n° 19658 | Fiche technique | 10141 caractères | 10141Temps de lecture estimé : 6 mn | 12/06/20 |
Résumé: Sur Rêvebébé, l'érotisme est dans les mots. Mais dans la vraie vie ? Scène en forêt. | ||||
Critères: fh grosseins forêt exhib préservati pénétratio humour -voyeur | ||||
Auteur : RRoberts Envoi mini-message |
Ah, les coteaux du Gers, leurs pentes douces, arrondies, leurs routes de crête, étroites et sinueuses ! En voiture on y a souvent le pied sur le frein, mais on a aussi le temps de s’émerveiller du paysage qui ondule à perte de vue, net au premier plan, brumeux dans le lointain. Il y a presque toujours quelque bastide, quelque abbaye ou quelque château qui se profile, ou bien un colombier ancien. Depuis que l’armagnac ne se vend plus, le maïs a envahi le flanc des collines, ainsi que le tournesol.
Mais aujourd’hui la lumineuse floraison du tournesol n’est qu’un souvenir, même le maïs est bien flétri malgré les pluies de ces derniers jours. Je préfère tourner mon regard vers le sud, les Pyrénées ont déjà commencé à blanchir, avec ce rafraîchissement. Et surtout, de place en place, il y a ces écharpes de forêt où j’aime flâner. L’oronge, la girolle et le cèpe sont mes prétextes, mon plaisir est de divaguer, de deviner le chevreuil ou l’écureuil, d’entendre le pic épeiche tambouriner, le geai cacarder, de sentir l’odeur de l’humus et de la mousse.
Les chasseurs, eux, écument certains coins toute l’année, peaufinant leurs installations avant l’arrivée de « l’or bleu » : les palombes. Au sol, les cages pour les pigeons et palombes vivants pour attirer le vol bleu, les roues et les fils métalliques pour animer à distance la palombe de résine, et une cabane en haut d’un chêne pour s’y camoufler, accessible par une échelle sommaire, parfois barricadée d’une porte cadenassée… Le seul avantage que j’y voie est que les chasseurs nettoient des petites clairières dans de hautes futaies où la lumière est belle en automne… quand ils n’y sont pas.
Mais cette histoire commence un peu plus bas, dans cette grande et lourde bâtisse aux planchers gémissants qui est la mairie de Poufignac, petit village à la limite des Hautes-Pyrénées. Gérard Lacaze, entre deux rendez-vous, jette un coup d’œil sur la place du village. Fallait-il qu’il l’aime, ce village, pour accepter de conduire une liste municipale, alors qu’il était bien fatigué par sa carrière d’instituteur ! L’ancien maire était resté en poste quinze ans, et l’avait supplié de prendre sa suite, il avait finalement accepté, avec un grand sens du devoir républicain.
Mais maintenant, après quatorze ans de mandats, il ne voit pas encore qui pourrait le décharger de ce fardeau. Il se sent bien seul : la plupart des membres du conseil ne s’étaient fait élire que pour pousser leurs intérêts personnels : faire améliorer l’état de leur rue, rendre constructible leur champ pour mieux le vendre à l’heure de la retraite… Beaucoup ne font carrément rien, « oublient » même souvent les séances du conseil municipal. Et quant à l’action de la commune, c’est plus de soucis que de satisfactions. Il n’a pas encore de néo-ruraux demandant l’interdiction du chant du coq le matin, mais que de chamailleries idiotes à traiter, que de conflits de voisinage nés d’un égoïsme et d’un manque de respect. Il se demande bien ce que Marcel Abbadie vient lui demander, il n’a rien dit au secrétaire de mairie.
- — Oui, continue, suce-moi encore, et sors tes seins du soutif que je les palpe.
- — Mmm…
- — Oh, c’est bon, oui, tu me suces bien.
- — J’aime ton sexe, ton gland violet m’excite, on dirait qu’il est vivant, et j’aime les veines en dessous. Ta queue, elle est à la fois dure et fragile, pas trop grosse, mais je sais qu’elle va me remplir. C’est mon joujou à moi.
- — Continue avec ta bouche et ta langue, tes mains mouillées, j’aime comme tu le fais.
- — Mmm…
- — Maintenant, allonge-toi que je te broute le minou.
- — Oui, lèche-moi, et défrise-moi le buisson, comme tu sais faire.
- — …
- — Et reprends mes seins. Tu les aimes, hein, mes gros seins blancs.
- — …
- — Ah… ah, oui, lèche-moi encore, et titille mes tétons, ça me fait chaud partout. Je commence à fondre, tu sens comme je mouille ? Ça t’excite, hein, mon odeur de chatte en chaleur.
- — Jeannot, il y a quelqu’un en bas.
- — On s’en fout, on peut pas nous voir, et puis t’aimes ça, qu’on le fasse dans les bois.
- — Oh Jeannot, j’aime ça partout, et même si on nous voyait.
- — Sacrée coquine, tu aimes qu’on te voie partir ?
- — Oui, ça m’exciterait qu’on me regarde. Et puis tu avais raison, c’est super ici au milieu des branches, et ça bouge un peu, comme dans un bateau.
- — Tu l’as déjà fait dans un bateau ?
- — Non, mais je crois que j’aimerais. Arrête de causer, lèche-moi encore, et mets-moi un doigt.
- — …
- — Tu sens comme je suis ouverte, comme je t’attends ? Tiens, voilà la capote, prends-moi maintenant.
- — Là, relève tes jambes.
- — Ouiii, ça glisse tout seul, vas-y, remplis-moi jusqu’au fond.
- — Oh, tu es bonne, c’est génial quand je m’arrête et que tu me serres, quel pied.
- — Tu es mon prisonnier, hmmm, encore, bouge doucement
- — Ah, tes grosses fesses, j’en ai plein les mains, je m’enfonce
- — Rhaa, tripote-moi encore
- — C’est fort, tu es chaude. Et boudiou tes seins ; c’est comment la chanson ? « des seins comme des soleils ». C’est ça, quand tu es au-dessus, ils sont ronds dans mes mains, gros et lourds, des vrais soleils. Et qu’est-ce que j’aime tes grandes aréoles sombres et tes petits tétons qui pointent. Tu as les plus beaux seins du monde, ils sont élastiques et douillets.
- — Ah, ça, j’ai remarqué que tu aimes les tripoter, que ça te rend fou quand je les presse autour de ta queue.
- — Oh oui…
- — Non, tout à l’heure peut-être, continue à me pilonner, fais-moi hurler, on verra après. Pour le moment, suce-les, palpe-les doucement.
- — Avec plaisir, mon capitaine.