n° 19663 | Fiche technique | 13898 caractères | 13898Temps de lecture estimé : 8 mn | 14/06/20 |
Résumé: Un couple a décidé de s'amuser. Alors pourquoi ne pas faire appel à un troisième pour corser les choses ? | ||||
Critères: fhh hplusag fplusag inconnu vacances plage danser fdomine voir exhib fmast -couplea3 | ||||
Auteur : Xavier curieux (Ouvert à tout, fermé à rien... ou presque.) |
Pour faire varier les plaisirs et éviter la monotonie, il y a différentes manières. On peut changer ses habitudes, explorer de nouveaux horizons, faire de nouvelles rencontres. Claudine et Franck étaient partisans de ces manières de faire, y compris dans les relations amoureuses. La Côte d’Azur, où ils habitaient, sans en avoir le monopole, est une région propice à cet exercice. Un climat qui favorise la nudité, et avec, le désir des corps. De nombreuses plages naturistes où, en marge, le monde libertin peut, sans trop de peine, s’exprimer. Avec, en été, un apport touristique… Les établissements de nuit sont aussi d’excellents terrains de chasse pour ce couple dans la cinquantaine, en forme, structuré, bien dans sa peau et aimant croquer la vie.
En cette fin août, après une assez longue période de chasteté, du moins hors couple, ils éprouvèrent le besoin de jeux nouveaux. Enfin « nouveaux », pas tout à fait, car leur expérience en la matière était assez étendue même s’ils n’étaient pas ce qu’on appelle blasés. À deux, à trois, à quatre, à plus, en brouillant les cartes, en variant les couleurs, les genres, les modèles, les conditions… les combinaisons sont infinies et réservent toujours d’agréables surprises.
Cette fois, c’est d’une relation triangulaire qu’ils ont envie. Un monsieur pour Madame et, si cela est possible, qui puisse aussi convenir à Monsieur. La chasse faisant partie intégrante du plaisir d’une rencontre, ils ont d’un commun accord décidé que se serait Franck qui serait chargé de « recruter » le futur comparse et le ramènerait à la maison. L’affaire, pour simple qu’elle paraisse, n’est pas pour autant très facile. Il faut éviter les hommes qui ensuite auraient pu se vanter de leur aventure, donc des voisins ou trop proches. Le libertinage doit rester quelque chose de clandestin. Cela exclut une recherche sur internet avec son cortège d’anonymat et de mensonges. Restent les plages naturistes. Les hommes seuls y abondent. Voyeurs bien sûr, mais souvent en recherche d’une bonne fortune. Éviter les hommes « trop mûrs », pour rester délicat et ne vexer personne. Un bel étalon dans la trentaine serait le top. Éviter les hommes mariés. Pas assez disponibles, partant la plupart du temps pour un petit coup vite fait le temps de la sieste des enfants et de madame. Il fallait donc un célibataire. Il fallait aussi éliminer les homos qui ne seraient de toute manière pas intéressés ou alors bisexuels.
Il se rendit à la plage de S… qu’il connaissait bien, et dont il maîtrisait parfaitement les codes.
En fin d’après-midi les familles, peu nombreuses par ailleurs, avaient levé le camp. À l’extrémité est, à l’écart, restait un couple exhibitionniste entouré d’hommes seuls qui se caressaient sans vergogne devant le spectacle offert. Franck savait qu’il risquait de trouver parmi ceux-là ce qu’il cherchait.
Premièrement, éliminer tous ceux qui avaient des marques de maillot. Ce n’était que des naturistes d’occasion qui étaient venus pour se rincer l’œil. Donc pas disponibles pour la soirée et encore moins davantage. Tout juste pouvait-on espérer un coup vite fait à la sauvette. Pas vraiment du quatre étoiles ! Dans le groupe des spectateurs, un jeune homme semblait présenter le bon profil. Assez jeune pour ne pas être marié, suffisamment âgé pour n’être plus puceau. Dans les vingt-cinq ans. Un corps de sportif, de jolies petites fesses musclées comme les aimait Claudine, et ce qui ne gâchait rien un sexe que l’on pouvait qualifier d’aristocratique. C’est-à-dire fin et long avec une jolie courbure et semble-t-il réactif, si on en croyait le résultat visible… Franck s’approcha de lui :
La femme se caressait ostensiblement, cuisses largement ouvertes, pour son public, sous le regard satisfait de son homme.
Le garçon tourna la tête vers lui en souriant.
Le jeune homme avait marqué un temps d’arrêt, surpris. Il faut dire que Franck avait attaqué direct. Ça passe ou ça casse !
La femme avait entrepris une masturbation en règle. Du vrai grand spectacle. Le majeur de sa main droite vibrait sur le clito en mode haute fréquence. Le mari était aux anges et lorgnait béat sur les types qui se branlaient en regardant le show de sa belle.
Ça a passé.
Le jeune homme avait acquiescé.
Ils s’étaient mis en retrait pour se donner quelques renseignements sur eux-mêmes. Franck lui avait montré des photos de Claudine pour le mettre en appétit. Le garçon se prénommait David. Il était en vacances pour quelques jours dans l’appartement que ses parents lui avaient laissé.
Pendant ce temps la femme avait atteint un orgasme, puis un autre, tandis que certains spectateurs éjaculaient sur le sable.
Discrètement, Franck s’était éclipsé. Il lui tardait de rendre compte à Claudine de sa prospection.
*****
Parking du casino, vingt heures. À cette heure, celui-ci était presque vide. David était déjà là à leur arrivée et les attendait. Les présentations furent rapides. David, pas très à l’aise, avait tendu la main à Claudine.
Baiser maladroit…
Ils se sont dirigés vers le restaurant où ils avaient réservé une table, en terrasse, face à la mer. Le jour tombait, une douce pénombre les enveloppait. Franck avait fait s’installer Claudine et David côte à côte face à lui. Le repas fut joyeux, les rires fusaient. Claudine qui avait pris les choses en main (au propre comme au figuré) embrassait à pleine bouche le garçon, tandis que des mains s’égaraient sous la table.
Le repas à peine terminé, Franck s’empressa d’aller régler la note. Tous avaient l’impatience de poursuivre ailleurs ce qui n’était qu’une entrée en matière.
La glace était rompue, bras dessus bras dessous les voilà partis pour une promenade en bord de mer. En riant, Claudine a retroussé sa robe légère et retiré son string, qu’elle a offert à David. Ils poursuivent ainsi, elle entre eux deux, les fesses et le ventre à l’air dans la nuit. À plusieurs reprises, ils ont croisé d’autres promeneurs… mais la nuit était trop sombre, ils ne se sont aperçus de rien.
Profitant de la lumière d’un réverbère, provocatrice, elle sort un sein de la robe et invite David à venir le lui caresser. La voiture est au bout de la jetée. Ils s’y engouffrent. Quelques minutes plus tard, Franck ouvre la porte de leur villa. Dans le salon, il met de la musique. Claudine a quitté sa robe. Elle est entièrement nue maintenant et entraîne David pour une danse langoureuse. Elle lui glisse à l’oreille :
Obéissant le jeune homme se lance à la découverte du corps de Claudine, tout en continuant à danser.
Un instant elle presse ses seins contre la poitrine de David, avant de lui enlever complètement sa chemise.
Franck les observe confortablement installé sur un canapé.
Elle a ensuite défait la ceinture du pantalon et ouvert la braguette. Ses doigts se sont insinués entre la chair et le slip à la recherche du sexe. Elle rencontre l’objet dur et vivant auquel elle aspire. David aide Claudine à faire glisser pantalon et slip, que Franck s’empresse de faire disparaître. Ils dansent encore un moment ventre à ventre, leurs bouches soudées l’une à l’autre, leurs langues se mêlant avant que Franck ne leur dise :
Le grand lit ouvert les attend, prêt à les recevoir. Claudine s’y allonge, jambes largement ouvertes. Ainsi allongée, les seins de Claudine semblent encore plus somptueux ; le corps de cette femme mature aux hanches larges est en majesté. David ne peut détacher son regard du sexe de Claudine, replis de chairs roses, niché au cœur d’une toison rousse. Elle lui sourit de toutes ses dents pour l’inviter à venir profiter de toute cette opulence.
David se couche et couvre du sien le corps de Claudine. Comme il tâtonne, c’est elle qui prend la verge et la dirige vers sa vulve. Il n’a plus qu’à pousser légèrement, une petite poussée des reins, pour se retrouver en elle, au fond d’elle. Dans ce vagin humide et chaud, qui l’aspire tout entier. Il commence à bouger, aidé par Claudine qui, les mains sur ses fesses, lui imprime un rythme, une cadence. Ils ne font plus qu’un. Collisions des pubis. Dans un élan, sans interrompre la pénétration, ils ont roulé. C’est elle qui maintenant le domine. Dressée, au-dessus de lui, il peut voir les seins de son amante rouler, tanguer, chalouper au gré des mouvements de sa propriétaire.
Depuis qu’ils sont dans la chambre, les amants ont totalement oublié le mari. Pourtant celui-ci les a suivis et est là à les observer. Il s’est déshabillé. Nu comme un ver et présentant une magnifique érection dont il ne fait rien pour l’instant, il tourne autour du couple et immortalise la scène avec son Smartphone.
La chevauchée de Claudine, pourtant, prend fin prématurément, car David, ne contrôlant plus rien, explose. Il remplit la matrice de longs jets de sperme qui semblent ne jamais vouloir s’arrêter; avant de retomber, vaincu; les bras en croix. Claudine, pas rancunière, éclate de rire.
Elle se dégage de la verge gluante encore turgescente et vient déposer un baiser sur la poitrine du jeune homme. Puis s’adressant à Franck :
Tout en restant sur la poitrine de David, elle ramène ses genoux sur elle pour offrir son postérieur à son époux qui la pénètre par-derrière sans aucune autre forme de procès, pour la conduire jusqu’à l’orgasme.
Claudine s’est absentée un moment pour aller faire un brin de toilette. Sans perdre de temps Franck s’est mis en devoir de redonner vigueur à David. Celui-ci a d’abord été surpris de sentir la main, puis la bouche, de son ami sur son sexe, mais il s’est laissé aller. Après tout, c’est loin d’être désagréable ! Bien au contraire ! Quand Claudine revient, le garçon a retrouvé une jolie présentation.
Elle se couche sur le dos, offerte.
Elle l’attire entre ses cuisses. David enfouit son visage dans la fourche de Claudine. Le parfum de la chatte est agréable, un mélange de vanille sucrée et de musc intime. Il boit à la source de sa maîtresse. Sa langue fouille le tissu délicat et les replis mystérieux des nymphes. Elle rencontre le petit bouton dur et doux à la fois du clitoris. La femme a un léger tressaillement à ce contact et lâche un « Oui ! » d’exhortation. Encouragé, il accélère les mouvements de sa langue. Les deux mains dans la chevelure de son jeune amant, elle lui tient la tête plaquée contre son entrejambe. Il lui procure bientôt un premier orgasme. Ses cuisses se mettent à vibrer, secouées par les spasmes du plaisir, se serrent violemment au risque d’étrangler le jeune mâle, puis brutalement elle se détend, libérant David qui se redresse hors d’haleine, le visage congestionné, luisant du mélange de sa salive et de l’abondante cyprine de sa maîtresse.
David se soulève. Son phallus, qui n’a rien perdu de sa superbe tout ce temps, réinvestit la vulve insatiable de Claudine. Cette fois, il contrôle mieux ses pulsions. Il lui donne à nouveau du plaisir, puis encore une autre fois, avant de déverser en elle sa semence.
Franck leur propose d’aller se rafraîchir sous la douche et en bon maître de maison a préparé des boissons fraîches. Il est près de minuit.