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n° 19621Fiche technique14846 caractères14846
Temps de lecture estimé : 9 mn
25/05/20
Résumé:  Un voyage extraordinaire et une rencontre qui a changé ma vie.
Critères:  fh extracon grosseins hotel voyage pénétratio journal -aventure
Auteur : RRoberts      Envoi mini-message
Rencontre au-delà du rideau de fer

Le 4 octobre 1957, le monde entier fut stupéfait par les Soviétiques qui annonçaient le lancement du premier satellite artificiel, Spoutnik 1. Sans pouvoir vous en dévoiler trop sur mon travail, en tant que chercheur sur la propulsion des missiles je savais que les Américains comme les Soviétiques n’étaient pas loin du but. Mais tout de même, écouter ses « bip, bip » sur une fréquence radio bientôt révélée avait quelque chose de fascinant.




Lundi 7 octobre 1957


Je suis convoqué chez le grand directeur du centre, que je ne connais que de loin.



Il me tend une photo, portrait grand format d’un homme d’une quarantaine d’années.





Jeudi 24 octobre


Je me présente à l’ambassade soviétique pour finaliser ma demande de visa. Ma moustache est à peine trop courte, mes cheveux sont teintés. La ressemblance n’est pas mauvaise, mais depuis deux semaines, ces pénibles de nutritionnistes et de dermatologues se sont acharnés sur moi. Même ma femme Valérie qui n’est pas une grande rigolote trouve ça amusant. J’ai absorbé les œuvres complètes de Lebon, quelle purge, ce type n’écrit que sur les sujets à la mode et ses articles sont truffés d’erreurs. J’ai aussi potassé sa biographie privée. Dire que j’ai fait huit ans d’études pour arriver à ce rôle de guignol !


Mes faux papiers sont parfaits, tout se passe bien. Après les nouvelles formalités, un bref entretien et la prise des empreintes, je poireaute quatre heures, mais on ne me remet pas le visa. Il faudra repasser, j’espère qu’ils se débrouilleront pour que je l’aie à temps.




Dimanche 27 octobre


À la sortie de la messe, le curé salue mon épouse, nous complimente sur nos deux filles, puis m’attire à part.





29 octobre


J’ai été pris en charge par une hôtesse de l’Aeroflot à l’aéroport du Bourget, puis installé dans un Iliouchine, en route pour Moscou où j’ai retrouvé les journalistes (ou pas) des autres pays. Et ensuite… On ne nous a donné aucun détail sur la destination finale.




30 octobre, quelque part en URSS


Le voyage a été fatigant. Deux longs vols, un interminable voyage en bus, nous sommes arrivés au milieu de la nuit à l’hôtel. D’après l’horloge de l’hôtel, nous avons cinq heures de décalage. Nous sommes donc à l’est de Moscou, plus au sud, d’après l’heure du coucher du soleil ce soir. Je ferai les calculs précis à la maison, pour le moment j’ai noté les informations suffisantes. Nous avons été promenés cet après-midi dans un hôpital, une école, des monuments. Beaucoup d’explications sur l’amélioration des conditions de vie du « camarade » soviétique : la propagande communiste était en pleine action, mais rien qui concerne l’espace. Mais ce soir, quel changement par rapport à tous les bâtiments bétonnés visités et à l’hôtel : une auberge de campagne, ancienne, un peu sombre, avec un feu de bois.


La salle est pleine de recoins et de poteaux de bois. Je me suis trouvé à une petite table, séparée des autres par un pilier. Et voici que s’installe en face une jeune femme qui ne fait pas partie du groupe. C’est une jolie brune aux yeux gris, avec des pommettes saillantes dans un visage rond.



Elle se relève, déboutonne une espèce de veste d’uniforme, brune et grossière. Il faut dire que nous sommes près du feu et qu’il commence à faire chaud. Je ne l’avais pas beaucoup vue, à part son visage, mais je la fixe attentivement quand elle retire la veste : sa poitrine apparaît. Seigneur ! Elle est magnifique, sa forme est mise en valeur par le chemisier blanc serré, par sa façon d’avancer le buste pour retirer les bras de la veste, par le mouvement qui me la montre de côté quand elle se tourne pour poser le vêtement. Son postérieur aussi est bien rond sous cette jupe terne. Elle a bien remarqué mon regard et me fixe aussi : un air de défi et un sourire charmant.


Faute de pouvoir parler de son travail, j’essaye de lancer la conversation sur la vie soviétique, le manque de liberté… mais elle me répond en me récitant son catéchisme rouge : l’amélioration de la condition de vie de la population, les efforts magnifiques de l’armée rouge et de la population soviétique pour vaincre le nazisme, la critique du colonialisme et de l’impérialisme de l’occident. On dirait vraiment qu’elle y croit. Heureusement, en même temps, elle se montre absolument charmante, prévenante. Elle me conseille dans la carte : okrochka – soupe froide – et pelménis – petits raviolis à la viande. Voyant mon peu d’enthousiasme pour la vodka, elle se moque de mes « collègues » de la table voisine, déjà saouls pour avoir essayé de boire comme leurs guides russes, et me propose plutôt de goûter des boissons moins fortes : Kvas et Mors. J’avoue apprécier autant le goût que l’idée d’avoir la tête claire pour les visites de demain. Et plus je la regarde, plus elle me plaît, avec son joli visage couronné par une tresse brune, sa silhouette avantageuse. Je la fixe, elle répond à mes sourires et son ton est enjoué. Sur la fin du repas, son pied caresse discrètement mon mollet, mais elle a attendu ce moment où je dois reprendre le bus pour l’hôtel. Dommage, un geste pour rien.


Une demi-heure plus tard, on frappe à la porte de ma chambre. Je me demande qui ça peut être.



C’est la phrase de contact prévue ! Je réponds vite par le code convenu :



Et je vois apparaître la charmante Katia, qui se glisse dans la chambre.



J’ouvre la valise, je déchire le tissu et le carton du fond avec mon canif. Quatre exemplaires du Saint Livre, sur papier extrêmement fin, apparaissent. La jeune femme est enthousiaste et me saute au cou.



Sa bouche charnue s’écrase sur la mienne. Mais je ne crois pas que soit juste un baiser « à la russe » comme en échangent les hommes ici. Sa langue se glisse entre mes lèvres. Mon Dieu, c’est affolant et délicieux. Tout en continuant notre baiser, elle commence à déboutonner ma chemise, pour glisser ses mains et caresser mon torse. Que se passe-t-il, comment un bon chrétien et un mari fidèle comme moi, peut-il laisser faire ça ? Mais c’est trop tard, je ne résiste plus à la tentation. Je la serre contre moi, je sens ses seins fermes, j’agrippe ses fesses rondes. Elle halète doucement. Lui rendant son baiser, j’ouvre son chemisier, je pose les mains sur ses hanches, puis sur son ventre et je remonte vers sa poitrine. Juste Ciel ! Ses seins sont aussi gros que je pensais. Je me recule un peu pour l’admirer. Moi qui aime bien la jolie lingerie, je suis déçu : son haut en coton est assez informe. Mais il est bien gonflé, et je reviens vite y poser mes mains.


Ensuite, l’action s’accélère, les vêtements tombent, nous nous explorons, elle saisit ma verge tendue, je l’entraîne vers le lit et mouillant mes doigts je caresse son minou puis son bouton de rose. Nous sommes trop impatients, et très vite elle m’invite à la pénétrer. Elle est chaude, humide et douce, et je me glisse en elle lentement. Elle est somptueuse, ainsi couchée sur le dos, les mains sur mes épaules. Elle est mince, sa peau est douce et lisse, très blanche, ses seins s’étalent un peu, ils sont fermes et les tétons pointent fièrement. Elle pousse des petits gémissements qui deviennent de plus en plus aigus et m’excitent encore plus.


Elle me repousse un peu, se retire et se met à genoux. Elle m’embrasse de nouveau, pose ses mains sur mon dos qu’elle griffe doucement, puis elle me pousse vers le matelas. Elle s’installe au-dessus de moi, saisit de nouveau mon sexe trop gonflé, s’en caresse la vulve, puis le glisse de nouveau en elle. C’est elle qui se soulève et s’abaisse, donnant le rythme et poussant maintenant des petits cris. Grand Dieu, que j’aime ses cris et la vue de son buste magnifique qui pendouille au-dessus de moi ! Je saisis Katia par les hanches, en suivant son rythme, puis je pétris ses fesses rondes et musclées. Maintenant je place mes mains sous ses seins pour sentir leur douceur et leur poids. Ils sont doux, chauds et fermes. Je vais éclater, je crie moi aussi, des mots que le père Henri n’approuverait pas, qu’elle ne connaît sûrement pas, mais qui doivent l’exciter aussi, car elle accélère ses mouvements et crie de plus en plus fort.


Je jouis en spasmes longs, mais elle continue, les mains posées sur ma poitrine. Je saisis un de ses lolos à deux mains, le palpe et suce sa pointe dure. Après un ultime cri long et sauvage, elle s’effondre sur moi, tout en continuant à remuer doucement.




31 octobre, je rentre à la chambre d’hôtel.


La journée a été décevante, des projections de films d’informations très générales sur les progrès scientifiques du régime communiste, des visites de bâtiments qui ne révèlent rien. J’ai failli m’endormir plusieurs fois, il faut dire que ma nuit a été courte.

Le téléphone sonne.



Quoi, qui connaît mon nom ?



J’y trouve une enveloppe épaisse, j’en tire une bonne dizaine de photos. Seigneur Dieu ! Tous les détails de mes ébats avec Katia, des plans de ma verge dressée, de mon visage déformé par le plaisir !



Je dois accepter, mais ce sera désormais un cauchemar permanent. Ma vie est finie.