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Temps de lecture estimé : 10 mn
02/06/20
Résumé:  La solitude des corps.l'orage exacerbe la passion au delà de l'interdit entre une belle-fille et sa belle-mère.
Critères:  ff fbi fplusag alliance fdomine revede fetiche intermast cunnilingu fist init -occasion
Auteur : Birdies  (Homme du sud dans une reconversion improbable par plaisir)
Nuit d'orage, nuit magique

Je suis seule et j’ai peur, ouvrez-moi par pitié.

Mon époux vient de partir faire son dur métier.

Pauvre malheureux mercenaire…




Nuit d’orage, nuit magique




Un jeudi soir comme les autres. Pas tout à fait, Christian n’avait pas de vol pour rentrer de Budapest. Il venait de me prévenir, par un coup de fil aussi rapide que froid. Je me retrouvais seule, encore une fois dans ce grand appartement.


Ma pauvre Julie, à quoi te servent tes vingt-cinq ans, ton charme ta blondeur, ton corps longiligne, ta poitrine bien faite.


Le découragement m’envahit. Nous nous étions mariés il y a cinq ans déjà. J’avais vingt ans. Nous nous étions rencontrés à une soirée étudiante. Lui revenait, après un MBA, aux États-Unis, moi, en fin de prépa. Le charme de son sourire, ses yeux perçants, avaient immédiatement conquis mes dix-huit ans.


De discussions générales à un flirt prometteur nous avons tracé notre destin dans une relation amoureuse, qui fut pour moi la période des découvertes. Mes expériences se résumaient à une première fois et deux soirées avec un happy end. Il me fit découvrir le vrai plaisir et mon premier orgasme. J’avais apprécié l’homme tendre, prévenant. J’apprenais vite les arcanes des joies et plaisirs dans nos échanges sexuels. Mais très vite, pour mon mari le travail, certes avec une belle réussite, devint une obsession ; le besoin de résultats, la pression de la concurrence, l’ordinateur omniprésent à la maison, tout cela mit fin à la joyeuse insouciance du début de notre vie de couple. J’étais submergée par la solitude et le besoin d’affection.


Nous avions une aisance financière certaine, un superbe appartement sur les hauteurs de Cassis, avec une magnifique terrasse ouvrant une vue totale sur la mer. La décoration était sobre mêlant le contemporain et quelques touches de meubles anciens chinés, en compagnie de ma belle-mère, dans la rue des antiquaires à Marseille. J’avais du mal à gérer notre couple dans cette période délicate. Depuis quelque temps, nous faisions l’amour, pas souvent, sans plaisir. Mon mari, dans le tourbillon professionnel d’une grande entreprise, ne pouvait avoir la lucidité indispensable à la quiétude d’un jeune couple. Les responsabilités étaient des éléments ravageurs ne laissant aucune place au romantisme, ou tout simplement à la vie apaisée de notre couple, même l’espace d’un week-end.


Un orage violent venait d’éclater, suite à la chaleur de la journée. Les éclairs zébraient le ciel, illuminant la mer. Seule, apeurée par l’orage, j’éprouvais le besoin immédiat de trouver un réconfort auprès de Florence, ma belle-mère et confidente. Dans la vie courante, nous étions complices comme peuvent l’être deux amies. Une vraie confiance existait entre nous.



La pluie battante rendait la route incertaine, les éclairs donnaient au paysage un côté fantasmagorique. La villa se trouvait sur la route de la Presqu’île au bout d’une route tortueuse.


Sous la pluie sans rien pour me protéger, j’arrivai complètement trempée sur le perron. Ma robe légère collait sur le corps, mes cheveux ne ressemblaient plus à rien, mon maquillage coulait. Telle une furie en péril, je pénétrai dans le hall, accueillie par Florence, surprise par ce tourbillon étrange et mouillé.


Le coup de fil avait intrigué Florence, elle-même perturbée par cet orage. Son corps était pris de frissons, ses seins pointaient, sa raison cherchant une logique à cette venue tardive qu’elle avait souvent souhaité dans le secret de ses rêves.


Pourquoi cette visite provoquait-elle une telle excitation ? Son mari était un fantôme. Son seul rôle d’épouse était de la représentation lors de soirée mondaine. À quarante-six ans, elle est une femme séduisante, entretenant mon corps avec soin par une activité sportive régulière et les visites hebdomadaires à Béa, son esthéticienne. Sa vie affective était vide. Ce manque était un souci majeur pour son équilibre. Les plaisirs solitaires, avec souvent l’assistance de vibrations puissantes, n’étaient que faibles compensations.

L’apparition de cette belle jeune femme trempée, ses cheveux blonds collés au visage, dans un premier temps, l’interpella.



Saisie par l’émotion, je me blottis contre elle, ma tête sur son épaule, mouillant son cou de mes larmes. L’orage tonnait de toute sa puissance, accentuant l’atmosphère tendue.



Malgré une action énergique de la serviette, mon corps tremblait.



Sans réfléchir, j’acceptai sa proposition. Nue sous le jet apaisant de l’eau, je voulais retrouver un semblant de calme.

Christelle était soucieuse, assise au bord du lit. Pourquoi cette visite tardive lui provoquait-elle une telle excitation ? L’apparition de cette belle jeune femme trempée, ses cheveux blonds collés au visage, dans un premier temps la déstabilisa. Les pleurs de Julie dans son cou, son corps collé au sien exacerbaient ses sens. Ses rêves et ses fantasmes, soudain, faisaient surface, rêvant du corps de Julie lors de caresses intimes. Elle était là, dans ses bras dans ce moment hors du temps. Mais pourquoi ce trouble pour sa belle-fille ? Une chaleur soudaine, animale et puissante envahit son ventre.


Non, il ne faut pas.


L’eau chaude m’avait apporté le bien-être espéré. Sortant de la salle de bain attenant à sa chambre, une serviette de bain autour de mon corps, mais qui ne cachait pas grand-chose de mon anatomie, je trouvai Florence assise sur son lit, perdue dans ses pensées.



Elle mit son bras autour de mes épaules. Elle s’approcha tout contre moi. J’étais surprise par cette soudaine promiscuité.


Pour Florence, la pulsion était trop forte, la raison basculait.


Me voilà nue, une serviette de bain comme seule protection, à côté de ma belle-mère. Cette situation me troublait, choquait ma pudeur. Florence colla sa bouche sur mon cou encore humide, sa main tira sur la serviette voulant dénuder ma poitrine. Je luttai, j’étais dans une incompréhension totale. Dans un geste de protection, je m’accrochais à ce tissu dérisoire. La bouche de Florence continuait sa pression sur mon cou par des baisers sensuels.



La bouche gourmande courait sur ma peau. Je résistais, interloquée par cette attitude inattendue. Le regard de Florence était brillant, son corps collé au mien. J’étais perdue devant cette situation. Une douceur insidieusement créait en moi un conflit ; je refusais cette situation surprenante, mais de perfides picotements m’envahissaient. Soudain le grondement du tonnerre nous fit sursauter. Voulant me dégager dans une ultime manœuvre, je tournai la tête, offrant sans le vouloir mes lèvres à Florence. Délicieuse impression d’un plancher qui s’écroule, d’une lumière intense qui vous éblouit, d’entrer dans un univers inconnu où l’instinct du plaisir guide tout. La serviette inévitablement chuta. Deux mains, aussitôt, caressaient avec légèreté mes seins offerts. Je vacillais, envahie par de longs frissons, mon corps à l’abandon réagissait à cette disette trop longtemps contenue.


Mes lèvres s’ouvrirent, mon corps céda. Mes tétons, déjà durs, subissaient la succion d’une bouche avide. J’avais chaud, je tremblais, oubliant le paradoxe de la situation. Une forte pulsion se réveillait en moi. Mon corps criait son besoin sexuel. La bouche de Florence était envahissante, sensuelle, suçant mes seins, embrassant mon corps, partout, avec délice. Ma peau n’était que chair de poule, mon ventre s’enflammait. Inconsciemment, je devenais consentante. Mon sexe réagissait par une humidité, annonciatrice d’un plaisir attendu.


Les yeux mi-clos, je vis Florence se débarrasser de ses vêtements. Elle me renversa sur le lit. Nos baisers devinrent fougueux, partagés, passionnés. Seins contre seins, cuisses emmêlées, nos mains cherchaient, tâtonnaient le corps de l’autre. Sa bouche reprit mon téton droit, le mordilla, déclenchant mes premiers gémissements complices. Tout avait basculé. Dehors l’orage grondait, éclairant le ciel de flashs puissants, rendant irréelle la fusion de nos corps sur le lit. La bulle se refermait, nous isolant de toute réalité rationnelle.


Florence me dominait, embrassant, suçant, caressant mon intimité. Je n’avais plus conscience de ce plaisir interdit, qui s’offrait à nous. Nos corps exultaient. Je sentis la tête de Christelle entre mes jambes. Ses cheveux contre mes cuisses étaient une sensation, inconnue, mais combien exquise. Je me cambrai poussant mon bassin vers cette bouche intrusive, appelant à continuer cette caresse qui m’enflammait. Deux doigts investissaient mon sexe dans un va-et-vient intensifiant le flot humide et chaud. Une langue hardie et sensuelle tournait sur mon bouton d’amour provoquant un orgasme violent que je n’avais plus connu depuis nos premiers ébats avec mon futur mari. J’avais le vertige, cherchant mon souffle après le choc de cette jouissance. Ses cuisses en ciseaux avec les miennes collaient son sexe au mien, nos bassins en harmonie ondulaient l’un vers l’autre. Florence rampait sur mon corps venant m’embrasser tendrement, son regard implorant de recevoir ce qu’elle avait donné.


Faisant fi de ma pudeur, de mes principes, avec soudaineté, je retournai le corps de Florence inversant les positions. Avec convoitise, je découvrais le corps magnifique d’une femme en attente de mes caresses. Je m’appliquai alors à couvrir ce corps de baisers cherchant comment apprivoiser cette situation nouvelle pour moi. Instinctivement je léchai avec délicatesse ses seins, puis descendis lentement découvrant cette zone de feu que ma langue ne tarda pas à envahir.


Je me lâchais, découvrant le sexe d’une autre femme. Je trouvai naturellement le chemin du plaisir que l’on donne. Surprise, Florence se trouvait alors à subir le feu qu’elle avait allumé.


Une envie brutale guidait ma bouche, mes mains vers cet univers nouveau pour moi.


La senteur de son sexe m’enivrait, m’attirant vers ce puits de plaisirs. Ma langue, pourtant novice, trouvait le rythme du plaisir que l’on procure ; les gémissements de Florence étaient un encouragement à aller plus loin. Mes doigts trouvèrent le chemin, trempé, de ses lèvres puis de son vagin ouvert. Mon pouce pénétra la grotte coulante. Mon index, simultanément glissa vers l’inconnu tout proche. J’exerçai une pression, légère, sur l’anus. Elle se contracta de surprise, puis se relâcha. Mon doigt tourna sur la rosette humide de cyprine. Son corps se cambra, collant son sexe à ma bouche inquisitrice et laissant cette main incongrue à la découverte de l’impensable.

Puis sans vraiment le vouloir, mon doigt pénétra cet obscur secret. Mes deux doigts tels des pinces se rejoignaient à travers la mince paroi, jouant, provoquant chez Florence un orgasme violent, un cri sans retenue.



Moi, Julie, douce, timide et prude, je me découvrais comme une amante dominatrice et audacieuse. Dans ce tourbillon de plaisirs, je m’étonnais de ma hardiesse.

Avec passion, nous fîmes l’amour sans retenue, découvrant l’une et l’autre les secrets du corps de l’autre, dévorant nos sexes, avec envie. Je découvrais que la main et les doigts étaient des instruments de concertiste de l’orgasme. Je sentais Florence sur une passion plus animale, plus sexe. J’étais fière d’avoir repris le dessus, imposant, un peu, ma douceur instinctive.


Florence s’était mise au diapason, trop heureuse de profiter d’une Julie qui, de prude et timide, était là dans ses bras, capable de donner et recevoir ces sensations orgasmiques quelle espérait, depuis trop longtemps.


L’aube me cueillit dans la voiture ; il fallait rentrer. L’orage avait laissé ses stigmates sur une nature humide. Mon corps était moulu par une nuit de caresses de baisers. Les essuie-glaces découvraient le paysage tourmenté, trempé ; mon corps était encore plein des senteurs des étreintes de la nuit. L’aube allait pointer pour éclairer une autre réalité.


Florence seule dans son lit était dans un état second, épuisée par le plaisir puissant de leurs échanges. Mais, par expérience, elle était soudainement soucieuse de la situation qu’elle venait de partager. Quelles seraient leurs relations futures, maintenant que sa belle-fille était aussi sa maîtresse ? Une ride vint courir entre les deux sourcils. Elle sentait encore la bouche de cette fée qui avait su provoquer en elle ces longs orgasmes. Les corps abandonnés avaient exulté.


Son portable sonna ; elle découvrir un message : un petit SMS plein de douceur, accompagné de deux smileys : un petit cœur et un visage hilare ! Sa perplexité ne fit qu’augmenter.


Trois semaines plus tard, sans que l’occasion de nouveaux contacts entre les deux femmes se présentât, un repas entre les deux couples fut programmé par le mari de Florence. La situation devenait angoissante pour elle, redoutant le face à face avec sa jeune belle-fille en présence de leurs époux respectifs.


Le crissement des pneus sur le gravier annonça notre arrivée à la villa familiale.

Je m’avais aucune angoisse pour ces retrouvailles en famille. Je m’étais habillée avec simplicité d’un jean et d’un chemisier de satin taupe du plus bel effet. Un maquillage léger pour mettre mon regard en valeur ; les cheveux en jolie queue de cheval rehaussant mon air juvénile. Un collier de fines perles de Tahiti habillait mon cou, largement découvert, le point de départ de cette bataille d’une autre nuit.


Je sentais Florence tendue. Avec le sourire et en toute décontraction, je lui fis les bises attendues, m’appliquant à les rendre plus chaleureuses. Le regard de ma belle-mère, quand même, remarqua ma poitrine libre sous le chemisier, ce qui n’était pas mon habitude.


Le repas était simple et fin comme sait les concocter Florence. La discussion tourna rapidement sur les résultats et performances professionnelles des hommes. Je cherchais le regard de ma complice, légèrement rougissante. Au dessert, aidant ma belle-mère, je la rejoignis à la cuisine. Avec douceur et rapidité, je la pris par les hanches, la retournai et collai, langoureusement, mes lèvres aux siennes. Malgré la surprise, le baiser fut partagé avec passion ; Florence passa sa main dans l’échancrure de mon chemisier et put ainsi retrouver la douceur de ma poitrine. Je me détachai lentement, et dans un grand sourire je dis avec malice :



Notre complicité reprit naturellement avec les sorties, plus espacées, entre filles. J’avais accepté la proposition d’intégrer le staff d’une agence immobilière importante. Cela m’ouvrit une fenêtre sur un monde actif et vivant. Florence avait repris les leçons de golf avec Raimondo, un Basque idole de la gent féminine. Cela lui permit de faire de nouvelles connaissances. Nous trouvions toujours beaucoup de plaisir dans notre relation, entre filles, qui resta le cadre de confidences intimes. Mais jamais nous n’avons évoqué l’envie de revivre ce moment d’extase que fut notre nuit. L’exceptionnel est rare et nous le partagions secrètement. Cette nuit nous avait ouvert la porte au besoin vital de plaisirs, de caresses, de jouissance, contrepoids indispensable à la survie de nos couples, ou pas.



Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps.

Le beau temps me dégoûte et m’fait grincer les dents.