n° 19622 | Fiche technique | 19780 caractères | 19780Temps de lecture estimé : 12 mn | 25/05/20 |
Résumé: Accident de voisinage... | ||||
Critères: fh voisins jardin entreseins fellation anulingus pénétratio -voisins | ||||
Auteur : Roy Suffer (Épicurien aimant tout ce qui est beau et bon !) Envoi mini-message |
Sa robe de coton ne tenait plus que par deux boutons, roulée en torchon autour de la taille, les manches lui entravant les bras au niveau des coudes, les gros seins blancs en plein ramollissement après avoir été monstrueusement triturés. La petite culotte sur les chevilles, son beau chignon auburn explosé en mèches folles, le rouge aux joues, des filets de sperme et de mouille coulant lentement le long de ses cuisses, elle reprenait péniblement son souffle.
Comme pour ponctuer son affirmation, une sorte de pet humide sortit de l’un de ses orifices et nous éclatâmes de rire ensemble. C’est bon de rire, ça détend, surtout après l’invraisemblable tension d’une folie sexuelle aussi intense.
Elle, c’est ma voisine, Mylène, mère de deux enfants, épouse de Marc, mon copain. Marc est ingénieur et responsable des travaux au Conseil Général. Mylène était secrétaire de direction, mais après ses deux grossesses et un congé pour élever ses jeunes enfants, elle a décidé que le statut de femme au foyer lui convenait parfaitement. Elle n’a jamais repris le boulot, préférant cultiver l’économie de dépenses au revenu salarial. Ainsi, elle n’avait pas recours à une nourrice, à une crèche ou autre garderie, éludait le besoin de femme de ménage, produisait légumes, fruits et conserves à la belle saison, cousait et tricotait l’hiver, élevait poules et lapins, et se sentait à la fois utile et en accord avec ses convictions écologiques profondes. Et mes voisins vivaient bien ainsi.
Pour Solène, ma femme, cette situation aurait été impossible. Dépendre financièrement d’un homme était pour elle le comble de l’humiliation. Petite, mince, brune à la peau mate, c’était une pile électrique, une hyperactive et femme de tête. Directrice d’un gros centre hospitalier, elle travaillait soixante-dix heures par semaine et parlait essentiellement de son boulot, sa passion. Moi, j’étais son amour, sa « seule faiblesse » aimait-elle à dire, l’homme qui avait su dompter sa frénésie de travail. Elle ne pouvait pas avoir d’enfant et l’avait transformé en « ne voulait pas avoir d’enfant », parce que ça aurait entravé son ambitieuse carrière. Moi, j’étais tout bêtement enseignant, parce que c’était facile : j’avais appris des choses, je les retransmettais. Un peu farfelu et comédien, je savais naturellement captiver mon public, je n’avais donc pas d’effort à faire ce qui convenait à ma… nonchalance (pour ne pas dire fainéantise) naturelle.
Très vite, nous étions devenus copains puis amis avec nos voisins sympas. Dîners l’hiver, barbecues l’été, parfois même quelques jours de vacances en commun, l’atmosphère entre les deux couples était excellente, chacun respectant l’autre, et les discussions passionnantes, parfois interminables. Jamais il n’y avait eu le moindre dérapage. Je crois que Solène ne faisait pas envie à Marc, et même si j’étais sensible aux charmes pulpeux de Mylène, l’exacte opposée de Solène, jamais je ne l’avais montré.
Mais ce matin-là, je ne travaillais pas et en profitai pour étirer ma flemme sous la douche vers onze heures, après deux heures de divagations sur Internet. Envie d’une clope, direction véranda une serviette autour des reins. Et là, je tombe sur Mylène, entrée par le jardin dans une véranda toujours ouverte, penchée sur une cagette qu’elle remplissait délicatement des cerises qu’elle venait de cueillir. Postérieur charnu, protubérant, taille fine, buste en V, transparence de cotonnade en contre-jour, gaule immédiate… Et cette peau blanche, laiteuse, ces bras épais dépassant des petites manches bouffantes, ces jambes galbées jusqu’aux chevilles puissantes, de tout ce que je devinais en transparence et en imagination… Et puis cette odeur, enivrante, fragrances de soleil, de sueur, d’eau de toilette et de corps de femme mélangées… Elle était chaude et humide de sueur par le soleil et l’effort, j’étais chaud et humide de la douche, nous étions accordés. Elle entendit la porte derrière elle, sans se retourner elle dit :
Cet aveu de gourmandise résonna en moi comme celui d’une femme jouisseuse de la vie, de ses sens. Jamais Solène n’avait d’excès en quoi que ce soit. Certes elle était parfaite, mais la perfection lasse un peu à la longue, ou fait trouver plus charmants les moments d’abandon… Je ne pus m’empêcher, j’avançai vers ce cul majestueux et me collai tout contre, saisissant des deux mains les lourdes mamelles de Mylène que je savais pendre sur sa face cachée. Elle stoppa juste son geste, interrompant la chute précautionneuse des cerises du panier à la cagette. Comme elle ne bougeait pas, ne protestait pas, je me mis à profiter de ce corps taillé pleine pulpe, pétrissant les seins et frottant mon dard gonflé dans la raie de ses fesses. Elle n’avait pas de soutien-gorge, ses lourdes glandes étaient vraiment plus fermes que je les imaginais. Elle se redressa lentement en posant son panier, jusqu’à ce que sa tête bascule en arrière sur mon épaule, les yeux sûrement fermés. Sa bouche près de mon oreille susurra :
Oh oui, Madame. Quatre ans de désir contenu explosèrent alors dans tout mon corps, dans le sien aussi. Une main pour relever la robe, une autre pour baisser la culotte, et je l’enfilai sans autre forme de procès, sans difficulté non plus, car les trente secondes précédentes avaient suffi à détremper totalement sa chatte. Hum ! Sa chatte… Encore une fois, l’opposée de Solène qui avait le minou rasé et très étroit. Mylène avait un gros mont de Vénus bien velu, une chatte large qui avait vu passer deux crânes d’enfants. Mais l’intérieur était comme tapissé d’une couche épaisse et souple qui semblait vous aspirer le gland dans une succion d’une douceur inouïe. Elle décollait de terre sous mes assauts frénétiques, les mains plaquées sur les vitres de la véranda, ronronnant et miaulant comme une chatte en chaleur. La posséder enfin me rendait fou, pilonnant et claquant à toute volée son cul généreux, je me rendais à peine compte du bonheur de trousser ce corps somptueux. Mon cerveau reptilien avait pris le pouvoir, il fallait à tout prix que je lâche ma semence dans le ventre de cette femelle. Je n’eus de cesse de poursuivre mon martèlement que lorsqu’enfin un prodigieux éclair explosa dans ma tête, tandis que cent lames d’acier de Tolède me perforèrent les reins. Je remplis l’accueillant gousset de Mylène d’une demi-douzaine de lourdes charges de sperme épais, un dosage de compétition réservé à la survie de l’espèce.
Nous ruisselions l’un et l’autre de chaleur, d’épuisement, de plaisir et du bonheur d’un devoir enfin accompli. Mais j’en voulais d’autres. Pardon, il m’en fallait d’autres. Sa bouche, ses seins, sa peau, ses mains, son petit trou du cul… Tout ! Il me fallait tout et tout de suite. Bien sûr, mon érection retombait, mais pas ma soif de cette femme si pulpeuse et désirable. Je sus qu’elle partageait cette fureur impérieuse quand elle se retourna et plaqua ses lèvres rendues plus épaisses encore contre ma bouche, pour une chose plus puissante qu’un baiser. Elle me dévora littéralement lèvres et langue, aspira ma salive, fit son souffle de mon souffle, griffant mon corps nu pour mieux le plaquer contre le sien, comme si elle voulait s’y fondre. La folie du désir mutuel nous bascula sur la table de bois où nous avions tant de fois partagé un repas estival. J’aspirai tour à tour ses oreilles délicates, son cou soyeux, ses seins majestueux et tendres, son ventre bien formé de mère, sa chatte encore, ses cuisses, ses pieds érotiques, et sa rosette justement si rose, si serrée, si plissée.
Certain de mon envie et ignorant son avis, je forçai d’abord ce passage étroit de ma langue, puis utilisai le flot discret de sperme et de cyprine qui sourdait de sa chatte pour y plonger d’abord un doigt, puis deux, puis trois. Ses gémissements à mon intrusion, témoignage d’une femelle ardente au plaisir, réveillèrent aussitôt ma queue un instant apaisée. Contournant la table, je la lui fis sucer pour en assurer la rigidité retrouvée. Elle se prêta avec gourmandise et adresse, la mettant à nouveau dans un état apoplectique. Je partis alors à l’assaut du chemin détourné, ses pieds sur mes épaules, son clitoris sous mon pouce. La prise de la pastille ne se fit pas sans effort, la place se défendait ardemment malgré la bonne volonté de sa maîtresse.
C’est au bord du renoncement, dans un instant de relâchement, que l’anneau lâcha presque par surprise, je le lus dans les yeux écarquillés de Mylène. Puis ensuite, ce fut sa bouche arrondie qui me renseigna sur ses sensations durant ma progression, plus étonnée que souffrante de cette intrusion atypique. Pour ma part, il suffisait de laisser faire la nature : plus les muscles de Mylène se contractaient, plus le sang restait coincé dans ma verge et plus elle grossissait, provocant la contraction des muscles de Mylène… Un cercle infernal, certainement l’origine de l’expression « cercle vicieux », non ? Ce qu’elle était étroite par-là, ce que c’était bon, ce qui m’amena à penser que ce n’était pas une pratique courante pour Mylène et Marc. Cependant, pas de grimaces de douleur, juste des « oh-oh » d’étonnement outré ponctuaient ma pénétration.
Il faut dire que mon pouce sur le clitoris et mes doigts pinçant une pointe de sein détournaient la douleur dans un flux de plaisirs plus connus. Je sentais Mylène prête à tout, ça tombait bien, je voulais tout. Mon ventre arriva au contact de ses fesses, elle respirait difficilement et se souleva, complètement écarlate, pour visualiser le forfait qui se déroulait là-bas, au bord de la table, au bout de son bassin basculé. Puis le plaisir la reprit, elle se laissa de nouveau tomber, les yeux fermés, mais pleins encore de la vision de cette outrageante intrusion. Naturellement, sa main vint compléter mon action en saisissant le téton de son sein libre, le faisant rouler entre deux doigts. Je pus commencer à m’agiter en elle, doucement d’abord puis avec des mouvements plus amples et plus rapides. Elle couina bouche fermée, mordant sa lèvre inférieure, puis accorda ses « rrôôôôhhh ! » à mon rythme, avec une voix terrifiante et caverneuse qui semblait venir du plus profond de son ventre.
Je m’accrochai à ses cuisses dressées et ouvertes, sa petite culotte distendue devait se trouver derrière ma tête, merveilleuse écharpe. Je jouissais autant du plaisir d’enculer Mylène, ce dont j’avais tant rêvé, que des sensations que me donnait son conduit étroit et rebelle. Je crois que ce qui me plaisait le plus en elle, c’est le volume de son corps et la volupté de le palper à pleines mains, à pleine bouche, à pleine bite. C’était doux, tendre, généreux, comme un rôti dans le filet dont on ne peut que reprendre jusqu’à s’en gaver, sans jamais en voir la fin. Rien à voir avec le corps nerveux et sec de Solène, que j’aimais beaucoup cependant. D’autant que ma petite femme, y compris dans l’amour, aimait bien dominer les choses et son plus grand plaisir était de me chevaucher à son rythme jusqu’à son orgasme.
J’avais depuis longtemps appris à calquer ma jouissance sur la sienne, car elle n’aimait ni les arrêts avant terminus ni les prolongations pour les attardés. Mylène au contraire se donnait, s’offrait, se laissait manipuler comme si elle tirait son plaisir de mon plaisir ou de l’assouvissement de mes fantasmes. Cette pensée avait besoin d’être confirmée. Je lui intimai soudain de se mettre à quatre pattes par terre, pour lui infliger une levrette anale d’une violence inouïe. Elle ne protesta aucunement, se donnant sans limites, allant même jusqu’à se branler elle-même le clitoris et glisser sa main entre ses cuisses pour me masser les couilles qui fouettaient rageusement sa vulve. Elle brailla son plaisir à tout le quartier quand, ivre d’épuisement et de plaisir, je lâchai toutes mes dernières réserves dans son boyau à longs jets brûlants. Je n’avais pas autant éjaculé depuis… une éternité, peut-être même jamais. Je m’affalai sur elle, elle s’affala sur le carrelage glacé. C’était à peine cinq minutes avant le début de ce récit.
Elle renfila avec peine sa culotte vrillée, indispensable pour colmater momentanément les fuites, rajusta sa robe et la boutonna et récupéra ses ballerines éparpillées dans la véranda. Je l’observais muet, essuyant ma sueur et ma queue dans le drap de douche, oscillant entre deux idées contradictoires : la chance d’avoir si bien baisé cette femme magnifique et puis… Après ! Que dire, que faire, Solène, Marc… Empoignant son panier, Mylène finit de le vider dans notre cagette.
Joignant le geste à la parole, elle me glissa une paire de cerises dans la bouche, me fit un bisou sur la joue, comme à l’habitude. Je voulus lui parler, « en » parler, et commençai à marmonner la bouche pleine.
Et elle tourna les talons et partit vers son jardin en ricanant. Si je ne voyais pas encore sa robe de coton froissée et maculée ainsi que son chignon en bataille, je me demanderais si je n’avais pas fantasmé. Les petites flaques et gouttes de sperme et de cyprine mêlés sur le carrelage et le bord de la table me rassurèrent énormément. Ma raison était intacte. Elles ont une façon d’arranger la réalité à leur convenance, les femmes, que c’en est incroyable et terrifiant.
Je pus le vérifier dès le soir venu. À peine Solène était-elle arrivée du travail qu’elle papotait gaiement avec Mylène par-dessus la haie d’abord, puis dans le jardin ensuite. Et de m’appeler :
Ça y est, je vais devoir me mettre à faire des confitures, maintenant…
Gonflée, la Mylène. Moi je suis gêné, j’essaye de rester à l’écart dans mon transat, fumant clope sur clope. Et Marc qui rapplique avec sa gentillesse habituelle et sa bouteille de whisky (celui que je préfère) sous le bras. Il me trouve pâlot et me raclant la gorge trop souvent.
Purée, ce que je suis mal. Les trois autres sont comme à l’accoutumée, même Mylène. Je me demande ce qui se passe dans sa tête. Est-elle gênée elle aussi ? Elle le cache bien. Pas un regard, pas un geste, pas une mimique différente de l’habitude, pour elle il ne s’est rien passé. J’essaye d’en faire autant, le whisky me détend un peu. J’en limite la consommation par crainte que l’alcool ne me fasse perdre le contrôle. Mais non, rien. Rien ne se passe, rien n’arrive, ils repartent chez eux retrouver leurs enfants, je me suis soudain retrouvé seul avec Solène. Elle parle de son boulot, comme d’habitude, elle est intarissable, toujours passionnée. Nous nous couchons, elle s’endort…
La semaine se déroule ensuite de la même façon, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, et je finis par reprendre confiance. Après tout, ce n’était qu’un accident. Ça devait arriver, c’est arrivé, voilà, c’est passé, il n’y a pas mort d’homme, inutile d’en faire un fromage. Nos conjoints ne se doutent de rien, donc ils n’en souffrent pas et c’est le principal. J’ai quand même pris une sacrée leçon de mensonge, ou tout au moins de dissimulation.
Mais le lundi revenu, mon jour sans cours, Mylène est de retour, avec des œufs frais cette fois-ci… Je le craignais un peu, mais j’étais sûr au fond qu’elle n’oserait pas. Elle a osé. Dès son arrivée, elle m’enlace, m’embrasse, m’empoigne le sexe au travers du pantalon. Oui, j’avais anticipé un éventuel retour, adoptant une tenue moins légère et accessible. Faible rempart contre la puissance du désir et la faiblesse de la chair. Comment résister à une jolie femme pulpeuse atteinte de frénésie sexuelle ? Ben… Je ne sais pas, je n’ai pas pu. Grand tournoi jusqu’à quinze heures. Et ce fut ainsi dorénavant tous les lundis, sauf pendant les vacances scolaires. Paradoxe : j’étais libre tous les jours, mais Mylène ne l’était pas, avec les enfants…
Cette histoire dure depuis cinq ans, sur le même rythme et sans la moindre difficulté. Nous y trouvons notre compte, Mylène et moi, malgré notre mutisme absolu pendant nos lundis. En effet, est-ce par prudence ou simplement par inutilité, nous ne parlons pas, nous n’en parlons pas, nous nous contentons de faire. C’est une relation purement sexuelle, on pourrait dire bestiale, qui nous permet d’assouvir nos fantasmes et tous nos appétits. Je n’ai aucune envie de vivre avec Mylène, j’aime Solène, et je suis persuadé que Mylène aime Marc. Je n’ai même pas envie de passer une nuit avec elle, je serai perdu sans ma « petite pile électrique ». Je me dis bien sûr qu’accidentellement nous pourrions être découverts par l’un ou l’autre, mais ce sont de tels bosseurs qu’il y a bien peu de risques, surtout que tout se passe sans un mot, sans un message, sans un coup de fil, sans preuve et sans dommages. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ah si, j’ai oublié de vous dire. Il y a trois ans, Mylène est de nouveau tombée enceinte et a mis au monde un joli petit Guillaume, pour notre plus grande joie à tous quatre. Solène m’a fait un petit coup de blues vite oublié dans le travail.
Moi, je garde Guillaume à la maison le lundi, pendant que Mylène va faire ses courses. Je l’aime bien ce gamin…