n° 19580 | Fiche technique | 14370 caractères | 14370Temps de lecture estimé : 10 mn | 04/05/20 |
Résumé: Conte érotico-drolatique des temps modernes. | ||||
Critères: fh inconnu ascenseur intermast pénétratio humour -occasion | ||||
Auteur : Milie Ouate (Je suis à l'image de mon texte : humoristico-érotique !) |
Il était une fois une petite nana, blonde, trente-cinq ans qui… Bon, trêve de mystère : l’héroïne de cette histoire, c’est moi. Pas la peine de faire autant de tralala.
Je partageais la moitié de l’année entre Paris et le soleil de Mexico. Le boulot m’avait pris tout mon temps, ces derniers mois. Ma vie perso ressemblait plus à une friche, cette terre abandonnée par l’homme et colonisée par une végétation spontanée, qu’à un jardin japonais.
Bref, je ne vais pas vous faire un dessin : j’avais faim ! Ça tombait bien : une soirée électro s’organisait ce week-end, dans des anciens locaux de police désaffectés. C’était LA soirée à ne pas manquer, complète depuis un moment, mais je connaissais un des organisateurs qui m’avait gentiment mise sur la liste.
Me voilà donc partie en rave party des temps modernes, équipée comme il se doit, au vu de la météo capricieuse prévue ce soir-là : bottes en caoutchouc à fleurs et mon ciré Adidas bleu ciel que je ne sors que pour les grandes occasions. La certitude, c’est que je ne suis pas à mon top du glamour, mais au moins parée à affronter les locaux en friche de la police de Bobigny !
Un mal pour un bien ! Je vais pouvoir mettre en pratique ma théorie : « Moins t’es prédisposée, plus ils sont disposés ! ». Elle marche pour les règles, les cheveux gras et aussi quand t’es pas douchée…
Cut ! Je suis en Uber van, avec une petite troupe d’amis, après un apéro « before » qui nous a mis bien comme il faut. L’alcool a fait son job et j’avoue que je suis chaude comme une baraque à frites.
J’ai pas vraiment pu me poser ces derniers mois, avec mes allers-retours Paris Mexico, et ça commence à faire un moment qu’on ne s’est pas occupé de mon petit minou. Il commence à trouver le temps long.
Après une heure de queue sous la pluie, nous arrivons sur le dancefloor. Le site est immense : chaque bâtiment accueille un DJ différent. Réussir à rester groupés au milieu de tous ces danseurs frénétiques ne va pas être une mince affaire.
J’avais vu juste. Il m’aura fallu à peine deux heures pour perdre tout le monde, après quelques tentatives des fameux textos :
Pfff ! Je préfère laisser tomber. Je profite de cette occasion pour partir en repérage et définir ma prochaine « target ».
Le lieu est plutôt propice… Ah la magie des petits parachutes !
À peine ai-je le temps de commencer un « scan » rapide de tous les petits culs autour de moi, que je tombe sur ma pote Flo, pas croisée depuis mille ans. Elle est avec toute une bande de potes, dont un petit brésilien vraiment super canon.
Je ne sais pas si vous croyez au karma, mais, en tout cas, moi je me dis que si ça tombe tout cru dans la bouche comme ça, il ne faut pas se priver ! En plus, il est vraiment trop chou et ça se voit direct : il pue le cul.
Le son est plutôt fort et je suis obligée de m’approcher de son oreille pour lui parler. Mes seins se frottent contre son bras à chaque phrase prononcée, et je ne fais même pas exprès, en plus. C’est juste qu’ils sont, comment dire… présents !
Je vois bien qu’il les mate, l’air de rien : à chaque fois que je m’approche, il en profite pour jeter un petit coup d’œil vers mon décolleté.
Rhô… il sent super bon en plus ! Je commence à m’imaginer lui lécher le pourtour de l’oreille du bout de la langue, et à inspirer puis souffler tout doucement dans son oreille. Ça me rend dingue, moi, quand on me fait ça. J’ose imaginer que lui aussi.
Bon, j’espère vraiment que ça va marcher, notre petite affaire, car je suis au bord de l’implosion. Je peux même sentir la mouille de ma chatte couler tout doucement dans ma culotte. S’il y avait un doute sur le potentiel sexuel de ce jeune homme, y’en a plus.
Il a une petite bouche charnue qui révèle des dents impeccablement blanches, elles contrastent avec la couleur caramel de sa peau. Il a un sourire à tomber et il a les dents de la chance aussi. D’habitude j’aime pas spécialement, mais là je fonds. Serait-ce parce que, rappelons-le tout de même, j’ai vraiment faim !
La musique ne m’intéresse déjà presque plus. Comme le disent si bien de vieux rappeurs parisiens : « j’ai plus qu’une seule idée en tête, faut que je le serre ! »
Je vois bien que j’ai réussi à ferrer mon poisson, à coup d’éclats de rire et de blagues caustiques dont moi seule ai le secret. C’est ce que dit le fameux dicton : « homme qui rit… ».
Mais il faut maintenant régler les détails pratiques : il nous faut trouver un lieu pour ce coït tant attendu, que je pressens exceptionnel. C’est là que les choses se compliquent.
Monsieur vient à peine de se séparer, il est encore en cohabitation avec son ex. Mouais…Explication un peu douteuse, mais j’avoue que je ne cherche pas à avoir plus de détails : la faim justifie les moyens.
De mon côté, mon appartement est à plus de 9000 kilomètres et j’ai posé mon balluchon chez une amie, à Paris, donc compliqué chez moi aussi.
Je tourne la situation dans tous les sens et me dis, quand même, que ma meilleure pote étant la nana la plus cool de la planète, ça va la faire marrer que je débarque avec un mec au petit matin. En plus, elle est lève-tôt. Donc, avec un peu de chance, elle sera réveillée et on pourra lui piquer sa chambre !
Le plan est presque parfait. Il est hors de question que je renonce à ma Samba de Janeiro.
Nous voilà dans l’Uber. Et là, à peine entrés, bam ! On se saute dessus. Notre premier baiser est vraiment sauvage.
Je croise, un peu gênée, le regard du chauffeur de taxi qui me fait un petit clin d’œil amusé dans le rétro. Je vois bien que le spectacle lui plaît.
On a sa bénédiction, allons-y gaiement ! Ça y est, je peux enfin lui mordiller l’oreille. Hum… ça tombe bien : il adore ça. Il n’y a pas à dire, entre nous, alchimie il y a ! Je n’ai qu’une envie, le débarrasser de toutes ses couches de vêtement et lui caresser enfin le torse.
Rhô, je suis tellement excitée. Le chauffeur de taxi aussi a l’air à point, et j’ai l’impression qu’il regarde plus derrière lui que devant ! Quelque part, ça m’excite aussi qu’il nous mate. Enfin, pas autant que d’imaginer prendre la bite de mon beau brésilien entre mes doigts…
Je me lance ! Je descends ma main vers sa braguette, histoire de vérifier si l’excitation est bien réciproque. Aucun doute, il bande comme un dingue. Elle a l’air épaisse à souhait ; j’adore !
Plein de scénarios se mélangent dans ma tête. J’en pioche un au hasard. J’ai envie de le sucer, là, sur la banquette arrière du taxi, et qu’il m’étouffe avec son sexe jusqu’à ce que j’en puisse plus… je suis brûlante.
Un bruit de warning me sort de mon fantasme. Nous sommes arrivés.
Dans le hall d’immeuble, nous croisons la concierge qui est en train de passer la serpillière.
On arrive devant la porte de l’ascenseur : c’est un vieil ascenseur parisien avec une porte en fer, coulissante, avec des croisillons. L’espace est vraiment minuscule : « 2-3 personnes maximum ». C’est écrit.
À peine la porte refermée, Nathaniel me saute dessus. J’avais été jusqu’ici la plus entreprenante, mais là, je sens qu’il prend le relais.
C’est sûr, mon petit ciré Adidas lui a fait de l’effet ! Il s’empresse de me l’enlever, puis remonte mon pull et mon soutif d’un coup sec, au-dessus de ma poitrine, et se jette sur mes seins. Il me les bouffe… Littéral ! Sa brutalité contrôlée me fascine, je sens que je vais adorer ça.
L’ascenseur gravit les étages, miroir de ma propre excitation, puis s’arrête net d’un coup. J’ouvre les yeux et découvre que nous sommes coincés entre deux étages… L’idylle tournerait-elle soudainement au cauchemar ?
Il sort la tête de mes seins, me regarde et on éclate de rire ! On arrive plus à s’arrêter, je suis à deux doigts de me pisser dessus… J’en pleure !
Je sèche mes larmes de rire et tente de me ressaisir. Il y a un bouton d’urgence à activer, activons-le ! Je me retrouve au téléphone avec le central d’appel Otis.
Autre ambiance…
Ma blague n’a fait rire que moi. Bon… Voilà, voilà, ça c’est fait.
Un petit silence s’installe. On se dévisage longuement. C’est doux. Une mèche de cheveux tombe sur le devant de mon visage. Il la replace délicatement derrière mon oreille et me lance :
Il prend ma main et la glisse le long de son bas ventre puis à l’intérieur de son jean. Sa bite est toute dure, au bord de l’explosion.
Mon Dieu qu’elle est douce ! C’en est trop, je ne peux plus attendre. Je lui arrache d’un coup sec les boutons de son 501 et sors son engin.
Mon Dieu qu’elle est grosse ! Je m’accroupis et m’empresse de prendre son sexe tout entier dans ma bouche. Je l’avale goulûment. Son gland est doux et chaud.
Putain, qu’est-ce que c’est bon !
Il glisse sa main dans mon encolure et commence à me malaxer les seins, puis à passer le bout de ses doigts sur le contour de mes mamelons. J’adore tellement ça.
Je suis trempée. J’ai envie qu’il me dézingue, là, maintenant, dans l’ascenseur. Je me fous de tout, je veux juste que ça arrive vite, très vite.
Je vous laisse imaginer le tableau, à deux, coincés dans un mini ascenseur avec mes bottes de pluie et mon ciré Adidas. Ubuesque !
Je continue à le sucer, une main sur ses fesses, et ouvre la braguette de mon jean avec l’autre main. Il doit me prendre, là, tout de suite. Ça ne peut pas se passer autrement.
Je me redresse doucement en lui embrassant le torse jusqu’à remonter à sa poitrine. Il a les tétons tout durs, lui aussi. Je le branle, on commence à s’embrasser. Ce genre de baiser qui te retourne autant qu’un cunni. C’est vraiment intense, il passe sa main doucement sur mes joues, s’approche au maximum de ma bouche, comme s’il voulait y glisser ses doigts.
Je colle mon sexe contre le sien et commençait à me titiller le clitoris avec son gland tout humide. Il mouille à mort, lui aussi. Je sens son liquide couler le long de mes lèvres. Je frotte son gland énergiquement sur mon bouton, je suis vraiment à deux doigts de jouir.
Mais j’en veux plus. Je veux sentir sa bite en moi. Évidemment, on a pas de capotes, donc on se met d’accord sur le grand classique du « solo la puntita », et là… oh mon Dieu ! Ma chatte est super serrée. Je sens le contact de son gland sur chaque micro-millimètre de la paroi de mon vagin. Impossible de me contenir plus. Je lâche un gémissement de plaisir ultra libérateur ; peut-être un peu trop, je l’apprendrai à mes dépens.
Sentir cette bite en moi, ça fait un moment que j’attends ça et, franchement, elle ne me déçoit pas. Je me suis bien appliquée à la garder dure dans ma bouche et elle me le rend bien.
L’extase est de courte durée. La voisine du dessus, qui a une vue plongeante sur la cage d’ascenseur, vient d’assister à notre premier coït et ça ne lui a visiblement pas plu autant qu’à moi.
On se rhabille en deux-deux, sans pouvoir se retenir de pouffer de rire. On essaye d’être les plus silencieux possible, mais impossible de nous contrôler. Il y a trop d’émotions qui se mélangent à la fois entre l’orgasme, le rire et la honte d’avoir été pris en faute. Je n’ai plus aucun discernement quant à l’attitude à adopter.
Au même moment, bruit de pas dans l’escalier : c’est la concierge, tout essoufflée, accompagnée du technicien Otis : notre public est au complet.
En deux coups de clé à molette, le technicien remet l’ascenseur au bon niveau et on peut s’extirper de ce « antre à plaisir » que je ne reverrai plus jamais du même œil, c’est certain.
Regards penauds, échangés entre la voisine et la concierge, plates excuses, et hop ! On fuit au plus vite, non sans avoir dû balancer le nom de la copine qui m’héberge. Elle a reçu par la suite un courrier épicé de la concierge, lui demandant de régler la facture du déplacement du technicien Otis : 125 euros. Ah ouais, quand même ! Ça fait cher la baise.
La suite de l’histoire est tout aussi croustillante.
Après avoir expliqué brièvement la situation à ma copine Noémie, qui est déjà réveillée, nous nous « empressons » de lui piquer sa chambre pour finir allègrement ce que nous avons commencé, mais cette fois en toute intimité.
Il a commencé à…
Pardon, excusez-moi, je vais arrêter là : je me suis bien assez livrée, je crois. Je garderai donc le reste pour moi, mais sachez qu’il a vraiment été à la hauteur de la mise en bouche, et qu’il danse très bien la Samba !
Ça me semble lointain maintenant, tout ça. Il est peut-être temps de ressortir mon petit ciré bleu ?
Vivement qu’il pleuve…