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n° 19581Fiche technique18970 caractères18970
Temps de lecture estimé : 11 mn
05/05/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  En ces jours de confinement dans notre immeuble, je suis descendu ranger ma cave, ou plutôt le local qui me sert de cave, il faut bien s'occuper. Et puis, ça va faire des années que je suis sensé mettre un peu d'ordre en bas.
Critères:  marivaudage marivaudage fplusag jeunes voir exhib nopéné -occasion
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Un petit paquet pour Monsieur


Récemment, l’un de mes correspondants m’a relaté par mail une petite anecdote personnelle.

Avec son accord, j’ai imaginé ma version des faits, tout en restant fort soft.

Bonne lecture :)





Partie 1 – Martin



En ces jours de confinement dans notre immeuble, je suis descendu ranger ma cave, ou plutôt le local qui me sert de cave, il faut bien s’occuper. Et puis, ça va faire des années que je suis censé mettre un peu d’ordre en bas. Ça ne m’enchante pas plus que ça, mais il faut le faire, et une fois que tout sera rangé, on n’en parlera plus. De surcroît, Capucine (ma femme) sera contente de mon exploit.


Environ deux heures plus tard, je remonte dans notre appartement, un peu sale, mais la satisfaction du devoir accompli. J’ouvre la porte, puis au détour du couloir, je me retrouve nez à nez avec Capucine qui est en train pouffer de rire. Quand elle me voit, elle éclate de rire !


Bon, je sais bien que je ne dois pas être très propre, j’ai peut-être des toiles d’araignée dans les cheveux, mais de là à se rouler par terre, il y a une grosse marge ! Elle finit par dire :



Assez intrigué, je me refais une beauté. Je constate au passage que la salle de bain vient d’être utilisée. Capucine m’attend sagement dans le salon, assise sur le grand canapé. Je n’avais pas trop fait attention, mais ma femme semble avoir pris récemment une douche.


Elle tapote la place libre à côté d’elle :



Je m’assieds, assez impatient de savoir la suite. Depuis le début du confinement, on ne peut pas dire que les événements se soient bousculés chez nous. Je reconnais néanmoins abuser un peu plus souvent de ma chérie, car les journées sont souvent longues et que faire l’amour est une activité agréable, qui fait passer le temps et qui en plus brûle des calories !



Elle chasse ma protestation d’un geste de la main :



Ça fait tilt dans mon cerveau :



Nous avons depuis peu un nouveau gardien, Baptiste, un jeune homme plutôt efficace, dont la vie amoureuse me semble un peu étrange et bousculée. Mais à son âge, moi aussi, je butinais de fille en fille. Il est vrai que le quidam est plutôt joli garçon, au grand désappointement de deux de mes voisins légèrement jaloux. Je ne serais pas étonné de savoir qu’au moins une de mes voisines se soit offert un petit extra avec le nouveau venu.



Un paquet ? Quel paquet ? Ah oui ! J’avais oublié cet achat fait il y a trois jours. Je ne pensais pas être livré si tôt ! Rien qu’en imaginant la scène de la porte, je souris :



Je fronce des sourcils : c’est quoi la suite ? Capucine pose sa main sur mon genou et explique :



Elle tapote mon genou :



Un large sourire se dessine sur le visage amusé de ma femme :



Je vois bien qu’elle est fière d’elle, de son exhibition improvisée, et que ce face-à-face impromptu ne l’a pas vraiment gênée. Je la comprends : même si elle n’est plus toute jeune, il y a un certain plaisir à faire rougir un jeune homme plutôt bien de sa personne.


N’empêche que Baptiste a quand même vu ma femme toute nue !




Partie 2 – Capucine



En réalité, je n’ai pas tout raconté à mon mari. Je ne lui ai pas menti, ou juste un peu, un tout petit peu. Disons que j’ai oublié de mentionner quelques détails…


Retour au moment de la douche et du fait qu’on vient de sonner à la porte.


Je suis en train de me détendre sous la douche, quand soudain la sonnette se manifeste, illustration parfaite du second principe d’Archimède : tout corps plongé dans l’eau reçoit un coup de téléphone ou une sonnerie. Dérangée dans mon bien-être, je râle :



Prestement, je coupe l’eau, je me sèche rapidement, et c’est en tenue d’Ève que je pars ouvrir cette satanée porte qui vient encore de sonner.



Agacée, je pose ma main sur la poignée, et j’ouvre la porte :



Ah non ! Ce n’est pas mon chéri, mais Baptiste, le gardien de l’immeuble ! Ah, merde de merde ! Et moi qui suis toute nue ! Me découvrant découverte, mon jeune visiteur est tout rouge, il est vrai qu’il ne s’attendait pas à se retrouver nez à nez avec une femme totalement dénudée. Il est figé tel un poteau, et je constate avec un certain plaisir que je lui fais de l’effet sous la ceinture. Il me semblait bien avoir déjà remarqué que le nouveau gardien me suivait souvent des yeux.



Oubliant momentanément mon absence de vêtement, je tends les bras pour saisir le colis que je pose sur le meuble de l’entrée. Ce faisant, je tourne le dos à mon visiteur imprévu, lui révélant tout mon dos, y compris bien sûr mes fesses nues et encore mouillées. C’est seulement quand je m’apprête à me retourner vers le jeune homme que je réalise le spectacle que je lui ai offert !


Je me traite de conne et d’idiote ! Je vois bien que le gardien apprécie vivement tout ce qu’il vient de voir. Il est cramoisi, ce qui m’étonne quand même d’un garçon qui a visiblement quelques succès féminins à son actif, si j’en crois les diverses jeunes filles que j’ai pu voir à ses côtés.


Des jeunes filles, oui, mais pas des femmes…


En temps normal, j’aurais dû reclaquer la porte, m’enfuir ou me couvrir avec n’importe quoi, mais le confinement dans la banalité des jours qui se suivent et qui se ressemblent tous m’incite à sortir de l’ordinaire. C’est alors que je demande, faussement naïve :



J’ai la nette impression qu’il veut ajouter quelque chose, mais qu’il n’ose pas. Alors je l’incite à ma façon, les mains sur les hanches, impudique :



Un petit compliment fait toujours plaisir. Sourire aux lèvres, j’enchaîne :



C’est à son tour de me sourire :



Franchement, je n’ai pas su quoi répondre. Pourtant, je ne suis pas mauvaise dans les répliques, et il y avait plein d’astuces à faire, à dire, mais là, je suis prise de court. Baptiste se racle la gorge :



On dirait que les nouvelles générations savent prendre des initiatives ! Par pur amusement, je lui demande :



Je me tâte, j’hésite un peu. Je le questionne :



Je souris ; oui, c’est bien d’un homme de dire ça !



Amusant, il a presque réussi à retourner la situation, comme si c’était moi la demandeuse ! J’espère que mon mari ne va pas se pointer maintenant. En parlant de ça, il n’est pas très intelligent de rester sur le palier !



Je le fais rentrer au bord du salon, puis j’annonce la couleur :



Je le fusille du regard :



Je décide de le croire. Puis suivi par son regard brûlant rivé sur mes fesses, je pars dans la salle de bain pour revenir avec un peignoir en main que je pose sur une chaise du salon. Ceci fait, je me plante devant lui :



S’abaissant un peu, il dépose un premier baiser sous mon sein, pour bien ressentir son poids sur ses lèvres. Puis pour le second, il capture carrément mon téton dans un long baiser mouillé. Vu son manque d’hésitation, on dirait bien que Baptiste s’y connaît un peu…


Respectueux de ce qu’il avait annoncé, il recule d’un pas, tout profitant pour me mater encore plus. Je vois bien qu’il voudrait plus, mais serait-ce raisonnable. Il prend à nouveau la parole :



Amusée, je hoche la tête :



Il pivote sur ses talons, et s’éloigne à regret. Puis soudain, il se retourne :



Je me disais aussi. Je réponds :



Il ne doute de rien, ce petit ! Égayée, je souris :



Désinvolte, il s’approche d’un pas :



Puis prestement, les mains derrière son dos, il dépose rapidement quelques baisers sur mes seins frémissants. Bien que je puisse facilement le chasser, je le laisse faire. Pourtant, je ne me sens pas l’âme d’une cougar, mais ce jeune-homme me distrait. Et puis, se faire dévorer la poitrine de cette façon, c’est très agréable !


Au bout d’un certain temps, je repousse son front :



Je me contente de lui sourire, évitant de lui répondre. C’est lui qui brise le silence :



Laissant en suspens sa dernière phrase, il s’accroupit soudainement :



Puis il dépose un énorme baiser sur le bas de mon pubis, accompagné d’un petit coup de langue assez vicieux dans ma fente. Je suis tellement surprise que je ne réagis pas tout de suite. Et quand je me décide, il s’est déjà relevé, et s’est déjà approché de la porte :



Il sourit puis s’en retourne dans sa loge.


À peine cinq minutes plus tard, à peine ai-je mis une robe que j’entends une clé dans la serrure. Oui, ça s’est joué à peu de choses. Peut-être même que mon mari et le gardien se sont croisés dans l’escalier. Qui sait ! Oh purée, j’imagine, si Martin nous avait surpris ! Nerveusement, j’éclate de rire.


Ensuite, j’explique à mon homme ma version des faits, en gommant tout ce qui peut être gênant. Et je pense que Baptiste saura tenir sa langue. Donc, ce petit écart ne prêtera pas à conséquence, sauf si je décide de faire des travaux pratiques avec cet écrivain en herbe.


Un large sourire amusé se dessine sur mon visage :



Il était carrément cramoisi ! Il est vite reparti en balbutiant « Bonne journée ». Et hop, il a disparu dans les escaliers.



Je n’arrive pas à réprimer un fou rire quand j’entends mon mari m’annoncer :