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n° 19660Fiche technique8545 caractères8545
Temps de lecture estimé : 6 mn
13/06/20
Résumé:  Deux inconnus, une rencontre, du sexe intense, de la passion et de l'amour.
Critères:  fh inconnu amour fellation cunnilingu pénétratio fsodo -occasion
Auteur : Thierry59
Intime inconnue, reviens-moi !

Notre rencontre n’a tenu qu’à un fil. Enfin, à une laisse plutôt. Celle qui reliait la mégère acariâtre à son jeune chiot maladroit. Nos regards se sont innocemment croisés et, tout de suite, ils se sont reconnus. Tu n’as, par conséquent, pas vu la lanière tendue. Et, alors que nos yeux continuaient à s’émerveiller mutuellement, tu lanças vers moi un S.O.S. étonnamment familier :



En une fraction de seconde, notre relation se noua : ma main rattrapant tes doigts, ton corps contrebalancé contre le mien, tes seins contre mon torse, et toujours nos prunelles s’accrochant l’une à l’autre. Le baiser devint inéluctable. Comme une évidence. Nos bouches faisaient connaissance fougueusement, tandis que le chiot se faisait sermonner.


La suite fut tout autant inexorable. Nos mains toujours entrelacées, je t’entraînai loin des aboiements. Ceux de la grognasse couvraient les jappements du pauvre chien. Sur notre nuage, nous ne les entendions plus. Nous répondions de concert à l’appel impérieux de nos corps.


Quelques minutes plus tard, nos vêtements marquaient le parcours menant de l’entrée de mon appartement à ma chambre.

Sans transition, nous étions passés de la séquence « rencontre impromptue » à celle qui valait un classement X.


Ta peau douce exhalait des effluves suaves un brin épicés. Le nez dans ta mini toison, je me délectais de ce bouquet. Le tout électrisait ma langue. Elle gigotait comme une folle sur ton bouton trempé. Me fiant à ta façon de gigoter, tu en redemandais !


À mesure que ma bouche découvrait ton intimité, la chambre résonnait de tes gémissements. Méthodiquement, je faisais le tour de tes lèvres avant de revenir à ton clitoris. Les plaintes devenaient râles. Les râles, petits cris.

Une de tes mains se posa sur ma tête. L’autre glissait doucement vers ton mont de Vénus, comme pour confirmer où je devais porter mon attention. Ton sexe frémissait à mesure que j’en prenais possession. Ta mouille goûtait le miel et la réglisse… Subtiles saveurs !


Pendant ce temps, tes doigts s’infiltraient dans mes cheveux. D’une pression amicale, mais appuyée, tu calas un peu plus ma tête entre tes cuisses. Gentille faveur !

Par des mouvements de hanches, tu envoyais ton intimité à la rencontre de mes léchouilles. J’en profitais pour engager des allers-retours rythmés. Notre complicité m’étonnait. Nous étions au diapason. Instinctivement, je comprenais tes envies et tu devançais mes succions.


Quand tu as joui, le torrent de sensations s’étendit jusqu’au plus profond de moi. Nous ne faisons déjà plus qu’un… même si ce sont bien tes cris qui emplissaient tout l’espace.


S’ensuivit un temps suspendu entre les corolles de ton plaisir. Je me délectais de tes grimaces tout d’abord, puis de ton regard engourdi et égaré. Quand, enfin, il s’accrocha à nouveau à la réalité, il se remplit de reconnaissance à mesure que l’ampleur de mon sourire lui apparaissait.



Là-dessus, tu t’es ruée sur moi. Affamée. Assoiffée. Avide de mon corps.

Mes épaules, ma bouche, mon ventre, mon sexe érigé en obélisque. Tout passa sous le contrôle de tes mains et de ta langue.

Ta masturbation affola tout de suite mon membre. Ta main semblait faite pour couver ma queue de ses caresses et quand elle l’attira vers ta bouche, je ressentis l’ondulation jusqu’au bord de mes fesses. Du coup, mon corps se cabra pour accélérer le cheminement vers cette fellation que tes yeux, tes lèvres tendues et tout ton être me promettaient comme merveilleuse.


Je ne fus pas déçu ! Ta bouche se concentra d’abord sur mon gland. Je le voyais disparaître, englouti, puis ré-émerger, inondé de ta salive, puis être absorbé à nouveau. Pendant ce temps, ta main coulissait encore sur ma tige, la faisant gonfler toujours plus. Et tes lèvres glissèrent à leur tour pour rejoindre tes doigts.


J’accompagnais alors le mouvement de coups de hanche, attentif à respecter le rythme de tes succions. Même si sucer, ce n’était plus le mot. Tu aspirais dorénavant. Et si tu n’avais pas relevé tout à coup la tête vers moi, je n’aurais certainement plus résisté longtemps.



En disant cela, tu changeais de position, calant ton dos contre les oreillers et dessinant de tes jambes une arabesque impudique. Je t’ai rejointe en me glissant contre toi. On prit le temps de s’embrasser sensuellement. On avait faim l’un de l’autre.

Et, déjà, un de mes doigts retrouvait le contact de ton intimité trempée, tandis que ta main reprenait possession de mon gland.


Quand mon sexe s’engouffra dans le tien, guidé par tes gestes, nos regards se défiaient une nouvelle fois. J’agrippai ta jambe la plus proche pour la maintenir levée afin de mieux coulisser en toi.

Nos deux corps s’emboîtaient parfaitement. Nos désirs s’enrichissaient l’un l’autre.

Ta bouche entrouverte, tes griffes plantées dans les draps, ton corps arc-bouté, tout en toi appelait à l’extase.


À un moment, je te besognais activement. À un autre, notre rapport redevenait lascif et profond. Puis, on s’enlaçait encore et encore, comme si chacun de nous voulait entrer dans le corps de l’autre.

Tu criais, je gémissais. Tu gémissais, je perdais haleine. Tu perdais pied, j’étais aux anges.


Alors que tu jouissais une nouvelle fois, je me retenais encore, me rappelant ta demande.

Le temps que tu atterrisses, je me délectais de tes seins, de ton ventre, de ta mouille et je revenais à ta bouche pour te faire goûter ton suc.


D’une pichenette sur mon nez, tu me signifia vouloir changer de position. À mon tour d’être sur le dos. À toi de me chevaucher.


Alors que tu t’installais à ton poste, j’admirais ton corps. Il m’excitait au plus haut point. J’avais l’impression que toute ma force se concentrait dans ma queue.

Tu devais t’en rendre compte puisque tu la prenais d’assaut pour la tendre vers ton sexe. En une fois, mon gland disparut, englouti. Puis, ce fut le tour de toute ma verge. Je sentais ta chatte se refermer sur elle pour mieux l’enlacer et s’en régaler.


Très vite, tes soubresauts de cavalière rythmèrent notre corps à corps. Je saisissais parfois tes hanches, parfois tes seins. Griffais tes cuisses, flattais tes fesses. Je maudissais celui qui ne nous avait donné que deux mains. J’aurais voulu me cramponner à toi par toutes les courbes de ton corps sublime.


Tu avais empoigné la tête de lit d’une main et tu appuyais l’autre sur mon torse. Ainsi calée, tu accentuas notre cavalcade. On devenait fous, entièrement focalisés sur notre plaisir commun qui montait, implacable. Nous partagions la même énergie, la même passion, la même envie et nos hurlements devenaient chants d’amour.

Nos orgasmes fusèrent en même temps. Une explosion pulvérisant nos deux sexes et se répercutant en écho dans nos ventres et nos cerveaux.

Nous étions propulsés alors dans un autre monde, les deux seuls êtres humains en vie.


Après cela, nous sommes restés au lit tout le reste de la journée. Nous avons multiplié les caresses et les embrassades. Nous avons ri, nous avons parlé. Nous avons fait connaissance, en quelque sorte. Et surtout nous avons recommencé à nous enivrer l’un de l’autre.


En levrette, j’ai appris à reconnaître les torsions de ta nuque qui trahissent la vivacité de ton désir. Tu as capté les nuances de mes halètements pour me branler de mieux en mieux. J’ai été attentif aux troubles de tes tétons au fil de nos ébats. Tu as pris soin de déguster ma semence chaque fois que tu l’as fait jaillir.


Tu m’as même octroyé le droit à ton petit trou, dans une ultime épreuve signant la fin de notre aventure.



Intime inconnue, tu me manques à en crever. Ne me laisse pas dans cet état, je t’en prie.


Un message, un coup de fil, une rencontre… retrouvons-nous au firmament des plaisirs, encore et encore.