Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 19617Fiche technique31994 caractères31994
5566
Temps de lecture estimé : 23 mn
23/05/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Laurie et Sylvie sont deux sœurs. Mariées toutes les deux avec Eric et Axel. Lise la troisième sœur ne sait pas les accompagner lors des vacances. Laurie et Sylvie vont donc partir avec leur mari, à la découverte d'une île et de leur corps.
Critères:  ff fhh fbi alliance vacances plage voir exhib nudisme fellation cunnilingu pénétratio double fsodo hdanus échange -libercoup
Auteur : Tanis            Envoi mini-message

Série : La tour génoise

Chapitre 01 / 03
La tour génoise - Épisode 1

Cette série vient à la suite de la série « le Placard » Partie 1, Partie 2 et Partie 3.





Je m’étais toujours douté qu’ils viendraient, il suffisait de leur laisser le temps… juste leur laisser le temps…




***




Ses lèvres étaient humides, légèrement écartées. Une petite chiffonnade de peaux tendres s’étalait aux pourtours de sa vulve, remontait encapuchonner le clitoris, puis redescendait encercler l’ouverture rose du vagin. Je connaissais bien ce corps étalé sur le lit, grand ouvert, c’était celui de Laurie, ma sœur jumelle !


Partageant la même chambre avant notre mariage, quoi de plus naturel pour deux sœurs de se voir dénudées ! Et nue parfois devant moi, sa vulve m’avait toujours étonnée par la grandeur et le beau drapé de ses petites lèvres. Elle me faisait penser à ces draperies que l’on voit dans les grottes, qui pendaient du plafond, plissées comme des robes de soirée, et qui sont mises en valeur par une lampe placée à l’arrière…


Ici, maintenant, ses chairs s’ouvraient libres, libérées, offrant l’ouverture rose de son intimité et dévoilant le petit bouton turgide de son clitoris joliment encagoulé d’un mignon petit bonnet de peau. Laurie gémissait remuant brusquement sur le matelas recouvert de vêtements bien pliés. Tournant la tête de droite à gauche violemment, sans aucune pudeur, les jambes ouvertes, elle s’abandonnait… gémissant et criant son plaisir.


Nous étions trois sœurs mariées. Laurie avec Éric, moi, Sylvie, sa sœur jumelle, avec Axel, puis il y avait Lise, l’aînée, mariée avec Daniel.


Je connaissais le couple de Laurie et Éric, assez libre, mais là tout de même, sous son propre toit, avec son beau-frère Daniel, le mari de Lise !


Mon regard fut de suite attiré par la verge de Daniel en pleine érection, qui lui sortait du ventre comme un épieu. C’était la première fois que je le voyais entièrement dévêtu ! On a beau dire, mais le spectacle d’un homme nu ne nous laisse pas indifférentes ! Autant une femme est discrète dans son anatomie, autant un homme qui bandait déployait ses organes au grand jour. Son gland violacé d’envie brillait de sécrétions intimes. Il sortait complètement et replongeait entre les lèvres humides, le collet du gland gonflant par ses poussées le pubis recouvert d’une fine pilosité noire. Les testicules gonflés carillonnaient sur les cuisses de ma sœur en venant claquer sur la rosette de l’anus et sur les fesses offertes.


Je retins mon souffle, une bouffée de chaleur m’envahit, et je sentis la sueur couler le long de mes bras et dans mon dos. J’imaginais déjà les petits cris et le long feulement de ma sœur lorsque le sperme giclerait en elle, et dégoulinerait le long de ses cuisses sous la puissante poussée de la verge…


Comment ceux-là étaient-ils ensemble maintenant ? Daniel était venu la retrouver ! Comment ma sœur se laissait-elle faire ? Certains sous-entendus lorsqu’elle me parlait ensemble de ses dernières vacances en Ardèche, l’an passé, avec Lise, me remontèrent à l’esprit.


Immédiatement l’idée d’adultère et plus particulièrement d’inceste me monta à la tête…, l’interdit, « la faute grave ».

Cela n’était plus un jeu ! Des attouchements, passe encore ! Moi-même ne m’étais-je pas laisser frôler un sein par un collègue de bureau, mais rapidement je l’avais remis vertement à sa place !

Je regardais le couple avec stupéfaction.


Daniel qui avait l’air de retenir son orgasme depuis un certain temps retirait doucement son sexe du vagin de ma sœur et l’approchait doucement de la fente des fesses.

Laurie se doutant de ce qui l’attendait se tourna vers son amant en suppliant :



Il l’embrassa et d’une petite poussée, colla son gland sur la rosette plissée.



Restant sourd à ses demandes et à ses explications, Daniel chevilla son gland dans l’anus de Laurie qui grogna lorsque le sphincter dilaté ceintura la collerette du gland.



La phrase s’arrêta lorsque d’un long mouvement de reins et d’une série de saccades, il investit l’étroit fourreau en rivant ses yeux dans ceux de sa belle-sœur. Les gémissements de Laurie se poursuivirent jusqu’à ce que les testicules viennent s’écraser contre ses fesses.


Alors, je le vis commencer lentement de longs va-et-vient, distendant le sphincter, retirant son érection presque complètement et la repoussant puissamment dans l’étroit pertuis, arrachant à ma sœur jumelle de sourds gémissements.


Gênée tout à coup, je me détournai, ne voulant pas assister en voyeuse à l’orgasme du couple et quittai la porte de la chambre. Je descendis l’escalier en entendant un long feulement me poursuivre …


Je sortis de la maison en fermant la porte délicatement et, trop énervée pour prendre le bus, je marchai en direction de mon domicile. Mes jambes tremblaient, une boule me nouait les muscles du ventre. J’imaginais ce qui s’était passé après mon départ, ce long gémissement. Qui avait gémi comme ça, Laurie ou lui ?


Je fis demi-tour, me rendant compte sans le vouloir que j’avais dépassé mon habitation. Poussant la porte, je fus heureuse de voir qu’Axel, mon mari, n’était pas encore rentré. Je montai en vitesse dans la salle de bain pour me rafraîchir.


Axel allait avoir la trentaine, et nous allions retrouver ma sœur, Laurie, accompagnée de son mari, Éric, ce soir au restaurant pour fêter son anniversaire.


Je me regardai dans la glace, tournant sur moi-même en culotte et soutien. La vue était encore agréable, les seins pas trop gros, fermes, assez hauts les hanches et les fesses encore attirantes !

Regardant mon visage dans le miroir, j’en vins à m’interroger sur ce que je faisais. Je cherchais quoi ? À me rassurer pour qui ? L’idée de me trouver allongée à la place de Laurie, nue, avec la verge d’un inconnu qui se balançait au-dessus de mon ventre ? Je n’avais jamais connu cela et, à première vue, Laurie et Lise n’en étaient pas à leur première infidélité !


Je filai sous la douche, mon entrejambe était bizarrement mouillé…

L’eau me ruisselant sur le corps me calma. Je me sentais joyeuse, comme si quelque chose dans ma vie allait changer, comme si… Oui ! dis-le ! Comme si l’idée de me faire prendre par un inconnu m’exaltait !


Mes réflexions s’arrêtèrent là en entendant la porte d’entrée claquer.



Je l’entendis monter les escaliers quatre à quatre, et il entra dans la salle de bain lorsque je sortais ruisselante de la douche.



Son baiser fut violent, ses lèvres s’écrasèrent sur les miennes, et j’y répondis avec fougue pendant que sa main caressait mon pubis.



Ma main saisit vigoureusement la rondeur qui se développait dans son pantalon :





***




Le restaurant avait été choisi par ma sœur, Laurie, qui n’avait pas son pareil pour trouver des tables à des prix honnêtes, une bonne cuisine et une ambiance doucement feutrée comme elle les aimait. De petites lampes disposées autour des tables dispensaient une lumière rehaussant les petites flammes de bougies placées devant chaque assiette.


Laurie et Éric étaient déjà arrivés, ils avaient pris place à la table réservée pour quatre personnes. Ils se levèrent à notre arrivée et s’avancèrent vers nous.



Je m’approchai d’Éric pour l’embrasser également, mais mon regard dut laisser passer quelque chose parce qu’il me regarda avec un étrange petit sourire.


La soirée fut enjouée, pleine de rires, de sous-entendus, et arriva le dessert attendu de tous avec une glace dont le pourtour scintillait de trente bougies.



Tout le monde s’esclaffa et chacun à son tour de faire une remarque sur les aléas de la vieillesse.


Axel répliqua :



Et son regard se porta vers Laurie qui lui sourit tendrement.



Éric toussa, mal à l’aise, essayant de changer de conversation.



Je regardais Laurie, ma jumelle, ses yeux encore pétillants d’amour, sa bouche bien dessinée, rehaussée par un rouge à lèvres brillant au fini glossy qui, il y a une heure à peine, se posait sur la bouche de son beau-frère. Que lui avait-elle fait avant que je ne rentre dans la chambre ?

Qu’avaient fait ses lèvres… où s’étaient-elles posées… Je sentais que je m’excitais en me posant ces questions. S’étaient-elles refermées sur…

Qu’avaient-ils fait tous les quatre ensemble pendant ces vacances en Ardèche ?



J’eus tout à coup envie de lui rétorquer : Demande à ta femme ! Daniel a éjaculé en elle ! Si elle a aimé ? Et toi, salaud, te reste-t-il assez de foutre pour me faire la même chose ?


Ces mots crus qui me montaient à la tête me firent rougir de suite, mais la vision de la scène me hantait encore, et je m’en rendais compte à présent, me laissait moite et me faisait envie… si bien que, sans avoir vraiment bien réfléchi, je déclarai :



Je vis de suite Laurie et Éric se regarder. Cela allait-il contrarier leur projet ?


Je savais maintenant que Laurie avait une liaison, en était-il de même avec Éric et Lise ? Les choses avaient l’air d’aller bon train dans la famille. L’an passé, en Ardèche, que s’était-il passé entre mes deux sœurs et leur mari ? Du parfait échangisme, et entre beaux-frères et belles-sœurs en plus ! À la limite je préférais cela, plutôt qu’avec des étrangers.


Laurie n’avait pris aucune précaution contre le sida cet après-midi, Daniel n’avait pas de préservatif.

Évidemment, ils se connaissaient bien ! Trop bien même ! Devais-je parler à Axel de ce que j’avais vu ? Quelle allait être sa réaction ? Indigné ? Curieux ? Peut-être ferais-je mieux d’en parler avec ma sœur avant… je verrai bien…



L’heure avançait et tout le monde se leva en même temps pour rejoindre son domicile.




***




Brave petite Sylvie ! Les choses se passeraient comme je l’espérais. Les dés étaient jetés, il me suffisait d’attendre.




***




Revêtue d’une mignonne petite nuisette bleu pâle, je rejoignis mon mari déjà allongé.



Axel réfléchit et répondit simplement :



Je m’allongeai à ses côtés, et sa main remonta ma nuisette, dévoilant mes fesses qu’il caressa. Ses doigts frôlaient ma peau, faisant naître des frissons d’envie.



Ses doigts s’aventuraient à la découverte, là où jamais ils n’avaient été.

Axel intrigué remonta son doigt dans la raie des fesses de sa femme, osant à peine effleurer l’anus.


Sylvie poussait ses fesses à la rencontre de l’index fouineur, cherchant à le positionner face à la petite rosette, mais Axel fuyait, se dégageant toujours à temps, prenant des chemins détournés.



Le doigt s’immobilisa. Inclinant mon bassin, je vins placer l’extrémité de son doigt juste sur la corolle plissée, et je forçai mes fesses dessus en poussant un petit cri.

Axel attendit, surpris… la première phalange enfouie dans le sphincter.



Étonné par ce que je lui demandais, l’index d’Axel s’aventura entre mes globes, timide, discret… D’un petit coup de reins, je m’empalai sur sa deuxième phalange. Axel ne bougeait plus, attendant.

La sensation était forte, étrange, pleine…



Axel regarda son doigt enfoui entre mes fesses.

Il n’en revenait pas, sa petite épouse tout à coup désirait ce qu’il n’avait jamais osé imaginer. Qui lui avait mis cette idée en tête ? Le sphincter serrait, il tenta de forcer un peu.


Son doigt me comblait, occupant tout l’espace serré de mes reins. Je me crispai, sans douleur cependant, mais me faire prendre à cet endroit me donnait un peu le vertige. Qu’allait-il penser de moi ! C’est bien pour cela que la plupart des femmes qui voulaient tester la sodomie le demandaient à leur amant et non à leur mari ! Il faut vous en souvenir, messieurs !


Une main se posa sur mes reins, écartant mes rondeurs. Puis le doigt reprit sa progression imperceptiblement. Cette progression dans mon intimité la plus secrète me fit vibrer. La sensation était puissante, nouvelle.

Un sentiment de honte m’envahit et je m’entendis à peine prononcer :



Il dut voir le plaisir mêlé à de l’étonnement sur mon visage.

L’index étranglé tentait d’avancer. Mes fesses furent écartées et je le sentis m’investir et plonger entièrement dans mon rectum. Je hoquetai, totalement prise. Mes barrières s’écroulèrent, les siennes aussi, je pense, car lentement il assouplit ses mouvements, coordonnant les allées et venues.


Couchée sur le ventre, les cuisses écartées, il me besognait, observant les petites grimaces qui parfois me déformaient le visage.



Il semblait galvanisé par la vue de ma vulve entrouverte, de mes fesses écartées dans lesquelles il enfouissait rythmiquement un de ses doigts.

Je me sentis fondre, couler, puis le plaisir surgit, rapide, torride, et il s’en aperçut et accéléra le mouvement.


L’orgasme survint d’un coup, inouï, inoubliable, me ravageant les reins et le ventre, se succédant en vagues brutales, me faisant presque perdre conscience…



Sa voix me sortait d’un rêve fou… ce doigt qui m’avait fouillée aurait pu être la verge de n’importe quel homme… Oh ! Je l’adorais, il venait de me faire connaître un plaisir fou, inconnu, mais avec un interdit…



Lui souriant, j’abaissai la tête vers ses hanches…


Alors Axel vit les merveilleux cheveux de sa femme monter et descendre, puis il se raidit en gémissant…

Sa femme ne se retira pas…




***




L’idée avait donc germé chez l’un d’eux, chez l’une d’elles, les autres suivraient, je ferai tout pour que cela se passe… un peu de temps, juste un peu de temps.




***




Axel avait passé plusieurs soirées sur internet, cherchant un endroit pour passer les vacances. Sylvie n’aimant pas trop le camping, il avait opté pour la location d’une maison.

Jusqu’à présent il n’avait pas trouvé ce qu’il cherchait. Il fallait se mettre des critères ! Sinon cela pouvait durer longtemps.


Sylvie lui avait dit :





***




Éric rentra du travail et trouva Laurie en train de repasser.



Il se tourna vers le bar, et servit deux verres. Il en apporta un à sa femme puis lui enveloppant tendrement les épaules, il ajouta :



Laurie se retourna lentement en regardant son mari dans les yeux :



Laurie reprit son fer à repasser en déclarant avec le sourire :





***




Sylvie reposa sa tasse de café. Assise à la terrasse d’un petit café en compagnie de sa sœur, elle soufflait un peu :



Sylvie hésita, puis déclara :



Elle se lissa les mains en signe de gêne :



Sylvie regarda Laurie, sans oser lui poser de questions, mais ce doutant bien que cette réponse sibylline cachât bien d’autres choses.




***




Face au vent du large, je m’attendais à de la visite depuis déjà longtemps. Deux années sans voir personne, sauf des ouvriers, déambuler sans âme dans mes couloirs. Le mouvement commençait à me manquer. Oh, il y avait bien le Libecciu, ce vent sec qui secouait mes volets en leur faisant battre la façade en grandes claques retentissantes.


Moi qui avais connu le beau monde, les réceptions de vacances au début du siècle précédent, me retrouvais à présent seule sur mon rocher, dominant la mer par où on arrivait en dégringolant une série de petites terrasses plates destinées à retenir le peu de terre de l’endroit.


Les anciens propriétaires n’avaient plus donné signe de vie. Les pièces avaient été vidées de leurs meubles précieux, les tapis recouvrant les sols avaient disparu, seuls trônaient encore les meubles plus importants qui ne se vendaient pas, trop hauts, trop larges pour être placés dans ces petites maisons modernes.


Le nuage de poussière qui s’élevait au loin annonçait l’arrivée de visiteurs. La seule route possible pour arriver ici était un chemin, euh, disons plutôt une piste caillouteuse serpentant dans le maquis.

La ciste rose et les calicotomes à fleurs jaunes éclaboussaient par endroit cet univers désolé et brûlé par le soleil. J’attendais de la jeunesse…




***




Les deux voitures de location s’arrêtèrent en même temps devant la petite cour de la bâtisse dans un tourbillon de poussière. Au sommet de la colline, elle apparaissait sévère avec son nom gravé dans une pierre au-dessus de l’entrée : « Villa Campodestro ».


Elle était bordée de petits bâtiments annexes qui formaient la cour. Celle-ci s’ouvrait sur la mer dont l’accès était facilité par une série de petites terrasses en gradins disposées de façon très intime l’une par rapport à l’autre.


Cette villa en imposait vraiment. Construite à la fin du XIXe siècle, elle avait dû connaître des soirées de fêtes comme elle n’en connaîtrait plus jamais.


Les murs de granit rosissaient déjà dans cette fin d’après-midi.


Les deux sœurs jaillirent d’une des voitures en poussant des cris de joie.



Laurie fit un tour sur elle-même, regardant autour d’elle :



Les hommes à leur tour descendirent de voiture.



Les filles s’approchèrent :




Je les regardai s’avancer, tournant la tête de tous côtés. J’avais réussi, ils étaient là, enfin ! J’allais revivre et faire revivre ce que j’avais connu jadis.


Deux femmes, deux sœurs, grandes, les cheveux bruns, l’œil pétillant. Leurs corps bien proportionnés et bien moulés dans leur petit short me rappelèrent des souvenirs bien lointains.




Nous poursuivîmes le long couloir en ouvrant les portes l’une après l’autre. Tout avait été vidé. Quelques grosses caisses traînaient encore par-ci, par-là dans des pièces plus petites. Éric s’approcha, et en ouvrit une, puis une autre.



Nous redescendîmes au rez-de-chaussée. Le grand salon remis à neuf laissait entrer la clarté par les grandes baies vitrées face à la mer. La terrasse s’avançait, juste devant, en larges dalles de pierre puis une série de petites terrasses cascadaient jusqu’à l’eau, une vingtaine de mètres plus bas. Un escalier de pierres suivait la pente, bordé au niveau de chaque terrasse d’un pilastre de pierre.


Quelques pins lariccio et de vieux chênes-lièges bordaient l’ensemble, en faisant un rempart bien protégé contre les vents et les curieux.


Éric descendit lentement. Chaque terrasse comportait un petit banc et les restes de ce qui avait dû être des tables de pierre.

Tout en bas, une petite crique bordée de rochers ne permettait son accès que par le jardin ou par la mer.

Latéralement, un wharf s’avançant quelque peu dans la mer devait à l’époque recevoir de petits bateaux.


Un homme en tenue de jardinier lui fît signe de la main et s’approcha de lui :



Foulant le sable, Éric étonné lui tendit la main :



Éric sourit, il faisait vraiment très couleur locale ! Sans doute la petite quarantaine, bien bâti, cheveux noirs, l’œil pétillant, le tablier bleu duquel dépassait un sécateur, et cet incroyable accent corse !



Les deux hommes remontèrent jusqu’à la terrasse, puis se dirigèrent vers la voiture pour prendre les bagages.




***




J’aimais déjà mes locataires. Ce type d’homme m’avait toujours plu.

Grands, bien bâtis, les muscles lisses et minces, une nonchalance tranquille, ils dégageaient une impression de force rassurante.

Je comprenais les sœurs, qui devaient aimer se faire câliner dans leurs bras.


Sergio, mon majordome était sur place. Lui serait capable de faire revivre un peu l’ambiance d’avant.


« Cette attente de toi met mes nerfs à rude épreuve. Laisse-moi à présent me mesurer à toi.

Combien fais-tu ? Tant que cela ? Je te défie : si tu parviens à toucher mon sexe, arriveras-tu jusqu’à mon cœur ? »

Astrid Schilling




***




Éric défaisait déjà sa valise, Sylvie avait décidé de l’attribution des chambres.


Un bruit de freins le fit se pencher à la fenêtre :



Songeur en regardant les vêtements étalés sur le lit, il se retourna brusquement pour regarder sa femme dans la cour. Il ne rêvait quand même pas ! elle était partie en short et en T-shirt, et maintenant elle arborait son maillot le plus sexy !


Déjà elle entrait dans la chambre :



Laurie s’assit sur le bord du lit :



Il s’approche de sa femme et lui déposa un rapide baiser sur les lèvres.



Éric commençait à se demander si ces vacances allaient vraiment être de tout repos, vu la façon dont sa petite femme débloquait la situation. Elle le mettait presque dans les bras de sa sœur, et pour elle-même envisageait quelque chose avec Axel.


Il quitta la pièce en se demandant si sa femme ne se faisait pas des idées !




***




Les femmes trouvent toujours le moyen d’arriver à leur fin !

Elles vaquaient, s’appropriant la maison ainsi que leur compagnon. L’odeur de poisson grillé montait jusque dans les combles, qui n’avaient connu depuis des années que le souffle du vent et les embruns marins.


J’aimais les voir s’affairer, se préparer, s’observer. Axel, sans avoir l’air de rien, observait Laurie qui, sans complexe, arborait ses petits seins dressés en cuisinant. Sylvie encore en deux-pièces hésitait à faire de même…


« Dans un même chenal, vous possédez l’or et l’eau claire, n’avez-vous jamais pensé que vous êtes des chercheurs de pépites et que toutes les femmes adorent les aventuriers. »

Astrid Schilling




***




Laurie se tourna vers Sylvie :



Ses seins apparurent, mignons, haut perchés et les tétons pointèrent insolents.

Éric ne put s’empêcher de sourire en détournant le regard, mais en déclarant :



Sylvie piqua un fard, vira au rouge pivoine en se retourna.


Tout le monde se rhabilla pour passer à table.

Soupe de poissons, rougets avec légumes, salade, et fromage, le tout accompagné d’un Torraccia rouge. Le vin délia les langues et l’atmosphère en vint presque aux confidences.



La fatigue se faisait sentir, la nuit de bateau, le long trajet en voiture, le soleil et les premières émotions avaient eu raison de tout ce petit monde.


Ils se dirigèrent tous vers leur chambre en se souhaitant une bonne nuit.

Axel raconta à Sylvie son retour avec Laurie en voiture.




À suivre