleur :



Alors que j’allais ouvrir la bouche pour demander quelques précisions, elle me stoppe dans mon élan en tendant sa paume vers moi :



Elle ouvre de grands yeux :



Élisa s’étonne :



Puis nous avons continué à discuter d’un peu de tout. Quarante minutes, ce n’est pas énorme. Néanmoins, alors qu’elle est de retour à son poste, je peux quand même continuer un peu la conversation avec elle, car il y a peu de visiteurs et de coups de fil.


Sans oublier les petites photos pour immortaliser sa robe du jour ! De plus ce soir, sur mon ordi, avec le zoom, je vérifierai un point de détail…




Vendredi — Play the game


Une fois de plus, ce vendredi, nous déjeunons en tête à tête, un rituel. Avant de déballer mon repas, je lance à ma partenaire :



Elle esquisse une sorte de révérence :



Alléché par la vision fantasmée de ses jambes gainées de soie, je m’exclame :



Avec un petit air triste, elle soupire :



Ce con de Pierre est marié avec une femme magnifique, capable de changer de tenue tous les jours et d’être sublime, et cet abruti ne connaît même pas sa chance ? C’est du pur gaspillage ! La vie est décidément parfois mal faite ! Tout en continuant de manger, elle soupire à nouveau :



Elle devient un peu plus rêveuse, absente :



Le regard perdu dans le vague, elle porte plusieurs fois sa fourchette à sa bouche. C’est alors que je sors un sachet en tuile de mon sac :



Nous commençons par Paradisio, le thème d’une île polynésienne bordée de sable fin étant plus excitant que d’être une poule en train de déguster des asticots !


Nous faisons plusieurs parties, les unes après les autres. J’apprécie beaucoup quand ma partenaire de jeu se penche, un doigt dans la bouche, en train de chercher où serait le meilleur endroit pour placer sa tuile. La vue qu’elle m’offre alors est très savoureuse ! Parfois nos regards se croisent, je me demande si elle est dupe ou pas… Cette femme doit adorer les jeux de séduction, sans toutefois aller bien loin. Une gentille allumeuse, dirons-nous…


L’occasion est trop belle, je prends quelques clichés. Une fois fini, Élisa m’apostrophe :



Elle se contente de me décrocher un beau sourire. Le temps passe vite, peut-être trop vite. Soudain, à la fin d’une partie qu’elle a gagnée, Élisa se redresse :



Je prends alors conscience que mon interlocutrice est finalement une femme assez seule, même si elle est passée par bien des entreprises depuis plusieurs années, et qu’elle a fondé une famille.




Week-end


J’aime le week-end, je me vide l’esprit de ce que j’ai pu accumuler durant la semaine. Mais voilà, une certaine Élisa s’invite de temps à autre dans mes pensées…


Je suis un peu aidé par toutes les photos que j’ai pu prendre durant la semaine. Je parie qu’avec un bon logiciel et une imprimante 3D, j’arriverais à fabriquer une petite statuette de mon hôtesse d’accueil préférée !



En parlant de sujet qui me plaît, depuis quelques semaines, je tourne autour de Bérénice, une jeune femme de cinq ans ma cadette, mais sans réel succès probant. Depuis le début, celle-ci m’envoie des signaux contradictoires, un coup blanc, un coup noir, et ça ne m’aide pas trop. J’étais censé l’inviter au restaurant ce samedi soir, elle a décommandé ce matin par SMS, sous un prétexte familial. Je ne crois pas trop à cette excuse.


C’est alors que je réalise que je n’ai absolument pas parlé de Bérénice à Élisa. Un acte manqué ?


Je pense que la demoiselle aime se faire désirer, dans le genre princesse à qui tout est dû. Il est vrai que Bérénice est jolie, très jolie, c’est un fait. Je dois être un tantinet attiré par les physiques mignons. C’est alors que mon cerveau se lance automatiquement dans un comparatif entre Bérénice et Élisa. Et dès le début, ça ne tourne pas en faveur de la première.


Le seul avantage principal que possède finalement Bérénice est d’être libre, non mariée. C’est néanmoins une prérogative non négligeable, mais pas suffisante.


C’est alors que je prends une décision : je laisse tomber Bérénice. Je sens confusément que je faisais fausse route avec elle. Comparativement, Élisa est nettement au-dessus. Même si cette hôtesse minaude parfois, même si elle joue gentiment avec moi, Élisa est une femme telle que j’aimerais beaucoup avoir dans ma vie et dans mon lit. Du moins, une femme qui lui ressemble, car Élisa est mariée avec deux enfants.


À bien y réfléchir, il vaut mieux que j’investisse sur une vraie femme, une autre Élisa.




Lundi — Le retour des questions existentielles


Pour ma plus grande joie de ce lundi, l’heure du midi revient avec sa pause repas en bonne compagnie. Aujourd’hui, Élisa mange une salade de concombres avec dedans des morceaux que je crois être du poulet froid. Tandis que nous en sommes au milieu du repas, changeant complètement de sujet, je lance ma ligne :



Amusée, elle lève les yeux au ciel, ou plutôt au plafond :



Volontairement, je ne réponds pas à sa question, je reste sur mon idée première :



Sans me quitter du regard, elle remue consciencieusement sa salade de concombres :



Elle s’étonne de ma demande :



Fier de ma science, je réplique aussitôt :



Élisa se contente de hocher un peu la tête, puis elle ajoute :



Je soupire bruyamment :



Elle soupire avec un petit sourire indulgent, puis elle reprend :



Je ne pensais même pas qu’elle puisse accéder à ma demande. Son frugal repas fini, elle tient parole. Elle se lève et vient se planter pas trop loin de ma chaise, mains derrière le dos :



Elle rit de bon cœur et commence à pivoter sur elle-même. Je mâte, je scrute, j’observe, je ne vois rien de rien. Ou bien c’est franchement arachnéen, ou bien le tissu est plus épais que je ne le pense, ou bien elle ne porte rien… Ma libido penche pour cette dernière option !



Levant les yeux au ciel, elle ne répond rien, mais elle s’exécute néanmoins. Je mitraille son corps. Quand elle me refait face, elle me demande :



Pour toute réponse, délicatement, je pose mes doigts en haut de sa hanche gauche, puis doucement je descends le long de cette belle courbe. J’adore le contact, cette douceur, ce moelleux ! Assez stupéfaite, Élisa n’a pas encore réagi.


Une fois fini, mes doigts ôtés de sa robe, j’explique de ma voix la plus charmeuse, espérant ne pas récupérer une gifle bien sentie :



Elle marque une courte pause avant d’ajouter :



Je prends une mine faussement déconfite :



Elle part dans un grand éclat de rire ! Incident clos.




Mardi — Échancrure


Aujourd’hui, Élisa est en robe verte. Je suis presque déçu de constater que cette robe est très sage, aucun décolleté ! Cela étant, il me semble que sa poitrine est différente des autres jours. Peut-être est-ce dû à l’absence d’échancrure, je suis trop habitué à plonger dedans !



Prestement, je contourne le bureau :



Je me penche pour mieux voir. Elle tend le bras pour me désigner la fin de la barre des tâches, et c’est alors que j’ai une vue imprenable sur un autre type d’échancrure ! Aujourd’hui, Élisa n’a peut-être pas de décolleté sous son cou, mais celui-ci s’est décalé sous ses aisselles et m’offre un spectacle différent, mais tout aussi intéressant !


En effet, de façon distincte, je peux admirer la courbe descendante de son sein jusqu’à la limite de son aréole ! Sans parler d’une très mignonne lingerie, un soutien-gorge à balconnet du plus bel effet ! J’ai raté ma vocation : j’aurais dû faire vendeur de lingerie !



Je sors péniblement de ma contemplation :



Je me redresse, avec en mémoire cette belle vision. Je repasse de l’autre côté de son bureau :



Le petit sourire qu’elle m’adresse en même temps que sa dernière phrase me laisse perplexe. Je me demande si tout ceci n’était pas manigancé… En tout cas, c’est une très bonne façon de commencer la journée !




Mardi — Failure


La conversation du midi roule sur les petites défaillances qui peuvent survenir dans un couple. Pour une fois, c’est plutôt moi qui relate une partie de ma vie, mon divorce surtout, une erreur de casting. Puis j’ai expliqué le cas d’un de mes bons amis qui résiste très difficilement à la tentation, surtout à des longues gambettes gainées de soie.

Croquant dans sa pomme, Élisa demande :



Élisa rétorque aussitôt :



Ma collègue de repas formerait avec son mari un couple libéré ? J’attends la suite avec une certaine impatience. Celle-ci arrive tout de suite :



Elle fait la moue :



Puis elle me regarde avec un petit air moqueur :



Ostensiblement, elle lève à moitié les bras, révélant partiellement les côtés extérieurs de ses seins :



Elle me gronde faussement :



Je suis à deux doigts de lui répondre qu’elle est, de son côté, une petite exhibitionniste, mais je sens confusément que je ne dois pas prononcer ce mot. Alors pour poursuivre la conversation, je pose carrément la question qui me taraude :



Je suis un peu étonné par cette façon de voir, mais elle m’arrange ! Je m’incline bien bas :



À mi-chemin entre le rire et le sourire, Élisa met sa main devant sa bouche :



De bonne grâce, elle se laisse photographier, poussant la complaisance à lever un peu ses bras. Comparativement, le reste de notre conversation est trop fade. Inutile d’en écrire plus. Néanmoins, j’ai droit ci et là à quelques belles visions de ce soutien-gorge à balconnet, et j’essaye d’imaginer l’arrondi exacte de la base de ce sein si doux que j’entrevois.


Que j’aimerais que mes mains câlines remplacent ces coques de tissu !




Mercredi — Enfants


Retour aux robes plus classiques, bien que celle d’hier soit à marquer d’une croix blanche dans ma libido. Si j’ai un jour le plaisir de me mettre en ménage avec une femme avenante, je lui achèterais ce genre de robe, en lui demandant d’être seins nus par-dessous. Ainsi, collé dans son dos, j’aurais le grand plaisir de glisser mes mains dans les échancrures, puis venir capturer et soupeser ces deux si mignonnes masses molles !


Hélas, il faut que je retourne à la réalité…


Avant que je n’aille travailler, Élisa m’informe que ses enfants viendront lui faire un petit coucou ce midi et qu’ils mangeront avec elle. Ce soir, ils rentreront avec elle. Je comprends mieux le choix de la robe d’aujourd’hui qui lui va néanmoins fort bien, mais sans décolleté abyssal.


Je ne suis pas long à découvrir la caractéristique cachée de cette nouvelle robe : comme elle est composée de différentes parties, je constate que les coutures passent par les endroits stratégiques, accentuant ses formes, et aidant beaucoup l’imagination. Élisa affiche un petit sourire qui me laisse entendre qu’elle a compris que j’avais compris.


Par curiosité, je demande :



Elle marque une petite pause, puis reprend :



Elle me regarde curieusement :



Et je me sauve sans attendre sa réponse. Mon repas du midi sera moins, comment dire, moins flirtant, je suppose, mais j’aurais toujours le plaisir de converser avec cette mignonne hôtesse.


Quand quelques heures plus tard, je me dirige vers la salle de pause pour y déguster mon déjeuner, deux enfants sont déjà présents. Je les salue amicalement. Paul, le garçon (l’aîné) et Diane, la fille (la benjamine) ont un fort air de ressemblance avec leur mère, c’est indéniable. Nous déjeunons tous ensemble. La fillette est intarissable et très curieuse, je passe mon temps à répondre à ses questions. Idem pour le garçon, en ce qui concerne les jeux vidéo, car j’ai eu le malheur de dire que je possédais une petite collection de consoles de jeux à la maison. Bref, je n’arrive pas vraiment à discuter avec leur mère.


Sa sœur se concentrant sur son repas, c’est au tour de Paul de me questionner :



Sa mère intervient :



Et c’est ainsi durant presque tout le repas. J’ai eu ma petite minute de gloire quand j’ai annoncé que j’avais fini tous les niveaux de « Masonic the ChimneySweep SeaUrchin », MCS pour les intimes, y compris les deux salles cachées. Les deux enfants m’ont regardé avec de grands yeux admiratifs avec plein d’étoiles dedans. Inutile de leur préciser que j’ai réussi à terminer ce fichu jeu, le seul que j’avais sous la main, parce que j’étais cloué au lit pour cause de jambe cassée, ayant malencontreusement marché sur un crayon au bord d’un escalier !


Puis le repas terminé, Élisa conduit en vitesse ses enfants à la plaine de jeux. Quand elle revient à peine dix minutes plus tard, elle s’excuse :



Je la vois encore un peu embêtée. Je désigne ma joue :



Spontanément, alors que je n’y croyais pas du tout, elle dépose un gros bisou sur ma joue. D’un seul coup, j’ai très chaud. Je constate, du coin de l’œil, qu’Élisa est un peu rouge. Pour détendre l’atmosphère, je lance :



Ce que je fais aussitôt en quittant l’accueil. Je ne pensais pas qu’un simple baiser sur la joue puisse rendre euphorique !




Jeudi — Avant-dernier repas


Une fois de plus, nous déjeunons ensemble dans la petite salle de pause. Mignonnement sanglée dans une robe grenat classique assez courte, avec une mignonne ouverture ronde sous le cou, tel un hublot (que je n’ai pas manqué de photographier comme il se doit), Élisa me demande :



Elle pouffe de rire :



Elle éclate carrément de rire :



Disant cela, Élisa croise et décroise ses jambes, ce qui trouble momentanément le fil de mes pensées. On n’a pas idée d’être aussi bien foutue ! Ah oui, il faudrait peut-être que je pose ma question, ce que je fais tout de suite :



Posant ses mains manucurées sur son genou, elle soupire :



Je crois comprendre que son mari a été en quelque sorte une bouée. C’est vrai qu’à deux, on s’en sort mieux que seule dans son coin. Je suppose qu’elle devait avoir quand même quelques sentiments pour lui, mais ça, je ne le lui demanderai pas.


Je poursuis en proposant une alternative :



Dommage pour le bikini. Je souris :



Elle pouffe de rire :



À ces mots, elle m’adresse un sourire un peu étrange. Puis elle passe à un tout autre sujet, sa façon à elle de ne pas vouloir approfondir le sujet. Puis vient l’heure de nous séparer, chacun retournant à son boulot.


Le soir, avant de partir, je ne manque pas de saluer Élisa, n’oubliant pas de jeter un coup d’œil dans l’ouverture ronde de sa robe, afin de garder un beau souvenir.




Vendredi — Dernier repas


Une fois de plus, Élisa a changé de robe, en bleu électrique, et je trouve qu’elle a fait fort ! C’est à nouveau un cœur croisé, mais en un peu plus échancré, ce qui me permet de voir encore plus bas que de coutume. C’est ainsi que je peux souvent voir la petite attache qui relie des deux bonnets de son soutien-gorge qui ne m’a pas l’air très couvrant !


Idem pour le bas de sa robe légère qui est lui aussi croisé, ce qui dévoile parfois fort sensuellement sa cuisse ! Cette femme est une bombe pour ma libido !



Je suis très flatté de cet aveu :



Puis comme les autres jours, elle se laisse photographier avec le sourire. Une fois les photos finies, elle me pousse en dehors de l’entrée :



Pour le dernier repas, lors de la pause de dix heures, nous avons décidé de commander une énorme pizza, la Géante du Chef avec plein de trucs dessus, ainsi que les boissons et deux desserts. La semaine dernière, j’avais promis un traiteur ou quelque chose dans le genre, j’ai tenu parole. J’aurais préféré plus tôt et plus raffiné, mais ça ne s’est pas fait ainsi…


À l’heure dite, la livraison arrive. Quand je découvre la pizza, je me demande si j’arriverai à manger mon dessert, car l’appellation « géante » n’est pas usurpée ! Nous commençons notre repas. Après deux bouchées, la bouche à moitié pleine, Élisa avoue :



J’ai failli ajouter « tout comme vous », mais ce ne serait pas intelligent de ma part. Nous continuons notre repas. C’est un peu étrange de voir les ongles rouges d’Élisa s’emparer des morceaux de pizza, puis de la voir manger pas toujours très proprement, le contour de sa bouche de plus en plus sali par le coulis de tomate. Il va falloir que je jugule mon imagination, sinon je vais finir par cogiter à des choses très cochonnes !


Prenant une petite pause récupératrice, et après avoir bu un peu de coca allégé, Élisa me demande carrément :



L’attaque est directe ! Je fais remarquer une évidence à mon interlocutrice :



Elle se ressert à boire, je n’arrive pas trop à détacher mes yeux de ses doigts manucurés qui enserrent le verre. Avant de boire, Élisa énumère :



Elle repose son verre à présent vide :



C’est une catégorie de personnes à laquelle je ne pense pas spontanément, je le concède :



J’imagine un peu la chose. Par curiosité, je demande :



Elle soupire d’une étrange façon :



C’est alors que ça fait tilt dans ma tête :



Je vois à sa tête qu’elle est un peu désarçonnée :



Je prends une courte pause, puis j’attaque :



Elle me regarde d’une curieuse façon :



Elle soupire :



À mon tour de boire. Ceci fait, je décide de passer à l’étape suivante :



Un petit silence s’installe entre nous. Je me demande si j’ai bien fait d’avouer ce genre de chose. Pour donner le change, je décide d’attaquer un autre quartier de pizza. C’est Élisa qui le brise :



Elle me regarde un peu tristement :



À son tour, elle prend un quartier, en me souriant :



Tout en me regardant, elle croque de bon cœur dans son morceau, puis une fois mastiqué et avalé, elle reprend la parole :



Je cligne des yeux :



Tout en souriant, elle porte à nouveau son morceau de pizza à sa bouche :



Ça lui va bien de me dire ça ! Je soupire :



Élisa rougit un peu :



S’aidant d’un petit miroir portatif tout rond qu’elle a pioché dans son sac, mon interlocutrice s’essuie le pourtour de la bouche :



Ses coudes à présent sur la table, sa tête entre ses mains, une magnifique vision dans son décolleté, elle répond sincèrement :



Je ne m’attendais pas à cette question :



Mon interlocutrice a les yeux qui brillent. Néanmoins, elle m’envoie un missile :



Pour cacher son trouble, curieusement, elle délaisse le morceau qu’elle avait en main pour en prendre un autre :



Elle commence à déguster son triangle dégoulinant de fromage, attendant la suite. Je comprends que je n’ai pas trop le choix, alors je me lance :



Il est flagrant que nous tournons en rond, il manque le déclic, mais lequel, pour sortir de ce cercle infernal. Elle secoue la tête de gauche à droite :



Elle secoue à nouveau la tête de gauche à droite :



Je ne m’attends pas à pareil aveu !



Je souris béatement :



Je reprends ma respiration pour ajouter :



Elle me regarde avec un air étrange :



Aussitôt, sa réponse fuse :



Elle se tait, un peu confuse, je préfère ne rien dire. Une solution serait de lui proposer une aventure, mais je présume que ce n’est pas son style, elle doit être trop entière. Soudain Élisa lâche à voix basse une petite phrase :



Elle évite de me regarder :



Nous nous taisons tous les deux, un peu effrayés par la tournure des événements. Si j’analyse froidement la situation, elle et moi sommes en train de nous tourner autour, d’envisager en catimini plein de choses durables, alors que nous n’avons même pas commencé notre histoire. Je trouve que c’est fort !




Vendredi — Remplacement


C’est alors que germe en moi une idée saugrenue, un peu moins folle qu’un univers parallèle et nettement plus réalisable :



Il y a toujours une solution, je réponds :



Je sors mon smartphone pour calculer tout ça :



Elle ouvre de grands yeux éberlués, me regardant d’un drôle air :



Pour détendre l’atmosphère, elle bascule en mode plaisanterie :



Elle devient toute rouge, je m’exclame aussitôt :



Elle devient songeuse :



Et pour elle aussi, je suppose. Se prenant au jeu, Élisa objecte :



Après avoir remis une mèche en place, elle soupire :



Elle affiche un petit sourire désabusé :



Je retrouve l’âme pratique et pragmatique qu’ont la plupart des femmes. Ce n’est pas pour rien si ce sont souvent elles qui gèrent les budgets. Je propose :



À ce moment précis, l’un des informaticiens avec qui je bosse pointe le bout de son nez dans la salle de pause.



Intrigué, je regarde ma montre :



Puis l’informaticien disparaît. Je me tourne vers Élisa qui réajuste sa tenue :



Je constate avec plaisir qu’elle ne rejette pas catégoriquement l’idée :



Sur cette bonne nouvelle, je quitte la pièce. Jamais après-midi ne m’aura paru si long !




Vendredi — Au revoir


Ma mission terminée, je rejoins l’accueil. Élisa a fini, elle aussi, elle m’attend. Nous sommes à présent l’un en face de l’autre. Elle prend la parole :



Elle marque une pause, comme si elle cherchait ses mots. Je la relance en disant :



Elle se tord les mains :



Elle respire un grand coup :



Elle place ses mains entre elle et moi, comme pour former une mince barrière :



Je sens qu’elle est intérieurement agitée par un gros conflit interne. J’ai quasiment la confirmation que je l’intéresse, et que j’ai ma chance. D’un autre côté, elle a déjà sa vie, un mari, des enfants, une maison, une petite vie peut-être pas très folichonne, mais stable. Avec moi, c’est l’inconnu, en mieux, je l’espère, mais peut-être aussi en pire !


De mon côté, peut-être que je me leurre sur qui est réellement Élisa. Elle m’a bien dévoilé quelques aspects de sa personne, mais est-ce que je sais tout d’elle ? Quelles facettes cachées et obscures possède-t-elle ? Je n’en sais rien.


Comme depuis quelques minutes, plusieurs personnes sont passées à côté de nous, je prends Élisa par la main et je l’entraîne dans la salle de pause voisine. À nouveau l’un en face de l’autre, j’ai du mal à lâcher sa main, je me sens tellement bien ainsi. Élisa demande :



Je libère sa main. Après s’être mordu les lèvres comme pour s’empêcher de parler trop vite, Élisa reprend la parole :



Alors que j’allais répondre, elle pose ses doigts sur ma bouche :



Elle dodine de la tête :



Elle soupire bruyamment :



Je n’aime pas trop la direction que tout ceci prend, alors je décide d’avancer d’un pas :



Ça la fait quand même sourire :



Elle s’étonne :



Ma réponse l’amuse. Je lui donne une carte de visite. À mon grand étonnement, après l’avoir lue, elle insère la carte dans son décolleté. Elle s’en excuse aussitôt :



Je m’approche d’elle, je pose mes mains sur sa taille, elle ne bouge pas, elle se contente de me regarder. Sans la quitter du regard, j’incline lentement ma tête vers sa bouche légèrement entrouverte. Quand mes lèvres rencontrent les siennes, je reçois comme un grand choc électrique et visiblement, je ne suis pas le seul. Je l’attire à moi, puis je l’embrasse langoureusement. Élisa reste un peu passive, mais sans s’opposer à mon baiser. J’adore le goût de ses lèvres, la chaleur de son corps contre le mien, son parfum, tout !


Quand nos lèvres se séparent, je la regarde longuement. Elle tremble un peu. Alors je la capture plus possessivement afin de lui donner un autre baiser beaucoup plus fougueux. Après quelques secondes d’hésitation, Élisa répond à mon baiser, ses mains autour de mon cou, ses seins écrasés contre mon torse, son ventre contre mon bas-ventre, enfoncés dans un tourbillon de saveurs et de senteurs, mes mains dans ses cheveux, mes mains sur son corps tout en courbes, ma bouche sur ses lèvres, dans son cou, entre ses seins. La tornade nous entraîne plus loin encore, elle répond fiévreusement à mes baisers, ses mains me cherchent. Enlacés, nos corps mêlés, nos jambes nouées, son corps contre le mien, son ventre qui ondule contre le mien, mes mains qui la parcourent partout, de ses fesses dodues, le long de son dos arqué à ses seins pointés. Je n’ai plus de notion du temps, cette étreinte devrait durer toujours. Nous restons longtemps à nous dévorer, corps contre corps, fusionnels, étrangement bien, flottant sur notre petit nuage.


Puis nos lèvres se séparent à nouveau, nous nous séparons de quelques millimètres afin de reprendre notre souffle. La tête ébouriffée, son rouge à lèvres qui déborde, le corsage un peu défait, elle me fixe de ses yeux luisants. Assez déboussolé, j’essaye d’exprimer ce que je ressens :



Toujours blottie contre moi, elle hésite un peu avant de me répondre :



J’ai déjà entendu des déclarations un peu étranges, mais celle-ci les dépasse toutes ! Mais je pense que c’est de bon augure pour notre futur commun…