n° 19582 | Fiche technique | 13445 caractères | 13445 2246 Temps de lecture estimé : 9 mn |
06/05/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: À chaque jour de la semaine, son expérience érotique. | ||||
Critères: #poésie #humour fh collection amour fdomine hdomine cérébral voir odeurs hmast intermast fellation anulingus pénétratio hdanus aliments | ||||
Auteur : Piro |
Et le septième jour…
DIMANCHE
Dominicus. Domenica.
Jour du Seigneur. Jour de la Dame.
Recette de dessert dominical.
Ingrédients : Une femme, un homme, une pomme, une brosse à poils doux.
D’abord, dénuder la femme : lui ôter lentement, un à un, tous ses vêtements, en soufflant sur sa peau, pour que tout son corps s’assouplisse et que ses pores s’ouvrent. Quand sa respiration se fait plus profonde, accompagnée de faibles gémissements, on peut passer à l’étape suivante.
Allonger la femme sur le dos au soleil (ou à défaut, devant un feu de bois de chênes, de charmes et de lauriers). Lui écarter les cuisses pour exposer sa vulve à la chaleur. Avec une brosse bien souple, lisser longuement, lentement, ses poils. Brosser délicatement et rendre la toison brillante, sans oublier les replis de l’aine et des grandes lèvres. Les soupirs et les mouvements du bassin indiquent que la vulve s’ouvre et laisse sourdre son humidité intime. Quand l’air ambiant est saturé d’odeurs féminines, vous pouvez passer à l’étape suivante.
Saisir entre deux doigts le pénis de l’homme. Faites glisser doucement le prépuce et exercez de petites pressions tout le long de la tige. Laissez-vous guider par la respiration de l’homme. Cherchez à lui arracher des plaintes de plaisir et de brusques mouvements du bassin. Quand le pénis est bien ferme, dressé, le gland gonflé, lisse et brillant, continuer un moment pour laisser s’écouler de ses petites lèvres, son liquide transparent. Attendre encore que l’odeur du sexe mâle envahisse vos narines et passer à l’étape suivante.
Guider le gland vers la vulve, en caresser les lèvres extérieures pour mélanger les sucs odorants. Le faire glisser peu à peu vers les lèvres intérieures, puis l’introduire très doucement dans le vagin, de façon à en ouvrir les portes une à une. Sans précipitation, faire se caresser les peaux fines du vagin et du pénis, sur toute leur longueur. Soyez attentif à la montée des soupirs, des cris et des mouvements des bassins qui se cherchent. Accentuez la jouissance en caressant le clitoris de la femme, avec la brosse. Quand les cris et râles de l’homme et de la femme s’estompent, attendre leurs derniers mouvements où se mélangent leurs substances et leurs odeurs, puis passer à l’étape suivante.
Éplucher une pomme parfumée, légèrement acide. En ôter les pépins et le cœur trop dur. Découper la chair encore ferme en fins croissants. Les introduire, l’un après l’autre dans le vagin gorgé de sucs. Bien refermer les lèvres, les unes après les autres. Lisser le tout longuement avec la brosse jusqu’à ce que la femme s’endorme apaisée. Laisser la vulve farcie exposée au soleil ou à la chaleur des flammes, pendant une heure environ. L’odeur forte de la sueur vous indique que la farce est prête à être dégustée.
Vous pouvez, avec vos doigts, aller repêcher les fins croissants de pomme et en offrir aux participant(e)s de ce rituel dominical.
*******************
LUNDI
Lunedi.
Jour de la Lune.
Je vois sa Lune. Ronde et resplendissante.
Splendeurs pâles des fesses. Qui appellent les mains.
Mains qui effleurent. Mains qui caressent.
Mains qui modèlent. Mains qui pétrissent.
Volumes charnus, tendres et fermes, aux tensions changeantes.
Je vois sa Lune. Tissus veloutés de reflets bleus, qui attirent les baisers.
Bouche qui s’approche. Lèvres qui palpent. Langue qui goûte.
Dents qui mordent. Nez qui hume.
Explorations erratiques à tâtons de tous les grains de peau.
Morsures gourmandes qui excitent.
Je vois sa Lune qui s’offre. Cambrures. Poussées. Retraits.
Soupirs rythmés qui ouvrent et referment le sillon vertical.
Odeurs profondes qui montent de la vallée ombreuse.
Langue qui parcourt la peau fine à l’odeur sauvage.
Mains qui écartent et révèlent l’anneau sombre et plissé.
Anus aux goûts amers et sucrés.
Baisers doux répétés.
Cercle délicat et musclé.
Langue qui titille et pénètre.
Cris d’extase dans l’Espace.
*******************
MARDI
Martedi.
Jour de Mars. Épopée Martiale.
Conquérir un territoire ennemi, c’est…
Deuxième rang ! Cible en vue ?
*******************
MERCREDI
Mercoledi.
Jour de Mercure, le Rusé aux mille technèTéLéSeX
Et leurs tétons…
*******************
JEUDI
Jovedi.
Jour de Jupiter, Amant Explorateur.
C’est son jour, c’est l’Homme qui fait l’amour.
La Femme a compris et se laisse aller aux jeux de jouissances.
Elle est debout. Il la met nue dans le Soleil.
Il tourne autour. Il la regarde.
Elle sent ses yeux brillants glisser lentement sur sa peau.
Elle sent toutes les formes de son propre corps prendre vie.
Ce désir de l’homme émeut jusqu’à son ventre. Elle voudrait se toucher.
Il lui prend les mains, les écarte, les soulève, libère ses aisselles odorantes, parfums de femme épais et doux.
Il vient respirer dans ses cheveux, odeurs de suint cendrées.
L’homme, de ses propres cheveux, caresse tout le corps de la femme.
Il tourne autour.
Monte et descend, de la nuque aux talons, le long du dos, des fesses, des jambes.
Les respirations s’accélèrent. Toutes les odeurs s’épanouissent.
Il la retourne. Et remonte lentement. Des orteils au ventre. Du ventre aux seins. Des seins au cou, au visage.
Elle ouvre la bouche de plaisir. Il vient respirer son haleine. Et lui prend un baiser long et profond.
Au premier gémissement, il s’écarte.
Il la regarde et se met nu.
Elle le regarde. Ce corps d’homme qui la désire.
Elle voit ce pénis dressé, décalotté, brillant. Une perle transparente.
Son corps est maintenant humide. Sa vulve scintille.
C’est le plaisir de l’un. Et qui attise le plaisir de l’autre.
Il la sent prête.
Il l’allonge dans l’herbe chaude.
Il s’agenouille. Lui écarte les jambes.
Il aspire l’odeur forte qui monte.
Il admire ce sexe qui s’ouvre et palpite.
Il entre dans le ventre. La femme pousse un cri.
Il attend les mouvements profonds du vagin.
Il la couvre. Leurs corps en sueur glissent peau à peau.
Il ondule, tourne et appuie, cherche à faire jaillir ses râles.
Il sent sa bite durcir.
Elle sent son con s’ouvrir qui attire.
Il sort d’elle.
Elle attend.
Il entre.
Elle gémit.
Il tourne.
Elle feule.
Il attise pas à pas ses soupirs et ses cris.
De sa main, elle cherche à étouffer les sons. Il lui écarte les mains pour qu’elle crie sans retenue.
Dans un violent coup de reins, elle explose.
Il attend. Elle s’apaise.
Il la sent prête à nouveau.
Il la tisonne encore.
Elle s’enflamme encore plus fort, plus haut.
Il attend.
Il l’attise, à nouveau, en longs coups d’épieu tendre jusqu’au fond.
La tête s’agite, le corps tremble, elle hurle, elle éjacule, elle rit, elle pleure.
Apaisement des regards heureux.
*******************
VENDREDI
Venerdi.
Jour de Vénus, Belle Désirante.
C’est son jour, c’est la Femme qui fait l’amour.
L’homme a compris et s’abandonne aux désirs de la Belle.
Dès qu’elle l’a mis à nu, elle fourrage dans ses fourrures bouclées.
Elle flatte ses odeurs mâles.
Pour les absorber.
Pour qu’il se sente animal.
Elle goûte tous les coins de sa peau.
Elle baise, elle lèche, elle mordille.
Elle s’attarde dans les replis aux goûts âcres.
Elle cherche à le faire gémir.
Qu’il se laisse aller à son propre plaisir.
Elle le retourne sur le ventre…
Elle le caresse de tout son corps qui glisse, doux, charnu et chaud, sur ce corps dur qui ondule de plaisir.
Il sent toutes ces courbes aux odeurs de femme, seins, ventre, bras, cuisses, qui le parcourent, le malaxent, le recouvrent, l’envahissent.
Elle lui chevauche le cou qu’elle caresse de sa vulve.
Elle se retourne et parcourt de baisers humides toute la colonne vertébrale, des épaules jusqu’aux fesses. Elle lèche lentement, tendrement la raie des fesses et s’attarde sur l’anus délicat. Elle poursuit jusqu’aux pieds salés qu’elle lèche un à un, plantes et orteils.
Elle le voit qui soupire et gémit et ondule et s’offre à toutes ses caresses, sans aucune retenue.
Elle le retourne alors. Lui écarte les jambes. Contemple le pénis qu’elle va faire encore gonfler et durcir.
Elle se renverse, recule en lui offrant son cul à contempler. Elle expose sa vulve humide au nez, à la bouche, aux lèvres de l’homme et vient humer les testicules.
Elle les embouche, les mordille, les lèche et remonte tout le long de la hampe qui durcit et exhale ses senteurs.
Elle joue avec le prépuce qu’elle fait glisser sur le gland. Elle embouche et caresse de la langue et des dents tout le long de ce sexe qui durcit encore. Elle cherche et trouve ce qui fait jaillir les cris de l’homme.
Elle s’avance et vient s’empaler sur le pénis, offrant les mouvements de ses fesses aux regards de l’homme.
Elle fait monter la jouissance, lentement, longuement, avec les muscles de son vagin, tournant, montant, descendant, resserrant, relâchant.
Quand elle l’entend hurler un long cri sans fin et qu’elle sent les soubresauts du sexe mâle dans son ventre, elle prolonge ses caresses qui lui arrachent encore d’autres plaintes presque douloureuses.
Puis elle s’immobilise, attendant les derniers soubresauts de l’homme dans son vagin.
Elle se retourne enfin et vient l’embrasser sur la bouche pour recueillir des gémissements qui se prolongent pendant qu’il s’assoupit dans ses bras.
D’avoir donné tant de plaisir, elle est encore plus Belle.
*******************
SAMEDI
Sabato.
Jour du Sabbat, jour de Repos.
Côte à côte.
Allongé(e)s sur le flanc.
Yeux dans les yeux.
Bouche contre bouche.
Seins contre seins.
Peau à Peau.
Ventre à ventre.
Jambes enlacées.
Dans les bras l’un(e) de l’autre.
Se respirent.
Se touchent.
S’endorment.
Se réveillent.
Se regardent.
Quand les sexes sont prêts, ils s’introduisent l’un dans l’autre.
Pour attendre.
Immobiles.
Tout le jour.
Toute la nuit.
Évanouissement paresseux qui finit la semaine sainte.
Temps immobile en attente de la Résurrection.
Pour recommencer.