n° 19597 | Fiche technique | 38005 caractères | 38005Temps de lecture estimé : 22 mn | 13/05/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Dans la rue de Beaumont, à Noyelles-Godault, juste à la sortie de l'autoroute A1, plusieurs hôtels se font concurrence, des enseignes connues comme des moins connues. Ce soir, nous avons réservé une chambre dans l'un d'eux. | ||||
Critères: fh fplusag jeunes hotel exhib fellation cunnilingu pénétratio -couple+h | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Ce récit est un peu différent de mes autres histoires.
Vous comprendrez vite le pourquoi du comment à partir de la deuxième partie.
Bonne lecture :)
Dans la rue de Beaumont, à Noyelles-Godault, juste à la sortie de l’autoroute A1, plusieurs hôtels se font concurrence, des enseignes connues comme des moins connues. Ce soir, nous avons réservé une chambre dans l’un d’eux.
Une fois les clés récupérées, ma femme et moi allons tout de suite visiter les lieux. Volontairement, j’ai choisi un hôtel dans lequel on ne doit pas obligatoirement passer par l’accueil pour se rendre dans une chambre. Fébrile, Elizabeth inspecte rapidement la pièce puis un peu plus longuement le lit à deux places :
Elle part regarder. Quelques secondes plus tard, son avis tombe :
Dotée d’un visage assez poupin aux grands yeux verts, ma mignonne et sexy femme possède de longs cheveux bruns qui descendent jusque dans le creux de ses reins, une chevelure dont elle est très fière à juste titre et qui dégouline en cascades sur ses frêles épaules.
Une adorable poupée ! Bientôt trente ans que je vis avec elle, et jamais je ne me lasse !
J’attends donc qu’elle se change, ce qui prendra dix à quinze minutes, voire plus. Ayant prévu le coup, je vérifie si mon appareil photo numérique est bien chargé et s’il y a encore de la place mémoire. Ceci fait, je consulte mon smartphone, afin de passer le temps…
Une main posée sur chaque mur, Lilly s’affiche juste à la jonction entre la chambre et le petit couloir qui mène à la porte et aussi à la salle de bain qui fait aussi office de toilettes.
Elle a revêtu un bustier violet foncé et légèrement translucide, avec des franges plus claires. Le haut de celui-ci est maintenu par deux bretelles noires qui retiennent un splendide décolleté fort profond s’arrêtant quelques centimètres au-dessus du nombril. Ses seins sont remontés, formant deux appétissants ballons, dont on voit très bien le haut, mais aussi un peu le bas. Connaissant l’anatomie de ma femme, je dirais qu’il y a tricherie, elle semble avoir carrément deux fois plus de poitrine !
Du dessous des balconnets partent deux bandes violettes qui convergent vers le pubis, indiquant clairement la marche à suivre. Le bustier s’arrête malicieusement au niveau du creux situé entre ventre et pubis, révélant parfaitement ce dernier qui est impeccablement lisse.
Comme elle a oublié de mettre une petite culotte, ça révèle aussi sans entrave un ample popotin sur lequel j’adore poser ma tête. Ma femme est un peu façonnée comme une bouteille de Perrier, mais ça lui va très bien ! Elle n’est pas bien grande, ce qui accentue son côté poupée. De plus, ses paupières sont fardées, elle a mis du rouge à lèvres et du rouge à ongles. Bref, la totale !
J’allais oublier ses jambes gainées de bas noirs et autofixants, à petites dentelles pour la bande supérieure. Inutile de préciser qu’à cette vue idyllique, je bande dur, ce que remarque aussitôt ma femme trop sexy :
Oui, elle a raison, c’est moi qui suis à l’origine de cette chambre d’hôtel et du reste…
À l’heure dite, dix-neuf heures trente, on tape trois fois à la porte :
Il n’y a pas à dire, la ponctualité est de mise, il faudra que je félicite qui de droit. Désignant la porte, je m’adresse à ma femme :
Elle passe devant moi, m’adressant son fameux petit sourire vicieux et gourmand, et s’en va ouvrir la porte. Comme elle est fortement dissimulée derrière celle-ci, le livreur ne remarque pas sa tenue. C’est surtout moi qu’il découvre au fond du couloir qui longe la petite salle de bain. Celui-ci est assez grand, plutôt bien portant, mais assez leste dans la démarche. Il doit avoir dans les vingt-cinq ans, peut-être moins. Pantalon noir, chemisette noire et barbichette noire, il a le look type de l’italien du Sud, peut-être originaire de Sicile.
C’est alors qu’il découvre que nous ne sommes pas que deux, mais trois.
J’ai devant les yeux la parfaite illustration humaine du loup de Tex Avery quand il se retrouve nez à nez avec la pin-up fort avenante des dessins-animées, les hurlements en moins. En revanche, les yeux exorbités, la bouche grande ouverte et la langue qui pend sont parfaitement imités !
Ma femme est très contente de l’effet qu’elle produit sur ce jeune livreur :
Je constate avec amusement que le jeune livreur ne sait plus trop où donner des yeux. Deux endroits focalisent son regard : les seins splendidement présentés de ma femme, et son pubis lisse dévoilé sans aucune barrière. Et encore, Lilly ne s’est pas encore offert le luxe de se retourner afin d’offrir à sa vue ses deux belles fesses à croquer !
Féline, ma femme s’approche un peu plus du jeunot, mettant bien en avant son bustier et ce qu’il contient :
Sans détourner les yeux du décolleté de Lilly, un peu inquiet, il questionne :
Stressé, hésitant, il se tourne vers moi :
Aussitôt, il pose une première main sur l’arrondi d’un sein, puis une seconde :
Même si ma femme a susurré sa dernière phrase, je constate que Marco n’est absolument pas sourd puisqu’il est en train de dévorer des lèvres les deux ballons rebondis enserrés dans le bustier. Il est maladroit et fiévreux dans sa démonstration, mais il est flagrant qu’il apprécie.
Puis il relève la tête, demandant :
Visiblement, Marco et Lilly ne se sont pas compris. Lilly pensait sans doute qu’il s’agissait de la profondeur de son décolleté. Mais à sa grande surprise, Marco s’accroupit, caressant d’abord le pubis tout lisse puis y déposant quelques baisers.
Néanmoins, ma femme laisse faire. Je parie qu’elle doit se dire que ce jeunot va un peu vite, et qu’on prend son temps avec les dames. Mais entre nous, sa tenue laisse sans doute croire que la porte est largement ouverte et que les agaceries sont superflues. À moins que Marco ne soit pas très au courant des demandes féminines en la matière, ce qui ne m’étonnerait guère.
Tandis qu’il s’occupe par-devant avec ses lèvres et sa bouche du triangle de chair, ses mains s’en vont explorer l’autre versant. Puis méthodiquement, il patine les fesses dodues de ses paluches avides. Il est évident que Marco est aux anges de pouvoir mettre ses mains partout sur une anatomie féminine toute en courbes. Me vient alors le soupçon que ses diverses copines n’ont pas été très permissives avec lui. À moins qu’il ne soit un gros obsédé, comme le sont pas mal d’hommes qui peuvent aller voir ailleurs. Mais quelque chose me dit que le jeune livreur est en train de vivre une première expérience…
Quelques instants plus tard, désireuse de passer à la suite, Lilly lui désigne un emplacement entre le mur et le lit :
Tandis que Marco se place debout près du chevet de gauche, Lilly s’allonge sur le rebord du lit, sa tête au niveau de la braguette déjà bien tendue du jeune livreur. Délibérément, elle pose sa main sur la bosse évidente :
Il bafouille lamentablement :
Et sans prévenir, Lilly abaisse son pantalon ainsi que son slip à mi-cuisses. Marco est tellement surpris qu’il ne réagit pas, ce dont profite ma femme pour gober son gland. Le jeune homme n’a pas été trop favorisé par la nature, sa verge est plutôt petite, mais ça ne gêne pas sa voisine. Je sais qu’elle ne déteste pas les petits zizis, car ça lui rappelle les jeunes éphèbes. Il faut dire que ma femme a commencé plutôt jeune, et qu’elle en a gardé des souvenirs émus !
Le libérant momentanément, sa suceuse répond innocemment :
Puis elle enfourne à nouveau le gland pour le chouchouter. Dépassé par les événements, très obéissant, Marco se laisse faire. Posant ses doigts aux ongles laqués de rouge au début de la tige, Lilly commence un lent mouvement de va-et-vient autour du petit pénis. Petit à petit, celui-ci disparaît complètement dans la bouche avide et chaude.
Marco est aux anges, il faut dire que ma femme sait y faire, j’en sais moi-même quelque chose, puisque je bénéficie très souvent de sa science. Elle s’amuse à lécher suavement, puis retirant la jeune pine de sa bouche, sa langue monte et descend le long de la colonne de chair. Puis elle s’en part nicher son nez du côté des testicules qu’elle lape langoureusement.
Le résultat ne se fait pas attendre, la verge frémit de plus en plus, signe évident que son jeune possesseur a quelques difficultés à se maîtriser. Ça fait à peine une grosse minute que ma femme le suce et déjà il est prêt à exploser. Plutôt précoce, le jeunot, mais pas dans le bon sens !
Voyant que le livreur est à deux doigts de se laisser aller, Lilly se fait un plaisir de le reprendre en bouche. Celui-ci gémit :
Ne pouvant pas répondre, ma femme caresse ses testicules, tout en le pressant délicatement, le message est parfaitement compréhensible.
Étrange mélopée !
Le nez pointé vers le plafond, l’air hagard, Marco jouit entre les lèvres de sa partenaire improvisée de jeu, une sorte de rictus sur le visage, comme si toute sa substance était aspirée. Encore un que sa future femme pourra mener très facilement par le bout de la queue !
Tel un réservoir rempli à ras bord, le jeune livreur continue de se décharger complètement dans la bouche de ma femme qui a parfaitement réussi la première partie de sa mission. Je ne voudrais pas diminuer ses mérites, mais j’ai rarement vu un homme dire non à une pipe, surtout quand elle est bien faite. En effet, dans l’esprit de beaucoup de mâles, se faire sucer n’est pas tromper, c’est juste une forme d’hommage, de petite gâterie faite à leur virilité triomphante…
Marco se remet lentement de ses émotions. Le regard dans le vide, comme absent, les bras ballants, il récupère. Après quelques longues secondes, il finit par demander :
Il semble stupéfait, semblant hésiter sur la suite à donner, puis il finit par confier :
Le jeune homme est perplexe, mais il sent qu’il ne faut plus poser de question de ce genre à ma femme. Quand une femme a décrété quelque chose, il est difficile de l’en dévier. Ce que femme veut, Dieu le veut. Proverbe connu que tout homme se doit de graver dans un coin de sa mémoire.
Soudain, il regarde autour de lui, puis il remarque mon appareil-photo dans mes mains :
Ma femme reprend la main, s’adressant à son amant momentané du jour :
Ostensiblement, elle écarte les jambes, dévoilant fort impudiquement sa fente déjà entrouverte. Je vois que le livreur pique un fard, n’arrivant plus à détacher ses yeux de l’entrejambe de ma femme. Après quelques secondes d’attente, Lilly insiste :
Se décidant enfin, Marco bredouille :
Après avoir remis un peu d’ordre dans ses longs cheveux, Lilly se met en position sous l’œil fébrile de son jeune amant. Il en salive d’avance, se demandant sans doute s’il ne rêve pas ! Au moins, j’ai la certitude qu’il risque de se souvenir longtemps de cette soirée si imprévue.
Marco met le préservatif que je lui ai tendu. C’est en tremblant d’excitation qu’il déchire l’emballage, et qu’il arrive à dérouler celui-ci autour de sa petite verge. J’espère que le latex ne restera pas dans la vulve de Lilly quand il commencera à la pistonner ou quand il se retirera ! J’ai bien prévu diverses tailles, mais je ne m’attendais pas à ce que son sexe soit si fin. Un sacré contraste avec son ventre qui commence déjà à être rebondi malgré son faible âge.
À peine ma femme est-elle cul en buse qu’il grimpe sur le lit, le sexe bien raide et capoté, fermement décidé d’en profiter tout de suite, sans préliminaire, mû par un désir totalement primaire. Il est tellement impatient et fébrile qu’il ne sait pas comment se positionner au mieux. Après quelques hésitations, il finit par trouver une façon pour être (doublement) à la hauteur en mettant un coussin plié en deux sous ses genoux, à croire que les jeunes générations sont empotées !
Il pose ses mains potelées sur les hanches offertes de ma femme, puis avec un cri proche d’une éructation, il introduit son petit sexe entre des lèvres humides. Impatient, il commence tout de suite à pistonner de bon cœur, comme si sa vie en dépendait.
Je me positionne à l’un des chevets, ce qui me permet de voir le visage de ma femme encadré par ses longs cheveux sombres, ainsi qu’une vision d’ensemble de la scène. Lilly semble assez surprise de l’entrain que met son jeune amant à la tringler. Je me demande si elle y trouve son compte, sans préliminaires, et avec une verge plutôt courte. Quoique la situation en elle-même puisse se révéler aphrodisiaque, le cerveau étant le principal organe sexuel !
Un cri bref et étranglé. La bouche béante, le nez au plafond, les yeux révulsés, Marco est en train de jouir par petites secousses. Le haut de son corps est figé, statufié, blanc comme du marbre. Je constate avec étonnement que, dans son cas, jouir semble vraiment vider son cerveau. Une plaisanterie connue dit que, chez les hommes, le sang ne peut pas à la fois irriguer le cerveau et remplir les corps caverneux de la verge.
Vidé, épuisé, Marco se retire, puis s’affale aussitôt sur le dos, juste à côté de Lilly. Étonnée, celle-ci le regarde, puis elle me regarde, interrogative. Nous sommes tombés sur un cas. Tandis que son amant du moment sommeille, ma femme se lève pour venir près de moi. Je la saisis aussitôt dans mes bras. Elle me dit à voix basse :
Je dépose un baiser sur son front :
Nous sommes interrompus par un grognement :
S’agenouillant sur le lit, Elizabeth se mêle à la conversation :
Lilly affiche un sourire en coin :
Elizabeth et moi, nous nous contentons de le regarder d’un air navré. Je suppose que sa copine doit simuler pour avoir la paix. J’aurais presque pitié de lui ! Je parie que ma femme partage les mêmes pensées que moi. Celle-ci repart à l’attaque :
Marco se gratte la tête :
Le jeune livreur enlève le caoutchouc qui enrobe son pénis puis fait un nœud. Il pose le tout sur chevet voisin. Je tends un autre préservatif à Marco.
Lilly grimpe sur le lit et s’installe à califourchon sur les cuisses de Marco, tout en lui tournant le dos. Le jeune possède une vue imprenable sur les belles fesses de ma femme, et aussi de sa chute de reins balayée par sa longue chevelure. Un spectacle à faire bander un mort. Normalement…
Pour augmenter le stimulus, en bonne salope qu’elle sait être, Lilly remue du popotin, frottant impudiquement ses fesses dodues sur la verge qui commence à reprendre du poil de la bête. Il ne faut pas bien longtemps pour que le jeune phallus se dresse à nouveau. Le contraire aurait été étonnant, mais on ne sait jamais.
Marco se capote illico, avec un peu plus de dextérité que tout à l’heure. Le métier rentre.
Je pense que nous sommes partis pour un « cheval renversé », une position que ma femme ne déteste pas et qui lui permet de bien contrôler les choses. Dans cette posture, la femme chevauche l’homme qui est couché sur le dos. Puis, au lieu de lui faire face comme dans la position d’Andromaque, elle lui tourne le dos. De ce fait, elle s’assied sur son ventre tout en guidant la pénétration, et celle-ci peut devenir très profonde. Ce qui est un avantage si la verge est petite.
Marco a de la chance, ma femme est un poids léger. D’ailleurs, même si Lilly avait le double du poids, vu sa corpulence, le livreur n’aurait pas eu de soucis. Quoique… j’ai souvenir d’un homme, à prime vue bien costaud, qui s’est révélé être fort cucu-gnangnan, le genre de bonhomme à tomber en agonie au moindre bobo, à l’image de certains footballeurs en plein match…
Voir un popotin aguichant se trémousser en bas de son ventre n’est pas une vision qui aide à conserver son sang-froid. Moi-même, je reconnais que ce n’est pas toujours facile. De plus, comme cette position permet d’aller dans le fond du sujet, c’est double peine !
Je me penche sur le jeune homme pour lui glisser à l’oreille :
Comment ça, pas de danger à propos de son scooter ? Marco fantasmerait quand même au sujet des pizzas ? Il est vrai que c’est rond comme l’éternel féminin, mais de là à faire une association… Peut-être qu’il s’est mal exprimé.
Durant ce temps, ma femme s’active autour de la petite bite. Elle veut avoir sa part de plaisir, ce qui est compréhensible. Je suis déçu pour elle que ce Marco n’ait pas été une bonne pioche, nous avons fait nettement mieux auparavant. Je pense surtout à ce livreur de tacos qu’elle a revu deux fois, avant qu’il ne déménage. C’est idiot, ce jeune homme lui convenait bien.
Lilly semble proche de l’explosion. La position du « cheval renversé » est très efficace, surtout si la femme se masturbe en même temps !
De son côté, Marco grimace, il a visiblement beaucoup de mal à se retenir, je dirais que c’est mission impossible pour lui et que ce n’est plus qu’une question de secondes avant qu’il n’explose. Ma femme s’active de plus belle autour de la queue rivée en elle, la maltraitant assez fortement afin que celle-ci la baratte au mieux dans son intimité.
Aux nombreux cris de jouissance de ma femme répond un long râle étranglé de la part de son jeune amant. Tandis que Lilly remue obscènement du popotin pour mieux profiter encore, Marco, les bras en croix, semble sombrer dans une sorte de coma, l’air totalement exténué, vidé, asséché !
Il dort ainsi profondément durant de longues minutes…
J’en profite pour faire quelques câlins à ma femme, puis de lui offrir un bon cunni bien appliqué, ma langue sachant virevolter dans son intimité détrempée que je connais si bien. Lilly soupire, gémit, frémit sous ma douce torture. Quelques instants plus tard, ses cris de jouissance ne réveillent même pas le livreur toujours affalé sur le lit.
Nous décidons de manger un peu, les pizzas vont finir par être froides…
Marco dort toujours, totalement déconnecté de notre monde… Je parie que si ma femme lui faisait une turlute, ou si elle dessinait sur son visage avec des feutres, il ne se réveillerait même pas. Il a éjaculé à peine trois fois, mais il est bien parti pour jouer la Belle-au-Bois-dormant pour un siècle !
Je me décide de le réveiller en le secouant :
Il se redresse d’un coup, à deux doigts d’écraser mon nez avec son crâne ! Je bénis la Nature de m’avoir conservé quelques bons réflexes ! Stressé, clignant des yeux, Marco demande :
Affolé, le livreur se lève précipitamment, il se rhabille en vitesse. En même temps, il remercie ma femme :
Puis il se rembrunit :
Un sourire s’affiche sur son visage. Puis il se dirige vers la porte :
Puis le livreur se sauve à toute allure, la porte se refermant derrière lui. Quatre-cinq secondes plus tard, fixant le bout du couloir, ma femme s’en amuse :
À l’extérieur, j’entends un bruit de scooter qui démarre puis qui s’éloigne. Je présume que c’est celui de la pizzeria.
Admiratif, je m’approche de ma femme :
Lilly part dans un grand fou rire !
Est-ce une vraie histoire ou un récit imaginé ? Bonne question. Sachez simplement que je connais fort bien Manu, le patron de la pizzeria, et qu’il avait beaucoup ri quand je lui avais proposé ma petite combine, ayant désigné Marco, grâce au trombinoscope sur son site. En réalité, Lilly avait choisi deux hommes. Le premier n’aurait jamais accepté de marcher dans la combine, trop accro à sa copine, donc c’est tombé sur le second choix.
Retour sur cet épisode préparatoire de notre livraison de pizzas…
Assez intrigué, Manu se gratte la tête :
Quand nous nous sommes quittés, je sentais bien que Manu était goguenard et dubitatif. Je le comprends, il est issu d’un milieu plutôt strict dans lequel on ne rigole pas tous les jours. Néanmoins, je sais qu’il folâtre parfois ailleurs avec la discrétion d’un Sioux, mais il n’assume pas vraiment, conservant en lui le poids du péché et sa faute.
Le lendemain de la livraison, au matin, je fais un petit détour par sa pizzeria, sachant pertinemment qu’il sera seul. Après l’avoir salué, sans plus attendre, je lui montre aussitôt les photos sur l’écran de ma tablette. Il est stupéfait :
Fébrile, il continue de regarder les photos :
Fasciné, il regarde une à une toutes les photos, méthodiquement. Il effectue parfois un zoom sur certaines d’entre elles, puis arrivé à la fin de la série, il se les repasse une nouvelle fois. Une fois fini, à regret, il me tend la tablette :
En retour, je lui tends une petite clé USB :
Il prend la clé en main, me demandant :
Mettant la clé USB dans sa poche, dépité, il soupire :
Il s’exclame aussitôt :
En effet, elle est du style à arracher les yeux de son homme avec ses ongles pointus s’il a le malheur de regarder une autre femme qu’elle. Une Sicilienne pur jus, même elle fait partie de la troisième génération installée dans notre beau pays. Faisant la moue, Manu rétorque :
Soudain, son regard s’illumine :
Poursuivant son idée, Manu proteste :
Dépité, il se renfrogne quelques instants. Soudainement inspiré, mon ami s’anime :
J’en pense que j’avais volontairement choisi d’aller à l’hôtel pour ne pas être embêté par la suite avec le livreur, et je constate que son patron est dix fois pire. Il y a des jours comme ça, où on réalise qu’on aurait mieux fait de rester dans son petit coin, de ne rien faire du tout et surtout de ne rien dire du tout…