n° 19605 | Fiche technique | 51969 caractères | 51969Temps de lecture estimé : 29 mn | 17/05/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Le temps passe trop vite. J'ai dépassé la soixante-dizaine, et je n'ai pas fait tout ce que j'aurais pu souhaiter faire. Mais je n'ai pas à me plaindre, la vie ne m'a pas fait trop de coups tordus. | ||||
Critères: fh fhhh hplusag bizarre voir exhib lingerie fantastiqu -fantastiq | ||||
Auteur : Patrik (Carpe Diem Diemque) Envoi mini-message |
Suite à divers mails échangés avec un lecteur de Rvbb, concernant l’idée d’exhiber sa femme en lingerie, j’ai bâti la présente histoire.
Oui, il y a différentes allusions littéraires (d’avant la Première Guerre mondiale) dans ce texte… et pas que… ;)
Bonne lecture :)
Le temps passe trop vite. J’ai dépassé la soixante-dizaine, et je n’ai pas fait tout ce que j’aurais pu souhaiter faire. Mais je n’ai pas à me plaindre, la vie ne m’a pas fait trop de coups tordus. Je songe surtout à Nathalie, ma femme qui a environ quinze ans de moins que moi, avec laquelle j’ai pratiqué des jeux de domination/soumission plutôt soft.
Hélas, depuis quelques années, je ne pratique plus, mais il me reste les souvenirs et parfois l’envie. Pourquoi avoir cessé ? Les hasards de la vie, une chose en entraînant d’autres, et ainsi de suite…
Puis un jour, j’ai contacté un auteur de textes érotiques, car ce qu’il écrivait correspondait bien à ma façon de voir. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me réponde aussi vite. Pour être franc, je ne m’attendais même pas à ce qu’il me réponde.
Nous avons d’abord entretenu une correspondance assez soutenue par mail, durant laquelle nous avons échangé quelques photos, et j’ai bien vu que Patrice et sa femme avaient été plus loin que Nathalie et moi. La source de mon inspiration, avait répondu mon interlocuteur. Leurs photos ne sont pas toujours nettes, comme ça arrive dans les atmosphères moites. J’en ai su quelque chose quand nous étions allés dans un salon de l’érotisme, nos photos étaient comme voilées, de la même façon. Un détail qui m’avait mis en confiance. Puis assez vite, nous sommes passés au téléphone.
Ce soir, tandis que ma femme est devant la télévision, je déambule dans le jardin, tout en conversant avec Patrice, l’auteur en question. Nous sommes en train de discuter de Nathalie. À la suite aux dires de mon correspondant, lançant une perche, je demande :
Patrice me confirme ce que je pensais. Mais comme ma connaissance des femmes n’est pas fameuse, je préfère avoir confirmation de quelqu’un qui me semble mieux s’y connaître :
J’entends un petit bruit de papier au bout du fil, puis mon interlocuteur reprend :
J’esquisse un sourire :
Je dois reconnaître qu’il a raison. Je demande :
C’est une solution, en effet. J’acquiesce à ma façon :
Joyeusement, il s’esclaffe :
Et c’est ainsi que les choses ont démarré…
Nathalie, ma femme adorée ! Je suis heureux de l’avoir rencontrée, même si ce fut tardivement.
Elle est plutôt fine et petite. Elle possède deux mignons petits seins bien fermes qui tiennent parfaitement dans mes mains. De plus, par-dessous ses jupes et robes, fusent deux jolies jambes surmontées d’un adorable petit cul rebondi comme il se doit.
Bref, un mignon petit lot, aux yeux souvent malicieux, encadrés par une coupe courte.
Il y a vingt ans de cela, nous avons fréquenté un club privé anticonformiste de la région lyonnaise. J’ai gardé de bons souvenirs. Ah ces soirées sexy durant lesquelles elle subissait quelques attouchements et effleurements sur la piste de danse, où de divers voyeurs ont eu le loisir de constater la couleur de ses dessous largement mis en valeur par la lumière noire !
J’oubliais de dire que je suis un fan de lingerie blanche, j’adore ça, surtout sur ma femme !
À la maison, nous avons aussi pratiqué quelques jeux avec déshabillage, menottes, et bien sûr exhibe de ses divers ensembles de lingerie. Blanche, comme vous l’aurez compris. La plupart du temps, en pareil cas, Nathalie porte un ensemble jupe et corsage, tous les deux de couleur rouge, et c’est particulièrement sexy !
Et j’aime le contraste rouge et blanc !
Parfois, je lui ai imposé de faire les courses en grande surface, vêtue d’une mini-jupe plissée avec la culotte baissée à mi-cuisses. Ce que j’aime dans tout ça, c’est le fait qu’elle ne soit pas forcément follement consentante, mais que malgré tout, elle satisfait à mes désirs.
Parfois, je me demande si elle ne fait pas exprès de ne pas être d’accord, comme pour donner plus de prix à sa reddition… Alors, je fais semblant de la croire. Les femmes sont tellement plus complexes que les hommes qui sont souvent trop prévisibles. Bref, les unes et les autres se complètent.
J’ai dû avouer à Patrice certaines de mes petites fantaisies, comme abaisser lentement et délicatement sa petite culotte blanche pour révéler son adorable petit triangle noir, le palper, l’embrasser, mettre mon nez dans son délicat duvet… De plus, j’adore prendre ma femme robe et/ou jupe relevées et petite culotte à mi-cuisse !
Pourquoi avons-nous cessé toutes ces activités ? Comme excuse, je pourrais dire qu’elle et moi avons été malades à tour de rôle. Peut-être que je n’ai pas su relancer la machine, je ne sais pas, peut-être que ça ne l’intéressait plus. Mais comme elle n’exprime pas ce genre de chose, et que je ne suis pas doué pour comprendre les non-dits… Maintenant que je suis proche du terminus, tant que j’ai encore la santé, du moins encore assez de santé, il serait idiot que de pas retenter, surtout après tout ce temps perdu !
Je réalise que nous avons exploré bien des choses, mais en surface. Nous avons toujours été dans les non-dits pour ce genre de choses. Parfois, j’ai confusément senti que nous aurions pu aller plus loin, mais je n’ai pas trop osé, j’attendais un signal de sa part. Et comme je sais mal lire entre les lignes et comme Nathalie n’avouera rien, peut-être avons-nous loupé quelques coches…
J’attends avec impatience les premiers défis.
Le lendemain, celui-ci arrive par mail alors que j’étais en train de travailler sur l’ordi. Ah, je constate que Patrice a décidé de me mettre tout de suite dans le bain. Son défi ressuscite bien des souvenirs. J’imprime aussitôt le mail ; en général, je préfère lire sur papier puis ajouter des petites annotations de mon cru.
Après quelques instants, je réponds à Patrice pour lui soumettre mes cogitations, ayant scanné la feuille. La réponse arrive peu après :
OK, il me laisse faire à ma guise, du moment que je respecte sa trame initiale. Commençons par simple, puis augmentons la dose petit à petit, la fameuse technique de la grenouille qui cuit dans une marmite posée sur un feu doux.
À chaque fois, je prends des photos, et j’envoie les meilleures à mon contact. Celui adresse ses félicitations à ma femme et à moi. Au départ, Nathalie était réticente qu’il y ait une tierce personne, mais la prose de Patrice a vaincu ses blocages. J’ai même été un peu étonné de la vitesse à laquelle elle a accepté ce trio virtuel.
Mon contact m’a plusieurs fois demandé d’ajouter mes désirs à la liste, afin que je ne passe pas pour intermédiaire, et maintenant, je fais deviner à ma femme quels sont les défis rédigés par Patrice et ceux qui le sont par moi. Curieusement, Nathalie devine toujours qui a écrit quoi. Pourtant je fais attention aux mots utilisés, afin qu’elle ne repère pas une différence de style.
Nous avançons lentement mais sûrement, ma femme n’a quasiment plus de difficultés à faire certains exercices chez nous. Nous progressons aussi au dehors, mais nous n’en sommes qu’au premier tiers de la colline, ce qui est déjà très bien, mais j’ai bon espoir que ma femme arrive assez vite au sommet.
J’ai même réussi à convaincre Nathalie de s’épiler le sexe, une envie que j’ai depuis bien longtemps. À ma grande joie, elle a accepté, juste pour un essai, avait-elle dit. Elle s’est rendue dans un institut de beauté près de chez nous pour que ce soit bien fait.
Bien sûr, le soir en rentrant, mon premier geste a été d’admirer le résultat, je lui ai demandé de retrousser sa robe afin de me dévoiler sa petite culotte que je fis descendre aussitôt sur ses cuisses. Quel merveilleux spectacle que ce sexe glabre et tout lisse, presque luisant qui ne me laissa pas indifférent. Je n’ai pas pu m’empêcher de déposer un premier baiser sur ce pubis parfaitement poli et doux au toucher. Puis bien d’autres, ce qui la fit rire. Ses petites lèvres fines et régulières, bien jointes sont admirablement mises en valeur, ce qui me donne le frisson. Sans lui remonter sa culotte, lui ôtant, nous sommes passés à table. Je suis resté en érection toute la soirée, et nous avons fait l’amour comme jamais.
Inutile de dire que nous avons renouvelé la chose bien des fois !
Parfois, j’aurais aimé un petit coup de pouce en direct, pour accélérer les choses. Je ne pensais pas être exaucé si vite !
En effet, à ma grande surprise, Patrice est là, en costume blanc, nœud papillon, devant chez moi !
Ce matin, il m’a téléphoné pour dire qu’il arrivait en fin d’après-midi, et que Nathalie devait être en habits de circonstance, c’est-à-dire sexy avec des dessous blancs. Comme presque chaque samedi soir, ma femme et moi faisons une petite séance, ça n’a pas fait un gros changement par rapport à nos habitudes.
Dans la foulée, je lui présente officiellement ma femme, bien qu’il la connaisse déjà sous toutes les coutures, depuis le temps que je lui envoie des photos et que je lui raconte nos aventures :
Ma femme rougit un peu. Il faut dire qu’elle est vêtue plutôt sexy. Son buste est vêtu d’une amène chemise blanche assez transparente, sous laquelle on distingue assez bien le soutien-gorge à balconnet sans bretelle qui emprisonne ses mignons petits seins. Quelques boutons du haut sont dégrafés, laissant apparaître un commencement de naissance de seins, révélant ainsi un beau décolleté. Plus bas, une jupe en cuir noire moulante qui accroche la lumière, fermée par-devant d’un gros bouton métallique à pression, ainsi que d’une longue fermeture éclair qui descend jusqu’en bas. Ses fines jambes sont gainées de bas blancs sur lesquels divers reflets jouent avec le galbe. Enfin, des chaussures à talon aiguille de hauteur moyenne ferment la marche et le tableau vivant que Nathalie offre à nos yeux.
Elle se demande sans doute pourquoi Patrice est là, alors qu’elle s’est vêtue de la sorte sur ma demande, sachant ce que ça signifie en général. J’ai bien dit à ma femme que Patrice m’avait appelé en disant qu’il venait, mais elle comme moi n’y avons pas trop fait attention.
Après avoir ouvert son coffre, Patrice revient avec un petit carton d’où émergent deux bouteilles :
Comme il est dix-huit heures, nous prenons ensuite un petit apéritif en débouchant l’une des bouteilles apportées par mon lointain visiteur. Tandis que je remplis les verres, Patrice nous prévient tout de suite :
Reposant la bouteille, je me défends comme je peux :
À cette évocation, je vois que ma femme rougit. Elle doit se demander ce que Patrice peut savoir de nos diverses turpitudes. Pour tenter de changer de sujet, elle demande à Patrice :
J’ai un peu peur de comprendre ce que laisse sous-entendre mon invité, et je vois bien que Nathalie est, elle aussi, perplexe. Rechangeant à nouveau de sujet, nous discutons de l’actualité durant quelques minutes. Quelque chose me turlupine depuis que Patrice est parmi nous. Alors je m’adresse à mon invité :
L’alcool qu’a apporté Patrice me fait tourner un peu la tête, bien que sa teneur soit pourtant faible. Ma femme vacille légèrement, puis se reprend. Nous continuons à parler de choses diverses. Puis après avoir consulté sa montre, Patrice se lève :
Allant me changer dans la chambre, je m’exécute. M’ayant suivi, ma femme me demande :
Je prends une veste, et ma femme un gilet. Patrice nous attend dans l’allée :
Ma femme monte à l’arrière et moi devant. La voiture sort rapidement de l’agglomération. Nous discutons d’un peu de tout. Au début, Nathalie reste muette, puis petit à petit, elle se mêle à la conversation. Je vois bien que Patrice l’intrigue. Un homme qui fait six cents kilomètres pour ensuite nous emmener ailleurs, c’est étrange, je l’avoue.
Je finis par demander :
La voiture file dans la campagne déserte. En y réfléchissant, je suis étonné que le conducteur sache exactement où il va, et ceci, sans GPS. Nous continuons à discuter. Puis Patrice s’engage dans un petit chemin de terre quasiment invisible de la route. Peu après, après quelques embranchements, nous arrivons face à une petite grille devant laquelle une grosse camionnette est stationnée pour empêcher l’entrée en force. Patrice abaisse sa vitre, il est aussitôt reconnu par les gardiens qui déplacent le véhicule et ouvrent la grille. Nous nous enfonçons alors dans une sombre allée bordée d’arbres majestueux, formant un tunnel végétal.
Je confie au conducteur :
Au bout d’un bon kilomètre, Patrice se stationne à côté de plusieurs dizaines d’autres voitures. Malgré la nuit qui tombe, je distingue plus loin trois minibus, sans compter quelques motos. Je m’exclame :
Nathalie n’est pas très rassurée, et moi, je me demande franchement où nous sommes. Je prends la main de ma femme, puis nous suivons Patrice qui ouvre la marche. Après quelques pas, nous entendons une petite musique, du classique baroque, peut-être du Mozart. Puis au détour d’un sentier qui monte, nous découvrons au loin une grande bâtisse. Le spectacle est assez surprenant.
Nous cheminons vers ce château inconnu totalement illuminé. Tandis que nous approchons, nous dépassons des petits groupes d’invités, agglutinés autour de bougies disposées ci et là, des personnes qui papotent et qui s’amusent. À chaque fois, Patrice les salue en premier, et ces quidams lui répondent. La plupart des gens que nous croisons sont sur leur trente-et-un ou costumés. Les femmes ont souvent de sacrés décolletés, ce qui est très agréable à l’œil.
Alors que nous sommes à mi-parcours, Patrice s’adresse à moi :
Ma femme reste muette, assez dépassée par la situation. Je fais remarquer un fait :
Mon complice salue encore d’autres personnes. Nous montons le grand escalier. Arrivés au sommet, Patrice nous fait contempler l’étrange paysage :
Je me demande à quoi Patrice s’amuse, son attitude est étrange, tout est étrange ici. Ma femme prend enfin la parole :
Patrice se retourne vers une femme mature en habits vaporeux, genre Merveilleuse du Directoire, qui s’approche de nous à petits pas, tout en ondulant :
Je suis surpris par sa voix très aiguë, à briser les verres ! J’ai eu aussi peur qu’elle se mette à parler comme une Merveilleuse, oubliant les R. S’inclinant, Patrice baise la main de la nouvelle venue et explique :
Juliette tend le cou et regarde à droite et à gauche :
À ces mots, elle sourit :
Dans une débauche de soie, Juliette s’échappe en riant. Patrice se penche vers moi :
Nous entrons dans le vaste hall dans lequel d’autres groupes de personnes palabrent. Ouvrant la voie, Patrice nous mène ensuite à une sorte de salon doté d’un splendide parquet en bois, avec au-dessus un énorme lustre.
Patrice prend la parole :
Il désigne une longue table blanche plaquée contre un mur en boiseries :
Puis il s’éloigne à grands pas. Ma femme et moi sommes franchement intrigués par cette étrange fête qui se déroule autour de nous. Nathalie enlève son gilet, devenant nettement plus sexy. Nous nous dirigeons vers le buffet. De grands plats bien garnis nous attendent, avec ci et là plein de pétales bleus, voire violets. Après avoir dégusté quelques toasts, Nathalie me questionne :
Elle regarde autour de nous :
Je sors mon téléphone de la poche de ma veste. Aucun réseau, rien, niet, néant !
Je regarde autour de nous. Comme au dehors, il y a divers groupes de personnes ci et là. Je me décide, je me dirige vers les gens les plus proches :
La plupart m’adressent un sourire navré, me répondant dans une langue inconnue.
Même réaction. Après avoir prononcé un thank you, je me dirige vers un autre groupe. Même constat. Je tente vers un troisième rassemblement. Idem. Dépité, je retourne vers ma femme qui me questionne aussitôt :
Elle me donne son gilet. Puis à son tour, Nathalie part à la rencontre de diverses personnes. Peu après, fortement dubitative, elle revient vers moi :
Pragmatique, ma femme déguste un autre toast :
Un peu dépassé par les événements, je croque à mon tour dans un toast.
Tandis que je suis en train de vider mon verre, je regarde attentivement ma femme, tandis qu’elle est perdue dans ses pensées, dégustant un autre toast. Il est toujours bon de mater sa propre femme, on ne la connaît jamais assez ! Une mignonne chemise blanche assez transparente, quelques boutons du haut dégrafés, offrant un beau décolleté ni trop ni trop peu, une jupe en cuir noir moulant que zèbrent les lumières, une longue fermeture éclair qui ne demande qu’à être ouverte, de fines jambes gainées de bas blancs aux divers reflets.
En filigrane, on devine parfaitement la présence d’un soutien-gorge lui aussi blanc de style balconnet, sans bretelles, mettant en valeur sa délicieuse petite poitrine ferme. Oui, ma femme est un beau petit lot malgré les années ! Et si je ne fais pas attention, je vais finir par passer pour son père !
Soudain, Patrice revient vers nous :
Puis sans attendre, il s’incline bien bas devant Nathalie :
Je crois que c’est une allusion discrète au fait que je ne suis pas très doué pour la danse. C’est vrai que j’aurais pu prendre quelques cours. Avec le recul, on constate qu’on a loupé des tas de petites choses qui auraient peut-être simplifié notre vie de couple.
Patrice lui décroche un large sourire :
Aussitôt, un orchestre symphonique retentit dans la salle. Je constate que ça n’étonne pas du tout les autres personnes présentes, et qu’elles continuent à parler ensemble. Aussitôt, Nathalie et Patrice commencent à danser, un large écart entre eux, comme au temps de la Vienne impériale, notre hôte dirigeant sans problème sa partenaire qui semble ravie. Je dois reconnaître qu’il se débrouille pas mal. Au fur et à mesure que les mesures s’égrènent, j’ai l’impression qu’il se rapproche de plus en plus de ma femme, et que bientôt, ils vont finir par danser collés l’un à l’autre.
Soudain, Patrice laisse sa place à un invité masqué qui s’était avancé au milieu de la piste de danse. Nathalie se laisse transporter par la valse, la troisième qui résonne dans la salle. Lentement, Patrice revient vers moi :
Puis il déguste un toast. Je regarde longuement ma femme danser avec un inconnu masqué. Soudain, un autre homme, lui aussi masqué, devient son cavalier. Le nouveau couple continue de valser. Je me tourne vers mon intrigant ami :
Intriguée, je demande à mon voisin :
Patrice n’a pas tort… Il convient que je reprenne les choses en main, car depuis ce matin, j’ai la curieuse impression d’être embarqué au milieu d’un puissant fleuve. Alors je me dirige vers ma femme. Me voyant venir vers lui, l’homme qui dansait avec elle, me cède sa place.
Un peu maladroitement, j’essaye de suivre le tempo. Nathalie me demande :
Ma femme, qui connaît ses classiques, complète :
Je m’arrête de danser, ce n’est plus trop de mon âge, hélas, puis je contourne ma femme pour venir me placer dans son dos. Elle demande :
Puis toujours placé derrière elle, collé contre son corps, mon corps épousant les formes de son petit cul moulé sous sa jupe, mes mains se font caressantes et enrobent son buste avec douceur. Je la sens se détendre puis s’abandonner. Les danseurs nous observent. J’entreprends alors de déboutonner son haut. Elle s’exclame :
Néanmoins, elle n’oppose pas de résistance quand j’enlève son vêtement, la révélant à tous, buste nu, ses mignons seins soutenus dans son soutien-gorge à balconnet sans bretelle. On dirait deux fruits prêts à croquer. Nathalie est nettement plus sexy avec cette lingerie que seins nus. Je sais qu’on peut parfaitement deviner ses tétons et ses aréoles sous le fin tissu blanc. Sans oublier le fait qu’on peut très bien reconstituer toutes les courbes de sa poitrine.
Je m’écarte un peu, puis d’une voix ferme, je lui ordonne :
Elle ne dit rien, elle obéit, le feu aux joues.
Je m’éloigne un peu plus. J’aime les regards qui sont dardés sur ma femme, qui la déshabillent des yeux, qui la convoitent, qui la désirent. Oui, j’adore que ma femme en lingerie toute blanche, toute virginale, soit la proie rêvée de l’appétit des autres hommes !
Deux danseurs s’approchent d’elle tandis que je prends du recul. Elle esquisse un faible geste de défense, mais l’ambiance étrange et le contexte moite de sensualité aidant, elle les laisse s’approcher. Un par-devant et l’autre par derrière, ils s’entreprennent d’ôter sa jupe, ce qui est facilité par la longue fermeture éclair.
Elle marque un petit temps avant de réaliser. Lentement, les deux hommes ôtent sa jupe, elle se laisse faire tout en me regardant dans les yeux. Je lis dans son regard un mélange de colère, d’humiliation et de plaisir. Déjà les autres hommes s’approchent d’elle. Personne ne parle, mais ils se comprennent tous, comme si un lien télépathique les synchronisait.
La fermeture éclair ouverte, sa jupe à ses pieds dévoile à présent ses jambes gainées de voile satiné brillant ainsi que sa petite culotte moulant à perfection son pubis et ses fesses, la culotte tendue bien posée, sans plis disgracieux, révèle plus qu’elle ne cache son mignon corps parfait.
En petite culotte blanche et en soutien-gorge blanc à balconnet, Nathalie, totalement cramoisie, virevolte de bras en bras, de main en main. Les différents danseurs, le visage toujours masqué par un loup, la font valser sous le regard assidu des spectateurs et du mien. Je constate que ces hommes osent de plus en plus. Certains se collent ou se frottent contre ma femme, d’autres lui mettent carrément la main aux fesses. Pourtant, il serait facile à ma femme de s’échapper, de quitter la pièce, mais elle reste là, à subir. Ou à profiter…
Soudain, Patrice s’invite à nouveau au bal. Sans aucun complexe, il capture ma femme dans ses bras tandis qu’ils virevoltent à deux au milieu de la pièce. Mais cette fois-ci, la danse est clairement en mode collé-serré !
Elle devient encore plus rouge :
Il la serre un peu plus contre lui :
Joignant le geste à la parole, Patrice pose carrément sa main sur la fesse de ma femme :
Elle le regarde avec de grands yeux, laissant Patrice lui caresser le galbe qu’il a à présent sous la main. Je regarde avec étonnement et aussi avec intérêt, me disant que j’aurais bien aimé être à sa place, et avoir une telle assurance !
Aussitôt, il s’écarte d’elle, baise sa main. Le temps que ma femme réagisse que, déjà, un autre cavalier s’empare d’elle. Puis d’autres hommes forment un cercle autour du couple dansant. Je crois comprendre que certaines mains s’égarent parfois.
Impassible, Patrice regarde le cercle des hommes :
Je m’inquiète un peu :
Ma femme ressemble à présent à une boule de flipper, ricochant d’homme en homme, de mains avides en mains rapaces. Les yeux fermés, son corps abandonné, Nathalie se laisse flotter dans ce cercle qui se rétrécit lentement, implacablement.
Entourée de dizaines de mains qui la palpent, qui la caressent, Nathalie sombre, tel un petit point blanc, dans la rose noire formée par ses admirateurs en costume. Un dernier bras blanc qui se tend vers le ciel, puis lentement, elle disparaît, engloutie, dévorée, consumée…
Tandis que je reste interloqué, Patrice pose sa main sur mon épaule puis il m’entraîne dans un dédale de couloirs.
Je tente de reprendre mes esprits au fur et à mesure des couloirs que je franchis. Je réalise petit à petit ce qui vient de se passer :
Je ne sais pas quoi répondre, alors je ne dis plus rien. Après un nouveau couloir, Patrice rompt le silence :
Je ne comprends pas où il veut en venir. Mécaniquement, je réponds :
Sa main dans mon dos, Patrice me dirige vers un balcon :
Arrivé sur le balcon, mon interlocuteur me montre le paysage qui s’étend devant nous, constellé de petits points lumineux mouvants :
Ses deux mains appuyées sur la balustrade en pierre, il m’adresse un large sourire :
Patrice hoche légèrement la tête :
À nouveau, il me désigne le parc, une sorte de mer verte et sombre, avec toujours plein de frêles flammes vacillantes :
Il me laisse quelques secondes pour regarder, puis il m’entraîne vers l’intérieur :
Je voûte un peu mes épaules :
C’est facile à dire ! Tout m’échappe. Nous nous approchons d’une grande cheminée, une petite porte se dessine juste à côté. Activant un mécanisme, Patrice ouvre celle-ci :
Avant que je ne réponde, Patrice me pousse fermement dans le petit couloir :
Il me fait un petit signe, puis tournant les talons, il disparaît dans la pièce obscure. Très dubitatif, je m’enfonce dans le petit chemin, puis dans l’escalier qui m’amène dans une petite salle vide et légèrement sombre. De la lumière perce derrière une porte. Je me dirige vers elle, je l’ouvre.
Je me retrouve dans une rue animée, en pleine journée !
Éberlué, je regarde autour de moi, quelque chose a changé autour de moi. Non, tout a changé, les voitures, les affiches, la façon de s’habiller des passants, tout !
Je regarde mes mains, je constate avec surprise qu’elles sont lisses, jeunes, vigoureuses !
Déboussolé, voulant en avoir le cœur net, j’avise une fenêtre, je me plante devant pour découvrir totalement stupéfait mon nouveau visage, non, mon ancien visage d’il y a quarante ans !
Je crois reconnaître cette rue, cette atmosphère, cette ville. Non, c’est impossible ! Je déambule quelques minutes. Pas de doute, c’est bien ce que je pense ! Alors pris d’une intuition subite, slalomant entre les passants, je cours comme un dératé vers la grande place, celle qui est étagée en plusieurs niveaux, à côté du bassin aux jets d’eau.
Soudain, je pile sur place. Je me dirige vers la vitrine d’une librairie que je viens juste de dépasser. Je découvre un « Mastermind Supérieur » avec visiblement Patrice sur la boîte. Derrière lui, debout, je crois reconnaître Amandine, sa femme toute blonde. Tandis que je regarde attentivement l’emballage, c’est alors que je réalise une chose qui aurait dû me crever les yeux dès le début : si je change la couleur des cheveux de cette femme et que je les fonce, c’est Nathalie qui apparaît !
Je reste figé quelques instants, puis je me remets à courir. Est-ce que j’arriverai à temps, est-ce que je me trompe, est-ce que tout est illusion ? Je ne sais pas, mais dans le doute, il faut que j’arrive à destination pour en avoir le cœur net ! Arrivé à bon port, essoufflé, je me tiens immobile au pied de l’escalier. Je guette, j’attends…
Oui, il y a presque quarante ans, descendant lentement ce grand escalier de pierre dans sa robe légère, Nathalie a fixé sur moi ce regard si pur que j’en ai été retourné…